Conférence. Bruno Etienne, la voie et l’engagement

Publié par Jiri Pragman

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
dimanche 11 mars 2012
  • 3
    Tietie007
    31 janvier 2013 à 23h22 / Répondre

    De l’objet au sujet …

  • 2
    JB31
    12 mars 2012 à 13h28 / Répondre

    Je ne voudrais pas jouer au rabat joie mais tout de même il faudrait se souvenir que Bruno Etienne a été membre du jury de thèse qui a délivré le titre de docteur à …. Tariq Ramadan dont on connait la sympathie à l’égard des frères musulmans et son « indulgence » envers les femmes quand il suggère s’agissant de leur lapidation d’instaurer un moratoire !!
    Il faut savoir, en effet, que « les Frères Musulmans » ont été créés par un certain Hassan al Banna. Et Bruno Etienne a cautionné, par sa présence au jury, la thèse sur Hassan al Banna soutenue par Tariq Ramadan alors qu’un premier jury l’avait rejetée car jugée comme trop partisane pour être considérée comme universitaire, « académique » peut-on lire.

    Il faut préciser enfin qu’Hassan al Banna était un proche parent de Tariq Ramadan. Certains se souviennent sans doute de lui, Ramadan, qui était intervenu lors de la discussion sur le port ostensible des signes d’appartenance religieuse ; et, qui pour montrer sa bonne foi, suggérait un « moratoire » pour la « lapidation » des femmes.

    Finissons en avec Ramadan en disant que, lors du rejet de sa thèse par le premier Jury, il avait menacé son Président et l’Université d’un procès. Vous rendez-vous compte, un diplôme universitaire délivré par des juges sur requête et injonction d’un religieux !
    À pleurer de rire.
    Mais ce qui ne fait pas rire c’est que des francs-maçons puissent penser comme l’écrit Bruno Etienne : « que le GODF est constitué d’enragés de la République, d’Intégristes de la laïcité, des Athées stupides selon Anderson précisait-il, etc etc.. ».

    J’avoue être extrèmement surpris que le Grand Maitre du GODF, Guy Arcizet, si attaché à ce corps intermédiaire de la République qu’il veut pour le GODF, à la mixité qu’il a imposé au GODF, cautionne par sa présence un colloque sur un franc-maçon du GODF qui s’était un peu perdu contre la République, contre la laïcité à la française, qui ne s’était pas insurgé bien au contraire contre la thèse de Ramadan et la lapidation des femmes et s’était prononcé pour les communautarismes.

    A ce propos il faut savoir aussi que Bruno Etienne, je cite encore, prétendait que la langue provençale était « la première langue littéraire de l’Europe civilisée » et que « la Provence était la matrice au sens de l’Ouma ».
    Quand on sait que l’Ouma est définie comme « une communauté au delà des nationalités, des liens sanguins et des pouvoirs politiques qui les gouvernent » (en fait une communauté religieuse) et que l’Ouma c’est aussi le nom d’une communauté de musulmans créée en 622 au moment de l’hégire.
    On voit comment Bruno Etienne se positionnait par rapport à la République de citoyens qu’est la République Française et la liberté absolue de conscience valeur cardinale laïque de la maçonnerie et de la République.

    • 4
      Rami Jouan
      24 avril 2016 à 12h51 / Répondre

      tout de même, utiliser l' »affaire du moratoire »!

      ou tu n’y a rien compris, ou tu fais semblant de ne pas comprendre…

      bête ou hypocrite ?

      dans les deux cas, tu disqualifies toute ta péroraison

      • 5
        lazare-lag
        24 avril 2016 à 14h59 / Répondre

        L’avantage d’être abonné c’est de pouvoir réagir à de vieilles chroniques ou à d’anciens courriers.
        Ce que fait ici Rami Jouan derrière un courrier datant de 4 ans de JB31.
        On peut, et c’est mon cas, ne pas avoir tout lu de Bruno Etienne, et ne pas suivre en permanence l’actualité, loin de là, celle de Tariq Ramadan.
        J’observe cependant que « Frère Tariq » (c’est ainsi que le qualifie Caroline Fourest dans le titre d’un de ces livres) semble cependant ne pas faire l’unanimité, loin de là.
        J’observe qu’un article du Monde de cette semaine le rappelait opportunément.
        Cette affaire du « moratoire » n’étant pas forcément connue de tous, de moi en tout cas, j’observe qu’ici, en tout cas en 2012, JB31 est assez prolixe, là où Rami Jouan critique le précédent tout en n’étant pas lui-même explicite dans sa réponse.
        Peut-être qu’une réponse plus développée permettrait à chacun d’y comprendre quelque chose à cette dite affaire de « moratoire »?
        Pour le moment cette courte réponse n’apportant pas d’éléments compréhensibles, elle ne l’est, compréhensible, que peut-être d’une poignée d’initiés (ici initiés ne s’entendant pas au sens maçonnique, éventuellement uniquement en un sens universitaire, peut-être).
        Pas du grand nombre des lecteurs de ce blog.
        Si l’on veut que l’argument porte, encore faut-il dire de quoi on parle. Sinon on prend le risque de n’être pas compris…

        • 6
          Rami Jouan
          24 avril 2016 à 17h09 / Répondre

          concernant « l’affaire du moratoire » rien d’initié, rien d’universitaire et rien de secret…il suffit d’aller sur Youtube, taper Tariq Ramadan et Nicolas Sarkosy…et visionner le débat ( télévisé je crois, datant de qqs années )…

          on peut aussi visionner, par la même occasion, l’échange verbal entre Caroline Fourest et Tariq Ramadan ( au sujet justement du livre « Frère Tariq »)…c’est encore télévisuel, très accessible, non universitaire et malgré tout riche d’information…

          concernant le  » cas Tariq Ramadan « , il me semble surtout révélateur d’un problème hexagonal…c’est quand même étonnant qu’il n’y a qu’en France que ce cas soit monté en épingle…voilà un homme qui écrit, publie, parle dans les universités et ailleurs depuis plus de vingt ans…plus de 20 livres tout de même…et voilà que cet homme se fait ( en France) régulièrement taxé d’ambiguïté, de double langage…mais jamais ces accusations ne sont réellement argumentées à partir des productions de cet homme ( ou alors, si, on tronquant ses déclarations…)

          Les Américains, les Suisses ou les Anglais ( pour ne citer que qqs uns de ses auditeurs) qui le reçoivent et l’écoutent parler se feraient donc prendre à son charme oriental…il n’y aurait que les Français, plus fins et subtils que tout le monde qui sauraient détecter le double langage du personnage…

          C’est peut-être de cette différence d’appréciation qu’on pourrait apprendre quelque chose…mais ce quelque chose à mon avis portera sur la France, ses intellectuels, ses médias…beaucoup plus que sur Tariq Ramadan ( dont le langage qu’il soit écrit ou verbal a le mérite d’être clair, simple, compréhensible et accessible au plus grand nombre)

  • 1
    Jeanne-Pascale Enderlé
    11 mars 2012 à 17h36 / Répondre

    et aussi (surtout ?) « Une grenade entrouverte », éditions de l’Aube, 1999.

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous