Prières

Les prières dans la franc-maçonnerie d’esprit français au XVIIIe siècle

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jeudi 11 janvier 2018
  • 46
    Notuma
    31 août 2018 à 10h54 / Répondre

    un Grand Merci à notre Frère Jean Van Win. En rendant à César ce qui est à César, il remet ainsi l’Eglise au milieu du village maçonnique.

    N’en déplaise à ses détracteurs.

    S’il y a nettement deux courants maçonniques, l’un fondamentalement croyant, l’autre laïque,
    le premier puise sa tradition dans plus de 1000 ans d’histoire (la FM opérative, d’essence fondamentalement pieuse), tandis que le second se cherche encore et ne cesse de se réinventer depuis le 18ème siècle.

    Pourquoi vouloir opposer Eglise et Franc-Maçonnerie?
    Les deux puisent à la même source.

    Le premier définit ce que doit être la Foi, ce qu’il faut croire et comment pratiquer.
    Il s’adresse à ceux qui ne doutent pas.
    Le second s’adresse à ceux qui cherchent et les les interpelle sur:
    – le « Qui sommes-nous? » (c’est le connais-toi toi-même).
    – le « d’Où venons-nous? » (incitation à chercher le UN qui est à l’origine de notre existence).
    – le « Où allons-nous? » (quelle est notre destinée?)

    Le premier nous incite à chercher le contact avec le Divin à l’intérieur des Temples, tandis que le second nous invite à rechercher la présence divine dans l’homme lui-même car le Temple maçonnique et l’Homme ne font qu’un.

    En évoluant du catholicisme vers l’œcuménisme la FM vise à rassembler ce qui est épars en nous rappelant que nous sommes tous issus du UN primitif. FM et Religion ne s’adressent pas nécessairement aux mêmes hommes, (les sensibilités sont différentes), mais elles convergent vers un même but.

    Au RER, l’un des rares Rituels n’ayant connu quasiment aucune altération depuis le 18ème siècle, l’impétrant ne reçoit pas la Lumière, on la lui rend et toute la différence est là.
    Le VM dit alors:
    « Mes Frères, il est bien difficile de rendre la Lumière à celui qui l’a méprisée. »

    Tout est dit!

  • 42
    A LUMINE
    17 janvier 2018 à 14h16 / Répondre

    Non. Il y a deux mille ans que cela dure, et la planète entière est concernée. ON verra dans moins d’un siècle ce qu’il reste de Onfray et consorts.

  • 40
    HRMS
    17 janvier 2018 à 0h57 / Répondre

    Avec cette thématique quasiment baroque on assiste à une vraie descente aux enfers de la pensée maçonnique.

  • 39
    JEAN VAN WIN
    16 janvier 2018 à 23h12 / Répondre

    @ 37 HEP
    Que les évangiles soient symboliques dans leurs textes, oui. L’enseignement attribué à Jésus est dispensé par paraboles. Qu’ils soient « ésotériques », c’est là une opinion contestable et audacieuse. Surtout lorsqu’on parle d’une « certaine dose d’ésotérisme ». Comme si ce caractère se dosait et se mesurait comme le poivre et le sel…
    Lorsque j’étais jeune, il y a bien longtemps, la messe étant dite, le prêtre devait absolument, après avoir béni le public qui se retirait, lire pour lui seul et son enfant de choeur, le Prologue de l’évangile de Jésus selon Jean. Tant ce texte est dogmatique, au sens qui a été précisé ci-avant.
    Enfin, Paul n’est pas juif. Il est juif et romain, double nationalité qui lui a évité la décapitation à Rome.

    • 41
      Hep
      17 janvier 2018 à 12h55 / Répondre

      D’après les témoignages des pères de l’église, Clément d’Alexandrie disait que la vraie gnose est distillée dans les écritures en montrant sous le voile, en signifiant sans mot dire ou en évitant d’être clair et en mêlant les arbres fruitiers et les arbres improductifs car seuls les cultivateurs de la foi sont fondés à garder en dépôt les semences de la vérité.
      Donc (encore une fois d’après eux) les écritures en général, et pas que Jean, enferment ce qu’il faut pour ceux qui sont capables de recevoir …

      Pour la messe, il y a très très longtemps (je n’étais pas né…) le prêtre disait avant d’aborder la partie avec l’eucharistie que les choses saintes sont pour les saints et que les indignes se retirent. Donc ce n’est pas que la lecture du prologue, mais bien l’eucharistie toute entière qui faisait partie d’un rituel auquel seuls les initiés avaient accès.

      Et pour Paul, il n’hésite pas à envoyer dans ses lettres (ma mémoire me fait défaut sur quelle lettre) son impressionnant pédigrée juif pour que tout le monde comprenne que plus juif que lui tu meures. Après, en effet il était aussi citoyen romain, mais cela ne fait de lui qu’un juif romain.

      • 43
        Bilboquet
        17 janvier 2018 à 14h35 / Répondre

        Je pense que la lettre est celle de Paul aux Romains (11:18) …
        Etonnant que Clément d’Alexandrie, un des premiers historiens du christianisme ne fut jamais canonisé, malgré que certains le considèrent comme … « saint ».
        Il fut aussi un des premiers à harmoniser la philosophie grecque avec le christianisme … Notons au passage que les livres de Paul comprennent déjà bien des notions du stoïcisme. D’ailleurs plusieurs de ses lettres ne sont ils pas écrits à des grecs ? ….

        • 45
          Hep
          18 janvier 2018 à 0h53 / Répondre

          Ah aux philippiens : moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux …
          Les juifs étaient en contact avec la philosophie grecque depuis longtemps. Philon d’Alexandrie avait déjà synthétisé pas mal de choses. La tempérance et autres vertus, le Logos et bien d’autres concepts grecs, voir d’autres zoroastriens (satan ?) ou égyptiens (résurrection ?) sont venus enrichir une partie du judaïsme et le christianisme (tant qu’ils n’étaient pas en contradiction avec leurs fondamentaux). Cela dit dès que les apports mettaient en danger les fondamentaux, ils devenaient hérétiques (gnosticisme trop neo-platonicien ?).
          Paul avait une double culture juive d’origine de ses parents et grecque de sa cité. C’est aussi pour ça qu’il n’a pas hésité à aller voir les grecs et les gentils en général.

  • 35
    JEAN VAN WIN
    16 janvier 2018 à 15h18 / Répondre

    Nous n’allons tout de même pas tomber dans ce pataquès qu’est le mythe de l’Eglise de Jean et l’Eglise de Pierre … De mémoire, un certain Paul Lecour a gaspîllé bien de l’encre sur ce pseudo sujet. Tu écris « trivial » : eh oui…

    • 38
      Joël
      16 janvier 2018 à 20h07 / Répondre

      Dans moins d’un siècle, tout le monde rira aux larmes de ce genre de débats. Enfin, si l’humanité aura évolué, ce qui est loin d’être garanti…

  • 33
    JEAN VAN WIN
    16 janvier 2018 à 13h01 / Répondre

    Cher Ergief, dogma-dogmatos : décision, arrêt, décret. Dogmatikos : dogmatique, c.à.d. qui se fonde sur des principes. Dogmatizô : soutenir une opionion. C’est pour moi ce que fait le Prologue, et rien d’autre (càd d’ésotérique !!).Y a-til de quoi fouetter un chat ?!
    Dictionnaire grec-français de A. Bailly, 1919.

    • 34
      ERGIEF
      16 janvier 2018 à 14h01 / Répondre

      Cher Jean Van Win tout a fait Ok avec toi sur le sens originel de « dogme » mais l’emploi qui en est fait dans cette discussion m’apparaît nettement plus trivial. C’est ce que j’ai voulu signaler. Pour ce qui de l’ésotérisme chretien dans l’Évangile selon Jean, ce sujet est beaucoup trop vaste pour trouver place ici. Je me permets à ce sujet de te renvoyer à l’excellent travail de Bruno Phelebon -Griolet publié le 31-03-2012 sur le site hautsgrades.over-blog.com. sous le titre « l’ésotérisme dans l’Évangile de Jean « . Je partage son analyse. Enfin je ne lis pas d’antisémitisme au sens contemporain du terme dans ce texte. En revanche j’y vois effectivement une opposition forte au pouvoir religieux de l’époque et aux populations qui le soutenaient. Il est vrai en effet qu’au fur et à mesure que le christianisme a avancé dans le siècle en renforçant ses rangs il s’est éloigné de ses racines et s’est émancipé de la tutelle de la Torah et de la religion hébraïque avec malheureusement la naissance d’un sentiment anti-juif. Je t’accorde sans peine que ce n’est pas ce qui est arrivé de meilleur au message initial de la chrétienté et que ça a contribué à la naissance de l’antisémitisme moderne. TAF.

