David Taillades

Hiram au risque de sa propre histoire

Publié par Géplu
Dans Divers

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dimanche 10 décembre 2017
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  • 36
    pierre noel
    14 janvier 2018 à 17h50 / Répondre

    Erreur énorme. le book of common prayer, première édition, est de 1549, sous Edouard VI.
    Mon exemplaire est l’édition est de 1662, revue en 1984.

  • 35
    pierre noel
    14 janvier 2018 à 17h17 / Répondre

    @ Chicon (mais avec le plus grand des sourires), le Book of Common Prayers de 1622, revu en 1984 (c’est mon édition) dit :

    Our Father which art in heaven,
    Hallowed be thy Name,
    Thy kingdom come,
    Thy will be done, in earth as it is in heaven.
    Give us this day our daily bread;
    An forgive our trespasses,
    As we forgive them that trespass against us;
    And lead us not into temptation,
    But deliver us from evil.
    For thine is the kingdom, the power and the glory,
    For ever and ever.

    Soit trois phrases ( 4, 5 et 2 lignes)

    La langue a été modernisée depuis mais j’ignore à quel point. Je suis sûr qu’on doit aisément trouver quelque part la formulation présentée par Chicon (que je remercie de son indulgence)

  • 28
    pierre noel
    14 janvier 2018 à 12h16 / Répondre

    Veuillez-m’excuser pour le Notre-Père. J’aurais du écrire : la 2° ligne de la 1° phrase !

    Our Father, which art in heaven,
    Hallowed be thy Name;
    Thy kingdom come;

    Notre Père qui es aux cieux,
    que ton nom soit sanctifié,

    • 31
      David Taillades
      14 janvier 2018 à 14h02 / Répondre

      Pas de pb, et pas de besoin d’excuses, je ne cherche pas la mouche. En revanche, cela ne va éclairer en rien le lecteur par rapport à votre commentaire précédent. En m’appuyant sur les travaux des professeurs du Collège de France, on est loin du zozotérisme, je démontre que les rituels de la FM anglaise possède les traces de la tradition juive, pas celle rabbinique, mais celle patriarcale. En d’autres termes la tradition abrahamique réformée au VIe siècle avant notre ère. Or, avant d’être un monothéisme, il y avait dans la tradition juive plusieurs noms de Dieu, ces « baals » que Josias a fait sortir du Temple… et que la Maçonnerie a conservé dans ses rituels. Une preuve de plus démontrant qu’elle n’est pas inventée au 18e siècle…
      Le Notre-Père n’a donc rien à voir avec le 3e grade et l’Arche Royale.

    • 33
      Chicon
      14 janvier 2018 à 16h23 / Répondre

      Enfin j’ai eu P Noël… « Our father thou art in heaven » et non pas « our father which art in heaven »
      Enfin je l’ai eu et je peux prouver ma supériorité ??
      qui justifie ce dernier post

  • 25
    Chicon
    14 janvier 2018 à 10h21 / Répondre

    Roger Dachez , Pierre Noël, Pierre Mollier bientõt, chercheurs prudents donc sérieux, se font kalachnikofer regulierement sur ce blog. La contradiction étayée par des éléments certains et historiques doit elle céder le pas à des sautes d’humeur ?

    • 29
      David Tailldes
      14 janvier 2018 à 12h22 / Répondre

      Cher Chicon,
      Je ne suis pas un guerrier et n’ai pas de compte à régler avec qui que ce soit. La seule chose qui m’anime est la quête du vrai et dans celle-ci le plus important est l’honnêteté intellectuelle. On peut se tromper de bonne foi, cela nous arrive à tous. Est-il sérieux de dire que la Graham date de 1726 alors que c’est faux comme c’est écrit dans l’article de Poole dans les AQC, souvent évoqué mais vraisemblablement jamais lu. En effet, ce manuscrit date de 1672 et, de plus, il s’agit d’une copie d’un texte des années 1620 comme cela a été démontré par un universitaire de Sheffield. Alors l’invention du 3e grade en 1725-30… vaste blague. Hiram Abiff inventé par Anderson : faux, c’est dans le Inigo Jones qui est de 1653-55 comme un élément de son contenu permet irréfutablement de le dater… mais encore faut-il connaître l’histoire de l’Angleterre pour le voir ! Est-il sérieux qu’un chercheur, lorsqu’il recopie un texte, omette le dernier paragraphe qui vient justement invalider ce qu’il avance ? Est-il sérieux de ne pas tenir compte de plusieurs manuscrits parce qu’ils prouvent qu’il n’y a pas de « clé écossaise » ? Est-il sérieux de dire qu’un manuscrit fait d’Hiram un personnage composite alors qu’il n’y a rien de tel dans ce texte ? Est-il sérieux de voir qu’une bonne partie d’un article des AQC est recopié sans même en donner la source ? Tu as raison, il faut être sérieux en ce domaine, raison pour laquelle j’ai écrit ce livre et suis allé vérifier toutes les sources avancées par les auteurs « sérieux », même des universitaires patentés… en allant en découvrant d’autres… dont on ne parle pas bien entendu car elles apportent des preuves irréfutables du vide de la théorie de l’emprunt.
      Je n’ai pas d’idéologie à défendre, je n’ai pas de titre à revendiquer, je ne suis le porte-drapeau de personne. Je ne cherche pas à convaincre ceux qui ne veulent pas l’être. Je fais de l’histoire en étudiant les documents, TOUS les documents, et en les plaçant dans leur contexte… sinon, on leur fait dire ce qu’on veut. Je ne suis pas infaillible, d’ailleurs j’ai corrigé ce qui devait l’être entre mon premier livre et le second… et je corrigerai le second quand je découvrirai d’autres faits historiques ou textes qui me permettront d’approcher toujours plus du « vrai ». Bien à toi.

