Le Vade-mecum des Hauts Grades

Publié par Jiri Pragman
Dans Edition

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lundi 20 avril 2009
  • 11
    Fr:. Jimmy PIERRE
    30 mars 2014 à 19h35 / Répondre

    Salut mes FFr:.
    Comment ça va? jJe vous salue entre l’equerre et le compas. Je suis venu aujourd’hui juste pour essayer de trouver une réponse a une question qui me préoccupait énormément. Je voudrais savoir si je pourrai prendre le 4e degre sans avoir une autre pour l’accompagner. J’attends votre réponse aussi vite que pourrait. Merci

  • 10
    lihin
    25 avril 2009 à 14h19 / Répondre

    À Isis,

    Je ne pourrais être plus d’accord avec votre dernier alinéa :

    « Dans chaque être humain coexistent les deux Principes, Féminin, et Masculin, qu’il convient de faire vivre en harmonie , pour que l’Être entier soir en harmonie. Et cela quelque soit le sexe de cette être humain. »

    Il me semble que ce genre de pensée relève de l’hermétisme pur, hiérarchiquement supérieur aux Traditions « révélées » et aux Ordres initiatiques, leur Mère en quelque sort. Son application principale, l’alchimie, est entièrement ouverte aux deux sexes, aux pleins sens opératifs, psychiques et spirituels.

    Donc la « co-alchimie » (pratiquée d’ailleurs en plusieurs cas historiquement connus) en suivant Fulcanelli et autres – pourquoi pas ?

    Avez-vous déjà un laboratoire alchimique opératif ou accès à un tel ?

    PS Hélas, Voltaire ne semble pas avoir été très instruit en symbolique hérmétique. Voir son article ‘Prophètes’ au « Dictionnaire philosophique ».

  • 9
    isis
    25 avril 2009 à 8h55 / Répondre

    « Il me semble logique, par contre, qu’un soldat-femme se sent à l’aise en utilisant maillet, glaive, les utiles du maçon et ainsi de suite. « 

    Considérons alors un homme FM artiste peintre, ou bien musicien ou écrivain ; vont ils être dans leur élément naturel en utilisant les outils du maçon ?

    Dans chaque être humain coexistent les deux Principes, Féminin, et Masculin, qu’il convient de faire vivre en harmonie , pour que l’Etre entier soir en harmonie. Et cela quelque soit le sexe de cette être humain.

  • 8
    lihin
    25 avril 2009 à 8h11 / Répondre

    Personne à ma connaissance n’a contesté même au 18ème siècle l’initiabilité ésotérique des femmes. Beaucoup contestent encore de nos jours que la Franc-Maçonnerie soit symboliquement et psychologiquement propre à une telle. René Guénon écrivit quelques lignes sur une forme éventuelle d’initiation de métier adéquate à la femme. Au lieu de se plaindre du fait que la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage sont les seules organisations initiatiques authentiques accessibles en Occident, il vaut mieux à mon humble avis développer finalement en leur sein une forme d’initiation adaptée à la femme féminine, cette qualification étant nécessaire à notre époque. Il me semble logique, par contre, qu’un soldat-femme se sent à l’aise en utilisant maillet, glaive, les utiles du maçon et ainsi de suite.

    Parmi les signes de la descente cyclique de notre âge de fer sont la confusion et le désordre qui règnent de nos jours en tout ce qui concerne l’expression de la polarité sexuelle en la société humaine.

    Cette anarchie se reflète bien sûr en notre langage. Le « féminisme » courant est le plus souvent un exemple de la mise en valeur du Principe Masculin.

    En notre contexte social, cette condition est due en grande mesure à la négation et à la dévalorisation systématiques du Féminin, allant à nier ou à ignorer même son existence. Les théologies d’un dieu masculin démiurgique y sont pour beaucoup. En psychothérapie, la plupart des femmes d’aujourd’hui, comme presque tous les hommes, se met à découvrir son pôle féminin intérieur. Le Dr C. G. Jung prévoyait encore en premier lieu la découverte du pôle masculin (‘animus’) par les femmes.

  • 7
    isis
    24 avril 2009 à 16h49 / Répondre

    à lihin :

    Donc lorsque vous riez en imaginant les femmes « à l’ordre et maniant maillet et glaive « , votre sourire se nourrit des perspectives de toutes les Traditions authentiques non limitées aux seules abrahamiques…

    Puisque vous l’évoquez, notre Frère Oswald Wirth ne devait pas rire des mêmes choses, puisqu’il demanda pour son atelier « Travail et Vrais Amis Fidèles » dont il était député, l’autorisation d’admettre à ses travaux les membres de la Loge Mixte Le Droit Humain, afin :
     » de tenter l’expérience qui pourra éclairer la Franc Maçonnerie et lui permettre d’apprécier par la suite , en pleine connaissance de cause, les avantages et les inconvénients e l’admission définitive des femmes dans la Franc Maçonnerie. »

    Il est vrai qu’il n’obtint pas satisfaction.