  • 30
    JEAN VAN WIN
    16 janvier 2018 à 12h15 / Répondre

    @ Bilboquet
    Est-il permis d’écrire, sans se faire scalper, que Jean est le plus antisémite des disciples ? Jean, qui ne rédigera que vers 90 à 100, traite sans restriction cette fois les Juifs d’adversaires. C’est l’écrit le plus anti-juif du Nouveau Testament. Il va jusqu’à écrire –en fait dicter — que « Jésus n’avait pas le pouvoir de circuler en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le tuer » (Jn.7,1). Il décrit Jésus « renvoyant les Juifs à LEUR loi » comme si elle n’était pas du tout la sienne. Les Juifs, pour Jean, sont l’ingnorance, l’aveuglement, la rigidité, bref : le mal absolu. Jean écrit aussi, froidement, que Pilate  » le LEUR livra pour être crucifié » (Jn.19-16) désignant ainsi les Juifs comme les bourreaux de Jésus. Et le texte grec original ne laisse aucun doute quant au sens à donner à cette affirmation.
    Paul ira encore bien plus loin dans la vitupération des Juifs :  » ces Juifs qui ont mis à mort le Seigneur Jésus…sont ennemis du genre humain ». 1ère épître aux Thessaloniciens, II,15-16.

    • 31
      Bilboquet
      16 janvier 2018 à 12h54 / Répondre

      Tout-à-fait, et ce sont ce type de textes qui ont aussi donné des problèmes dans le dialogue entre Juifs et chrétiens …
      Néanmoins Paul a aussi écrit que le judaïsme sont les racines du christianisme …
      Les relations Juif-chrétien actuel sont essentiellement basées sur ces textes là …
      La FM a aussi été « pollué » par ces textes négatifs, notamment en Allemagne, l’Autriche … Il a fallu attendre quasiment en tout ces loges germaniques la fin de la seconde guerre mondiale (en dehors de l’une ou l’autre) avant que les juifs y retrouvaient une place …

      • 47
        Mymy
        14 février 2019 à 20h22 / Répondre

        Quel euphémisme dans votre « des problèmes dans le dialogue entre Juifs et chrétiens » !
        On en sourirait presque si la vallée des larmes n’en noyait pas l’esquisse.

    • 36
      Hep
      16 janvier 2018 à 16h27 / Répondre

      Après dire que Paul, qui n’oublions pas éteint bien juif, n’aimait pas les juifs c’est un peu exagéré 🙂
      Il faut peut être lire le Ces dans Ces juifs.
      Pour Jean, c’est juste qu’il est moins précis que les autres car les pharisiens ou les saducéens sont adversaires un peu partout. Au niveau de Jean, il a juste utilisé juifs pour tous sans spécifier la secte de chacun.
      Après que ce texte ait été mal utilisé par la suite est autre chose.

  • 23
    A LUMINE
    16 janvier 2018 à 10h17 / Répondre

    « Jésus n’a jamais rien écrit ». Pas si sûr ; lors de l’épisode de la femme adultère, il était en train d’écrire sur le sol, si je me souviens bien… A relire. On n’a jamais su ce qu’il écrivait. Iconographie abondante sur ce sujet.
    Quant à l’évangile de Jésus selon Jean, dit « ésotérique » pour faire plaisir à ceux qui voient de l’ésotérisme à propos de n’importe quoi, le texte du Prologue est le plus dogmatique qui soit. C’est une affirmation de la doctrine. Les loges de Saint-Jean sont de Saint-Jean pour cette raison-là.

