Maître Hiram a dit: Francs-Maçons indignez-vous!

Publié par Jiri Pragman
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mardi 22 février 2011
  • 20
    fidelio40
    16 mars 2011 à 6h23 / Répondre

    Les propos raisonnables et donc depassionnes de MiMi sont a retenir.La double personnalité ,de beaucoup de freres est un constat.
    Rares sont ceux qui ne sont plus des Apprentis et qui n’ont plus besoin des outils du grade dans le monde profane , ou ailleurs.
    « Maitre Hiram a dit »,non il n’a pas dit et il en est mort.
    Qu’il est long le chemin!.et que la pierre est dure…

  • 19
    spahi
    24 février 2011 à 13h10 / Répondre

    @MiMi,
    Certes, la Maçonnerie a des membres qui peuvent oublier l’idéal affiché (comme partout ailleurs)
    La Maçonnerie est aussi un travail sur soi (VITRIOL), la psychanalyse aussi (si je décrypte bien ton propos)
    L’inconscient peut être en jeu. Et j’ai pu quelquefois analyser que certaines réactions par rapport à l’autre sexe (parce qu’on en parle) relevait du « tripal », du « non maitrisé » et relevait très souvent des failles dans les instances de la personnalité.
    Que son « ça »(pulsionnel) soit en accord avec son « Moi » qui peut s’adapter à la réalité (mais pas toujours sous la pression de son Surmoi et ça peut devenir « compliqué »)
    Mais pour en revenir au sujet, il y a de la place pour chacun(e) en Maçonnerie.
    Pour ce qui me concerne, je pense que chaque loge du GODF peut décider si elle veut accueillir des femmes et seulement dans ce cas leur venue apportera à tous.
    Dans le cas contraire, pas besoin (et surtout aucune obligation) d’accueillir des femmes qui n’y seraient pas bienvenues ( je ne pense pas non plus qu’elles tiennent à se faire du mal).

  • 18
    MiMi
    23 février 2011 à 23h55 / Répondre

    @ SPAHI A propos de combattre les préjugés… Oui… Mais ne confondons pas idéal et illusions.

    La Maçonnerie est un lieu où l’on ne doit pas chercher beaucoup pour trouver bien des paradoxes. Elle a été et est encore à l’origine d’initiatives qui font avancer les droits de l’humanité tout en étant un parfait reflet de toutes les petites et grandes faiblesses, défaillances, vilénies, contradictions et accommodements qui fleurissent dans le monde profane.
    Simplement parce que les maçons ne sont que des humains qui sont tout à fait capables de proclamer sincèrement des valeurs en loge et de ne pas les appliquer dans le monde profane.
    J’observe tellement de Frères et de Soeurs (à commencer par moi) qui agissent parfois, pour ne pas dire souvent,envers les autres Frères et Soeurs, leur famille, leurs enfants, leurs collègues en oubliant les engagements pris, les idées affichées…
    Mais nous ne sommes pas les seuls… Je vois beaucoup de croyants de toutes sortes qui eux aussi vivent loin de l’idéal auquel ils prétendent adhérer.

    Je pense aussi que le sujet de la « mixité » dépasse le domaine des droits, de l’égalité homme-femme etc… qui ne sont que le haut de l’iceberg; càd ce qui est visible… le Conscient.
    Ce qui me semble être en jeu à ce niveau relève bien plus de l’organisation inconsciente de chacun, càd des motivations les plus sombres et les plus secrètes, qui nous sont cachées, même à nous-mêmes pour nous protéger de vivre des conflits ou de devoir résoudre d’impossibles impasses…
    C’est pourquoi, je crois qu’il s’agit là d’un travail de très… très… très…longue haleine. ;-)))

  • 17
    Fox7ans
    23 février 2011 à 19h25 / Répondre

    Ce qu’il y a de terrible, c’est que la question a été tranchée par le convent. Le débat devrait donc être clos.

    Contrairement à ce qui est dit, la position du Convent, ce n’est pas une obligation de mixité, mais une liberté laissée aux loges. Ce sont les loges qui décident qui elles initient et qui elle affilient. Si une loge souhaite rester masculine, elle le restera. Personne ne la forcera à accepter quelqu’un (homme ou femme). On peut parler de « diktat » mais soyons sérieux, il y a eu vote du convent. Le même convent sur lequel s’appuyaient les anti-mixité pour condamner les initiations de femmes.