  • 23
    pierre noel
    14 janvier 2018 à 9h27 / Répondre

    Le livre de D. Taillades est bousculant, enthousiasmant, instructif, convaincant… Il fait plaisir à lire, soulève des questions à chaque page, propose des réponses à presque toutes, présente finalement une somme (que l’auteur dira inachevée)… En un mot, il est beau. ! Pourquoi en plus vouloir qu’il soit « vrai » ?

    • 27
      David Taillades
      14 janvier 2018 à 10h39 / Répondre

      Ta question est particulièrement pertinente et je vais tenter d’y répondre.
      Ce livre n’est pas LA vérité, mais il est bien plus « vrai » que la théorie de l’emprunt qui écarte des preuves historiques qui nuisent à ses postulats. Pour ma part, je n’en écarte aucune ! Quelle importance ce « vrai » ?
      Il y a en Occident des personnes qui cherchent une voie d’éveil spirituel. C’est à ceux-là que l’ouvrage est destiné. Point besoin d’aller chercher dans le Bouddhisme ou ailleurs ce que nous avons ici.
      Je ne suis pas là pour dire ce qui est bien ou ce qui est mal, et encore moins ce qui devrait être fait par tous. La FM londonienne est née vers 1720 mais elle n’a pas été créée ex-nihilo et ses fondateurs n’ont pas inventé une tradition « initiatique ». Ils ont inventé une institution où l’on enseigne la morale. Je n’ai rien à dire là-dessus, aucun jugement à porter. Cette maçonnerie-là existe et elle est légitime puisqu’elle s’inscrit dans l’histoire. Ne pas la reconnaître comme telle serait un déni. En revanche, avant elle, il en existait une autre que véhiculait le métier. Oui les tailleurs de pierre étaient des dévots, rien d’extraordinaire pour des hommes qui consacraient leur vie à construire la maison de Dieu. Parmi les techniques spirituelles qu’ils employaient il y avait la Lectio Divina (mais pas au sens de l’église catholique romaine, car ces techniques existent en Orient) comme les arts libéraux, notamment la géométrie ou l’art du trait. De plus, il y avait « l’invocation » d’un Nom, notamment, seul ou dans une chaîne d’union, comme nous en avons les vestiges. Cette maçonnerie-là est « spirituelle » au sens qu’elle offre des techniques d’éveil spirituel éprouvées par toutes les autres traditions… rien de neuf sous le soleil donc.
      En résumé, que les maçons qui pratiquent la maçonnerie du 18e continuent, mon propos n’est pas de l’interdire, de la bannir, de dénigrer ces maçons, mes FF et SS, mais qu’ils sachent qu’il en existait une autre, très ancienne, et qui répondait aux aspirations de certains… comme elle pourrait le faire aujourd’hui si elle était remise à l’ordre du jour, pas pour tous, sois-en rassurés, mais pour ceux qui veulent pratiquer une ascèse et découvrir par la pratique les fruits d’un tel travail.
      Il est donc important qu’il y ait du « vrai », qui n’est cependant LA vérité. Tu auras d’ailleurs constaté que je n’ai pas proposé une « romance historique » à la fin car ce serait forcément une caricature vu la complexité du sujet.

      • 30
        Désap.
        14 janvier 2018 à 12h58 / Répondre

        TCF David, pourquoi répondre directement aux membres de la LNF/IMF qui font profession d’histoire maçonnique ? Ceci n’est d’aucune utilité, tu leur demandes d’être objectifs, en d’autres termes de scier la branche sur laquelle ils sont assis.
        Il n’y a qu’une seule objection à leur porter : mettre entre les mains de nos Appt. et Comp. les preuves historiques contraires à la théorie commerciale de l’emprunt et leur proposer de mener une réflexion comparative.
        Par ailleurs et pour ne pas tomber dans l’idôlaterie que montrent certains, gardons à l’esprit la réalité de la Franc-maçonnerie française : une GLNF jalouse jusqu’au paroxisme de sa reconnaissance et un GODF et une LNF, pour l’un rester la première GL en terme d’effectifs, pour l’autre en être l’esprit, un « prêt-à-penser » ; tout ce qui s’écarte de ce carcan est systématiquement, soit qualifié d’irrégulier, soit qualifié d’inculte mythomane.
        La GLDF, la seule en mesure de casser cet empire aux deux couronnes, ferait bien de produire des travaux, visant à montrer toute la subjectivité de cette situation inepte, au lieu de tomber dans le piège de cette course à l’échalote des effectifs.
        J’ai sincèrement cru que la GLAMF, qui en avait TOUS les moyens, allait s’atteler à cette noble tâche, mais ils n’ont que l’apparence de l’objectivité.

