Grand Prieuré Rectifié des Gaules

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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vendredi 21 décembre 2012
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  • 23
    Hugues d''Aumont
    13 février 2013 à 8h38 / Répondre

    @Arcis Vigiliis
    (…) ma loge bleue a fait un parcours comparable à la tienne et après un essai malheureux à la GL-AMF nous avons participé à la Consécration de la GLIF, où nous pouvons travailler en association régulièrement et sereinement. Notre loge est RER et pour les Maîtres Ecossais nous avons rejoint une Loge verte du Grand Directoire du GPRG et depuis notre première tenue le mois dernier nos frères sont rayonnants de sérénité et d’optimisme… Même si la GLIF est encore une petite obédience, la qualité et la régularité du travail l’emportera. Le mois prochain, pour ceux qui étaient déjà dans l’Ordre intérieur, ils pourrons participer à leur première réunion de Commanderie du GPRG et nous avons deux Armements de CBCS prévus en juin. Finis les Diktats du GPRF, les dossiers bloqués, les oukazes malveillantes, les guerres des chefs larvées… Chaque CBCS a voix au Chapitre, la blancheur de l’Ordre intérieur est de nouveau notre lumière commune. Le Préfet n’est que le Commandeur élu le plus compétent et non pas un Apparatchik parachuté par Paris.
    En revanche, tu te trompes en disant que le GPRG (ou GPRDG) compte beaucoup de frères de la GLNF… ou alors ce sont d’anciens frères (comme nous sommes beaucoup…) car pour l’heure, ceux qui sont restés à la GLNF vont au GPRF et vice-versa d’ailleurs…Leur cordon ombilical n’a jamais été coupé. Nous avons retrouvé au GPRG des frères de la GLIF, de la GLTF, de la GLERF, et quelques-uns discrets de la GL-AMF (mais qui doivent rester discrets car pour l’instant la GL-AMF impose un diktat avec le soit-disant « GPERRO » dont la supercherie est en train d’être analysée et démontée par les KT américains et les KT/KM anglais).
    Tu dis que tu souhaites échanger avec des responsables du GPRG directement par email ou téléphone, il te suffit d’aller sur leur site internet et remplir le formulaire de contact. C’est comme cela que nous avons fait nous-même pour les connaître et les rejoindre… Deo Gratias !
    Le site du GPRG : http://gprg.jimdo.com
    Et au plaisir de te connaître de vive voix lors de retrouvailles à la Saint-Hugues ou à la Saint-Michel… Bien à toi…

  • 22
    Arcis Vigiliis
    3 février 2013 à 20h29 / Répondre

    J’arrive un peu après les échanges mais j’aimerai vous faire partager mon expérience :
    Avec ma loge RER ex GLNF, nous avions décidé de ne pas aller dans les structures telles que la GLAMF ou la GLTF. Le GPRF ne proposant à l’époque que le mouvement Phaleg sans autre solution pour le Bleu.
    Depuis la GLIF est née.
    Nous on est partis là où nous pouvions rester en association et travailler « régulièrement »..
    On a choisi la GLRF!
    Mais nous n’avons pas d’ordre intérieur suffisamment structuré, alors on cherche, et aujourd’hui je crois pouvoir dire que les enseignements les plus purs et qualitatifs sur ce parcours exigeant on ne les trouve que au GPRF et au GPDG.
    Ailleurs il y a des Frères de qualité mais les structures passent souvent par des hommes n’ayant pas démontré leur désintérêt pour les honneurs et le pouvoir.
    Alors, si j’ai pu conserver la tradition pour les Frères de ma loge bleue et verte, je n’ai toujours pas retrouvé la qualité de la transmission que le GPRF proposait et je regrette qu’a cette qualité il n’y ait pas été associé une volonté de combat plus forte pour préserver les Frères rectifiés de la GLNF.
    A propos du GPRDG, il y a beaucoup de Frères de la GLNF qui se sont mal comportés au moment des troubles, alors comment croire ceux qui aujourd’hui prétendent rassembler alors qu’ils ont exclus hier.
    Je suis d’accord avec ALEX (@GWAENON) sur le personnage de la GLAMF, j’ai eut quelques échanges avec lui et c’est ce qui m’a convaincu de ne pas aller à la GLAMF.
    J’aimerai tellement échanger avec vous par mail ou oralement.
    n’hésitez pas à me répondre.

