FMM 61

Franc-Maçonnerie Magazine N°61 est paru

Publié par Géplu

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dimanche 4 mars 2018
  • 18
    MG RENAULT
    11 mars 2018 à 11h28 / Répondre

    Afin de remercier Francis Moray pour son article « Le Grand voyage Connais-toi toi-même » dans Franc-Maçonnerie Magazine voici quelques mots :

    A CHACUN SON ENVOL

    Je sors de mon OEUF
    Tout beau et tout neuf

    Cui, cui, cui
    On me sourit

    On me nourrit de bec à bec
    Comme c’est chouette !

    Oiseau de jour, oiseau de nuit
    Les amis ! A moi la Grande vie

    Je vole bas pour mieux voir
    Car les fleurs sont mon miroir

    Comme elles le temps d’une saison
    Nous cherchons le soleil à l’unisson

    Oh ! La chenille devient papillon
    Quelle belle transformation

    Un oiseau plus gros veut me manger
    Attention à tous les dangers

    En volant de bas en haut et de haut en bas
    Je ne veux pas oublier les conseils de maman et papa

    Tous ceux qui rampent, nagent, volent, marchent sur la terre
    Même dans la chaîne alimentaire sont mes sœurs et frères

    Quelquefois au fond des grottes je me réfugie
    Trop près du soleil tout m’éblouit

    Dans ma fuite à tir d’aile
    Pacifiquement je ne fais pas d’étincelle

    Petit oiseau mon NID je sais regagner
    La grande connaissance se fait dans la grande humilité

    FRATERNITE

  • 13
    Désap.
    7 mars 2018 à 11h58 / Répondre

    Ne serait-ce que cela : « … que telle citation de Socrate ne saurait lui être imputée mais viendrait d’un illustre inconnu de Sparte, fait-il de nous un meilleur Franc-Maçon? »
    Oui ! bien entendu que oui mon cher Lazare-Lag !
    Si l’on se se contente de l’à peu près, il est inutile d’avoir été fait maçon parce que le maçon, justement, ne saurait être dans l’à peu près ; mais peut-être faut-il se mettre dans les conditions d’exigence que nécessite la construction d’une Cathédrale pour le comprendre.
    Le « tout se vaut », « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » et l’auberge espagnole sont rigoureusement inutiles à la Maçonnerie, ils sont même destructeurs !
    .
    Mon BAF ERGIEF, dont je partage précisément les analyses exprimées, nous n’y arriverons pas.
    Voilà maintenant que l’exactitude devient ostentation culturelle !
    Le règne de la quantité ou les signes des temps, nous en sommes bien là.