  • 21
    Désap.
    13 janvier 2018 à 23h16 / Répondre

    Une chance que Pierre Noel ne soit pas doté du même pouvoir répressif que le Grand Inquisiteur.
    Il use, en revanche, de ses méthodes pour décrédibiliser qui va à l’encontre de sa doxa, celle dite de « l’emprunt » : il diabolise, il ridiculise, il ironise, il interprète abusivement.
    C’est consternant,.
    Mais la vérité est têtue, elle finit toujours par triompher, même de ceux dont l’audience fait croire qu’ils la détiennent.
    🙂 🙂 rions !

    • 22
      David Taillades
      13 janvier 2018 à 23h49 / Répondre

      Tes propos ne manquent pas de sel 😉
      Vinci omnia veritas
      lol

      • 32
        Camille
        14 janvier 2018 à 14h07 / Répondre

        TCF David, que j’approuve en tout par ailleurs, tu n’es pas à l’abri d’un petit lapsus: « Vincit omnia Veritas »!!!

        • 34
          David Taillades
          14 janvier 2018 à 16h47 / Répondre

          Bien vu ! 😉

    • 24
      Chicon
      14 janvier 2018 à 9h44 / Répondre

      (21) on est tenté de dire qu’on ( P Noël ) emprunte qu’aux riches ( où il y a des richesses : le passé historique ). Désolé cher Désap.

      • 26
        Désap.
        14 janvier 2018 à 10h37 / Répondre

        Le passé historique (je n’en vois d’ailleurs pas d’autre) nécessite une part d’interprétation, notamment en matière maçonnique, pour en connaitre la réalité (car c’est bien la réalité qu’il s’agit de connaitre et non la vérité qui, elle, est connue puisqu’elle s’exprime au travers de documents historiques).
        C’est bien ce qui pose problème avec cette théorie de l’emprunt, tellement celle-ci écarte de faits historiques (justement !) antérieurs et même postérieurs à 1717.
        A noter, cher Chicon, que je ne saurais être dans un imbécile esprit polémique.

  • 19
    pierre noel
    13 janvier 2018 à 18h50 / Répondre

    Ayant lu avec intérêt le premier, j’ai abordé, la plume à la main, le second ouvrage de David Taillades : « Hiram, le mythe de la maîtrise et les origines de la franc-maçonnerie » (Dervy, 2017). J‘ai appris énormément de choses que j’ignorais et je me suis souvenu d’autres que j’avais oubliées (le livre d’Alex Horne, « King’s Solomon temple in the Masonic Tradition », 1971, notamment, ouvrage que j’avais lu autrefois). J’ai beaucoup aimé l’ouvrage de D.Taillades et je conseille très vivement la lecture de ces 250 pages très riches, mais je suggère aussi de ne pas les prendre pour paroles d’évangile.
    Les premières 150 pages sont une critique en règle de la « recherche historique française (entendez R.Dachez et surtout son « Hiram et ses frères ») qui n’a pas saisi le mystère caché de l’histoire maçonnique. Cette histoire, dit l’auteur, est bien antérieure au siècle des Lumières (le XVIII°) mais elle fut occultée (voire perdue) en raison de « l’oralité de la transmission du savoir dans toute civilisation traditionnelle » (c’est-à-dire une société où les prêtres bonzes, imams, brahmanes, pontifes et autres augures constituent la classe dominante de la société), d’où l’absence de documents écrits relatant la pratique rituelle maçonnique d’autrefois. Mais cette absence ne prouve pas qu’elle n’existait pas bel et bien, avant que les guerres civiles et religieuses en Angleterre amènent au pouvoir les protestants huguenots ou calvinistes (Anderson, Désaguliers) qui, illustration parfaite de la révolte des Kshatryas contre le pouvoir sacerdotal (celle des chevaliers de Philippe le Bel contre les templiers), ont saccagé les images, brisé les statues, profané la liturgie catholique, interdit les mystères médiévaux et relégué à la clandestinité les rituels maçonniques, dont celui du grade de maître qui se conférait jusque-là dans le secret des loges opératives. Les grades maçonniques d’autrefois nous seraient heureusement parvenus grâce aux Antients et aux jacobites (derniers gardiens de la flamme). On comprend alors le pourquoi des allusions répétées aux autodafés que les pasteurs peu scrupuleux et fanatiques auraient manigancés dans les années 1715-1720, en même temps qu’ils préparaient la forgerie des « pseudo-événements » de juin 1717. Bref tout s’explique pour qui veut bien lire la métahistoire qui est compréhension globale et intuitive. C’est d’autant plus beau que c’est sans doute improbable, bien que cela fut déjà le thème préféré de Lawrence Dermott, de Clement Stretton, de John Yarker, de R.Guénon et de quelques maçons « écossais».
    D. Taillades part de plusieurs affirmations (qui n’ont nul besoin de preuve puisque nous sommes dans le domaine de l’intuition inspirée) : la rituélie maçonnique vient de la nuit des temps, Anderson et ses amis ont trahi (ou ignoré) l’enseignement traditionnel que les maçons « Antients » (et les jacobites) ont heureusement conservé, si ce n’est qu’ils en ont perdu l’essentiel : ce qui se passe entre l’ouverture et la fermeture des travaux (là, c’est du Guénon tout pur, même s’il n’est cité que dans l’épilogue page 233 ; il est omniprésent sous chaque ligne). Ce « quelque chose » qui est perdu, c’est l’invocation du nom de dieu selon une technique à la fois opérative et mentale, comparable (si je comprends bien) aux danses des derviches, aux prières rythmées des Hassidim, aux cinq prières journalières des musulmans, aux litanies de chœur d‘une abbaye, au silence des Quakers et (oserais-je ajouter ?) à l’introduction du Lord’s Supper (ou Holy Communion) de l’église d’Angleterre. Ce nom invoqué dans la première phrase du Notre-Père, communiqué au 3° grade de la fm, est le seul l’objet de l’Arche Royale. Le franc-maçon émulation serait donc une espèce de moine égaré dans le siècle, perpétuant dans le silence de sa loge spéculative la tradition du bâtisseur d’autrefois qui taillait sa pierre en priant dieu, ciselait sa clé de voûte en invoquant son nom et élevait son escalier à vis les yeux dirigés vers le ciel (est-il permis d’espérer que cette invocation ne le distrayait pas trop de sa tâche ?).
    Dans une civilisation traditionnelle (où « tout est créé et ordonné selon la volonté divine .. » p 204), le travail, qu’il soit de la pierre, du bois ou d’autre chose, serait donc une longue prière, scandée par le geste de l’artisan, baignée par la lumière venue d’en-haut et bénie par le Très-Haut. Son achèvement parfait en est la cathédrale gothique, puits de lumière enchâssée dans une nacelle faite par la main de l’homme (je ne puis m’empêcher cependant de penser que l’art gothique occupe à peine trois siècles de l‘art de bâtir, depuis le début de la période néolithique, 8.000 ans avant J.C., jusques aux gratte-ciels de Singapour, d’Abu-Dhabi et de la Défense).
    Bref, à lire d’urgence mais, permettez-moi d’ajouter … cum grano salis.