    • 26
      Bilboquet
      16 janvier 2018 à 11h21 / Répondre

      Effectivement Jésus a écrit, mais comme tu dis il n’en reste rien, car ce fut dans la … poussière ! cela mérite réflexion.
      Effectivement on attribue à l’évangile de Jean le terme « ésotérique »à cause de ces premiers versets, d’origine proche de la philosophie grec, mais bien différent des autres évangiles dites synoptiques, mais qui a un contenu assez antisémite …

      • 37
        Hep
        16 janvier 2018 à 16h36 / Répondre

        L’évangile de Jean est considéré comme plus ésotérique, mais tous les évangiles renferment de l’ésotérisme. Le christianisme initial avait un coté ésotérique très développé. La gnose a par la suite pris d’autres formes notamment dans les communautés de moines contemplatifs. Cela dit le rituel de l’église est parsemé de gnose … la deuxième partie de la messe par exemple étant initialement interdite aux profanes.

    • 27
      ERGIEF
      16 janvier 2018 à 12h05 / Répondre

      Toutes les loges maçonniques sont de saint Jean. C’est un fait historique lié au Metier. Celles qui ne le sont pas ou plus ne sont pas maconniques. Ce sont des clubs service. Mais cette situation est une spécificité française. Quand à voir du dogmatisme dans le prologue de Jean ça nécessite une vision particulière laquelle me dépasse. Sans doute cela releve-t-il également de l’effondrement de l’imaginaire dans ce pays contrairement à nos voisins germaniques et anglo-saxons qui savent encore rêver et faire fonctionner l’intelligence du coeur.

  • 22
    LINEA RECTA
    16 janvier 2018 à 10h04 / Répondre

    @ ERGIEF
    Je pensais Nicée, j’ai écrit Trente. Mea culpa. Je ferai huit jours de cabinet de réflexion.

    • 24
      ERGIEF
      16 janvier 2018 à 10h40 / Répondre

      « Faute avouée à demi pardonnee » :=) . Plus sérieusement le concile de Trente à eu pour effet de durcir plus encore la doctrine de Rome et de couper définitivement cette église de ses racines archetypales. Il a fallu attendre VaticanII pour réintroduire un peu d’esprit de miséricorde chez ses clercs mais le mal était definitivement fait.

    • 25
      Bilboquet
      16 janvier 2018 à 11h10 / Répondre

      Je t’absous mon Frère du cabinet de réflexion, celui qui avoue ….
      Je suis aussi coupable, car je n’ai même pas réagi …
      au fait c’est même le premier concile de Nicée qui fut sous l’influence de Constantin dit « le Grand » y compris sur la Trinité et qui à ce moment a divisé le christianisme

  • 19
    LINEA RECTA
    15 janvier 2018 à 23h20 / Répondre

    Le christianisme primitif du RER se réfère à l’Eglise d’avant le concile de Trente. Bref, en gros, avant l’apparition du dogmatisme.
    Quant à PIerre :  » tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ». C’est dit en grec dans les plus anciennes versions des évangiles. Il faut croire que Jésus pratiquait la compassion… en véritable RER !

    • 20
      ERGIEF
      16 janvier 2018 à 4h49 / Répondre

      Je crois qu’il s’agit plutôt du 1er concile de Nicée. Quant à Jésus il s’exprimait en araméen. Pierre se nommait en réalité Simon bar Jonah (ou Jonas) ce qui signifie fils de Jonah. Vraisemblablement Jésus (Isso) l’a appelé Kefas ou Kephas (Roc en araméen) ce qui à la traduction greco-latine nous a valu Pierre et un jeu de mot opportuniste. Il lui a sans doute dit « avec toi je ferai mon assemblée » (qui se traduira ensuite par ecclésia). Tout ceci pour conforter l’idée selon laquelle Jésus n’a jamais rien écrit lui même, n’a jamais demandé à qui que ce soit de le faire pas plus qu’il n’a jamais voulu bâtir une église ou une religion. D’ailleurs un évangéliste (Matthieu? ) lui prête le propos suivant »je ne suis pas venu pour abolir la Loi mais pour accomplir » ce qui montre bien qu’il se satisfaisait de la pratique religieuse de l’époque. C’était un réformateur pas un révolutionnaire. C’est à ce christianisme là que Willermoz se référait et que le Régime Écossais Rectifié doit se rattacher s’il veut affirmer son indépendance à l’égard des Églises. Pas à la religion conciliaire et patristique qui est une construction artificielle étrangère à la tradition a laquelle appartenait Jésus. Revenir à la source du symbole c’est bien là le travail du Franc Maçon pour retrouver le chemin d’une spiritualité dépouillée des scories et des artifices résultant de siècles de manipulations humaines subjectives. Avec le précieux avantage de débarrasser enfin l’image d’un grand initié des pensées violentes que d’aucuns lui prêtent par ignorance ou par opportunisme politique.