    • 14
      lazare-lag
      10 mars 2018 à 22h47 / Répondre

      J’hésite avec toi,Mon B.A.F. Désap….
      Ou tu as mal compris mes propos, ce que je préfèrerais,ou bien délibérement, et cela m’inquièterait davantage, cela t’arrange de les interpréter à ta sauce.
      Déjà tu tronques ma citation;tu me mets donc en situation d’avoir à la reproduire en son intégralité:
      « Savoir, je fais ici volontairement un peu de provocation, que telle citation de Socrate ne saurait lui être imputée mais viendrait d’un illustre inconnu de Sparte, fait-il de nous un meilleur Franc-Maçon? ».
      Passer donc sous silence l’aspect provoc, l’aspect ironique, un tantinet humoristique, et bien évidemment tu en dénatures immédiatement tout le sens.
      Volontairement? Involontairement? Peu importe.
      Et à aucun moment je ne me contente d’à peu près, comme tu sembles le suggérer.
      Jamais je ne dis, donc tu ne peux pas le lire sous ma plume, que tout se vaut et autres propos dont je te laisse la paternité.
      Si tu relis – attentivement bien sûr – tu verras que mon propos n’est pas de rejeter tout un pan d’informations, toute une source de renseignements, comme y invite Ergief, mais d’en saisir la complémentarité, sinon l’émulation.
      Voire d’utiliser des informations secondaires pour avoir envie d’aller vers les principales.
      Les sources ne sont pas égales, bien évidemment, mais je crains qu’avec Ergief vous nous proposiez, en substance, le terme n’est certes pas explicitement employé, une source et une culture nobles (sans d’ailleurs jamais les définir, ni au fond, ni dans la forme, ce qui déjà est curieux: on ne sait donc pas à quoi vous faites allusion)avec une condescendance marquée pour ce que qui n’est pas top niveau, pas « upper class » comme on dirait en bas-breton.
      C’est ce côté Dieux de l’Olympe méprisant les simples hommes qui est agaçant.
      D’ailleurs si tu m’avais lu jusqu’au bout qu’aurais-tu retenu, ou pu retenir?
      Que « Bien sûr un cheminement et une culture maçonniques ne sauraient se cantonner à la seule lecture de « Franc-Maçonnerie Magazine » ou à la fréquentation isolée […]du seul blog « Hiram.be ».
      Mais toutes les pierres ne contribuent-elles pas ensemble à la construction de l’édifice? ».
      Tu sembles en faire peu de cas, peut-être par ce que cela n’aide pas à ta démonstration?
      Ce que j’appelle édifice et que tu appelles cathédrale (mais est-ce vraiment maçonnique comme terme d’ailleurs, enfin passons)nous y travaillons tous ensemble dans la collectivité de la Loge et de la Tenue. Et dans nos obédiences différentes, enfin j’espère.
      Et nous y travaillons tous également individuellement chacun dans son cheminement propre. Avec nos outils propres. Chacun à son niveau de grade, en loge bleue comme sur d’autres chantiers.
      Voilà tout.
      Mais bien évidemment on peut s’enfermer en quelque tour maçonnique d’ivoire et faire des sauts de cabris en répétant à l’envi:
      « Mon B.A.F.,[…]nous n’y arriverons pas ».
      On peut toujours,Mon B.A.F. Désap, on peut toujours…

      • 15
        ERGIEF
        11 mars 2018 à 0h37 / Répondre

        Mon BAF Lazare-Lag, il serait dommage que l’exigence que Desap et moi-même manifestons soit perçue comme une forme de suffisance. J’ai un certain nombre de « filleuls », pour ne pas dire un nombre certain car ce pourrait aussi être mal perçu, et jamais ceux ci, dont les origines sociales et les niveaux de culture générale sont très différents, ne se sont plaints de mon exigence à leur égard. Bien au contraire ils m’en remercient sans exception.Je les suis depuis de nombreuses années, dans des rites différents, et nous travaillons souvent ensemble, à distance parfois pour les plus éloignés géographiquement. S’il y a une chose dont je suis fier (en toute humilité) c’est d’avoir généré en eux dès leurs débuts le goût de la recherche approfondie et l’exigence. Aujourd’hui les plus expérimentés d’entre-eux ont tant évolué qu’ils ont largement dépassé leur maître et je me délecte de leurs progrès et de leurs travaux.Le pédagogue c’est étymologiquement celui qui conduit l’élève aux portes du savoir et il me semble qu’il n’y a pas de tâche plus noble que celle-ci pour le maître maçon ni de plus grand bonheur. C’est une preuve de cet amour dont Jésus expliquait, avec d’autres mots, qu’il est si grand qu’il n’attend aucun retour.
        Alors oui savoir qui est le philosophe Chilon de Sparte, un des 7 sages de la Grèce antique est important, ne serait-ce que parce que cela peut donner envie de lire ceux qui ont laissé plus de traces écrites que cet « illustre inconnu ». A une époque où les hommes courent à la découverte du monde en en voyages organisés pour s’éblouir et trop souvent ne connaissent pas les beautés lumineuses de leur propre pays, notre mission c’est de les aider à remonter aux sources de leur propre passé culture: Égypte ancienne, Grèce et monde Judéo Chrétien, avant de s’aventurer dans des spiritualites exotiques ou new age. C’est avec les lumières du passé qu’on éclaire l’avenir.
        Bien fraternellement.