    Ceux qui aujourd’hui relancent des arguments déjà entendus mille fois et qui se proclament portent-parole de « la majorité » ne font rien d’autres que contester la démocratie interne. Quand une décision démocratique ne leur plait pas, ils dénoncent la démocratie, tout comme hier, ils dénonçaient la justice quand les décisions judiciaires ne leurs plaisaient pas.

    Et tout ça pour quoi ? Non pas pour préserver LEUR liberté de travailler en masculinité (qui existe toujours), mais pour INTERDIRE à d’AUTRES de le faire. Mais bien sûr, jamais ils ne reconnaitront ce fait puisqu’ils s’estiment seuls vrais maçons que tout argument qui ne va pas dans leur sens est immédiatement qualifié de « profane » et donc non-recevable.

    Tout cela est bien triste mais je rejoindrai l’auteur du bouquin sur un point : il est temps de passer à autre chose !

    Fox

  • 16
    Baptiste
    23 février 2011 à 15h08 / Répondre

    Je suis un peu surpris par ce déballage sur la place publique des problèmes administratifs internes de cette obédience…
    J’ai comme l’impression que le pourrissement n’est pas encore assez avancé, qui nous apportera le prochain fleurissement.

    Mon soutien Frat à tous mes Frères du GO, ça doit être une période difficile à vivre…

  • 15
    Bleu-Ciel
    23 février 2011 à 8h14 / Répondre

    De plus,la différence est énorme entre Posture et Indignation!

  • 14
    JB31
    22 février 2011 à 22h16 / Répondre

    Il est vrai que depuis un mois environ, s’indigner au GODF, et le faire savoir soit par l’écrit soit en demandant à la Justice de la République de dire le droit, est une démarche qualifiée de profane et qui donc, à ce seul titre, mérite d’être stigmatisée comme le sont les racistes , les antisémites et les xénophobes c’est à dire d’être de ceux produits « par le ventre toujours fécond de la bête immonde ». (libres propos de janvier 2011)
    Tout ce qui n’est pas dans la ligne de certains doit être frappé d’opprobre. Qu’importe le contenu l’emballage suffit à déclencher la condamnation.

  • 13
    Le Chien
    22 février 2011 à 21h53 / Répondre

    Quelle zen-attitude, Kalilooela, la classe ! Et avec le sourire en plus ! Là, j’m’incline… Bien à toi ! (merci pour le sourire).

  • 12
    kalilooela
    22 février 2011 à 21h03 / Répondre

    @ hiram a dit : « tu sembles correspondre tout à fait à ces thuriféraires de notre Obédience » cf. le point 4 de mon premier commentaire.
    « qui se permet de porter un jugement esthétique définitif, (le beau qu’est-ce que c’est?, lui seul le sait) » erreur, je n’ai affirmé nulle part que la présentation est moche, j’ai dit, et ça c’est de la technique, « erreur de présentation graphique » et « maladresse graphique ». Je maintiens, dans la forme, la typo est illisible (regardez l’étroitisation hasardeuse de la typo, l’approche du « HIR » de Hiram, la manière dont le M est totalement détruit par l’effet pseudo affiche-photocopie, effet désastreux sur le reste du titrage d’ailleurs) un titre, CINQ corps de texte différents. Regardez l’équilibrage de « Maître Hiram » par rapport au reste du texte, c’est pas que ça soit laid, c’est juste maladroit au possible.
    « …l’auteur n’est pas un « ponte » mais un franc-maçon ordinaire… » donc tout d’un coup vous n’êtes plus le représentant de l’immense majorité des membres des loges du GO ?
    « Ton style inquisitorial donne la chaire de poule » Je sais que c’est mal de nazer un commentaire pour une faute de frappe, mais le lapsus ici est trop beau pour être laissé de côté. Je me garderai de proposer une interprétation…
    @ Stig : »Produire un texte, le signer de son nom, risquer de le présenter au public sous la forme d’un livre… sont des démarches qui engagent un homme. ». En effet, et l’engagement suppose, il me semble, le fait d’assumer et ce dés la promotion du produit (pas sur ce blog qui n’a fait qu’en signaler l’existence). J’ai souligné que je ne me prononçais que sur ce qui en était proposé d’entrée. En tant que public supposé du dit ouvrage, et dans la mesure où il a été proposé au jugement du public (dont je fais partie il me semble), je m’estime dans mon droit de faire état de l’opinion que j’ai de sa présentation et des suppositions que la dite présentation suscite à ma réflexion. Je ne dézingue pas le livre, les commentaires qui ont suivi l’ont fait, moi je me suis borné à donner mon avis, en pesant mes mots au plus juste. Quant à l’esthétique de la couverture, cf. le haut de ce commentaire.
    « Il fait effectivement un glissement entre la mixité de genre au GODF […] et la mixité sociale ». Il faut donc avoir lu le livre pour constater que les suppositions que l’avertissement suscitaient en moi étaient fondées. Mais ce que résume Stig ne se trouve donc pas dans l’avertissement, il y est juste suggéré, et, je le répète de manière malhonnête.
    « Ce texte court est un cri : bref, mal poli et mal emballé » mal emballé c’est même pas sûr, qui sait, il s’agit peut-être d’un artifice graphique pour générer de la sympathie auprès de post-soixante-huitards nostalgiques. Et mal poli, je n’ai jamais prétendu qu’il le fut (si ce n’est l’impolitesse qui est faite à l’entendement des futurs lecteurs)
    « Il est lancé dans l’urgence, avec tous les risques que comporte l’urgence » Parlons-en : il était urgent de faire du bruit avant la décision de justice profane du 15 mars et de justice maçonnique du 19. Ma foi, c’est de bonne guerre, mais un simple lien vers ugodfm aurait suffit, ça aurait économisé des arbres.
    « Quoiqu’il en soit, je peux témoigner qu’il reflète plutôt fidèlement les sentiments de la plupart des frères que je rencontre » et pas celui des frères que je fréquente, donc un partout. De plus, quand bien même il ne reflèterait que l’avis d’un seul frère, il aurait le droit d’exister. Ce qui lui est reproché c’est de laisser croire qu’il reflète l’avis de la majorité des frères du GO.
    @LeChien : « Je rajouterai : vaincre ses passions ne signifie pas s’auto-lobotomiser ! J’ai cru lire Stifani, tiens !  » en quoi demander à un individu de faire preuve de réflexion est-il une incitation à l’auto-lobotomisation ? (Si ce commentaire s’adresse bien à moi).
    Pour conclure, je dirais que P. Journet peut remercier du battage qui est fait autour de son livret : qu’on parle de lui, même en mal (et je ne suis QUE critique) c’est déjà parler de lui non ?
    😀 Ici je rajoute un gros smiley pour montrer que tout ce que je viens de dire a été énoncé d’une voix égale et avec le sourire, des fois qu’on croit que je m’indigne ou que je suis en proie à la colère :))))))

