Au jardin de l'esprit

Dialogue croisé entre une Sœur de la GLFF et un Frère de la GLDF

Publié par Géplu
Dans Divers

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vendredi 6 octobre 2017
  • 7
    Diderot
    8 octobre 2017 à 10h47 / Répondre

    Toujours à propos de non- mixité notre cher Dupont ( blogueur) et Dupont (Directeur de la Communication de la GLDF ) vantant une future conférence publique de son Grand Maître, écrit ceci : « Devenir Franc-Maçon aujourd’hui ? ».
    Que vous soyez agnostique, en recherche, catholique, protestant, bouddhiste, musulman, juif ou autre, la Grande Loge de France ne vous demandera pas de renier ce que vous êtes, ce en quoi vous croyez, en rejoignant l’union fraternelle de ses membres »
    EXIT LES ATHÉES DE LA LISTE !C’est exactement ce que dit aussi le GM Charuel dans ses entretiens comme sur TV8 Mont Blanc. La GLDF ne pratique pas la mixité entre les croyants et les athées, pas plus qu’entre les Frères et les Soeurs, qu’entre les hommes, les vrais et les transexuels. Pour la GLDF les Landmarks du Sacré Collège pour la Doctrine de la Foi (SCDF) sont un naufrage, comme on le dit de la vieilesse je crois!

  • 2
    Luciole
    6 octobre 2017 à 18h14 / Répondre

    La réalité c’est que nous avons peur que notre infériorité vis à vis des Soeurs du Reaa n’apparaisse au grand jour
    si nous avions la faiblesse,(l’imprudence?) de participer officiellement à une tenue mixte.
    Profitant, lâchement j’en conviens,d’une réalité historique peu contestable ,nous offrons ainsi à nos brebis en péril un havre de paix sexuelle (de genre si vous préférez), auquel aspirent tant de mâles harcelés dans tous les autres domaines de la Société française.

    Nous rejoignons ainsi tant les voies du Seigneur (versions Vatican,Jérusalem,Rihad pas moinssss) qui pourtant sont impénétrables elles aussi,que la saine morale de nos pères et ancêtres.
    .
    Nous pouvons ainsi nous livrer aux graves problèmes que nous offre le Rite en remplacement de celui, jamais résolu à Byzance, sur la quantité d’Anges qui pouvait tenir sur la pointe d’une aiguille.(historique).
    N’ayez pas non plus le mauvais gout de parler des « faiseuses d’anges » au moyen d’aiguilles à tricoter, ce qui serait rabaisser cet important débat.

  • 1
    Diderot
    6 octobre 2017 à 11h01 / Répondre

    Dialogue imaginaire
    La Sœur : « Cher Ami, puisque par galanterie vous me donnez l’honneur d’ouvrir notre débat je voudrais vous poser une première question toute simple : pourquoi n’acceptez vous pas que des Soeurs pratiquant le REAA comme il en existe au sein de la GLFF viennent en visite dans vos loges symboliques, »
    Le Frère : « Comme nous le rappelle fréquemment le Grand Commandeur, le Rite doit être pratiqué dans sa pureté selon la Tradition immémoriale et les femmes sont interdites à la GLDF »
    La Sœur : « Je connais bien la position du SC qui menace même d’exclusion les Frères de la GL qui iraient en visiteur dans des loges d’autres obédiences où seraient présentes des Sœurs. Mais voyez vous nous qui pratiquons AUSSI le REAA nous acceptons la présence de Frères visiteurs y compris de « hauts gradés » de votre Juridiction du REAA !! Que font-ils pour masquer cette visite ? Ils ne notent pas leur nom sur le registre des visiteurs !! Ne pourrait-on pas sortir de cette tartufferie et être en cohérence avec notre siècle !
    Le Frère : « Comme nous le rappelle fréquemment le Grand Commandeur, le Rite doit être pratiqué dans sa pureté selon la Tradition immémoriale et les Frères adeptes du REAA en conformité à leur serment, doivent impérativement se réunir sans la présence de Sœurs, SOUS PEINE DE SANCTION ! Cela n’est pas négociable »
    La Sœur : « J’ai compris ! Ce débat n’en est pas un ! Il fallait me mettre en dialogue avec le Grand Commandeur afin que cette discussion puisse avoir du sens ! . Aurevoir mon Ami. Mes Salutations Fraternelles et Féminines à votre Grand Commandeur »

    • 3
      Guy Boulhomme
      7 octobre 2017 à 18h44 / Répondre

      Très Cher Diderot,
      L’amalgame et la confusion sont des moyens condamnables s’ils sont utilisés volontairement. Si c’est involontaire, il faut gentiment rectifier.
      La Grande Loge de France, et ses Frères, ne sont plus sous la dépendance du Suprême Conseil de France – et donc de son Grand Commandeur – depuis plus d’un siècle.La Grande Loge de France pour ce qui la concerne est une puissance maçonnique souveraine, qui ne cesse de réaffirmer son attachement à la Tradition et à ses « landmarks ».
      Il suffit de lire les déclarations et les écrits des Grands Maîtres, en rappelant que ces derniers tirent leur légitimité du fait qu’ils sont élus pour la diriger par les députés de ses loges souveraines…
      La GLDF se définit dès l’article premier de sa Constitution comme un « Ordre initiatique traditionnel ». La non-mixité fait partie de ces fondamentaux traditionnels.
      La Grande Loge de France a participé et aidé activement à la création du DH et de la GLFF; elle ne saurait donc être taxée de discrimination à l’instar des obédiences qui dénient aux femmes l’accès à l’initiation, puis à l’ensemble du parcours initiatique.
      La « régularité » est un concept qui repose sur le respect de règles. Le travail initiatique traditionnel est mono-genre, ce qui n’exclut pas, au contraire, de très nombreux échanges, hors du cadre rituel.
      Les colloques et autres manifestations que la GLDF organise tout au long de l’année avec les Sœurs de la GLFF notamment le démontre sans ambiguïté.
      Que les Frères qui poursuivent leurs parcours initiatique au sein de la Juridiction du SCDF soient invités à un respect encore plus strict des obligations auxquelles ils ont librement souscrit n’est rien d’autre que la conséquence de ce qu’un Ordre suppose engagements, règles et discipline. Cela fait partie intégrante du processus initiatique.
      Pour ces Frères des Ateliers supérieus, les propos du Grand Commandeur ne sont que la réitération d’une évidence.
      Ceux qui veulent travailler en mixité sont libres de rejoindre une juridiction mixte…
      Par ailleurs, que des Sœurs se réclament du même rite – en l’espèce de REAA – ne peut que réjouir ceux qui, de par le monde, ont fait le même choix, c’est-à-dire une démarche empreinte de perfectionnement nourrie de spiritualité, à la Gloire du GADLU.
      Je ne relèverai donc même pas le remplacement de la Bible dans nombre d’ateliers de la GLFF par un autre ouvrage, ou par une règle… On pourrait penser que ce n’est pas fraternel !
      Enfin, si les Sœurs de divers ateliers féminins veulent ouvrit leurs travaux à des Frères, cela leur appartient, comme il leur appartiendrait de ne pas y consentir. Elles jouissent en la matière de la plus complète des libertés, en accord avec leur tradition, leurs obligations et leurs règles librement acceptées.

      • 4
        Diderot
        7 octobre 2017 à 20h20 / Répondre

        Mon Cher Guy
        Sois tu sais que ce que tu racontes c’est la version officielle GLDF+SCDF et dans ce cas tu nous racontes volontairement des carabistouilles. Soit tu ignores ET IL FAUT GENTIMENT RECTIFIER car tout le monde sait dans le milieu maçonnique que les dirigeants de ton obédience dépendent du SC comme l’a rappelé Michel BARAT en 2014. Dans la storytelling de la rue Puteaux concernant le REAA c’est le SCDF qui est le garant POUR LA FRANCE ENTIÈRE de la PURETÉ DU RITE ( c’est une farce!) et qui définit que la règle est la non-mixité. Il faut être REAA-KRISHNA pour gober cela.
        Sais-tu que la GL d’Italie est théiste, mono-rite avec le REAA et MIXTE depuis 1956 ?
        Sais-tu que la GLTSO qui tient une tenue commune DES TRADITIONALISTES avec la GL-AMF et la GLDF a un accord avec la GLFF qui permet des inter-visites? C’est parce que cela devait être supprimé du fait de la CMF que la GLSO a quitté rapidement cette CMF avant qu’elle ne coule.
        Tout cela pour dire que la non-mixité est réactionnaire. Cette formule appartient au vieux monde.

      • 5
        Emmanuel
        7 octobre 2017 à 23h13 / Répondre

        « …La Grande Loge de France, et ses Frères, ne sont plus sous la dépendance du Suprême Conseil de France – et donc de son Grand Commandeur – depuis plus d’un siècle.La Grande Loge de France pour ce qui la concerne est une puissance maçonnique souveraine, qui ne cesse de réaffirmer son attachement à la Tradition et à ses « landmarks »… »
        C’est vrai d’un point de vue historique (GLDF crée en 1894). C’est faux dans la réalité. Il suffit d’assister à un convent pour le savoir. Quant à ce qui se passe dans les HG si tu veux progresser au delà du 18ème vaut mieux adopter un profil bas.
        Le conformisme maçonnique a des limites qu’il faut dépasser pour trouver sa liberté d’être (fable du chien et du loup – La Fontaine).

      • 6
        Jules
        8 octobre 2017 à 0h07 / Répondre

        « La « régularité » est un concept qui repose sur le respect de règles. Le travail initiatique traditionnel est mono-genre » dis-tu « Très Cher Guy ».
        Alors pourquoi les frères de la GLDF, si respectueux de la règle quand il s’agit d’interdire les visites de sœurs chez eux s’autorisent-ils eux de visiter les sœurs ?
        Y a là comme un problème de cohérence, un rien machiste et pas très « régulier »…

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