Abd el-Kader et la Franc-Maçonnerie

Publié par Jiri Pragman
Dans Edition

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mercredi 6 août 2008
  • 2
    athanase
    4 février 2010 à 11h18 / Répondre

    Sur le même sujet, l’article sur le site Angles de vue signé par un certain Naravas. Ce site se veut : point de vue « Africain » sur la culture et l’actualité.

    Il revient sur l’appartenance à la FM d’Abdelkader.

    Abdelkader, franc-maçon ? C’est sans doute l’aspect qui a le plus scandalisé le nationalisme algérien. Les historiens nationalistes ont prétendu que les documents exhibés pour étayer cette thèse étaient des faux. Or, des travaux universitaires ont bel et bien confirmé l’adhésion de l’émir au mouvement franc-maçon de son époque, qu’il vivait comme un accroissement d’universalité. Les dénégations des nationalistes venaient finalement du choc entre l’image d’Epinal qu’ils se sont faite d’un héros national et celle de la réalité historique.

    http://anglesdevue.canalblog.com/archives/2010/01/26/16678961.html

  • 1
    MOLLARD
    6 août 2008 à 11h11 / Répondre

    La connaissance représente, toujours en Occident et au Moyen-Orient, la forme exotérique de la tradition qui comprend l’étude (la théorie) et la réalisation. Elle n’est accessible qu’aux initiés, c’est à dire ceux qui sont qualifiés par leur nature propre, pour recevoir cette Fiat Lux, vibration lumineuse qui ouvre la porte de la connaissance. Nous parlons d’initiation effective et non virtuelle pour celui qui grâce à ses qualifications pourra retirer un bénéfice effectif de la réception de la lumière. Précisons ici d’emblée qu’être qualifié pour recevoir la « lumière » ne fait pas du connaissant un individu supérieur au croyant. Ils ne se situent pas sur le même niveau dans la hiérarchie des états de l’être, l’un voulant se rapprocher de la personnalité, du soi, fuir l’illusion trompeuse de l’ego ; l’autre par sa nature propre ne dépassant pas son individualité. Cette connaissance intuitive et immédiate traite du Principe Suprême qui est immuable, éternel, non duel et infini. Ajoutons que ce Principe de par sa nature ne peut être défini, ce qui est difficilement compréhensible pour notre mentalité repue de systèmes définis et avide d’explications fermées. La connaissance nous entraîne vers l’universalité et non pas vers l’humanisme, considération purement individuelle puisque contingente à notre état humain, alors que l’universel nous demande de dépasser cet état humain qui n’est qu’un état parmi une multitude d’autres justement enseignée par la Connaissance. Elle nous permet grâce à l’étude et la réalisation d’essayer d’approcher ce Principe Suprême, alors que dans notre état humain, nous ne pouvons ni le comprendre, ni le nommer. C’est au travers du symbole, à l’origine oral, aujourd’hui tracé que nous pouvons approcher l’incompréhensible. Le symbole permet justement d’exprimer l’inexprimable et la transcendance puisqu’il est un support qui permet à l’individu la concentration. Le connaissant recherche la vérité qui lui permettra d’atteindre l’Unité et ensuite la Délivrance. Le croyant est passif dans sa relation avec le Principe alors que le connaissant est actif, il participe au Principe.

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