        • 16
          lazare-lag
          11 mars 2018 à 9h03 / Répondre

          Mon B.A.F. Ergief,
          Avant de répondre à Ergief 15, j’ai pris la peine de relire Ergief 9 et 10, car il m’a semblé que le ton comme la direction du propos n’y étaient plus exactement les mêmes.
          Pourquoi n’avoir pas commencé plus tôt comme développé ici? C’eut été plus explicite ou, pour le moins, plus consensuel.
          Au moins pour le lecteur que je suis.
          Tu parles de pédagogie ou plutôt du rôle du pédagogue, en particulier du maître maçon.
          En la matière, il me revient toujours en mémoire une citation apprise au contact de mon dernier instituteur,(qu’on n’appelle hélas plus maître d’école, et pourtant celui-ci en était un sacré de maître, mais c’est un autre sujet).
          Cette citation la voici: « Tout ce qui ce conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ». Je ne te ferai pas l’injure d’en nommer l’auteur, tu dois être de ceux qui savent.
          Et c’est ce qui me semble être mieux mis en perspective dans ce message 15, enfin au sens où cela m’a paru plus compréhensible pour ma poignée de neurones en éveil.
          Bien sûr que nous sommes je crois tous d’accord pour une certaine exigence sans laquelle nous ne saurions progresser.
          Une exigence de travail comme de culture.
          Mais avoue malgré tout, ou plus exactement prends conscience que ta condamnation sans appel de la lecture de magazines, fussent-ils maçonniques, peut être perçue comme maladroite dans le meilleur des cas, ou fort désobligeante ou arrogante dans le pire.
          Je n’y suis pas abonné, mais il m’arrive parfois de « céder » à la lecture du dit « Franc-Maçonnerie Magazine » pour lequel tu as peu d’égard. Tous les articles n’y sont pas médiocres, loin de là, ni leurs auteurs.
          Pour reprendre tes termes bon nombre d’entre eux travaillent à différents rites, sur plusieurs chantiers donc, ils ont donc une vision élargie, et embrassent des horizons qu’ils nous font entrevoir, permettant à ceux qui le désirent d’aller plus loin, d’être mis à l’épreuve, et qu’ils puissent un jour s’en glorifier, si je puis le dire ainsi.
          Ces articles sont à considérer comme des starting-blocs: ils aident pour le départ d’une course, mais le coureur c’est bien celui qui les utilise, et c’est le coureur qui décide de la course, pas le starting-bloc.
          Par ailleurs parmi ton équipe de très nombreux « filleuls », parmi tes « Ergief-boys » (tu m’autorises un peu d’humour j’espère, sinon ce serait à désespérer)sont-ils tous purs et sans taches? Il doit bien y en avoir qui, même en cachette, sans te le dire, pour ne pas te choquer, ou pour éviter ton courroux à ce sujet,doivent acheter et lire la dite revue, non?
          Et si, pour te citer, tu veux que ce soit « avec les lumières du passé qu’on éclaire l’avenir », c’est parfois dans ce genre de publication que se rencontre la première petite bougie d’un éclairage.
          Et dernier mouvement d’humour, car il en faut bien un peu, ce Jésus que tu évoques, on le rencontre dans quelle loge? Quelle obédience?
          Quel rite?
          Tu as raison, je te l’accorde c’est ici pure provocation gratuite de ma part et ne souhaite pas te mettre en colère.
          En tout cas, pour moi, sur ce thème des magazines à consulter ou à ignorer, je ferme ici le ban.
          C’est que j’ai aussi une planche à terminer dans le week-end (« Boule blanche, boule noire et autres propos électifs », tout un programme).
          Eh oui, je suis un maître qui travaille!
          Je ne sais si cela participe à la pédagogie collective mais,en particulier en atelier bleu, je m’efforce de présenter ma planche annuelle; tous les maîtres ne peuvent en dire autant.
          Fraternellement également, mon B.A.F. Ergief.

