Histoire de la Franche Maconnerie 290617

1717 et la légende négationniste

Publié par Géplu
Dans Divers

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jeudi 29 juin 2017
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  • 17
    michel König
    12 mars 2018 à 23h26 / Répondre

    Dans l’article de presse qui relate les obsèques d’Anderson, il est effectivement dit que seuls 12 frères accompagnaient le convoi, mais il est spécifié qu’Anderson était un « dissident teacher », c’est-à-dire enseignant dans une faculté protestante qui ne reconnait pas le roi comme chef religieux et qui ont été acceptés après l’édit de tolérance. Le poêle dit l’article était porté par 5 autres enseignants dissidents et… Desaguliers, ce qui montre bien le peu d’estime qu’avait alors the brethern pour Anderson.

  • 15
    michel König
    12 mars 2018 à 12h26 / Répondre

    Cher André.

    Je répondrai plus complètement avec mon prochain ouvrage qui devrait sortir avant l’été sur les théories de Prescott et Sommers. Mais je ne résiste pas au plaisir de vous donner la traduction française d’un entrefilet d’avril 1732, paru dans la presse de l’époque.
    « Mercredi dernier, s’est tenue, à Merchant-Taylor hall dans la rue Threadneedle, le grand festin annuel des Maçons libres et acceptés, au cours de laquelle fut élu Grand Maître, le très honorable Anthony, Lord Vicomte Montagu, auquel il plut de désigner Thomas Batson Esq. comme Député (Adjoint) du Grand Maître, Georges Rooke et James Smythe Esqs. Comme Grands Surveillants. Etaient présents en cette occasion, les Ducs de Montagu et de Richmond, Lord Colerain, Georges Payne Esq. ; le Dr. Desaguliers et Monsieur Sawyer anciens Grands Maîtres ; le comte de Strahmore, Lord Teynham, Lord Carpenter, Sir Francis Drake, Sir William Keith, Barts., Sir James Thornhill et plusieurs autres personnes distinguées de qualité. Toutes ces personnes ont eu un divertissement très élégant et copieux fourni par les stewards et la réunion fut menée convenablement, dans l’unanimité et l’ordre. Environ 400 frères étaient présents. »

    • 16
      André Kervella
      12 mars 2018 à 20h25 / Répondre

      Merci, Michel, pour le rappel de cet article de presse. Il est intéressant de le citer in extenso, car les versions qui sont données ensuite dans des compilations anglaises procèdent presque toutes par escamotage du passage concernant Desaguliers et Sayer. On cite la noblesse, on oublie les roturiers. D’où, par paraphrases successives, l’oubli des réalités historiques qui concernent au moins Sayer, Desaguliers ayant l’avantage d’être plus connu par son oeuvre scientifique.
      Pour ma part, je dois sortir une biographie d’Anderson en juin où, bien sûr, je discute la thèse de Prescott et Sommers, dont les torsions (twists) d’argumentation sont fréquentes. Je m’étonne qu’elle ait trouvé en France des compilateurs pour l’accueillir sans réserves.