  • 11
    Le Chien
    22 février 2011 à 19h16 / Répondre

    Je rajouterai : vaincre ses passions ne signifie pas s’auto-lobotomiser ! J’ai cru lire Stifani, tiens !

  • 10
    stig
    22 février 2011 à 18h29 / Répondre

    Produire un texte, le signer de son nom, risquer de le présenter au public sous la forme d’un livre… sont des démarches qui engagent un homme. Bien sûr, on peut ne pas être d’accord avec ce texte. Mais le dézinguer dans la minute suivant celle où l’on a appris son existence, avec comme argument l’esthétique de la couverture, ce n’est pas digne de cet engagement.

    Sur le fond, cet opuscule (que j’ai lu) dit des choses. Il fait effectivement un glissement entre la mixité de genre au GODF, que l’auteur juge imposée contre la volonté du Convent (c’est aussi mon avis), et la mixité sociale. Je pense qu’il a raison de le faire. Il y a dans ce glissement une vraie question, et pour tout dire elle n’est qu’esquissée dans l’écrit de P. Journet.

    Sur l’ensemble des autres sujets qu’il aborde, je pense qu’il y a matière à indignation. Je parlerais, pour paraphraser Zola, du « dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise ». Ce texte court est un cri : bref, mal poli et mal emballé si j’en crois quelques jugements esthétiques lus ici. Il est lancé dans l’urgence, avec tous les risques que comporte l’urgence. Il réveille probablement ceux qui pensaient l’incendie éteint ou le débat clos.

    Quoiqu’il en soit, je peux témoigner qu’il reflète plutôt fidèlement les sentiments de la plupart des frères que je rencontre. S’il n’est pas prouvé que P. Journet soit le porte-parole « du plus grand nombre », je vous l’accorde, il est le mien et je l’en remercie.