  • 21
    Paul de Tarse
    12 janvier 2013 à 20h18 / Répondre

    Bonsoir,

    J’appartiens au Régime Ecossais Rectifié, totalement et viscéralement car je suis franc-maçon et chrétien.

    Reçu il y a huit ans à la « Géhenne LF », le truc à JPS, vous savez le machin où lorsque vous dites « oubliez les métaux « , on vous tombe dessus à bras raccourcis.

    Ca y est, je me rappelle, la GLNF.

    Plus sérieusement, j’ai quitté ce « machin » en juin 2012 et en tant que MESA ai rejoint le GPRF et le Freimaurer Orden et me suis mis à fréquenter les non reconnues réguliers par la GLUA, ceux que la GLNF mettait au ban de la franc-maçonnerie.

    Je suis maintenant certain qu’ils et elles sont aussi franc-maçons que nous, bien que je vois mal une femme au RER, et ma conclusion est la suivante : arrêtons de créer des grands prieurés rectifiés qui ne sont qu’une tour de Babel et regardons-nous pour nous rejoindre en un seul grand prieuré rectifié et pourquoi pas en un seul Régime Ecossais Rectifié de France qui de par la volonté de son fondateur possède tout en lui.

    Fraternellement

  • 20
    Hugh of Champagne
    12 janvier 2013 à 2h38 / Répondre

    @Hugues d’Aumont
    13.Posté par Hugues d’Aumont le 27/12/2012 12:09
     » La pratique du RER au sein d’un GPRF n’est qu’une supercherie », etc…

    « Supercherie »? Diktats? GPRF en décomposition?… Mais pour qui êtes vous pour vous permettre de telles attaques et médisances sur vos propres frères du Rectifié? Ou que vous soyez (Obédiences ou Grand-Prieurés), nous ne vous voulons pas du mal, nous voulons juste continuer notre chemin que nous avons commencé ou fait ensemble et continuer à s’aimer de cet amour que l’on appelle fraternel.

    Le GPRF n’est pas qu’une relation d’amitié avec le GPIH, il a été officiellement déclaré par Charte constitutive et Lettres patentes par ce dernier.

    Le membre « Zorien » de ce blog dit vrai dans son message:
    9.Posté par Zorien le 23/12/2012 17:36 ->

    « Le Grand Prieuré Rectifié de France (GPRF) tient sa légitimité des patentes reçues en juin 2002 du Grand Prieuré Indépendant d’Helvétie (GPIH), gardien historique du Régime Rectifié depuis près de deux siècles. Le GPRF a reçu cette patente après le retrait en 2000 de la patente accordée au Grand Prieuré des Gaules. »

    Le GPRF n’a pas quitté de son plein gré la GLNF, il a été poussé dehors avec son Grand Prieur par l’ancien GM de l’obédience. Le Freimaurer Orden a tendu la main pour un hébergement provisoire en attendant que l’horizon maçonnique des loges bleues s’éclaircissent. Y-avait-il un autre choix? Certainement pas en France! Toutes le obédiences pratiquant le RER ont leur Grand-Prieuré pour les 4,5 et 6e

    Tous les Grands Prieurés qui se sont créés depuis ne sont entre autres, que des scissions de scissions et se placent dans la plus totale irrégularité. Ces derniers pensent se substituer au GPRF, c’est peine perdue car le GPIH protège bien sa progéniture.