    @ Philou

    Je n’apprécie pas non plus cette féminisation systématique des appellations des métiers…mais peut être simplement parce que j’aime la belle langue française et qu’elle me semble malmenée en ce cas?

  • 6
    Gabaon37
    24 avril 2009 à 14h04 / Répondre

    Je suppose que la plume de Lihin a glissé quand il parle des femmes « maniant maillots et glaives » car je me demande quelle est la symbolique du vêtement ainsi désigné …

    Plus sérieusement, n’oublions-pas ces deux réalités de l’age sombre :
    – la Franc-maçonnerie est la dernière initiation véritable existante; elle est aussi le réceptacle de ce qui a pu être sauvé des initiations disparues.
    – les métiers d’aujourd’hui ne sont plus sexuellement caractérisés; les femmes sont donc qualifiées pour les exercer tous.

    Ainsi, il me semble qu’il y a un Landmark qu’il convient d’adapter à notre époque : Je pense que la qualification des femmes pour tous les métiers les qualifient pour l’initiation qui y correspond, même si elle est devenue spéculative.

  • 5
    lihin
    24 avril 2009 à 9h01 / Répondre

    À Isis,

    Vous avez raison concernant « l’homme nouveau » mais celui-ci peut ressembler beaucoup plus à Salomon qu’au Jésus. Avant de juger « réussi ou raté » il vaut mieux inclure les perspectives de toutes les Traditions authentiques, sans les limiter aux seules abrahamiques. En sanskit « a-brahm » dit « pas Brahma ». Nomen est omen. Les Traditions abrahamiques sont en effet adaptées à notre âge sombre de fer charactérisé par la négation du Principe Féminin.

  • 4
    Philou
    24 avril 2009 à 8h34 / Répondre

    A lihin.
    Je crois avoir été mal compris (ou je me suis mal exprimé…)

    Je parlais uniquement des formes syntaxiques françaises nouvelles et la féminisation orthographique des professions féminines… que je ne trouve pas très heureuses !
    Je n’ai émis aucun jugement de fond concernant l’opportunité ou non, que ces professions (ou charges) soient accessibles aux femmes ou pas…

    Dont acte.
    Phil(ou),

    ps: un ami m’a indiqué que j’avais oublié un bel exemple inverse:
    les hommes ont accès aujourd’hui à la profession de … « sages-femmes ».
    Nous allons enfin être des « sages-hommes » 😉

  • 3
    isis
    23 avril 2009 à 22h55 / Répondre

    Je croyais naivement que chaque Franc maçon initié devait faire en sorte de repérer ses préjugés et croyances anciennes et les abandonner pour devenir un homme nouveau (je n’ose écrire une femme nouvelle )
    Pas de chances, il y a des ratés dans la procédure…….

  • 2
    lihin
    23 avril 2009 à 21h14 / Répondre

    À Philou,

    Je ne voudrais point être méchant et j’aime et estime sincèrement la femme et les femmes. Il est incontestable qu’elles peuvent exercer tous les métiers ou presque et tous les sports.

    Cependant, m’imaginer les femmes se tenant à l’ordre, maniant maillots et glaives, etc. en une Loge franc-maçonnique : cela m’a fait et me faire toujours sourire ou rire. La symbolique me semble contradictoire.

    Un femme-officier (officière ?) militaire hurlant des commandos me parait par contre impropre à la féminité. Là aussi, au moins une notable exception : Jeanne d’Arc. Mais les exceptions confirment la règle. Peut-être que je suis simplement trop « traditionnel » ?

    Notre Frère Oswald Wirth a écrit quelques lignes sur les femmes-prêtresses en certains cultes de l’antiquité, tel celui d’Ishtar, et de l’initiation des chevaliers par les courtisanes au moyen âge français aux arts de l’amour. Pourtant, je crains, hélas, que beaucoup de femmes de nos jours trouveront tels propos insultants.

    Note: le nom « Wirth » (signifie ‘hôte’) se prononce en allemand « Virt ». Notre Frère Oswald Wirth fut né et éduqué en Suisse allemande. Il vécut surtout en France où il fut enterré.

  • 1
    Philou
    23 avril 2009 à 10h47 / Répondre

    Cher Jiri,

    VadémécumS ne me gène pas… Par contre mais auteurE… comme écrivainE… me donnent de l’urticaire … 😉

    Nous avons déjà des ‘Vénérable(s) Maîtresses’, ça suffit… 🙂

    Maintenant que toutes les ‘professions’ doivent être ouvertes à la gente ( ou l’agentE ?) féminine, allons-nous rencontrer des ‘sapeuse(s)-pompières’ , des ‘quartière(s) maîtresses’ ou des ‘plombière(s)-zingueuses’ ???

    Vu l’évolution de notre société, il faudrait en outre ‘masculiniser’ d’autres ‘professions’ !
    A quand les tapineurs, les beaux-de-nuit, les racoleurs ?

    Je crois avoir été plus polémique… qu’académique…
    Je promets de me soigner 😉

    (…),
    Phil(ou),

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