  • 9
    hiram a dit
    22 février 2011 à 18h27 / Répondre

    « Je répète donc que la présentation de cet ouvrage, par la maladresse graphique de sa couverture, par l’ambigüité de son titre, par le flou de sa 4e de couv et par le caractère fuligineux de son avertissement (voire la totale malhonnêteté des arguments qui y sont affichés) engage de bien mauvaise manière sa carrière éditoriale. »
    Kalilooela fait fort. Voilà un homme intelligent et polémiste, qui se permet de porter un jugement esthétique définitif, (le beau qu’est-ce que c’est?, lui seul le sait), et d’asséner une condamnation sans appel de la malhonnêteté des arguments avancés par l’auteur sans avoir lu le corps de l’ouvrage. L’auteur n’a rien à faire d’une carrière éditoriale (…). Tu as lu l’avertissement, tu sembles correspondre tout à fait à ces thuriféraires de notre Obédience ou à ces sycophantes que tu découvriras peut-être en fin d’ouvrage, s’il t’arrive de lire une thèse avant de la condamner. En tout cas si tu n’es as au GODF tu pourrais l’être…Tu n’as pas compris que l’auteur n’est pas un « ponte » mais un franc-maçon ordinaire. Ton style inquisitorial donne la chaire de poule, serais-tu de la famille des canaris?

  • 8
    kalilooela
    22 février 2011 à 16h58 / Répondre

    Merci à LeChien et à Mimi d’avoir pointé une certaine faiblesse dans l’énoncé de la première phrase de mon commentaire. Je maintiens cependant que la colère, même si elle est parfois légitime et salvatrice, reste du domaine DES (et pas de la) passions. Lesquelles doivent être VAINCUES (et pas tuées, supprimées ou niées).

    Il se trouve que dans le titre d’un (pamphlet ?) ouvrage, une formule aussi lapidaire que « Indignez-vous » invite le lecteur potentiel à exprimer une colère ou une protestation face à une injustice ou à tout le moins un dysfonctionnement. Or c’est là (entre autres) que le bât blesse. B. Cyrulnik avait dit, à propos du pamphlet d’Essel :  » l’indignation est le premier temps de l’engagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner. » (je cite son nom pour la propriété intellectuelle, pas pour en faire un argument d’autorité).

    Je dis exactement la même chose en ce qui concerne le titre de l’ouvrage dont on parle ici, et ceci pour deux raisons. Premièrement : on ne devrait pas dire à un maçon de s’indigner, mais on devrait lui proposer de réfléchir ; deuxièmement, le titre entier est « Maître Hiram dit : Indignez-vous ». Sur le moment j’avais pas suffisamment relevé, mais il faut avouer que, même s’il s’agit d’un clin d’oeil, P. Journet doit être bien peu sûr de lui pour mettre son admonestation dans la bouche d’un tel personnage (symbolique).

    Je répète donc que la présentation de cet ouvrage, par la maladresse graphique de sa couverture, par l’ambigüité de son titre, par le flou de sa 4e de couv et par le caractère fuligineux de son avertissement (voire la totale malhonnêteté des arguments qui y sont affichés) engage de bien mauvaise manière sa carrière éditoriale.

  • 7
    Jiri Pragman
    22 février 2011 à 13h52 / Répondre

    Bien entendu, j’aime distinguer les critiques telles que publiées par le Blog Maçonnique de toute « promotion » (copie du communiqué de l’éditeur ou de la 4e de couverture).

  • 6
    spahi
    22 février 2011 à 13h47 / Répondre

    Chez Amazon, le livre est temporairement en rupture de stock. La promotion de ce livre (pamphlet?) avait déjà été faite sur un autre blog et l’auteur le vend en direct aussi.
    Comme l’analyse Kalilooela, et d’une façon générale, dans nombre de publications, les auteurs se donnent le droit de parler pour une immense majorité.
    On peut se poser la question de savoir comment cette immense majorité les a nommé porte parole. Ou peut être se sentent ils investis par une immense majorité silencieuse pour parler? (comme le font nombre de politiciens)
    La majorité au GO peut se mesurer au convent (par les délégués des loges. une loge=une voix) mais l’auteur verrait bien un changement des règles de représentativité (un frère = une voix?) pour arriver à mesurer l’immense majorité (80, 90% ..?).
    Pourquoi pas plus de mixité sociale?
    Et pourquoi la mixité sociale s’opposerait elle à la mixité?
    @Mimi, d’accord avec vous, il y a aussi des préjugés personnels mais ne devons nous pas les combattre?