    • 20
      David Taillades
      13 janvier 2018 à 21h10 / Répondre

      Un grand merci, Pierre Noël, d’avoir pris le temps de lire mon livre plume à la main.

      Mais à vouloir lire entre les lignes ce qui n’est pas écrit, je me rends compte que chacun le parcours avec sa conception et ses connaissances historiques de la maçonnerie… plus ou moins fines, comme les grains de sel donc 😉

      D’ailleurs, mais c’était bien entendu là pour ça, c’est frappant de voir cette véritable « obsession » autour de Guénon qui n’est cité qu’une fois, dans une note de bas de page (dans la conclusion pour être précis) pour faire remarquer qu’on peut finalement arriver à la même conclusion que lui par des travaux académiques (des références d’universitaires, des gens « sérieux »). Je vois que cela produit son effet puisqu’en fait cela offre la possibilité de caricaturer le contenu du ivre et d’oblitérer les (très nombreuses) références sollicitées pour étayer le travail de recherche exposé. C’est un angle d’attaque comme un autre… je n’en suis pas fâché, c’est de bonne guerre ;o)

      Mais redisons-le aux potentiels lecteurs : 1) pour les convaincus, les vrais, de l’invention de la FM au siècle des Lumières… ne surtout pas acheter mon livre, cela ne va pas plaire et en plus c’est pas forcément facile/agréable à lire. Je n’ai pas fait ce travail pour convaincre ce qui ne veulent pas l’être et qui ne feront pas l’effort d’aller vérifier les sources pour mettre à l’épreuve leur référentiel 2) pour les curieux ou ceux qui ne sont pas convaincus de la petite musique ambiante concernant les origines de la FM, ils ne faut en effet surtout rien prendre pour parole d’évangile ! Il faut faire l’effort d’aller vérifier les sources avancées, toutes les sources. Car c’est en faisant ce travail que j’ai pu constater à quel point les textes peuvent nous apprendre bien des choses… des choses que les idées toutes faites empêchent de voir. Ce petit travail élémentaire de vérification permet de voir tout de suite où on en est sur les connaissances historiques.

      D’ailleurs, il n’ y a bien évidemment pas de « mystère caché » de l’histoire pour qui ne trie pas la documentation en fonction d’idées préconçues, comme le livre le démontre et/ou tente de le faire. Les faits historiques sont là, on peut les regarder froidement comme je le fais. Je n’ai pas d’idéologie à défendre, quand je me trompe, je corrige, mais encore faut-il avancer des arguments et les étayer, sinon en effet ça tombe du ciel comme je le vois avec ceux qui sont cramponnés à leurs croyances, sans autre argument que le dogme. Mais peut-être que ce livre touche à une corde sensible en parlant politique et religion…

      Vu ce que je lis, je vais également (re)préciser une fois encore, comme cela est fait dans le livre d’ailleurs : il ne s’agit pas d’une critique ciblée de RD, ou d’autres, j’ai trop de respect pour les Hommes, il s’agit d’une étude critique de la théorie de l’emprunt afin de démontrer qu’elle ne tient que parce qu’elle fait un tri particulièrement sélectif dans les sources documentaires qu’elle utilise.

      Je ne vais pas redévelopper ici les arguments que je mets en avant dans ce livre pour montrer par exemple que, oui, l’oralité n’est pas un mythe à l’époque médiévale, comme le soulignent largement les médiévistes eux-même. Oui, l’évocation d’un Nom est une chose ordinaire à l’époque médiévale. C’est forcément extraordinaire pour qui ignore que cela a existé en Europe, comme cela existe ailleurs encore. Car en effet, « dans une société traditionnelle où tout est créé et organisé selon la la volonté divine » (comme c’est encore le cas pour beaucoup d’Hindous par exemple), et où tout est prière comme un post sur Hiram.be le rappelle ce jour, l’invocation d’un Nom est une pratique spirituelle très banale ! Le tailleur de pierre ne faisait pas de planche en loge autrefois, il y taillait la pierre en priant… banal. Il suffit d’aller en Inde ou au Tibet, hors parcours touristique bien entendu, pour voir que cela existe toujours chez les artisans. D’ailleurs, une personne qui invoque un Nom est bien moins distraite dans son travail qu’une personne qui écoute de la musique, mais encore faut-il savoir de quoi on parle à ce sujet 😉 Quant à ne pas voir le rôle fondamental du gothique en Occident, même s’il n’a été « que » de trois siècles, c’est bien dommage. Quand on fait de l’histoire, on place les choses dans leur contexte, comme je m’efforce de le faire, cela évite de passer à côté du sujet… Les choses deviennent « évidentes », mais ne relèvent pas de la « compréhension globale et intuitive », dès lors qu’on va aux sources.

      Il ne faut pas hésiter à me donner les affirmations que j’avance sans preuve afin que je puisse me corriger. N’étant pas parfait et ne détenant pas LA vérité, je peux m’être trompé, et j’ai forcément dû me tromper en quelques endroits, ce que je corrigerai avec plaisir. Plusieurs relecteurs de mes épreuves, de sensibilités différentes pourtant, m’avaient laissé entendre que si l’écrit était direct, il n’était pas péremptoire. Je vais donc être plus vigilant sur ce point, sachant que je ne pourrai jamais satisfaire tout le monde. J’en suis navré.

      Enfin, par la même occasion, la première phrase du Notre-Père que je connais commence ainsi : « Notre père qui es au Cieux » j’ai donc du mal à voir ce qui est communiqué au 3e grade dans cette phrase puisque tu écris : « Ce nom invoqué dans la première phrase du Notre-Père, communiqué au 3° grade de la fm, est le seul l’objet de l’Arche Royale ». Merci d’éclairer ma faible lanterne à ce sujet afin que l’ambiguïté soit levée.

  • 14
    Camille
    11 janvier 2018 à 9h39 / Répondre

    TCF David, je reviens un peu sur le fond. Ton livre est très surprenant, mais je me demande si tu n’as pas voulu trop bien faire. En effet, tout ce qui a été évoqué jusqu’ici sur ce forum ne concerne que la première partie, la « déconstruction » de la théorie généralement admise par les historiens et les historiographes, notamment en France. Ce sujet, à mon avis, aurait pu — aurait dû? — suffire à un ouvrage complet en lui-même.
    Mais tu lui as ajouté une seconde partie très différente, fondée sur l’exégèse du nom (ou des noms) de Dieu, et cette partie aussi aurait pu (ou aurait dû) faire l’objet d’un ouvrage séparé. Je dois dire, honnêtement, que la coexistence de ces deux parties me paraît affaiblir chacune d’elles. Il aurait donc été préférable (toujours à mon avis!) de les publier séparément. Ceci aurait aussi permis d’entrer plus dans les détails des faits, et dans les méandres du raisonnement. Car, si ta première partie se lit facilement et agréablement, la seconde me paraît un peu trop résumée par rapport à sa complexité, même si tu y multiplies les expressions du genre « il est évident » ou « on comprend facilement », alors que justement rien de tout ce que tu écris dans cette seconde partie n’est ni évident, ni facile!
    Toutefois, pour ne pas rester sur une note trop négative, j’avoue que ton livre est extrêmement éclairant, tant dans sa première partie que dans la seconde. Mais, surtout dans cette dernière, il s’adresse à des lecteurs courageux et déjà au courant de la matière très étendue qu’il traite, lecteurs susceptibles aussi d’exercer sur ton texte un regard critique et de refuser certaines conclusions un peu péremptoires, en particulier dans le chapitre 5.