          • 17
            ERGIEF
            11 mars 2018 à 11h20 / Répondre

            MBAF, on attribue aussi au « fameux » Chilon cette pensée que je déforme un peu en substituant plume à langue, pour la replacer dans le contexte de cet echange: »Ne permets pas à ta plume de courir au devant de ta pensee ». N’y vois aucune malignité de ma part, car elle nous concerne tous sans distinction. Pour être plus clair encore, je ne condamne pas la presse maçonnique de vulgarisation mais je dis qu’elle est un signe des temps à l’image de la superficialité de notre époque où les hommes se pensent pétris de savoir parce qu’au lieu d’apprendre ils se contentent de consulter en feuilletant les pages de disques durs externes, mais bon…tu as peut être raison…si ça peut « donner l’envie d’avoir envie », pour citer un autre grand penseur récemment disparu?
            Quand à Jésus, malgré les dérives du petit père Combe, il est toujours présent dans les rituels de toutes les obédiences. Son mythe (?) a inspiré la legende d’Hiram, au REAA l’exclamation A.S.M.D est directement copiée sur la réaction de Thomas « Mon Seigneur et mon Dieu » decouvrant les mains stigmatisées de son Maître et « frappez et on vous ouvrira » vient tout droit des évangiles, pour ne citer que ce quelques exemples. Mais on pourrait en dire autant d’autres rites et je ne parle pas du RER que je pratique désormais. La déchristianisation des rituels maçonniques à bien mal fonctionné! Et c’est tant mieux car ça permet à la FM de ne pas se couper de ses origines judéo-chrétiennes, tant en ce qui concerne ses racines opératives que lors de sa refondation Andersonienne.
            Amitiés fraternelles.

  • 11
    lazare-lag
    6 mars 2018 à 21h59 / Répondre

    Je trouve notre Frère Ergief bien sévère dans son analyse.
    Dire que  » le Franc maçon se doit d’aller chercher le savoir à la source et pas dans des articles de vulgarisation », je veux bien.
    Encore qu’il serait bon de définir ce que l’on entend par source, pour mieux apprécier si nous pensons à des choses identiques.
    Dire qu’a contrario « il retombera dans les travers du profane qui croit se cultiver en lisant des magazines, en regardant la tv ou en consultant wikipedia », cela mérite éclaircissement ou précision.
    De quels magazines parle-t-on? De quels programmes TV? Et de quoi sur Wikipedia?
    Tout est-il ainsi à jeter? A bannir? Que garde-t-on?
    Je crois pour ma part à l’interaction de tous ces supports d’information.
    Un article, ( fût-il sommaire), d’un magazine peut donner la curiosité d’aller plus loin. Une émission TV également. Et Wikipedia, dont je veux bien croire qu’il faut être souvent méfiant, devrait inviter à recoupements d’information.
    Personnellement, et à titre d’exemple, je n’ai pas fait ma culture littéraire uniquement avec des livres. Une émission comme « Apostrophes », pendant mes années d’étudiant, y a contribué également. Merci Bernard Pivot.
    Et « Le Cinéma de Minuit » qui suivait a fait beaucoup pour la culture maçonnique du petit provincial que j’étais.
    Et venir dire que la fréquentation de journaux ou de la TV serait « comportements superficiels de la vie courante » me paraît assez peu nuancé, éventuellement teinté de suffisance, j’espère sincèrement me tromper.
    Je voudrais ajouter que tous les Francs-Maçons ne sont pas égaux devant la vie maçonnique. Quels que soient leurs niveaux en la matière.
    D’abord tout le monde n’est pas universitaire, ni de profession, ni de formation, et n’a donc pas cette vocation à se confronter uniquement à la « source » (sic).
    Ensuite, nous sommes beaucoup à travailler, à être en activité, à exercer quelques responsabilités, tout en ayant une vie de couple et de famille.
    Et là, même si l’envie existe de se confronter à la dite « source », c’est le temps qui peut venir à manquer.
    Et, fussent-ils maçonniques, le recours à des magazines, à des articles de vulgarisation n’est quand même pas péché!
    Je veux bien partager le fait que la progression maçonnique soit une recherche d’évolution, d’élévation et de connaissance, elle ne saurait être que recherche d’érudition et d’étalage de culture.
    Savoir, je fais ici volontairement un peu de provocation, que telle citation de Socrate ne saurait lui être imputée mais viendrait d’un illustre inconnu de Sparte, fait-il de nous un meilleur Franc-Maçon?
    Ne pas le savoir, nous prive-t-il de toute Fraternité?
    Bien sûr un cheminement et une culture maçonniques ne sauraient se cantonner à la seule lecture de « Franc-Maçonnerie Magazine » ou à la fréquentation isolée, j’espère que Géplu me pardonnera, du seul blog « Hiram.be ».
    Mais toutes les pierres ne contribuent-elles pas ensemble à la construction de l’édifice?
    Toutes? Ensemble?
    Sans exclusive des unes par rapport aux autres?
    Toutes, ensemble, et en complémentarité les unes des autres?