    C’est trop facile de critiquer mais avant toute attaque, il est primordial de se critiquer et de s’attaquer soi-même…

    Le GPRF est tranquille comme tous les frères qui lui sont restés fidèles de coeur et d’esprit, il est dans l’attente, dans la paix intérieure et extérieure, pas comme un certain nombre d’hommes qui se disent « Frère » mais qui ne semblent plus être reconnus comme tel. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus dans notre « fraternité » rectifiée ou pas, savoir se retirer à temps est pourtant digne de tous les respects…

    Extrait de la patente:
    Grand Prieuré Indépendant d’Helvétie:
    « Le Grand Prieur – Grand Maître National du Grand Prieuré Indépendant d’Helvétie a expressément reconnu le Grand Prieuré Rectifié de France comme puissance régulière et autonome du Régime Écossais Rectifié en France, avec les pouvoirs les plus étendus pour créer, exclusivement dans ce pays, toutes préfectures, Commanderies et Loges de Saint-André du Régime Écossais Rectifié. Il est convenu et entendu que les présentes charte constitutive et Lettres patentes sont subordonnées dans leur maintien au respect du présent acte et des engagements qu’il implique.
    En foi de quoi, nous avons délivré les présentes Charte constitutive et Lettres patentes pour valoir ce que de droit . » (…)

    Le territoire est pris et sera bien défendu.
    CBCS / GPRF

  • 19
    François de Grenoble
    3 janvier 2013 à 11h31 / Répondre

    Fergus a raison (mais je récuse Abgrall) pour ce qui concerne son point de vue sur le fameux et désastreux rapport sur les sectes et je ne suis pas d’accord… avec François de Tulle (alors, vous voyez que ce n’est pas moi !) lorsqu’il lui donne[ force de loi.]b
    Fort heureusement, il n’y a pas de définition juridique des mots secte et sectarisme – ce qui pour l’heure est plutôt un bien compte-tenu de l’ambiance – mais cela ne nous empêche aucunement d’exprimer une opinion sur la question. J’appartiens à un mouvement qui a été injustement « nommé » ou « nominé » dans le premier rapport, et retiré du second, et aujourd’hui encore, je suis montré du doigt dans ma propre famille ! Pour le reste, je suis en accord complet avec François de Tulle !

  • 18
    Fergus
    31 décembre 2012 à 14h19 / Répondre

    Sans vouloir intervenir sur le fond, je voudrais apporter une précision « latérale », au sujet du Rapport parlementaire sur les sectes en France.
    Ce rapport date de janvier 1996, ce qui commencer à faire un peu. Il commence par tenter de définir le phénomène sectaire, mais conclut qu’il n’y a pas de définition juridique possible. Il n’y a que des acceptions courantes, ce qui ne permet pas de classer OFFICIELLEMENT telle ou telle organisation dans la catégorie des sectes. Il n’est en définitive possible que de parler de PRATIQUES sectaires – et c’est cette attitude qui est aujourd’hui adoptée par les experts.
    La liste, citée dans le rapport, de groupes à caractère sectaire, n’est ni officielle ni définitive. Elle a été largement critiquée, y compris par les parlementaires eux-mêmes, à cause de l’absence de débat contradictoire ayant présidé à son élaboration. En particulier, aucune de ces organisations n’a été invitée à défendre son point de vue, le rapport n’étant basé que sur les enquêtes des Renseignements Généraux de l’époque.
    Ainsi donc, il est erroné de prendre cette fameuse liste comme définitive et officielle. Ce n’est pas parce qu’une organisation n’y figure pas qu’elle n’est pas sectaire (surtout 17 ans après), et ce n’est pas parce qu’une organisation y figure qu’elle est une secte.
    Le mot « secte », comme celui de « gourou » d’ailleurs, ne présente aucun caractère juridique. Seules les pratiques des groupes suspectés peuvent faire l’objet de ces qualifications. Je renvoie à la lecture des ouvrages de J.-M. Abgrall ou de M. Bouderlique qui, bien que controversés eux-mêmes, adoptent des crtières relativement objectifs en la matière.

  • 17
    François de Tulle
    29 décembre 2012 à 23h29 / Répondre

    Mon cher Guillaume Tell, en dépit de votre pseudonyme vous manquez la cible à tous coups.
    S’il me fallait reprendre les inexactitudes, approximations,, amalgames et contre-sens de votre libelle, car c’en est un (c’est une manie chez mes contradicteurs), je lasserais tout le monde…et moi-même.
    Quelques points cependant.. Il est assez singulier de mesurer le degré de qualification b[initiatique d’un organisme à l’aune de ses modifications statutaires, qui portent sur l’organisation, rien de plus. C’est de votre part ou incompréhension ou mauvaise foi, au choix.
    Pour les Eléemosynaires, donc officiers d’une loge, vous passez sur le fait que le Code recommande de les choisir parmi « les chevaliers réguliers », c’est-à-dire des clercs ordonnés.Facile d’ignorer ou de détourner les textes qui gênent !
    Les Actes du Convent de Wilhelmsbad, je les connais pratiquement par coeur car je les possède intégralement, dans les deux langues. Est-ce votre cas ? J’en doute. Car autrement vous ne parleriez pas de ces « violentes diatribes » dont je ne trouve trace nulle part. Les historiens (et j’en suis un, si vous l’ignoriez) peuvent raconter ce qu’ils veulent, les preuves textuelles parlent plus fort qu’eux.
    C’est d’ailleurs en tant qu’historien, pour faire des recherches bien fructueuses dans les archives du Danske Frimurer Orden, que je me suis rendu à Copenhague et non pour je ne sais quel but (imprécis) que vous me prêtez.
    Je ne vois pas ce que vient faire dans l’affaire la conférence que j’ai faite à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes sur Denys l’Aréopagite dans le cadre d’une session sur « les hiérarchies sacrées » du GESC (Groupe d’Etudes sur les Sciences Sacrées) dirigé par Antoine Faivre. Cette conférence était de nature universitaire et non pas du tout théologique (c’est une idée fixe chez vous, mon ami).
    Enfin, vous réentonnez la vieille rengaine sur le caractère « sectaire » de mon Eglise, assuré de l’impunité que j’ai rappelée au début de ma mise au point. Vous me citez des auteurs…qui ne sont que des auteurs. Le père Vernette est un honnête homme mais qui ne comprend pas grand chose à l’orthodoxie. Quant aux deux autres, ce sont des ennemis de toujours, non pas tellement de mon Eglise, mais de ce qu’elle représente, c’est-à-dire une orthodoxie occidentale. Alors… Un auteur n’est qu’un auteur. Moi, par exemple, je peux bien qualifier de sectaire le comportement de JMV et de secte ce qu’il est en train d’échafauder, ce n’est que mon opinion… mais tous les maçons me comprendront.
    Reste qu’une secte n’est une secte, et par conséquent relevant de la loi, que lorsqu’elle est listé dans le rapport parlementaire qui seul fait foi.
    J’ajoute une fois de plus – c’est lassant de crier dans les oreilles des sourds – que dans le conseil permanent du Grand Maître, qui est la direction de l’Ordre, figurent deux orthodoxes occidentaux (dont moi), un luthérien, un presbytérien et sept catholiques romains. Où est le noyautage ?
    Enfin, et je terminerai par là, libre à JMV et aux siens de vouloir rétablir l’Ordre dans l’état qui était le sien en 1778. Mais comme l’Ordre n’est pas confiné en vase clos mais vit au sein de la société civile, eh bien il faut ramener cette dernière à son état d’avant la révolution. Il faut rétablir le roi – je ne demande pas mieux, mais lequel ? il y a deux prétendants… Il faut rétablir les trois ordres : clergé, noblesse et tiers-état, il faut rétablir la féodalité, il faut rétablir la vénalité des charges et des offices, etc., etc.
    Vaste programme, aurait dit le Général !
    Sur ce, Monsieur et Frère, je vous salue bien et, comme je ne suis pas chien, je vous présente mes voeux pour l’année nouvelle et pour la réussite de vos entreprises.

  • 16
    Guillaume Tell
    29 décembre 2012 à 17h33 / Répondre

    @François de Grenoble
    Merci pour le document posté sur le Blog de JFV à propos de la place des Aumôniers en Maçonnerie. Il démontre une fois de plus que l’on peut raisonner juste mais avec des éléments faux…mais aussi utiliser des éléments justes pour raisonner faux ! C’est le cas.

    D’abord, scholastique oblige, on nous dit que « cette Aumônerie figure depuis l’origine dans la Constitution du Grand Prieuré des Gaules… »

    Puisqu’on parle « en droit », en référence à un texte de Constitution, il faudrait préciser de quel GPdG il s’agit…!? Certainement pas du GPdG-Historique fondé en 1935 par le GPIH Suisse. Mais bien du nouveau GPdG-Ordres Unis créé et déclaré en 1983 à la Préfecture de Paris par Daniel FONTAINE, Jean-François VAR, Jean-Michel AUZANNEAU, Charles PIDOUX (!) et consorts…après l’éviction de Jean GRANGER (TOURNIAC) pourtant proclamé Grand Maître ad vitam en Convent National…

    Ensuite, il faudrait regarder de près à quelle date remonte cette « origine » de l’Aumônerie en maconnerie ? Et là, notre normalien récite…i[ « c’est-à-dire depuis 2005, et qu’elle n’a jamais été contestée […] à l’occasion des cinq révisions statutaires qui ont suivi, dont la dernière est tout récente puisqu’elle date du 29 septembre [2012] « ]i

    Outre que l’on peut s’interroger de la qualité initiatique d’un Ordre à géométrie variable comme ce GpdG-Ordres Unis qui doit changer de Constitution tous les ans ou presque alors que le Code Maçonnique du Convent des Gaules de 1778 et le Code des Règlements de l’Ordre des CBCS du Convent de Wilhelmsbad de 1782, ont tout prévu. Et qu’il n’y a rien à gloser, si ce n’est à les comprendre d’abord et à les appliquer ensuite. Nous sommes donc bien dans une situation de « dérives » successives et semble-t-il incontrôlées, que plusieurs contributeurs sur le blog ont dénoncé. Peut-être faudrait-il relire avec le coeur, les écrits sur « la spirale involutive du mal » du regretté Père R. AMADOU…

    Venons-en donc au coeur du problème. JFV s’est construit — et c’est son droit personnel le plus strict — une représentation idéale de la maçonnerie très particulière, après avoir visité maintes fois le Rite Suédois en Scandinavie, en voyages d’études et de représentation aux frais des cotisants du GPdG-Ordres Unis. Faut-il rappeler que le Rite Suédois (appelé aussi système Zinnendorf, du nom du dissident de la Stricte Observance qui l’a créé) et quelles soient les qualités par ailleurs, de ses membres et dignitaires, est aussi pratiqué en Allemagne par le FreiMaurer Orden (F.O.) mais que cela n’est pas du RER et cela ne constitue pas une Puissance maçonnique Rectifiée. La deuxième source d’inspiration de JFV provient de ses essais en théologie, comme cette Conférence donnée le 28 mai 2000, en pleine crise entre le GPdG-O.U. et la GLNF, au Colloque du GESC sous le titre : « Hiérarchies ecclésiastiques d’après Denys l’Aéropagite » (publié dans les Cahiers du GESC n°9, ISBN 88-7252-226-9). La superposition des 2 donne une vision très syncrétique de la maçonnerie. C’est une construction purement mentale de JFV qui crée la confusion et suscite l’animosité des frères car elle provoque une confusion des genres.

    En effet, c’est comme si on s’obstinait à vouloir mêler et rendre indiscernable tout ce que JB Willermoz s’était attelé toute sa vie durant, à clarifier au contraire et organiser à sa place… Ainsi, dans l’Ordre maçonnique, il n’a jamais été question d’une Aumônerie dans les loges, pas plus au RER qu’ailleurs d’ailleurs ! C’est exactement ce qu’écrit JB Willermoz et que rappelle à juste titre JMV !!! Que l’on se réjouisse d’avoir ça et là des « bons prêtres » ou des pasteurs luthériens (comme l’était R. Salzman du temps de Willermoz…) c’est une chose. Mais on n’a absolument pas le droit d’en conclure qu’il est légitime d’avoir une Aumônerie en Maçonnerie ! . Encore moins pour y jouer un rôle de préséance. Et même si cela était, encore faudrait-il en débattre et prévoir les textes appropriés pour son application lors d’un vrai Convent RER… Or, curieusement, le Convent des Gaules en 1778 non seulement ne l’a pas prévu mais le mot Aumônerie (au sens ecclésiastique) n’y figure même pas !!! Quant à appeler l’Eléémosynaire à la rescousse, comme le fait JFV à la fin de son article, c’est prendre nos lecteurs pour des imbéciles, car les « aumônes » de l’Eléémosynaire n’ont, bien sûr, rien à voir en loge avec une Aumônerie ecclésiastique institutionnelle…

    En revanche, lorsque nous sommes dans l’Ordre intérieur, nous sommes dans un autre Ordre, celui d’une Chevalerie spirituelle chrétienne. Et là, effectivement, le Code des CBCS prévoit une classe et des fonctions ecclésiastiques. Ce sont des faits avérés. JFV a raison de les citer. Mais il a tort de faire un amalgame et d’appliquer à l’Ordre Maçonnique ce qui n’a été prévu que pour l’Ordre intérieur, où ne sont pas forcément appelés tous les Frères de l’Ordre Maçonnique.

    Ensuite, il faut relire les Actes des débats du Convent de Wilhelmsbad, où cet achoppement contre l’Eglise et les Eglises en général, a donné de violentes diatribes. Et il faut relire les recommandations de Joseph de MAISTRE au Grand Maître du CONVENT, le Duc de Brunswick, sur, non seulement l’ouverture à toutes les Eglises de « la robe sans couture du Christ », mais aussi sur la vocation de rassembler dans notre Ordre les deux poumons occidentaux et orientaux du Christiannisme.

    Là encore, JFV s’appuie sur des faits exacts.

    Malheureusement, il conclut par des choix très personnels qu’il entend imposer aux autres, dont le GPdG-Ordres Unis. Car il n’est pas exact que la fonction de Prieur Ecclésiastique dans l’Ordre intérieur, doive être un Aumônier revêtu des ornements de l’Eglise Gallicane (et même si ce nouveau GPdG-Ordres Unis au moment de ses dérives a établi son siège parisien dans les locaux de cette « micro-église »). De même, il est inadmissible d’avoir depuis l’origine du néo-GPdG-Ordres Unis, un noyautage systématique par des membres de l’ECOF, cette étrange micro « église catholique orthodoxe française » reconnue par aucune autre Eglise à part elle-même et l’Eglise du régime de CEAUCESCU qui lui a donné son Evêque…marié (sic) Mais qui se trouve bel et bien listée et décrite, dans le DICTIONNAIRE DES SECTES de Jean VERNETTE, ou encore dans le livre « ORTHODOXIE » de Frédéric LUZ aux Editions PARDES, ou celui de Jean-Claude ROBERTI, etc. etc. etc.

    CONCLUSION : un beau gâchis intellectuel. Une occasion manquée de redonner dans le respect mutuel et l’harmonie, une place et un rôle à des représentants de toutes les Eglises chrétiennes au sein de l’Ordre intérieur, pour le vivifier par l’Esprit et le témoignage. Un amalgame condamné d’avance, pour faire des loges maçonniques un vivier « captif » instrumenté par une micro-église très particulière et qui ne représente qu’elle même…

    Oui, il était temps que des CBCS se lèvent, pour entreprendre une REFONDATION qui laisse entrevoir de plus grandes choses !

  • 15
    François de Grenoble
    29 décembre 2012 à 8h06 / Répondre

    Jiri : je ne sais pas s’il est permis d’indiquer ici un partage vers un autre blog, mais je viens, à l’instant, de découvrir une très intéressante mise-au-point officielle du Grand Aumônier du GPDG :http://orthodoxeoccident.blogspot.fr/2012/12/pourquoi-des-aumoniers-en-maconnerie_29.html

  • 14
    François de Grenoble
    29 décembre 2012 à 7h59 / Répondre

    DNRF et GPRG : arrêtons de nous abuser ! Ce sont deux composantes de la même cuisine, apprêtée à la sauce JMV, c’est connu et fait sourire dans les hautes chaumières de la maçonnerie ! Mais je lis (numéro 6) qu’ici aussi, un frère (?) qualifie de gourou un autre frère (certifié celui-là) en la personne du Grand-Aumônier… Ah, ce genre d’invective trop souvent employé révèle bien des faiblesses, et sans être un grand prophète… je souhaite bien du plaisir à ceux qui imprudemment, en usent et en abusent !