  • 5
    MiMi
    22 février 2011 à 11h38 / Répondre

    La colère est une émotion.
    Elle n’est pas un comportement et ne relève en rien de la violence ou d’une passion aveuglante pour la raison!
    C’est une énergie qui vise à obtenir le changement face à un comportement, une situation inacceptable !!!
    Elle traduit à la fois le besoin d’être reconnu, de ne pas accepter une injustice, un abus, une trahison…
    Je n’ai pas lu cet ouvrage mais il me semble que les Frères du GODF ont raisonnablement des motifs d’être en colère.
    Et moi qui suis une Soeur du DH(qui n’est pas le Paradis), je trouve légitime que ceux d’entre eux qui souhaitent travailler entre hommes puissent le faire, que ce soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons qui les regardent eux et leur conscience.
    Ce n’est pas le désir de travailler entre hommes qui traduit le machisme, mais bien des préjugés personnels qui ne cèderont pas face à des diktats de Canaris ou de bonnes et naïves intentions… Je suis allée en visite dans des loges du GO où les SS étaient reçues mais où le machisme était bien présent au travers de petits détails très subtils…. Alors…

  • 4
    Jiri Pragman
    22 février 2011 à 9h04 / Répondre

    Le lien Amazon vers le livre a été modifié.

  • 3
    Le Chien
    22 février 2011 à 9h01 / Répondre

    @ kalilooela : 1/ En tant qu’elle est inspirée par la colère, l’indignation est une manifestation de la passion, laquelle, doit être vaincue, c’est du moins ce qu’on enseigne aux apprentis. Pas tout à fait d’accord sur ce point : la colère est légitime et parfois salvatrice, à ne pas confondre avec la fureur ou la haine ! Même les plus grands sages ont eu leur coup de colère : Jésus a bien botté le cul aux marchand du temple, non ? Pour le reste, je ne prononcerai pas.

  • 2
    bj-le-rouge-du-bugey
    22 février 2011 à 6h31 / Répondre
  • 1
    kalilooela
    22 février 2011 à 5h28 / Répondre

    1/ En tant qu’elle est inspirée par la colère, l’indignation est une manifestation de la passion, laquelle, doit être vaincue, c’est du moins ce qu’on enseigne aux apprentis. Cette apostrophe me déplaisait déjà dans le pamphlet d’Essel, elle me hérisse le poil en tant que titre de ce livre que je n’ai pas encore lu, mais faudra bien (ou pas). De la part de quelqu’un qui est censé être un ponte du REAA, je trouve ça pour le moins maladroit.
    2/ Et justement, si c’est pour surfer sur le succès du livre d’Essel, ça la fout un peu mal, je trouve : ça laisse supposer que soit on se raccroche au convoi en tant que dernier wagon d’un phénomène de mode, soit on se prend pour aussi fort que l’auteur dont on emprunte le titre, soit on avoue implicitement qu’on n’a pas suffisamment d’originalité pour trouver un titre qui accroche. Dans tous les cas, ce titre handicape sérieusement l’attente qu’on peut avoir du contenu.
    3/ La formulation de la 4e (que je suis allé lire sur le site) est rudement étrange : « un franc-maçon qui souhaite conserver toutes les valeurs de son institution » ça fleure bon les déclarations d’intention de certains groupuscules hurlant contre la mixité. Et justement, pourquoi vouloir à tout prix faire glisser le sujet du débat de la mixité de genre, à la mixité sociale ? Pourquoi sous-entendre que l’un a été lancé pour masquer l’autre ? Le GODF, quoi qu’on en dise, et même si ça n’est pas toujours parfait, est l’obédience qui, en France et à l’heure actuelle me semble être la plus tournée vers la mixité sociale (cela dit, vu là d’où je viens, c’est pas difficile. Et puis de toute façon, lier les deux problématiques est malhonnête.
    4/ Dans son avertissement, l’auteur stigmatise a priori les critiques qui pourraient lui être faites en en disqualifiant d’office les auteurs présumés. En revanche, il avoue benoîtement qu’un petit changement des règles de la représentation ne serait pas pour lui déplaire. Vraiment, j’ai déjà lu ça quelque part, voyons voir, ah zut, j’ai pas le droit de le dire, sinon ça sera une attaque ad hominem, donc je laisserai le soin aux lecteurs de ce blog de se le rappeler eux-même.
    5/ Toujours dans son avertissement, l’auteur se pose implicitement en représentant de « l’immense majorité des francs-maçons du Grand Orient de France« . Je suppose qu’il n’aurait aucun mal à produire les documents qui lui assurent une telle fonction.
    6/ Encore dans l’avertissement, la « profanisation » du GO est évoquée. Bon, ça suffit, on a déjà entendu ce refrain, je vais pas y passer la nuit.
    En conclusion, et sans vouloir préjuger du contenu (qui est peut-être très bien), il me semble que cet opuscule accumule les erreurs de présentation tant graphiques qu’éditoriales et que l’auteur maîtrise avec un rare bonheur l’art de se tirer une balle dans le pied. Tout compte fait, ça sera « ou pas »

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