      • 28
        guillaume
        16 janvier 2018 à 12h11 / Répondre

        Ergief écrit Avec le précieux avantage de débarrasser enfin l’image « d’un grand initié des pensées violentes que d’aucuns lui prêtent par ignorance » ou par opportunisme politique.
        On peut tout affirmer quand n’importe quoi quand on a la foi et ignorer intentionnellement ce qui se trouve dans la fable des Evangiles, paroles du Seigneur, mais on cherche en vain des arguments prouvant ce que ces fidèles prétendent et on cherche en vain un grand initié dans les Evangiles, qui nous révèlent un gourou thaumaturge, esclavagiste, exorciste, mythomane qui dit que les Juifs ont comme Père le diable, lui fils de Dieu, Juif circoncis (on se demande pourquoi il faut circoncire un Dieu?), on ne peut tuer un personnage de fiction, un personnage mythique, ni un Dieu. Après que Dieu le Père avait fait clouer son Fils Dieu sur une croix, le Jésus mythique (mort pendant 2 ou 3 jours, plus de trinité) a séjourné en enfer (séjour des morts), et parle constamment de l’enfer et de la géhenne où il veut nous expédier, Matthieu 25 :41-43 Jean 3.36 : Jean 3.16 Matt 25.41 Matthieu 5 : 29 –.Matthieu 25 :41-43 – il aime le combat avec « le diable » selon ces écritures dites saintes, les démons le reconnaissent et conversent avec lui, ces démons demandent de les transférer dans un troupeau de porcs, qu’il s’empresse ensuite de noyer, il peut marcher sur l’eau, arrêter le vent, guérir la cécité avec de la boue, guérir des malades et ressusciter les morts, etc. Voilà « grand initié » ou le personnage mythique d’une fable exécrable.

        • 32
          ERGIEF
          16 janvier 2018 à 12h56 / Répondre

          … car tous ceux qui seront de l’épée…

    • 21
      Joël
      16 janvier 2018 à 8h04 / Répondre

      Jean est l’évangéliste de prédilection du RER. Cela leur fait un point commun avec les ateliers qui font prêter serment sur cet évangile dit « ésotérique ».

  • 15
    Chicon
    15 janvier 2018 à 13h19 / Répondre

    (10) je ne suis pas certain que Jésus Christ ait tous les vices que tu lui accordes. Par contre les Églises, en particulier l’Egise catholique romaine a témoigné de vices à répétition au point que le Protestantisme est apparu.

    • 17
      Joël
      15 janvier 2018 à 20h12 / Répondre

      Je crois que le RER se réfère au christianisme primitif (je lui préfère la gnose des premiers siècles) et non à l’Église de Pierre le renégat…

      • 18
        Bilboquet
        15 janvier 2018 à 20h47 / Répondre

        Je pense que oui ! Certains mouvements chrétiens font de même, mais c’est finalement archi compliqué car en dehors les plus anciens textes qui sont souvent difficile à interpréter textuellement, mais aussi au point de vue chronologique, il est peu connu des origines du christianisme et des premières communautés, qui étaient déjà bien diverses..

  • 13
    Jean van Win
    14 janvier 2018 à 22h38 / Répondre

    Certaines affirmations péremptoires et sans nuances qui ont succédé à la parution de mon texte sur les prières en franc-maçonnerie ne m’incitent qu’à une chose : relisez donc La Rose et le Réséda de Louis Aragon.