  • 14
    André Kervella
    12 mars 2018 à 11h40 / Répondre

    Ma réactivité n’est peut-être pas exemplaire. Mais, mieux vaut tard… n’est-ce pas? Les études de Prescott et Sommers ont au moins l’avantage d’être argumentées. Y adhérer est une autre affaire. Elles écartent bien trop vite le PV de Marry’s Chapel d’Edimbourg qui parlent le 24 août 1721 de la visite de Desaguliers (alors venu conseiller la municipalité de la ville pour réaliser des adductions d’eau), et de sa dignité en tant qu’ancien Maître Général des loges de maçons en Angleterre (General master of the Massons lodges in England). Donc, avant 1721, la Grande Loge de Londres était bel et bien fondée. Elles omettent aussi, et c’est plus grave, la problématique jacobite. Plusieurs articles parus dans la presse londonienne, pour marquer une forte opposition aux Constitutions d’Anderson, sont écrits par jacobites. Leur contenu, même quand il est à intention parodique, présente l’avantage de fournir des détails précieux sur les conditions de fondation de cette Grande Loge. Au demeurant, Anthony Sayer, premier grand maître, appartenait probablement à une famille favorable aux Stuart avant 1689, puis acquise aux orangistes après. D’après Prescott et Sommers, il n’aurait jamais été grand maître, mais aurait monté cette fable, en connivence avec Anderson, Desaguliers et plusieurs autres, pour obtenir un secours financier de la Commission de Charité (Committee of Charity) en 1730. Pour objecter à cette interprétation, il suffit 1°) de rappeler que Sayer demande déjà un premier secours en 1724, – 2°) de rappeler qu’au moment de ses obsèques (janvier 1741, ancien style, donc 1742, nouveau style) l’hommage à Sayer est très solennel, et les participants nombreux reconnaissent tous sa qualité d’ancien grand maître, tandis qu’aux obsèques d’Anderson trois ans plus tôt rares sont les Frères à se déplacer – 3°) d’examiner de près la rhétorique des secrétaires de la Grande Loge entre 1724 et 1730, voire après, qui ne permet pas de soupçonner une fraude (choix des mots, des tournures de phrase et des références aux évènements), l’ensemble étant bien sûr à distinguer de la rhétorique des Constitutions qui n’est pas quant à elle d’une grande fiabilité.

    Pour mémoire, voici ce qui est dit en janvier 1742 des funérailles de Sayer: « A few days since died, aged about 70 years, Mr. Anthony Sayer, who was Grand Master of the most Ancient and Honorable Society of Free and Accepted Masons in 1717. His corpse was followed by a great number of Gentlemen of that Honorable Society of the best Quality, from the Shakespears Head Tavern in the Piazza in Covent Garden and decently interr’d in Covent-Garden church. »

  • 11
    pierre noël
    2 juillet 2017 à 21h07 / Répondre

    la conférence de Andrew Prescott se trouve sur You Tube

    « Sankey Lecture Series in Masonic Studies: « Searching for the Apple Tree: What Happened in 1716?  » – Dr. Andrew Prescott, FSA, FRHistS, Professor of Digital Humanities, AHRC Theme Leader Fellow for Digital Transformations, University of Glasgow »

  • 8
    Jean VILA
    2 juillet 2017 à 19h40 / Répondre

    Chers Desap, Michel Konig et autres…

    D’après le texte en exergue, le 24 juin : « Un grand nombre de personnes assiste à cette solennité… »
    Serait-ce faire du dachezisme primaire que de rappeler qu’il nous fut présenté, un jour, une gravure figurant la taverne de « De l’Oie et du Grill », dont les plans auraient aussi été retrouvés par Quatuor Coronati.
    ( ceci étant assez ancien, je suis navré de ne plus en avoir les références exactes. Etait-ce un cadastre ?)
    La salle de réunion étant au premier étage et compte tenu de l’espace disponible, cheminée comprise, il semblerait que 30 à 35 sièges soit la capacité maximale des lieux. Ce qui fixerait à 7 ou 8 les représentants des chacune des quatre Loges concernées. Donc il ne pouvait y avoir foule et cela montre la confidentialité de cet événement « historique »…

    Pour ce qui est de la permanence d’une transmission de « connaissance » à travers le temps et d’une quête de nature « historique », pourrait-on y percevoir une nuance entre « transmission initiatique » et conditions de création d’un vecteur particulier de poursuite de cette transmission ? L’une concerne le ressentir, l’autre des faits.

    Pour ce qui est de la FM, des Loges pourraient être plus ou moins « initiatiques » en fonction de leur degré de perception propre les conduisant à un certain niveau d’état de conscience.

    La chose se présenterait-elle avec plus d’acuité de nos jours…???

    • 9
      Michel KONIG
      2 juillet 2017 à 20h13 / Répondre

      J’ai lu effectivement cet argument sur la superficie de la salle du 1er étage de la taverne l’oie et le guéridon dans un article de la GLNF d’il y a 2 ou 3 ans: « Que s’est-il vraiment passé le 24 juin 1717 ».
      Le texte de Claude Thoiry parle d’une assemblée de communication: le Quaterly. Il n’a pu effectivement rassembler que les officiers des 4 Loges soit un maître et 2 surveillants par loge.
      Mais le problème n’est pas là et c’est pourquoi j’ai appelé mon ouvrage: l’initiation de la Franc-Maçonnerie. Quand un profane est initié, il n’est certes pas immédiatement en possession de tous ses droits maçonniques, mais on date son entrée dans l’ordre de ce jour.
      La FM symbolique ou spéculative ou obédientielle n’est pas sorti comme un lapin du chapeau. Elle est une construction juridique et politique qui a mis du temps, comme toute construction humaine, à s’édifier. Mais son initiation que nous fêtons date bien du 24 juin 1717.

  • 7
    W.Schaw
    2 juillet 2017 à 15h14 / Répondre

    @M.Konig
    Tous ces détails – certes fort intéressants – sont périphériques au thème central qui est celui de la fondation effective de la GL ….en 1717 ou ….plus tardivement en 1721.
    Ma question était pourtant simple: avez-vous lu ou pris connaissance de cette communication argumentée et documentée des deux historiens de renom que sont A. Prescott et S. Sommers telle que présentée à Cambridge aux AQC ? Dans la négative, on s’arrête là. Dans l’affirmative quelles conclusions en tirez-vous?

    • 10
      Michel KONIG
      2 juillet 2017 à 20h20 / Répondre

      Depuis 1738 et jusqu’à nos jours, tous les historiens ont confirmé la date du 24 juin 1717. J’en ai cité 4 dont Laurence Dermott lui-même, mais il y en a bien d’autres. Les avez-vous lu avant de vous accrocher à une obscure communication, bien opportuniste, et de prétendre qu’il s’agit du dernier mot en la matière ?

    • 12
      Désap.
      2 juillet 2017 à 21h09 / Répondre

      Conclusions :
      on reste confondu devant ces interprétations qui ne tiennent aucun compte du moindre cadre initiatique des situations qu’elles prétendent définir.
      Et si, très cher W.Shaw, ceci ne t’interroge pas, si rien ne te choque dans cette approche, scientifique certes, mais purement profane, s’il ne te viens aucunement à l’esprit qu’il ne peut que manquer une dimension à l’ėtablissement de la réalité des faits,
      ceci est alors parfaitement emblématique du problème que nous soulevons et renvoie lesdites interprétations à de simples spéculations dont la valeur est et restera absolument relative et, à mon sens, aussi fausses que l’interprétation littérale de la Genèse.
      Serviteur.

    • 13
      NEGRIER
      4 juillet 2017 à 13h25 / Répondre

      « Original n° 3 moved from the Apple-tree tavern to the Queen’s head, Knave’s Acre, in 1723 or earlier” (Robert-Freke GOULD, The Four old lodges, London, 1879).

  • 5
    W.Schaw
    2 juillet 2017 à 11h28 / Répondre

    On reste confondu devant tous ces commentaires qui omettent de citer les sources véritables de la remise en cause de cette pseudo-fondation de 1717. En effet pourquoi tous ces commentateurs, spécialistes et autres historiens auto-proclamés ne citent-ils pas la communication faite à Cambridge en Septembre dernier par le professeur Andrew Prescott de l’Université de Glasgow et l’historienne américaine Susan Sommers du St Vincent College ?
    Une communication intitulée ‘ Searching for the Apple Tree: Revisiting the Earliest Years of English Freemasonry’ qui s’appuie sur de nombreuses sources historiques fiables et attestées montrant qu’effectivement rien de significatif ne s’est passé en Juin 1717. Anderson ne le mentionne d’ailleurs même pas dans les Constitutions de 1723 et il faut attendre 1738 pour qu’il évoque rétroactivement un évènement sujet à caution.
    Peut-être que les éminents commentateurs fort prolixes de ce blog ne lisent pas l’anglais? Ou qu’ils n’ont même pas entendu parler de cette communication prononcée lors de la Conférence sur le Tricentenaire sous l’égide des AQC? C’est bien dommage car cela leur aurait évité bien des affirmations infondées et des spéculations plus que fumeuses.

    • 6
      Michel KONIG
      2 juillet 2017 à 12h53 / Répondre

      L’honorable contradicteur devrait lui aussi lire les écrits qu’il prétend critiquer. J’ai parlé de la Loge « Appeltree » dont la non-existence permettrait de remettre en question toute la fondation de 1717. Mais la table de la grande Loge reposait sur 4 pieds, dont, en fait un pied central (Rummer and grapes)*et 3 autres pour « faire joli ». Remettre en cause l’existence d’un de ces pieds ne compromet pas la réalité de l’ensemble.
      C’est comme la jurisprudence sur les fraudes électorales. Les accusations de fraude sont écartées si la différence de voix couvrent la fraude alléguée.
      * Je suis toujours étonné du silence qui entoure Rummer and grapes, car c’est d’elle que tout est parti. C’était la loge de Desaguliers, à quelques pas de son domicile (il devait y avoir ses habitudes en tant que bon rochelais et préférait sans doute un bar à vins qu’une taverne à bière). Fondée en 1716, elle comptait 3 fois plus de membres que les 3 autres dont une bonne moitié venait de la Royal Society et on y retrouve les principaux fondateurs de 1717: Desaguliers, Payne, Anderson. Elle s’appelle aujourd’hui « Royal Somerset House and Inverness Lodge No. IV)
      Et si l’honorable contradicteur en veut une preuve visuelle, il pourra regarder la 4ème lithographie de William Hogarth « the night » de la série « Times of th day » qui représente un vénérable et son « tyler » sous l’enseigne de « Rummer and the grapes », allusion claire car Hoggarth était lui-même Franc-Maçon.

  • 3
    Désap.
    29 juin 2017 à 18h35 / Répondre

    Excellente synthèse du TCF Michel Konig.
    .
    Soit on considère :
    Hermes (Table d’Emeraude), Pythagore ( géométrie traditionnelle) , Ibn ‘Arabi, Arnaud de Villeneuve, Basile Valentin, Paracelse, Fulcaneli (et non l’incapable et mercantile Canseliet), Guénon, etc
    comme des raconteurs de balivernes et, dans ce cas, on s’en remet à la maçonnerie des Antients qui, totalement bigots, en étaient restés aux Cathédrales construites à la gloire du Christ, ne comprenant strictement rien à ce que l’on défini comme « l’âme de la matière » qui leur aurait permis de voir figé dans ces constructions, comme pour les pyramides 3000 ans auparavant, l’ensemble des connaissances.
    Ceci à l’image de R. Dachez, dont il faut lire (sans trop rire) les quelques critiques qu’il a pu faire à propos de Guénon, une bonne occasion de s’apercevoir qu’il n’en a jamais compris la moindre virgule.
    Soit on comprend :
    1/ que l’ensemble des auteurs précités disent tous rigoureusement la même chose et cherchent tous à sauvegarder et transmettre la Connaissance (faut-il également savoir de quoi il s’agit).
    2/ que cette Connaissance est l’objet même de la maçonnerie, c’est d’ailleurs écrit en toutes lettres dans nos rituels (sauf le prêchi-prêcha Emulation et si tant est que l’on pratique des textes non bidouillés)
    3/ que cette Connaissance exprime très exactement ce qu’est appelée aujourd’hui la physique quantique qui seule permet de comprendre ce qu’il se passe dans le Synchrotron du CERN.
    .
    Ainsi peut s’expliquer le négationnisme entretenu, démontré, prouvé ( !! il n’y a pas d’archives !!! ) par nos Histo-rien(s).
    Pourquoi le qualifie-t-on de « négationnisme », pourquoi sommes-nous un certain nombre à être vent-debout face à ce qui est bien un borrage de crâne ?
    Parce que nos TCCFF Dachez, Mollier, Noel et consorts montrent du doigt toutes personnes n’adhérant pas à leur doxa, tentant de les faire passer pour évaporées qui ne comprennent rien à la Franc-maçonnerie.
    Donc, les évaporés les remercient et conseillent vivement à tous les maçons un tant soit peu libres, de lire et de chercher les corrélations entre ce que nous pratiquons et ce qui se pratiquait bien avant 1717, de manière à dépasser la très neuneu théorie de la con-vivialité du début du XVIIIè.