    • 12
      GépluAdministrateur
      7 mars 2018 à 10h38 / Répondre

      Tout à fait d’accord avec tes propos Lazare-lag. 🙂

  • 10
    ERGIEF
    6 mars 2018 à 0h32 / Répondre

    Un mot à propos de la formule « connais toi toi meme » souvent attribuée à tort à Socrate. Tout d’abord il semblerait que nous la devions à Chilon de Sparte, un des 7 sages de la Grèce qui serait mort d’émotion en apprenant la victoire de son fils aux JO antiques. Ensuite elle est incomplète et donc vidée de son sens profond. Dans son version initiale « Connais toi toi même et tu connaîtra l’Univers et les Dieux » elle prend une tout autre dimension. Elle ouvre une porte vers la métaphysique. Je soupçonne fortement l’influence du scientisme de la 3ème Republique sur le processus d’amputation qui l’a privée de son sens premier qui est de rapprocher microcosme et macrocosme, de faire état de forces immanentes et transcendantes et au final d’ouvrir la voie vers la spiritualité.

  • 9
    ERGIEF
    6 mars 2018 à 0h13 / Répondre

    Je rejoins Desap dans son analyse de la presse maçonnique. Il me semble que le Franc maçon quel que soit son degré d’avancement sur l’echelle initiatique se doit d’aller chercher le savoir à la source et pas dans des articles de vulgarisation sinon il retombe dans les travers du profane lambda qui croit se cultiver en lisant des magazines, en regardant la tv ou en consultant wikipedia. On n’entre pas en maçonnerie pour reproduire les comportements superficiels de la vie courante sinon on n’a aucune chance d’avancer sur le chemin qui conduit à la Connaissance et de s’approcher de la Vérité.
    Par ailleurs je m’inscris en faux contre cette manie de pretendre que nous « restons toujours des apprentis ». Cette affirmation remet en cause à la fois le principe de la progression initiatique par degrés qui est un des fondements de la méthode maçonnique ainsi que le processus de développement moral de l’homme par paliers qui veut que lorsqu’un palier est atteint il n’y ait pas de retour en arrière possible et également que si un palier est « sauté  » il soit irattrapable. Alors si je conçois que l’on apprend à tout âge je prétend que lorsqu’on est compagnon ou maître on n’est plus apprenti même si on travaille souvent en tenue au 1er Grade symbolique. En revanche la veritable humilité n’est pas dans cette fausse modestie qu’affiche la formule »nous demeurons toujours des apprentis » mais dans l’acceptation du fait qu’a n’importe quel âge maçonnique on a encore beaucoup à apprendre des apprentis…et des autres.

  • 7
    F strime
    5 mars 2018 à 20h27 / Répondre

    Nous sommes tous des profanes et encore plus des apprentis, nous apprenons tout le long de notre vie, afin de mieux gérer notre existence nous avons besoin de connaissance.