  • 10
    Guillaume
    14 janvier 2018 à 17h24 / Répondre

    Jésus maçonnique de Roger Dachez. Dès qu’il y a confusion entre religion et franc-maçonnerie, on peut poser la question si la FM a besoin d’une telle confusion? Pourquoi alors ne pas aller à l’Eglise, vu que l’original est toujours mieux que la copie? Comment peut-on parler d’un « Jésus maçonnique » et l’associer à la FM, alors que l’enseignement évangélique du personnage mythique Jésus est « contraire à tous les principes maçonniques, parce qu’il s’agit d’un gourou religieux (selon la fable des Evangiles) « intolérant, dictatorial », esclavagiste, qui ne supporte aucune contradiction, sinon c’est l’enfer (ce qui est contraire à la tolérance maçonnique prônée comme base de la FM). Un fils de Dieu (lui-même Dieu) que son père aurait fait « clouer sur une croix » soi-disant pour pouvoir pardonner nos péchés, (une fable absurde, perverse et criminelle) ce n’est pas « un modèle maçonnique », Ce fils de Dieu cruel (Yahvé et Allah contestent sa paternité) ordonne de tuer ceux qui ne croient pas en lui et comme bon « rôtisseur » il les envoie en enfer. Un tel personnage devrait être récusé s’il se présentait en « Commission des Profanes ». Le Jésus vénéré des Evangiles immoraux, n’a rien de maçonnique à moins que la MF aurait comme principes « l’intolérance » ce qui « in casu » ne peut être le cas. Victor Hugo avait bien raison de dire: Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, « Dieu est né rôtisseur. »
    Ce n’est pas étonnant que le Vatican s’oppose à la franc-maçonnerie pieuse ou pas, parce que certaines obédiences ou loges individuelles, s’emparent de leurs livres saints.
    « C’est effectivement inacceptable par l’Eglise qui voit son « fonds de commerce » « usurpé » par une MF pieuse: Ancien Testament, Nouveau Testament (Evangiles) détourné au profit de la FM pieuse, une FM qui « oblige » à prêter serment sur la Bible, A. ou N testament (Evangiles), Coran, etc., une FM dans laquelle il faut se livrer à des « prières maçonniques » à la gloire du GADLU.
    Le fait que « l’homme superstitonis » adresse des prières et des supplications à Dieu est un acte blasphématoire, un outrage à un Dieu qu’on prétend infiniment bon. Un Dieu qui exigerait une telle humiliation humaine ne serait qu’un être abject, méprisable, misérable, versatile, impuissant, quémandeur et dont le comportement serait dépendant des prières et supplications que des millions de croyants? de différentes religions? lui adressent.
    Le décret du « Nouveau rite des exorcismes » est un document publié par le Vatican le 26.1.1999 dans lequel la secte affirme que le diable existe et qu’il faut le chasser par la prière.
    Le grand savant et philosophe Bertrand Russell disait: L’idée de Dieu, avec tous les concepts qui en découlent, nous vient des antiques despotismes orientaux. C’est une idée absolument indigne d’hommes libres. La vue de gens qui, dans une église, s’avilissent en déclarant qu’ils sont de misérables pêcheurs et en tenant d’autres propos analogues, ce spectacle est tout à fait méprisable. Leur attitude n’est pas digne d’êtres qui se respectent. […] Un monde humain nécessite le savoir, la bonté et le courage ; il ne nécessite nullement le culte et le regret des temps abolis, ni l’enchaînement de la libre intelligence à des paroles proférées il y a des siècles par des ignorants
    Une prière exaucée serait la plus flagrante démonstration de la versatilité de Dieu disait l’écrivain, François Cavanna.
    N’y a-t-il meilleur symbole d’impérialisme musulman que l’image d’un peuple qui se prosterne cinq fois par jour vers l’Arabie, s’interroge Ibn Warraq dans « Pourquoi je ne suis pas musulman». (Ibn Warraq. 1999)
    La prière dans une Eglise oui, la prière dans une loge maçonnique fait soupçonner qu’une telle FM est une secte et il y a lieu de l’éviter. Victor Hugo disait l’Eglise chez elle et l’Etat chez lui, je crois que cela vaut aussi pour la FM.

