Féminisme et Franc-Maçonnerie

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
jeudi 19 avril 2007
Étiquettes : ,
  • 10
    JB31
    21 avril 2007 à 8h39 / Répondre

    Hélas,
    et oui de glissements en glissements l’esprit maçonnique plonge vers l’esprit profane. C’est ainsi que j’apprends que, depuis 45 ans, j’appartiens à une organisation politico-philosophique !!

    Mais que sont nos valeurs devenues ?
    La rigueur demande trop d’efforts !!
    Alors à leur place : les délices de la DEMAGOGIE. Certes le quotidien « le Monde » met des « e » à toute occasion. Est-ce que bêler avec lui rend plus intelligent ?
    Ah mon pauvre ami Emerek que je suis d’accord avec toi.
    JB 31

  • 9
    Émile Larochelle
    20 avril 2007 à 18h08 / Répondre

    Chers professeurs, professeures, étudiants et étudiantes …

    Bref, il fut un temps au Québec ou ces formules allaient dans le sens de la rectitude politique et de la mode du moment. Par souci d’économie, j’imagine, le bon sens a été rétabli et aujourd’hui dans la majorité des publications officielles il est inscrit : Afin d’alléger le texte de ce règlement, le masculin comprend toujours le féminin.

    Et pour répondre à Isis, je dirai que la FM est plurielle. Aujourd’hui il y a des loges
    ou tous peuvent s’épanouir avec leurs différences. Je ne m’offusque pas de ne pouvoir visiter les loges féminines, à mon avis c’est bien ainsi.

  • 8
    EMEREK
    20 avril 2007 à 14h53 / Répondre

    …………organisation « politico-philosophique »??? ……….Mordious…Je ne dois pas faire partie de cette organisation!!!

    En ce qui concerne la féminisation ,ne pas oublier que l’on parle d’un rite à féminiser.????
    Le DH(en totalité) et la GLFF (en partie) sont au REAA.
    Seule une seule loge(Cosmos) de la GLFF continue à travailler au rite d’adoption…
    Mais le débat est ailleurs,puisque certains sont dans une grande organisation politico-philosophique…..

  • 7
    isis
    20 avril 2007 à 9h58 / Répondre

    « D’autre part, la franc-maçonnerie, grande organisation politico-philosophique, est dans son ensemble fermée aux femmes même si une franc-maçonnerie mixte s’est développée un peu à la marge et que des loges maçonniques exclusivement féminines existent. « 

    voilà ce qui me dérange, beaucoup plus que le « e » rajouté ou non à certains mots.

  • 6
    Jacques Cécius
    20 avril 2007 à 9h27 / Répondre

    Bien que membre du Droit Humain, je suis partisan d’une féminisation des « titres » et fonctions. Les maçons seront-ils les derniers à être machos ?

  • 5
    Pierre-Jean
    19 avril 2007 à 19h58 / Répondre

    > « La féminisation systématique des titres maçonniques est parfois cocasse et dénuée d’intérêt. »

    En France on a deux grandes tendances : le Droit Humain, où les appellations sont les appellations masculines, et la Grande Loge Féminine de france, où les appellations sont féminisées.
    Cela tient à l’histoire de ces deux obédiences. L’initiation des sœurs du DH se fait selon le même rituel que les hommes, et c’est un rituel masculin qui est pratiqué.
    La GLFF est née des Loges d’adoption de la GLDF réveillées en 1906 et par conséquent les « grades et qualités » y ont toujours été de genre féminin.

  • 4
    Jiri Pragman
    19 avril 2007 à 16h51 / Répondre

    Un(e) professeur(e) de morale est, en Belgique, un(e) enseignant(e) chargé du cours de morale dans l’enseignement officiel (cfr http://www.ulb.ac.be/cal/actions/enjeux/coursdemorale/coursdemorale.html). Dans cet enseignement officiel, les parents peuvent donc choisir pour leur enfant un cours de morale ou un cours de religion (catholique, protestante, orthodoxe, israélite, islamique).