  • 4
    Désap.
    4 mars 2018 à 22h56 / Répondre

    Le coup de la presse maçonnique dont on ignorerait ce qu’elle recouvre exactement est un bon moyen de noyer le poisson et de refuser de comprendre ce que j’ai voulu exprimer.
    Je vais donc l’écrire clairement : après plus de 25 ans de pratique, dans les diffusions maçonniques, qu’elles soient réservées ou publiques, on lit, relis et rerelit sempiternellement les mêmes articles gnangnans sur les mêmes sujets gnangnans.
    Ce n’est sûrement pas avec le prêchi-prêcha du développement personnel ou l’analyse d’une Histoire prise à la lettre et uniquement qu’on luttera contre l’anti-maçonnisme ou qu’on recrutera des intelligences ou qu’on aura quelque chose à dire aux scientifiques ou aux universitaires.
    C’est en élevant le débat beaucoup plus haut que la base du minimun du travail à effectuer, c’est à dire le basique travail sur soi, c’est comme de parler sans arrêt de fraternité : ça finit par être assommant !
    Il fût un temps où Les Cahiers VDH sortaient franchement du lot, à l’époque du contreversé mais excellent Pierre Benz., mais depuis 2014 c’est (re)devenu un complément du prêche du dimanche matin.
    Mais bon, si tout le monde est satisfait, c’est far-pait !

    • 5
      Désap.
      4 mars 2018 à 23h11 / Répondre

      Précision : les combats de Sumo(toris, en effet) valent très largement les échecs, ils leurs sont même très supérieurs d’un point de vue symbolique, si si, faut se renseigner avant de railler du haut de sa suffisance.
      Quant à l’aviron, excellent pour les bras.

    • 6
      lazare-lag
      5 mars 2018 à 20h12 / Répondre

      @ Désap (4 et 5):
      1/ quand j’écris que je ne comprends pas bien est-il nécessaire d’interpréter comme quoi je refuse de comprendre ce que tu as voulu exprimer? Ce n’est pourtant pas la même chose.
      2/ Quand tu dis que tu vas donc l’écrire clairement, voilà qui est très bien: ne dit-on pas « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement »? Donc bravo d’être dans ces dispositions.
      3/ Dois-je me sentir visé quand je lis « se renseigner avant de railler du haut de sa suffisance »? Je ne crois pas car quand je dis que « je n’en dirais rien », cela veut dire que je suis ignorant des choses se rapportant aux sumotoris, et donc que je me dispense de commenter par ignorance.
      D’ailleurs, ayant fait une allusion rugbystique, je me permets maintenant une comparaison entre sumotoris et piliers de rugby. Un peu dans la corpulence et également dans l’attitude. Des entrées en mêlée (fermée) ne font-elles pas penser à certaines prises de sumotoris? Tu évoques une supériorité symbolique des combats de sumo. Pour qui connait un peu le rôle des piliers dans une mêlée, on sait qu’il y a plus qu’une nuance entre le jeu du pilier gauche et du pilier droit, même si elle n’est pas palpable pour un non pratiquant.
      Il est donc des subtilités propres à tout sport.
      Quant à l’aviron, il fait tout travailler et pas seulement les bras. Et surtout on n’imagine pas le travail de synchronisation entre huit rameurs. Quand c’est bien fait, ça paraît facile, et c’est beau à voir, mais quel boulot!

      • 8
        Désap.
        5 mars 2018 à 22h23 / Répondre

        Dont acte BAF Lazare-Lag.
        Bien frat.

