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L’histoire des hauts grades du Rite Français au Musée de la F.M.

Publié par Pierre Mollier

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dimanche 20 novembre 2016
  • 22
    Chicon
    28 novembre 2016 à 15h13 / Répondre

    @desap- les anglais disent « side degrees » qui pourrait se traduire « degrés á côté » ou « degrés accessoires » ou « degres latéraux »
    C’est nettement moins pompeux que les « hauts grades  » de nos grades chevaleresques.
    Le moins pretentieux et ridicule consiste peut etre a donner le nom de ces grades : chapitre, aeropage, prieuré, quatrieme, seizieme…..etc

  • 19
    Chicon
    28 novembre 2016 à 9h13 / Répondre

    Hauts gradés est effectivement condescendant. Gradés tout court, comme à l’armée, aurait été mieux.
    On aurait parlé des gradés : je suis membre des gradés.

  • 17
    Miquel
    27 novembre 2016 à 20h35 / Répondre

    Je n’apprécie pas la terminologie  » hauts grades » qui laisse entendre qu’il en existe des petits ( grades ) .

    Parlons plutôt des  » degrés facultatifs « 

    • 18
      Luciole
      27 novembre 2016 à 23h17 / Répondre

      Ce serait encore plus exact de dire « degrés suivants »

      • 20
        Désap.
        28 novembre 2016 à 9h28 / Répondre

        Ce serait peut-être encore plus exact de parler de « degrés secondaires », par définition purement superfétatoires, pour Frères en mal de colifichets et notoriété, voire pour impatients.
        En effet, tout est dit au 4 grades (inclus VM), les degrés suivants (et non « grades », ce qui a toute son importance ») ne sont qu’explication de ce qui n’a pas été compris auparavant, à mon sens par manque de travail.
        Je me permet d’être un peu radical car une chose est certaine, l’enseignement tiré d’un travail assidu des 4 grades sera bien plus solide et édificateur que celui tiré des degrés.
        Les uns nous mettent en permanence au bord du précipice, tels que l’étaient ceux qui prenaient le risque de monter des bâtiments de 150 m de hauteur avec des moyens rudimentaires, les autres ne font que mettre des barrières protectrices, machines sophistiquées et rassurantes mais qui ne permettent pas d’atteindre de telles hauteurs ou tout du moins ces conditions protectrices qui ne permettent pas de bénéficier de toute l’ampleur dudit enseignement.
        C’est confronté au risque brut de chute que l’on progresse.

        • 21
          Chicon
          28 novembre 2016 à 11h51 / Répondre

          @desap – les anglais disent « side degrees » je te laisse traduire.

  • 16
    luciole
    22 novembre 2016 à 22h36 / Répondre

    De toute façon cela ne mérite pas un nouveau thème de discorde les différences ne sont pas telles que nous ne puissions travailler sereinement dans les deux Rites sans difficulté.

  • 14
    Chicon
    22 novembre 2016 à 18h26 / Répondre

    Donc il est clair que les trois premiers grades au REAA. sont un apport accessoire et récent . Les hauts grades constituent le corpus du rite, son message. Le conflit interne de la GLFF pour la modification des premiers grades a-t-il encore un sens sachant que cohabitent parfois plusieurs rites REAA aux grades bleus.
    N’est ce pas un conflit inutile.

  • 12
    rtd de mémoire
    21 novembre 2016 à 19h00 / Répondre

    (Pour Chicon!)
    Avant ces années-là (1975-1980), les grades bleus étaient « modernes », les grades rouges (au-delà du 3°) étaient « REAA ». C’était simple et facile ! Trop sans doute !

    • 13
      Chicon
      22 novembre 2016 à 9h05 / Répondre

      Merci, clair pour une petite tête en pointe de chicon.

  • 10
    pierre noël
    21 novembre 2016 à 10h04 / Répondre

    La « mère-loge » du Suprême Conseil de Belgique, les Amis Philanthropes, loge créée sous les auspices du GODF en 1798 , travaillait et travaille encore au rite moderne. Elle se disait d’ailleurs chef d’ordre du rite moderne en même temps qu’elle créait le Suprême Conseil en 1817.
    Pendant des années, le lieutenant-Grand Commandeur du SC fut aussi le TS du chapitre « moderne » des Chev R+. Il ouvrait, en tant que lieut-GC, les travaux du chapitre en son 4° ordre.
    Les grades symboliques du REAA furent pratiqués pour la première fois par « Saint-Jean d’Ecosse » en français (Bruxelles, GOB) en 1976 et par « les Disciples de Salomon » en néerlandais (lLouvain, GLRB) en 1980.