    • 16
      David Taillades
      11 janvier 2018 à 10h33 / Répondre

      TCF Camille,
      Tes remarques sont très justes. Pour quelqu’un comme moi qui n’est pas un littéraire, ni porté sur l’écriture, faire un livre… c’est compliqué, et d’autant plus compliqué avec un sujet si complexe et touffu. Ensuite, parmi mes nombreux défauts, je préfère la densité au délayage. Mes correcteurs/relecteurs m’avaient bien entendu alerté sur ce point. N’étant pas un amoureux du verbe pour le verbe, le texte peut-être très vite aride.
      Ce qui peut paraître une faiblesse pour certains, et je le comprends tout à fait, est considéré comme une force pour d’autres. Tu as bien entendu entièrement raison quand tu soulignes que chacune de ces parties pourraient faire l’objet d’un ouvrage distinct. Mais ce que je voulais (dé)montrer c’est comment ces deux approches sont complémentaires et, de mon point de vue, indissociables pour avoir une vision à 360° du sujet. Car c’est quand on connaît l’histoire biblique et celle des religions en Occident, qu’on comprend d’abord les enseignements des rituels, mais aussi cette guerre qui s’est jouée autour de la FM.
      Il est vrai que la deuxième partie est plus ardue car, en tant que maçon, ce n’est pas forcément un sujet que nous avons coutume d’aborder. Quand j’ai démarré les cours au Collège de France… c’était un peu hard… puis les choses se sont éclaircies… après 5 années :o) Ce qui est « évident » ou ce « comprend facilement » émerge après l’étude de certains travaux, et il faut un peu de temps pour que cela prenne forme pour chacun. Ce que j’ai découvert dans mes recherches c’est que ce sujet est à multiples entrées… on peut donc le développer sous de nombreuses facettes, que j’ai seulement « survolées » vu encore une fois l’ampleur du sujet. Je comprends tout à fait que mes conclusions peuvent être considérées comme péremptoires… pour certains c’est une évidence, pour d’autres, il faut encaisser la première partie qui vient rebattre les cartes et donner une vision radicalement opposée à ce qu’on nous dit depuis des années… pour finir par ce qui est le plus « évident » 😉 Mais, là aussi, je ne l’ai pas suffisamment précisé, il faut dépasser la simple « forme » et ne pas se limiter à ce qu’on pourrait considéré comme « religieux ».
      Comme en effet, certains passages sont un peu trop denses, je commence à donner des conférences un peu partout. Des obédiences m’invitent (GO, GLdF, GlAMF…) pour présenter mes « découvertes »… je les raconte sous forme d’histoire pour ne pas écraser les SS et FF avec des dates et des dates. Peut-être aurons-nous l’occasion de nous y rentrer ?
      Enfin, je prépare un article (il est presque terminé) car j’avais entrevu plusieurs choses lors de l’écriture de la première partie de mon Hiram que je ne pouvais pas intégrer sans alourdir et complexifier le texte. Cet écrit va donc venir compléter le livre et (dé)montrer qu’on peut « remplir » le fameux vide documentaire de 1410 à 1583 car j’ai pu (à l’aide de plusieurs critères) préciser la date de certains MS… Le Dowland et le Lansdowne que j’expose dans mon livre sont bien plus vieux que les datent que je donne. J’ai découvert aussi d’autres manuscrits, des textes du 17e qui sont des copies de très anciens manuscrits… entre 1420 et 1500 ! Ils confirment pleinement ce que j’ai mis en évidence (à la suite d’autres) : les opératifs spéculaient en chambre… comme on le voit déjà avec le Cooke.
      Encore merci pour l’intérêt que tu portes à mon travail. Au plaisir. Frat.

  • 12
    luciole
    10 janvier 2018 à 22h35 / Répondre

    Qu’en est-il du rôle et de l’action de la Royal Society dans ces créations?.

    • 13
      David Taillades
      11 janvier 2018 à 9h00 / Répondre

      La RS joue une rôle majeur dans la création de la nouvelle FM. Ce qu’on ignore souvent c’est que Désaguliers, qui y entre en 1714, occupe la fonction d’expérimentateur en science de la nature mais également en « science nouvelle de la société ». En d’autres termes, il travaille à la réorganisation sociétale. Il faut faire circuler les idées des Lumières (donc celle de la RS) dans la société anglaise encore fracturée avec les guerres de Religion alors que les Hanovres viennent de prendre le trône. Il se trouve qu’à la même époque, il existe une société de Spalding dont plusieurs membres sont de la RS et deviendront de grands officiers de la future GL de Londres. Désaguliers et Andersson, dont on ne connaît ni le lieu ni la date de leur initiation, vont construire la nouvelle FM à partir de l’ancienne… en supprimant tout ce qui allait à l’encontre de leur tradition… comme je le mets en évidence dans mon Hiram. Leurs « innovations » ne sont finalement que des suppressions ou des usurpations.

  • 5
    Camille
    10 janvier 2018 à 13h37 / Répondre

    Bonjour mon TCF David, bonjour mes Frères. J’ai été extrêmement impressionné par ce livre sur Hiram, que je n’ai pas encore « digéré ». Ce qui est surprenant, c’est que Roger Dachez, attaqué par David presque à chaque page, pratique lui aussi le style Emulation, et préside des tenues avec Chapelain et prières. Comment des FF qui ont la même pratique, le même « working », peuvent-ils se faire des idées si différentes de la FM ?… Encore un de nos « mystères » !

    • 6
      David Taillades
      10 janvier 2018 à 14h45 / Répondre

      TCF Camille, d’abord merci d’avoir lu mon ouvrage… dense en effet et avec des références académiques que j’invite à aller étudier. Afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je préfère préciser que je « n’attaque » pas Roger Dachez, j’ai pris son ouvrage Hiram comme guide puisqu’il est censé faire la part entre le mythe et la réalité, pour démontrer que les arguments avancés ne sont pas scientifiquement recevables et que la méthode employée n’est pas fiable. Cela aurait donc pu être l’ouvrage de Pierre Paul Jacques ou d’un autre. J’ai d’ailleurs préféré retenir le terme d’ « école historique française » pour désigner ceux qui adhèrent à la théorie de l’emprunt… une construction qui ne résiste pas à une analyse critique rigoureuse des sources, comme je le démontre sans équivoque possible. D’ailleurs, comme tu l’as vu et lu, la démonstration peut aussi bien se faire par les sources historiques que par l’exégèse des rituels. Des travaux complémentaires arrivent sous peu pour compléter cet ouvrage… car les Old Charges n’ont pas fini de nous révéler des choses ! La FM est pleine de « mystères » en effet 😉