  • 3
    Jiri Pragman
    19 avril 2007 à 16h39 / Répondre

    La Communauté française de Belgique a adopté le 21 juin 1993, un décret visant à féminiser les noms de métier, fonction, grade et titre.

    L’arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 13 décembre 1993 établissant les règles de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre (http://www.cfwb.be/franca/publicat/pg006.htm) mentionne que la forme féminine est identique à la forme masculine lorsqu’ au nom ne correspond pas de verbe (1). Ex. : une docteur, une ingénieur, une procureur, une professeur.

    (1) Les dispositions québécoises et suisses prévoient dans ces cas des formes en -eure (ex. : professeure). Les usagers auront la possibilité de choisir entre ces formes et celles qui sont ici recommandées, l’usage devant trancher dans les décénnies qui viennent.

    J’ai donc repris le terme utilisé dans la communication de l’Université des Femmes. J’utilise d’ailleurs moi-même les termes professeure ou auteure. Comme indiqué judicieusement par l’arrêté du Gouvernement, l’usage tranchera mais rien ne m’empêche de faire évoluer la langue.

    En France, le Premier ministre (Lionel Jospin) a souhaité que la féminisation des appellations professionnelles entre dans nos moeurs et a demandé aux administrations, par sa circulaire du 6 mars 1998, « de recourir aux appellations féminines pour les noms de métier, de fonction, de grade ou de titre dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par ailleurs d’usage courant (…) ». Il a également demandé à la commission générale de terminologie de faire le point sur l’état de la question et à l’Institut national de la langue française (INaLF) d’établir un guide pour les usagers qui contienne des recommandations concernant les formes féminines les mieux adaptées à nos usages.

    Le guide « Femme, j’écris ton nom… – Guide d’aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions » (www.ac-grenoble.fr/cio/pdf/femmes.pdf)de 1999 est disponible en ligne. Il constate la tendance aux formes épicènes pour les noms de métiers et ceux désignant certaines activités et pour les noms désignant des fonctions, des titres et des grades :(c’est le cas de professeur).

    Ce guide note que « lorsqu’il n’existe pas de verbe ou que le verbe n’est pas en rapport – il s’agit, le plus souvent, de noms issus directement du latin – on a le choix entre l’emploi épicène (solution adoptée par les Belges) et l’adjonction d’un -e à la finale par les Québécois et les Suisses),

    Jiri Pragman

  • 2
    Philippe Benhamou
    19 avril 2007 à 14h08 / Répondre

    Je n’ai pas trouvé l’info sur le net. Quelqu’un peut-il me dire ce qu’est une professeure de morale ?

  • 1
    EMEREK
    19 avril 2007 à 13h17 / Répondre

    Je suis un peu surpris que notre Frère Jiri utilise un néologisme en lieu et place du mot « professeur »

    Bien sûr on peut être tenté d’aller dans le sens du vent, mais cette tentation est illusoire et l’Académie Française le précise bien :
    « Le choix systématique et irréfléchi de formes féminisées établit au contraire, à l’intérieur même de la langue, une ségrégation qui va à l’encontre du but recherché. »

    http://www.academie-francaise.fr/actualites/feminisation.asp

    En maçonnerie: il en va de même .La féminisation systématique des titres maçonniques est parfois cocasse et dénuée d’intérêt.

    C’est ,à mon avis, le Droit Humain qui a raison en maintenant une dénomination parfaitement traditionnelle dans ses titres maçonniques…
    Je ne donnerai pas d’exemples mais tous les initiés pourront jouer à ce jeu de la féminisation excessive …
    Les titres deviennent franchement drolatiques …mais cela peut plaire à certains, on nous a d’ailleurs expliqué ici que l’humour systématique avait sa place en maçonnerie ???

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous