LaProvence 240817

Christophe Habas à « La Provence »

Publié par Géplu

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samedi 26 août 2017
  • 1
    lazare-lag
    26 août 2017 à 9h23 / Répondre

    Très bel entretien de Christophe Habas.
    L’essentiel y est dit concernant la façon d’appréhender la Laïcité, de nous positionner face au FN, qui essaye de faire bonne figure, d’être plus présentable sans renier ses éternels fondamentaux, sur l’Europe également que nous devons défendre bien mieux que nous ne le faisons à l’heure où beaucoup trop, (et ils ne sont pas tous – loin de là – à l’extrème droite), essayent de détricoter l’existant européen jusqu’à renvoyer chacun dans son entre-soi national le plus hermétique et le plus suicidaire.
    J’observe également une réserve marquée sinon une inquiétude réelle face à ce qui est nommé Gafa dans l’article (terme que je découvre) et visant nommément les Google, Apple, Facebook et autre Amazon.
    Finalement ce point de vue de Christophe Habas me conforte dans l’idée que j’exprime parfois ici sur ces colonnes.
    A savoir que lorsqu’on fait la publicité d’un livre, on doit mettre uniquement en avant son éditeur et le milieu professionnel qui défends le mieux les livres, à savoir les libraires.
    La publicité faite, même gratuitement, à une société de portage de tout type de marchandise, me paraît inopportune, car c’est contribuer insidieusement à la disparition des librairies.
    Je préfère qu’on ne la nomme pas, sauf à souhaiter évidemment apporter sa pierre à ce mouvement visant à la disparition des librairies indépendantes.
    Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de la nommer, ceux qui voudront avoir recours à ce géant rouleau compresseur sauront le faire sans qu’on vienne le leur signaler.
    Et en tant que frère, une librairie qui ferme me fait le même effet que si l’on m’obligeait à participer à un autodafé de livres.
    Ce n’est pas une vue de l’esprit, par deux fois je me suis trouvé non pas face à la librairie que je cherchais mais face à un tout autre commerce. Et une de ces deux fois, il s’agissait de la disparition d’une librairie maçonnique…
    On n’est bien évidemment pas obligé de partager mon point de vue, mais nous francs-maçons qui nous nourrissons de livres, qui nous abreuvons de pensée et de philosophie, qui prônons la liberté d’expression, et donc son meilleur accès, nous devrions y réfléchir un peu et avoir individuellement les actes en accord avec nos idées.
    Personnellement ma façon d’avoir accès aux livres c’est d’aller au maximum dans les librairies, le recours au portage à domicile en cette matière devant relever du strict exceptionnel.
    Et jusqu’ici, même en commandant des livres non présents en rayonnage de librairie, j’avoue avoir réussi à me passer de cette société reprise dans cet acronyme de Gafa.

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