    • 11
      Joël
      14 janvier 2018 à 19h21 / Répondre

      La partie pertinente du texte de Jean van Win est celle qui évoque le caractère purement chrétien mais œcuménique de la FM du 18e siècle. Celle-ci s’est laïcisée au siècle suivant. Quant aux prières en vigueur au RER, c’est le lot d’une chapelle comme une autre. L’athéisme est également une chapelle puisqu’il relève de l’affirmation. L’agnosticisme me semble l’attitude la plus intelligente. L’exitentialisme, un peu oublié de nos jours, est à revisiter…

      • 12
        Bilboquet
        14 janvier 2018 à 20h11 / Répondre

        Au fait la FM fut la première organisation qu’on pourrait qualifier d’oecuménique. Effectivement la FM fut une solution dans un monde de violence religieux. L’oecuménisme actuel (qui laisse le choix aux différents communautés chrétiennes de garder leurs pensées/théologies « sans imposer » une parmi d’autres) fut créé après la seconde guerre mondiale. Elle permet le « dialogue » entre les différents entités chrétiennes. Actuellement il y a bien d’autres organisations qui permettent le dialogue « inter-religieux ».

    • 14
      Hep
      14 janvier 2018 à 22h40 / Répondre

      Manque de pot, la symbolique maçonnique est basée … sur la bible. Et vue que son fondateur était un anglican, ce n’est pas très étonnant. Le texte montre, références à l’appui, que la FM est initialement pieuse.
      Mais bon … pour ça il faut être un peu ouvert à l’autre.

      • 29
        HRMS
        16 janvier 2018 à 12h15 / Répondre

        kephas racine de céphalique, encéphale,
        le crâne comme pierre
        voire l’icongraphie du Golgotha
        le crane sur le plateau du..

        • 44
          Hep
          18 janvier 2018 à 0h36 / Répondre

          Memento mori 🙂
          Mais bon, mourir c’est enfin vivre.

    • 16
      ERGIEF
      15 janvier 2018 à 18h38 / Répondre

      (10) Remets ton épée (mon Frère en humanité) car tous ceux qui useront de l’épée périront par l’épée.

  • 9
    Joël
    13 janvier 2018 à 21h51 / Répondre

    Jean van Win : « On ne trouve pas, à ma connaissance, de Grand Architecte en littérature avant le Lost Paradise de John Milton (1667) en son chant VII. »
    Il me semble que la fin de la Divine Comédie (Paradis, Chant XXXIII) du Dante – début du 14e siècle – évoque un Dieu plutôt mathématicien…

  • 8
    Bilboquet
    12 janvier 2018 à 18h26 / Répondre

    Excellent ! J’apprécie beaucoup, sans vouloir que les prières reviennent dans les rituels ou les tenues.

  • 7
    Willermoz 59
    12 janvier 2018 à 10h14 / Répondre

    Un grand merci pour cet article, loin des polémiques obédientielles stériles et autres débats dont on ne saisit pas toujours la portée maçonnique. Retour apaisant et rafraîchissant aux sources.

  • 6
    Chicon
    11 janvier 2018 à 18h09 / Répondre

    On observe dans ces prières qu’on ne parle que du Grand Architecte de l’Univers et de ses variantes. Ce Grand Architecte de l’Univers est l’avatar du Dieu de toutes les religions .
    la Franc-Maçonnerie est donc oecumenique bien à part des religions établies, ce qu’elles ne peuvent admettre. Le conflit avec l’Église catholique romaine n’est donc pas prêt de cesser.

  • 5
    Bernard Dublanche
    11 janvier 2018 à 13h50 / Répondre

    A noter le petit ouvrage (125 pages) fort intéressant : « Les Plus Belles Prières des Francs-Maçons » Présentées par Philippe Langlet – Editions Dervy 2006.
    Les prières continuent à exister, y compris dans les rituels actuels de certaines juridictions du GODF, ce qui ne devrait choquer personne.

  • 4
    Hep
    11 janvier 2018 à 11h05 / Répondre

    Long … mais très instructif. Merci !

  • 3
    Diderot
    11 janvier 2018 à 10h23 / Répondre

    Merci à Jean van Win pour avoir si bien travaillé et proposé de délivrer le fruit de ses travaux.
    C’est une excellente documentation sur un sujet si rarement traité dans les blogs

  • 2
    ERGIEF
    11 janvier 2018 à 9h58 / Répondre

    Merci infiniment pour cet excellent article qui nous ramène à nos sources, justifie notre présent et eclaire notre avenir

  • 1
    PIERRE MOLLIER
    11 janvier 2018 à 7h48 / Répondre

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