  • 2
    tartuf_rit
    29 juin 2017 à 12h32 / Répondre

    Et le Monde est transformé! Avec tout cela il y a de quoi faire démissionner et s’interroger n’importe quel F.M. raisonnable, sinon raisonné, et lorsque je lis: « 1722-5=1717 » c’est du grand n’importe quoi! La numérologie au secours de la maçonnerie!!!! J’admets que certains ont besoin pour exister de se faire connaître mais assez de Google ou de Gacebook de la Maçonnerie. Peu importe que nos structures soient apparues en 1717, 1716 en 1650 ou autres dates dès lors que le principe ait été onstitué. Le reste n’est que billevesées au service des égos mal placés, ceux dont nous sommes censés nous débarrasser, au service de nostalgiques de religions, au service d’ambitions pour satisfaire ceux qui ont une haute opinion d’eux-mêmes (encore l’ego et bonjour l’humilité).
    Une étude intéressante consisterai, de manière critique et historique, à tracer les premières réunions dans des lieux fermés d’individus que rien n’appelait à se retrouver (c’est ce que rappelle Anderson), ainsi que leur organisation. Puis, par la suite de constater les raisons de la césure d’avec ceux préexistants (les opératifs? Si tant est qu’il s’agissait d’ « ouvriers » du bâtiment). Plus particulièrement, ce qui serait moins honorable, par volonté sociale élitiste, pour être entre gens du même monde. Le « petit peuple » étant censé être moins apte aux hautes réflexions, et avait il les moyens de se payer les bons repas….. Nos légendes tentent de justifier le haut niveau intellectuel, moral et social de notre confrérie sue nous nous prêtons. Malheureusement il suffit d’être à l’intérieur pour constater que l’humain sera toujours humain. Est-ce un bien est-ce un mal, je l’ignore, mais c’est là dessus qu’il importe de travailler. Arrêtons de vouloir (historiquement) pé..r plus haut que notre c.. et consacrons le temps libéré à agir pour améliorer l’homme et la société (principalement cette dernière)

    • 4
      Michel KONIG
      29 juin 2017 à 23h45 / Répondre

      Tartuf_rit ou plutôt âne_rit. Ce n’est pas de la numérologie, même pas de la gematria, mais de l’arithmétique, comme les trains qui se croisent ou les baignoires qui se remplissent.
      Sur la gravure du frontispice, il y a 4 anciens grands maîtres dont 3 ont fait 1 année et 1 2 années non consécutives. Cela fait donc 5 années d’antériorité pour le Grande Loge de Londres sur le moment représenté sur la gravure, c’est-à-dire 1722. On peut donc en déduire qu’il y a bien eu un grand maître élu 5 années auparavant, soit en 1717.
      Alors est-ce que c’est le Grand Maître qui fait la Grande Loge ou l’inverse ? C’est comme l’oeuf et la poule.

  • 1
    Vincent Marche
    29 juin 2017 à 10h35 / Répondre

    D’après l’historien Dachez, il ne s’est presque rien passé le 24 Juin 1717. Il est donc heureux que diverses voix se fassent entendre autour de cet « événement », car jusqu’à plus ample informé le seul Dachez ne détient pas La Vérité. Il serait donc opportun qu’un débat entre historiens ait lieu.

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