  • 3
    lazare-lag
    4 mars 2018 à 20h24 / Répondre

    Je ne comprends pas bien cette intervention.
    Pour savoir à qui est destinée la presse maçonnique, encore faut-il la définir préalablement.
    Car la presse maçonnique n’a rien d’homogène, d’égal, de comparable.
    Pour tout dire, la presse maçonnique je ne sais pas ce que c’est.
    Je veux dire par là qu’il y a une presse maçonnique, au sens où elle est d’émanation directe des obédiences, et encore là aussi ce n’est pas tout à fait exact.
    Pour ce qui relève de mon obédience, le G.O.D.F., il y a les parutions qui ne peuvent être accessibles que si l’on est déjà initié, dans l’obédience, et parfois dans un certain niveau de grade, et il y a par exemple la revue « Humanisme » également accessible aux profanes, qu’ils fussent candidats potentiels à frapper à la porte du temple, ou pas.
    La façon de rédiger les unes et les autres de ces parutions n’est donc pas identique, puisqu’il s’agit de tenir compte du public potentiellement visé.
    Avec « Franc-Maçonnerie Magazine », nous abordons un autre aspect: la presse non-obédientielle.
    Bref une presse à thème(s) maçonnique(s), mais qui a toute l’apparence d’une presse profane.
    Notamment en termes de création, de construction, de diffusion.
    Et qui vise tout public, puisqu’on la trouve en tous kiosques, chez tous marchands de journaux les plus divers, en aéroports et dans les gares TGV notamment.
    Accessibles à tous donc: Francs-maçons eux-mêmes, et de tous horizons (verticaux comme horizontaux, si je puis dire), profanes et, ne l’oublions jamais, même au public le plus anti-maçonnique qui soit et que rien n’interdit de l’acheter.
    Aucun filtre donc.
    Je ne dirai rien des comparaisons faites ici entre joueurs de tennis et sumotoris, étant plus personnellement le produit d’un croisement entre rugby et le jeu d’échecs, avec une pointe d’aviron à un certain moment.
    Mais on n’est pas là pour raconter sa vie, quoique…
    Cela dit, le traitement des thèmes en « presse maçonnique » (sic) est une chose, mais il y a également une autre donnée, peut-être commune à tous types d’écrits maçonniques: l’offre et la demande.
    Quelle offre, quelle demande?
    Cela dépend de tellement de données dont seulement quelques unes sont évoquées ici.
    Et elles le sont en qualité de lecteur uniquement, n’étant pas partie prenante dans la fabrication de tous ces moyens de transmission ( pour éviter le terme fourre-tout, donc creux, de médias).
    Enfin, on n’aura garde d’oublier ces éléments que sont les blogs maçonniques, dont le présent, dans la transmission de l’information maçonnique.
    Avec une mention spécifique à « Critica Masonica » qui joue sur toute la palette, l’écrit classique sur papier et celui « dématérialisé » du blog via Internet.
    Bref la presse maçonnique c’est tout sauf l’uniformité, sauf l’homogénéité, sauf l’équilibre des moyens engagés et des publics atteints.
    Il y a donc effectivement des chênes et des roseaux.
    Et sans parler de la différence entre chêne et roseau, on remarquera également que tous les chênes entre eux et tous les roseaux entre eux, ne sont pas forcément égaux entre eux.
    Comment donc les améliorer sans rester au stade des voeux pieux?

  • 2
    MG RENAULT
    4 mars 2018 à 18h27 / Répondre

    Dans le voyage intérieur et extérieur à nous de soigner cet art de bien communiquer.
    Dans le numéro n°61 de Franc-Maçonnerie Magazine l’article « Le grand voyage Connais-toi toi-même » par Francis Moray est du plus grand intérêt.
    Bon courage à tous
    FRATERNITE

  • 1
    Désap.
    4 mars 2018 à 11h18 / Répondre

    A qui est destinée le presse maçonnique ?
    Aux profanes ou aux maçons ?
    Si c’est aux profanes, comme l’était l’inscription au fronton de l’école de Platon, le thème « connais-toi toi-même », et bien que mille fois rabâché, se conçoit.
    Si c’est aux maçons, quand la presse maçonnique se décidera-t-elle à dépasser la base du triangle de manière à susciter la réflexion ?
    Car en effet, il est parfaitement possible de traiter de thèmes du domaine de la maitrise sans ne rien dévoiler.
    Les joueurs de tennis savent que lorsqu’ils jouent avec un adversaire de niveau inférieur, il jouent de maniére assez médiocre,
    lorsqu’ils jouent avec un adversaire d’égal niveau, il leur faut faire un effort pour bien jouer et, même s’ils gagnent, ils n’en n’auront pas tirer grande leçon,
    en revanche, lorsqu’ils jouent avec un adversaire d’un niveau supèrieur, ils peuvent perdre la partie, ils peuvent également gagner s’ils parviennent à se dépasser, dans tous les cas ils auront progressé !
    Les combats de Sumos sont aussi très instructifs de se point de vue, c’est très souvent le « petit » qui l’emporte face au gros … Le chêne et le roseau, etc, etc.

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