Main invisible de la Franc-Maçonnerie. Sophie Coignard s’est pris les pieds

Publié par Jiri Pragman

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jeudi 3 février 2011
  • 10
    Jean Serlun
    7 février 2011 à 17h03 / Répondre

    @ Horus,

    Après avoir lu la réponse d’Horus, je suis retourné vers l’article de S. Coignard, pensant avoir peut-être lu trop vite et avec trop peu d’attention.

    Làs ! Le texte ne souffre pas d’interprétation. Madame Coignard, certes, emploie le présent de l’indicatif mais elle utilise aussi bien ce temps que l’imparfait au sein d’un texte qui est – à l’évidence – chronologique : Le paragraphe en question est placé entre, d’un côté les condamnations pontificales du début du XVIIIème siècle et leur conséquences et de l’autre la nouvelle donne issue de la Révolution française. Elle vise donc bien les maçons du XVIIIème siècle. Cela n’est pas surprenant car l’information qu’elle reprend est connue depuis longtemps et elle serait fausse au XXème siècle.

    Désolé mais l’utilisation de ce que l’on appelle le « présent historique », placé dans ce contexte clair et précis, ne souffre pas de doute.

    Par contre, convenons que la notion d’hexagone est proprement anachronique et, sortie du contexte, pourrait prêter à confusion.

    Je renvoie qui s’intéresse à cette petite divergence au texte sur le site du « point ».

  • 9
    HORUS
    7 février 2011 à 0h39 / Répondre

    @ JeanSerlun

    Sophie Coignard a écrit : « Les francs-maçons sont donc, dans l’Hexagone, des catholiques comme les autres. « 

    Si elle avait écrit « étaient donc », on pourrait penser qu’elle se situait sur le plan historique, plan qu »elle évoquait avec des citations entre parenthèses, juste avant cette phrase. Elle se place dès lors dans l’ici et maintenant, surtout en employant le terme d’hexagone, qui à mon avis n’existait pas au 18° siècle.
    S’il y a quelqu’un qui a lu l’article trop vite, je pense que ce n’est pas moi …
    Si Mme Coignard avait voulu se placer sans ambiguité au 18° siècle elle aurait pu l’écrire autrement et clairement.

  • 8
    loulou92
    5 février 2011 à 10h30 / Répondre

    Peu de Francs-maçons reconnaissent leur appartenance. Que Proglio et De Raincourt nient, ne veut absolument pas dire qu’ils n’en sont pas.

    L’article de Sophie Coignard secoue le systeme, c’est normal qu’il déclenche ces reactions.
    Elle évoule à découvert (contrairement à ceux qu’elle décrit) et oser faire un tel article est aussi une marque de grand courage, car elle va s’attirer les foudres d’une grande partie de « nos puissants ».

    Je pense que la grande majorité des affirmation de cette journaliste sont malhereusement vraies, et ne font pas honneur à notre classe politique. On est pas prêt de finir d’entendre, « tous pourris, tous corrompus,… » et d’avoir des taux d’abstention records dans les urnes.

  • 7
    Tea
    4 février 2011 à 19h58 / Répondre

    Entierement d’accord avec Jean Serlun, la citation d’horus est un peu rapide, l’article n’est pas si mauvais… (pour une fois)

  • 6
    Jean Serlun
    4 février 2011 à 19h47 / Répondre

    J’ai quelque difficulté à comprendre le commentaire d’Horus.

    En effet, si c’est de l’ironie, il semble qu’il ait lu un peu trop vite l’article de S. Coignard. Lorsqu’elle parle des Francs-Maçons comme de bons catholiques allant même (en certaines « grandes occasions ») à la messe en tablier et gants blancs, elle évoque la maçonnerie du XVIIIème siècle et ce qu’elle affirme est parfaitement attesté par les documents de l’époque.

    Je n’ai aucune sympathie pour la plupart des articles de cette journaliste qui visiblement fait profession d’exploiter jusqu’à plus soif le marronnier maçonnique mais j’ai apprécié cet article sur la franc-maçonnerie et le catholicisme qui – une fois n’est pas coûtume – est bien documenté et objectif.

    Il me semble que nous avons tout à gagner à être critiques mais justes. Cela n’empêche pas de rester vigilants.

    Un dernier mot : Je ne pense pas que seuls « certains » se disent catholiques et francs-maçons. C’est un peu restrictif. Même s’il n’y a pas de statistique, il me semble que la foi chrétienne et l’engagement maçonnique sont plutôt répandus, au moins dans certaines obédiences et dans la sphère nouvelle des loges indépendantes. Bien sur, « chrétien » ne se réduit pas à « catholique » mais dans les pays latins c’est quand même assez fréquent. Il est vrai que le maçon catholique est un peu particulier et parfois un « étrange paroissien ».

  • 5
    Piloue
    4 février 2011 à 12h03 / Répondre

    Je suis tombé, par le hasard du zapping, il y a deux-trois jours sur une émission TV dans laquelle Sophie Coignard présentait son dernier ouvrage, Le pacte immoral, qui traite de l’éducation, de l’enseignement. J’ai aussi lu un article dans lequel elle déclare notamment:

    Depuis, en vertu d’un pacte vir­tuel, c’est une sorte de clergé qui gère l’éducation natio­nale

    et

    Je reven­dique mon incom­pé­tence et je n’ai pas voulu écrire un livre de spé­cia­liste. Je suis jour­na­liste et je mène des enquêtes. Je suis donc allée au contact du plus grand nombre d’acteurs pos­sible, sans le moindre a priori.

    Elel ne change pas la Sophie,

    No comment…

  • 4
    Erchinoald
    4 février 2011 à 12h03 / Répondre

    @Horus

    Je te confirme. Quand on connaît les relations entre la FM et l’Eglise catholique même si certains se disent à la fois catholique et franc-maçon…

  • 3
    Le Chien
    4 février 2011 à 7h07 / Répondre

    No comment, mais j’observe…

  • 2
    HORUS
    3 février 2011 à 22h48 / Répondre

    Le professionalisme de Mme Coignard et sa grande connaissance du sujet , se voit dans la phrase suivante qu’elle a publiée sur le site du Point :

    « Les francs-maçons sont donc, dans l’Hexagone, des catholiques comme les autres. Certaines loges font même obligation à leurs membres d’assister à la messe, le dimanche de Pâques, en grande tenue, tablier et gants blancs. »

    Il est vrai que Pâques peut tomber un 1er avril !

  • 1
    spahi
    3 février 2011 à 19h31 / Répondre

    Ben oui, c’est le problème de Madame S Coignard.
    J’ai lu de ses articles en ligne dont celui sur l’Éducation Nationale.
    Bien qu’elle s’en défende, Madame Coignard fait dans l’anti maçonnisme m^me si quelques « maçons »ne sont pas exempts de critiques mais en arriver à des généralités et amalgames…
    Peut on suggérer à Madame Coignard de demander qu’elle s’inquiète auprès d’elles de la « qualité de FM » des personnes mises en cause avant de publier.
    Simple déontologie.

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