Stéphane François
Stéphane François

Extrême droite, franc-maçonnerie et ésotérisme, suite

Publié par Géplu

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lundi 8 février 2016
  • 7
    Joab'n
    9 février 2016 à 9h46 / Répondre

    La relation entre extreme-droite et une forme de franc-maçonnerie(n’ayons pas peur de le dire), on peut bien sûr refuser de la voir, au nom d’ « accords », « rencontres » que cette forme de FM sait habilement obtenir en montrant ensuite affabilité, courtoisie, etc.
    Mais lorsqu’on clame que « tout vient d’en haut » que la démocratie est un mal, que l’on soutient des croisés, que l’on fonctionne avec un groupe de courtisans, que Guénon devient l’icone à vénérer, ce qui n’est qu’une infime partie émergée de l’iceberg … il est grave de vouloir à tout prix fermer les yeux.
    Alors, bien sûr, on en est pas à des groupes neo-nazis. Pour autant, il y a là un terreau particulierement inquiétant.

  • 6
    Norenda
    8 février 2016 à 14h57 / Répondre

    Cette explication de Stéphane François est bienvenue, et l’initiative de lui donner la parole par Géplu également….mais laisser passer de telles erreurs historiques dans une revue « Critica Masonica », diffusée en milieu maçonnique, de la part d’un auteur a priori sérieux puisque se présentant comme « chercheur associé au Groupe Sociétés Religions Laïcités (GSRL) du CNRS », par ailleurs « enseignant en histoire contemporaine et science politique », ce qui est tout de même un autre statut que celui d’un quelconque blogueur s’agitant sur des espaces « antifas » peu soucieux de la véracité des faits, reste préoccupant pour la validité des thèses exprimées.

    C’est pourquoi, si on veut comprendre les enjeux importants qui traversent le courant illuministe d’aujourd’hui au sein du Rite Ecossais Rectifié, dont Jean-Marc Vivenza est un acteur de premier plan, encore faut-il utiliser des sources exactes et vérifiées qui permettent d’expliquer réellement comment s’est opéré son passage entre engagement de jeunesse au sein de la droite nationaliste-révolutionnaire (1986-1989), sa rupture radicale et critique d’avec le domaine politique (1990 *), pour se lancer ensuite, considérant que le champ politique était désormais vidé de sens (lire les raisons dans cet interview de 2012**), dans l’approfondissement des thèmes métaphysiques portés par des penseurs comme Guénon, Evola ou Heidegger au sein du « Cercle Hélios » (1991-2000), puis son passage, par le biais des problématiques portant sur la question de l’ontologie négative qui firent l’objet de nombreuses livraisons publiées, de Joseph de Maistre, Martinès de Pasqually, Jacob Boehme, à la perspective spirituelle de la franc-maçonnerie mystique.

    Faute de quoi, le risque est grand de complètement passer à côté du sujet….et l’on sait ce que vaut un « hors sujet » au niveau universitaire…

    _________________________________

    (*) Lire « Pour en finir avec la Troisième Voie » (1989) http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EpkAEpFApFAdeciBhk.shtml

    (**) Interview décembre 2012
    http://fluoglacial.free.fr/index.php?2012/11/21/1368-vivenza-bruit-et-charbon

    • 8
      Gassot
      14 février 2016 à 9h07 / Répondre

      Il est nécessaire de remettre les choses à leur véritable place. Comment accuser Guénon,Willermoz,de Maistre, etc… et le Régime Rectifié d’être d’extrême droite ???

  • 5
    chicon
    8 février 2016 à 12h37 / Répondre

    il me semble que l’incompatibilite profonde de la franc-maconnerie est avec seulement l’intégrisme religieux : catholique et musulman.

  • 4
    chicon
    8 février 2016 à 12h25 / Répondre

    Des francs-maçons d’extreme-droite, j’en ai rencontré de sympathiques, pas bêtes, comme des francs-maçons d’exreme-gauche sympathiques et pas bêtes.
    A vouloir mélanger politique et franc-maçonnerie, jeter des anathemes, brasser des a-priori, comme c’est souvent le cas, on passe peut etre a coté de l’objet de la franc-maçonnerie.

  • 3
    Verbum Veritatis
    8 février 2016 à 11h09 / Répondre

    Avoir Besoin de temps pour rassembler de la documentation afin de vérifier la véracité de propos formulés non comme hypothèses, mais comme affirmations, relève d’une démarche épistémologique pour le moins particulière….L’université française n’échappe pas à la Chute….

  • 2
    Jack Chaboud
    8 février 2016 à 9h51 / Répondre

    Un seul conseil, lire « L’ésotérisme pour les Nuls« 

  • 1
    gil
    8 février 2016 à 7h35 / Répondre

    Je trouve la réponse de Stéphane François concise, claire et réaliste; d’accord sur ces deux points l’appartenance à la Franc-Maçonnerie ne saurait garantir une orientation progressiste; on rencontre tout l’échiquier politique. Quant au difficile sujet de l’ésotérisme, quelques universitaires se sont risqués à traiter un sujet polymorphe; Faivre, Hulin, Servier, Evola, Guénon; il existe un bon dictionnaire de l’ésotérisme aux PUF et deux volumes de la collection « Bouquins » sur le même thème.
    La relation entre extrême droite (ou conservatisme) et ésotérisme est loin d’être constante et ce qui me parait faire lien entre les deux est l’irrationalisme (cf Julius Evola et le goût prononcé de nombre de leaders nazis pour l’ésotérisme ou l’occultisme )
    Quant aux liens entre FM et ésotérisme, je suppose que des milliers de références seraient à citer; je n’oublierai pas in fine que le concept de « lumière » dans son éclairante polysémie réfère aussi bien aux lumières de la raison qu’à la lumière intérieure; la FM a de ce fait dans une très longue histoire été inspirée par ces deux orientations
    « Le sommeil de la raison engendre des monstres » Goya

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