    • 11
      Chicon
      21 novembre 2016 à 13h09 / Répondre

      Donc les grades bleus (1,2,3) du REAA sont apparus en Belgique en 1976 et en 1980 ?
      Auparavant quel est le ou les rites qui « alimentaient » les haute grades du Suprême Conseil ?

  • 8
    PIERRE MOLLIER
    21 novembre 2016 à 7h58 / Répondre

    Les grades bleus du REAA n’existent qu’en France et dans les Maçonneries qui ont été influencées par la nôtre (… et encore, la Belgique qui a un Suprême Conseil depuis 1817 ne les connait que depuis 20 ou 30 ans !). Sinon, partout dans le monde, le REAA est exclusivement un système de hauts grades ouvert à tous les Maîtres Maçons quelque soit la variante qu’ils pratiquent pour les 3 premiers grades. Au delà, comme le montre toutes les archives, Etienne Morin et ses disciples qui ont fixé le Rite de Perfection dans les années 1760 pratiquaient une Maçonnerie symbolique qui relevait de ce que l’on appelle maintenant le Rite Français. Pour dire les choses autrement, contrairement à la doxa à laquelle on est habitué, il n’y a aucun liens substantiels entre les trois premiers grades symboliques du REAA – spécificité française qui est une sorte d’accident de l’histoire maçonnique – et ses 30 hauts grades.

    • 9
      Lionel Maine
      21 novembre 2016 à 10h02 / Répondre

      Tout à fait d’accord !

    • 15
      Vache qui rit
      22 novembre 2016 à 19h55 / Répondre

      Donc il n’y a pas de quoi se crêper le chignon pour la rédaction des trois premiers grades.

  • 7
    Ronan Loaëc
    21 novembre 2016 à 1h24 / Répondre

    Cher Pierre, le REAA « nouvelle version du Rite de Perfection », certes, si l’on ne tient compte que des « hauts grades ».
    Mais la spécificité du REAA est d’y avoir ajouté les trois grades bleus en s’inspirant de ce qui se faisait jusque là après y avoir apporté des modifications « à la manière des Antients ». Ce n’est qu’alors que l’on peut réellement parler du REAA stricto sensu. Et nous sommes alors circa 1806.
    Sinon, de fait, on peut dire que tout est en tout et la maçonnerie n’est qu’un arbre buissonnant. Mais il me paraît sage de fixer quelques dates de manière claire pour échapper, précisément, à cette instrumentalisation de l’Histoire que certains affectionnent (dans le droit fil de Laurence Dermott, au demeurant!:=))

  • 6
    Charles Imbert
    20 novembre 2016 à 22h55 / Répondre

    Merci à Pierre Mollier d’avoir relativisé la querelle des antériorités, assez inutile puisque ce qui compte ce sont les contenu, qui rendent compte des mêmes complexités et transmissions…

  • 5
    PIERRE MOLLIER
    20 novembre 2016 à 21h38 / Répondre

    RF / REAA qui est antérieur à qui ? Cela dépend comment on compte. Au sens stricte le RF est antérieur – 1784 – ou du moins ses 4 premiers ordres puisque le Ve n’est formalisé qu’en 1807. Mais le REAA n’est en fait – en 1801/1804 – qu’une nouvelle version du Rite de Perfection… qui remonte à 1763. Le plus simple… et le plus vrais est de dire que tous deux sont les héritiers de l’écossisme du XVIIIe siècle; chacun avec leurs caractéristiques et leurs qualités.

  • 2
    PIERRE MOLLIER
    20 novembre 2016 à 11h24 / Répondre

    Effectivement le premier sceau du Grand Chapitre, à l’image du grade de Rose-Croix au XVIIIe siècle, affiche un christianisme sans ambiguité. Un des articles du catalogue étudie cette première iconographie du Grand Chapitre.

    • 3
      Jean Mabuse
      20 novembre 2016 à 18h02 / Répondre

      Donc les hauts grades français sont antérieurs aux hauts grades écossais ? Quelle est leur origine ?

      • 4
        Désap.
        20 novembre 2016 à 19h36 / Répondre

        Une noblesse, d’accord de remettre en cause une religion à bout de souffle, intéressée par des Lumiéres imprégnées de bon sens politique, de culture, de science, en un mot de modernité, mais pas d’accord de partager quoique ce soit, surtout pas avec le peuple …

  • 1
    Chicon
    20 novembre 2016 à 10h15 / Répondre

    Le pelican, la rose , la menorah, les vertus theologales, etc….on y retrouve la symbolique maconnique française d’inspiration chretienne du XVIII eme . Cette exposition doit etre passionnante.

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