      • 9
        Désap.
        10 janvier 2018 à 18h21 / Répondre

        TCF David, je salue ton travail, enfin cette imbécile théorie de l’emprunt battue en brèche.
        Il faut que les maçons se réveillent, nous ne pratiquons pas une philosophie ou je ne sais quoi d’autre, nous ne pratiquons rien d’autre qu’un Métier !
        Il est extrêmement nécessaire que ceci soit compris dans toutes ses dimensions, sans quoi rien de ce qui est maçonnique n’est compréhensible avec justesse.
        Merci mon frère David de travailler pour la Maçonnerie ; le premier sauvetage fût l’oeuvre de Anderson et Désaguliers qui produisirent l’ultime Ancien Devoir en 1723, il faut maintenant casser le mauvais édifice qui se construit et qui consiste à distinguer le spéculatif de l’opératif, ceci est une illusion !!
        Très Frat.

        • 10
          David Taillades
          10 janvier 2018 à 21h19 / Répondre

          Merci mon TCF pour ce message. Comme tu le soulignes la maçonnerie est avant tout le métier, dans toutes ses dimensions, c’est-à-dire y compris celle de la métaphysique de la construction. Il n’y avait pas de séparation entre pratique et spéculation comme on le voit déjà dans le Cooke (ca 1410), copie de textes datant des environs de 1350. Je t’invite à lire mon Hiram, si tu as le temps, car tu y découvriras qu’Anderson et Désaguliers ne sont pas des sauveteurs mais… plutôt les « saboteurs » de l’ancienne maçonnerie. Disons qu’ils ont « inventé » leur FM, celle des Lumières, en tentant de faire disparaître l’ancienne, celle dont les enseignements allaient à l’encontre de leur théologie… Frat.

          • 15
            Désap.
            11 janvier 2018 à 10h10 / Répondre

            TCF, je vais lire ton Hiram.
            Nous divergeons à propos de Anderson et Désaguliers.
            Je ne pense pas qu’ils avaient une théologie.
            Ils ont bien sauvé l’ancienne maçonnerie de la disparition.
            Je n’y vois aucun « sabotage », même avec des guillemets.
            En revanche, pour une diffusion moins confidentielle, il était nécessaire d’abandonner la forme opérative, la forme car l’esprit devait persisté, esprit opératif qui persiste en prenant la forme du « travail en loge ».
            De même, au sujet des Anciens Devoirs, le Regius me parait bien plus initiatique et conforme à Vitruve ; le Cook est plus bigot et par certains de ses passages on décèle une incompréhension de l’esprit du Régius et des Arts Libéraux.
            L’ancienne maçonnerie est bien moins pieuse que l’on voudrait aujourd’hui nous le faire croire.
            Lorsque l’esprit est occupé par le travail, il est beaucoup moins sensible aux bondieuseries ; ceci toutes les Eglises le savent, le redoutent et n’ont que la répression ou l’accord puis le retrait de libertés pour maintenir leur autorité.
            J’ai noté ton email ; dès la fin de ton Hiram je t’adresserais quelques une de mes remarques, si tu en conviens.
            Frat.

            • 17
              David Taillades
              11 janvier 2018 à 10h46 / Répondre

              Merci pour le temps que tu vas consacrer à la lecture de mon livre. Bien entendu j’accepte toute remarque et « critique », il n’y a que comme ça qu’on avance. De plus, ce livre n’est pas LA vérité. Il essaie de donner du sens à l’Histoire sans écarter des preuves écrites qui nuiraient à la vision que j’expose. Il y a forcément des choses qui peuvent être précisées ou adaptées… mais il me semble que le « sens » général ou la ligne conductrice est la bonne, ou en tout cas bien meilleure que la théorie actuelle car il n’y a pas de zones d’ombre avec ce que j’expose. Tu me diras.
              Le Cooke est une copies de textes antérieurs au Regius. Il faut donc relire ces manuscrits dans cet ordre… et alors quelque chose saute immédiatement aux yeux (je l’expose dans un article à paraître). De plus, le Cooke contient quelques singularité qui expliquent bien des choses… mais il faut lire le texte en anglais car les traductions françaises ont négligés certains termes ! Enfin, il faut saisir que la maçonnerie dont on parle n’est pas anglaise, mais a été importée en Angleterre avant de passer en Ecosse et en Irlande. Elle vient d’ailleurs, comme je l’expose, avec sa tradition… qui va faire l’objet de plusieurs « ajustements ».
              Désaguliers et Anderson étaient des protestants (comme les FF de la GL de Londres). le premier devient anglican pour être plus proche du pouvoir, le dernier est presbytérien et a fait des prêches radicaux anti-idolâtres et anti-stuarts. Leur théologie va à l’encontre du 3e grade dont ils ne sont pas à l’origine… puisqu’ils l’ont supprimé, comme ils ont supprimé tout ce qui était catholique, mais pas que, des rituels des opératifs. On en reparle avec plaisir ! Frat.

