L’effet Morin

Publié par Jiri Pragman
Dans Edition

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jeudi 20 mai 2010
  • 5
    alain bernheim
    26 juin 2011 à 15h42 / Répondre

    Parce que deux correspondants ont mentionné le nom de Joseph Cerneau dans leurs commentaires, jje me permets de leur signaler que deux ms inédits viennent d’être retrouvés. Le 2ème livre des PV du Consistoire Cerneau à New York (1816-1826) dont j’ai fait un premier commentaire de 60 pages dans le numéro 18 de la revue Heredom, numéro qui vient d’être publié ce mois-ci à Washington. L’autre ms, encore plus important est le Registre des pv du Grand Conseil de PRS (Cerneau) à Charleston depuis le 17 août 1815, date de sa créatzion, jusqu’au 21 mai 1825.

  • 4
    alain bernheim
    26 juin 2011 à 15h29 / Répondre

    Écrire près de 350 pages prétendant reconstituer la vie et l’action d’Estienne Morin alors que les documents le concernant consistent en cinq lettres publiées par Nicolas Choumitzky il y a plus de quatre-vingts ans, huit « documents Sharp », les lettres d’administration concernant ses biens après son décès publiées en 1976 et, quinze ans plus tard, la découverte de son lieu de naissance, Cahors, était un projet ambitieux qui impliquait de recourir à nombre d’hypothèses et quelque imagination. Par exemple, attribuer à Morin un père conjectural page 51, qui devient réel page 329, écrire « Morin n’y est pas né [à la Martinique], nous le savons ; mais il y vient dès sa petite enfance » alors que nous n’en savons rien, ou envisager le titre “probable” (et fort douteux) pour la fondation d’une loge de la Martinique page 330, qui devient un fait page 25.
    Ce livre fourmille de la mention de documents que de nombreux chercheurs ont mis des années à trouver ou à retrouver en en indiquant les cotes et les sources lesquelles sont recopiées par l’auteur comme s’il les avait lui-même découverts, raison pour laquelle ce livre est dépourvu de bibliographie. J’avais mentionné cette technique, au delà des bornes de l’honnêteté intellectuelle, dans une critique de son premier livre, publiée dans le vol. 9 des Acta Macionica.
    On appréciera sa méthode aux pages 160 et 161 : pour insister sur l’importance qu’il accorde à la date du 25 novembre 1762, il se réfère au Registre du Président de la Grande Loge, document manuscrit inédit, retrouvé par Monsieur Alain Le Bihan, dont je possède la photocopie. Et l’auteur d’écrire : “Toutefois, des négociations ont bel et bien lieu entre des représentants de chaque instance, et c’est pourquoi on apprend en novembre – justement ! – que ce sont quatorze commissaires qui vont se réunir pour élaborer des règlements communs. Quatorze : autrement dit sept d’un bord et sept de l’autre. Les Pénitiens sont sans ambiguïté à ce sujet : « Il [mot ajouté] a été décidé qu’il serait [lire : seroit] tenu [lire : tenue] une assemblée générale à l’effet de nommer sept commissaires de notre Grande Loge pour se joindre avec les sept nommés de leur part […]”.
    Or cet extrait du Registre est daté du 14 décembre. Autrement dit, la mention faite par Morin dans sa lettre du 7 mars 1765 à la Grande Loge, « les nouveaux statuts et règlements arretés par les 14 Commissaires le 25 novenbre 1762 », ne peut s’appliquer ici qu’en abusant le lecteur. Par contre, lorsque l’auteur écrit (page 151) : « En histoire, la principale pierre de touche est la chronologie », comment, pour une fois, ne pas lui donner raison ?

    Ce CR de lecture que j’ai signé est paru dans Alpina 2010, No. 10

  • 3
    EMEREK
    20 mai 2010 à 20h29 / Répondre

    Non ,mes frères, Etienne(Stephan,Stephen dans les documents américains) Morin n’est pas un inconnu…

    C’est une négociant qui a fait de nombreux voyages dans les « îles » et particulièrement en Haïti (En partant de Bordeaux et Abbeville)
    Il a en mené avec lui le socle rituels des grades Français de perfection…

    Le REAA est né en Haïti,avec Franken qui a compilé tous les rituels amené de France…

    Puis ces rituels sont passés en Amérique(Charleston).

    Le REAA est donc véritablement un rite Franco-Américain indépendant de la sphère Anglaise(c’est toujours le cas!!!)

    Le rite de Cerneau (New York ) est un épiphénoméne négligeable et en dehors du REAA.

    Nous, maçons du REAA ,avons une dette ,à ce pays qui souffre en ce moment…Les Frères du REAA s’emploient actuellement à aider nos frères d’Haïti …..

  • 2
    thot hermes
    20 mai 2010 à 19h24 / Répondre

    Etiénne Morin fut l inspirateur de joseph CERNEAU et un des fondateurs du rite R E A A ……avant le général PIKE …..mais ce frére est méconnu en France …..c est dommage ….bien venu à l éffet MORIN

  • 1
    xul
    20 mai 2010 à 7h13 / Répondre

    «Morin» fait penser aussi si non avant tout à Jean-Baptiste Morin de Villefranche du 17ème siècle, docteur en philosophie et en médecine, célèbre astrologue et auteur de l’«Astrologia Gallica» en 26 livres.

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