            • 18
              Désap.
              11 janvier 2018 à 17h54 / Répondre

              Hmmm, le Regius est comme la GL de 1717, ce n’est une création, ni ex nihilo, moins encore originale,
              Vitruve rôde depuis Charlemagne …
              🙂

  • 4
    ABIBALA
    22 décembre 2017 à 9h02 / Répondre

    J’ai employé le terme d’histoire de la pensée Maçonnique pour englober ce qui explique notre état actuel. C’est une tradition éditoriale : Histoire de la pensée économique, histoire de la pensée philosophique…Il s’agit de rester très ouvert et de ne pas réécrire de nouvelles monographies dont foisonne la littérature M. mais bien d’analyser, pensée, histoire, faits, analogie… qui ont créé de l’esprit M. lui même créateur d’organisations sociales. Pour cela il faut des moyens des humains (hommes/années) des méthodes (création d’une méthodologie) des lieux d’étude, organiser colloques et rencontres…, et rassembler ces pensées M. épars à ce jour. Si tu as les moyens pour organiser une « école doctorale » d’étude de la pensée M. dans un cadre de recherche reconnu (UNIVERSITE, CNRS,…) je t’en félicite et j’essaierai d’apporter ma pierre à l’édifice. L’ouvrage ne sera jamais achevé, mais peut-être producteur de thèses officielles. Il devra comporter références, études, bibliographie car le monde des génies ANDERSONNIENS est totalement dépassé.
    Je ne suis qu’un petit cailloux et je remarque avec plaisir que la construction d’une mosaïque est peut-être en création?

    • 7
      David Taillades
      10 janvier 2018 à 14h56 / Répondre

      TC ABIBALA, peut-être que des universitaires voudront se pencher à nouveaux sur leurs postulats, vu les preuves que j’avance, pour revoir toute leur théorie sur l’origine de la FM (?)… comme toi, et quelques autres, je ne suis qu’un petit cailloux qui cherche la « vérité » sans rien attendre en retour.

      • 8
        ABIBALA
        10 janvier 2018 à 16h49 / Répondre

        TC DVD,
        Je ne sais pas si des universitaires ont posé un jour des postulats sérieux concernant la M car mon champ d’étude et recherche, avant retraite, était l’économie et la M mon terrain de méditation, réflexion, théorie des groupes, jeux socios ethniques… Je connais une jeune collègue très brillante et dont la carrière est loin d’être terminée, qui travaille sur les sociétés fermées. Sa rigueur et son esprit scientifique seraient de nature à éviter quelques errements spirituels concernant la M mais je ne sais pas si elle est prête à s’engager sur ce chantier qui à priori n’intéresse que nous et pas nous tous et peut tourner en guerre picrocholine, querelle de clochers, clochemerle…! J’ai tout vu en M et je sais que ce n’est pas fini ! Seule un collège scientifiquement reconnu par tous, pourrait mener un tel travail et faire apparaître la mosaïque d’Aphrodite…Le temps ne compte pas en M.

        • 11
          David Taillades
          10 janvier 2018 à 21h22 / Répondre

          TCF, contacte-moi en privé, si tu veux bien, soit via Facebook (en MP), soit via mon adresse mail : prenom.nom chez google 😉
          Au plaisir. DVD

  • 2
    ABIBALA
    17 décembre 2017 à 11h07 / Répondre

    Il me semble que certains moyens sonnants et trébuchants devrait être consacrés à une véritable étude de la pensée Maçonnique réalisée par de vrais historiens dans le cadre d’un « Institut de La pensée M.  » Il semble possible de faire réaliser des travaux utilisant des méthodes modernes qui permettent depuis BRAUDEL de voir un peu plus clair et d’expliquer au travers du temps et des évènements d’où vient la M. Je viens de reprendre l’Identité Française de BRAUDEL et la déconstruction de l’histoire de Fance « le mythe national » de l’histoire de France à travers Suzanne CITRON. CES DEUX AUTEURS ne cite jamais la FM alors que j’entends lors de nombreux voyages au travers des RL que nous avons tout fait!
    Alors à quand l’avènement d’un I.P.M. institut de la pensée M (pas de monographies ou morceaux parcellaires pro-domo ou nombreux textes déjà écrits et non ré-assemblés et non réétudiés) avec quelques écoles doctorales qui pourraient ainsi étudier un truc comme l’identité M sans oublier la FM allemande quasiment disparue avec la guerre de trente ans…. IL PARAIT QUE NOUS N’ASPIRONS PAS AU REPOS ALORS…

    • 3
      David Taillades
      21 décembre 2017 à 18h54 / Répondre

      Une « véritable » analyse historique, rigoureuse et argumentée, dans le cadre d’une démarche scientifique… c’est bien ce que je propose dans mon Hiram. Car les origines (pas de la « pensée maçonnique » mais de la tradition initiatique) sont claires dès lors qu’on accepte d’étudier tous les écrits, plongés dans leur contexte bien entendu, et qu’on n’écarte pas ceux qui nuisent à une certaine idéologie…

  • 1
    PISTIS
    10 décembre 2017 à 23h22 / Répondre

    Intéressant, pour ce que j’en ai vu et écouté. Géomètre et sculpteur, c’est déjà beaucoup ! Souvenons -nous du « nul n’entre ici s’il n’est géomètre » inscrit sur le fronton de l’Académie de Platon, laquelle « école » d’initiés a duré pas loin de mille ans… Par ailleurs, quand on connaît un peu les soucis de traductions et leurs conséquences qu’a révélées Annick de Souzenelle par exemple sur l’être adamique primordial, comportant un côté féminin et un côté masculin, que nos chers religieux ont traduit comme si Eve était tirée d’une côte d’Adam, celle-ci, sur Hiram, paraît bien plus « légère… !

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