  • 13
    Hugues d'Aumont
    27 décembre 2012 à 12h09 / Répondre

    (…) Zorien…
    Pour avoir été membre du GPRF et avoir cru pouvoir l’aider à devenir un vrai prieuré rectifié, je suis obligé de te contredire. Parce que j’ai aussi été membre du FO pendant 2 ans lorsque je travaillais à la frontière allemande et à Stuttgart.
    1) A la Préfecture, l’association enregistrée s’appelle bien dès sa création spontanée après la séparation avec le GPdG en 2000, le « Grand Prieuré Régulier de France ». Que récemment cette apellation soit devenue « recitifée » je m’en réjouis mais les écrits restent, surtout lorsque ce sont ceux de la Préfecture !
    2) La patente du GPRF dont tu parles, personne ne l’a jamais vue et pour cause… Il n’y a qu’un accord de reconnaissance avec le GPIH, ce qui n’est pas tout à fait pareil.
    3) Le GPRF ne gère que les grades 5 et 6 et le grade de MESA est géré par une association distincte. Cela ne peut pas être compatible avec les Codes de Lyon de 1778, car les directions des 2 associations ne sont pas les mêmes ni rituellement ni civilement en droit. On a d’ailleurs connu des tensions extrêmes entre le GPRF et le Directoire DNLERF à plusieurs reprises… ce qui est un comble, puisque le Directoire ne devrait être que la « face maçonnique » de l’ordre intérieur pour recruter et former des MESA !
    4) La pratique du RER au sein d’un GPRF n’est qu’une supercherie. La création d’un district en France une ingérence que les anglais de la GLUA ont dénoncé par écrit. Les Frères du GPRF doivent obligatoirement indiquer en entête de leurs convocations qu’ils travaillent désormais sous les auspices du FO (freiMaurer orden)… Désolé mon pauvre Zorien, mais le GPRF n’est plus une puissance rectifiée souveraine. Le GPRF a déserté la France le 07 juillet 2012. Et actuellement le GPRF envoie des diktats pour ne plus admetter que des frères de la GLNF ou des frères de loges régulières étrangères…
    Conclusion : le GPRF est en complète décomposition comme le GPdG.

  • 12
    ALEX
    27 décembre 2012 à 11h58 / Répondre

    @GWAENON
    J’appartiens à 2 ex-loges RER de la GLNF qui sont passées à la GL-AMF en 2012 et qui la quittent au 31 décembre : après l’afflux, le reflux…
    Je m’explique… Le RER à la GL-AMF est irrégulier. Le patron de sa « masion du RER » est un transfuge éphémère de la GLTSO qui a été armé CBCS en Amérique dans un courant d’air… moyennant un chèque en dollars canadiens cependant ! Son entourage est constitué de drôles de sires issus directs de la GLNF et tout juste MESA… Tout ce qu’ils ont trouvé c’est de négocier avec Christian Bin… du GPERRO un ascenseur pour être faits CBCS dare-dare…avec le rouleau compresseur « marketing » de la GL-AMF, ils ont déjà prévu leur futur collège GPERRO cornaqué par des dignitaires de la GL-AMF quand ils auront débarqué son G Prieur actuel, dont les jours sont comptés, et qui est trop encombrant pour faire bonne figure devant les anglais de la GLUA ! Quand nous avons découvert, depuis notre lointaine province, tout ce mic-mac parisien, nous avons d’abord demandé des explications. Nous sommes tombés de pire en pire. La GL-AMF vient de consacrer à Toulouse une loge RER alors qu’elle n’a aucune patente sur le RER ni aucun droit de le faire. De plus « le gros patron » du RER chez eux, s’amuse à bricoler les rituels RER…ça recommence ! Nous avons essayé de sonder son Grand Inspecteur du RER, MESA de son état… un espèce de caporal-chef qui singe le dogmatisme mais complètement ignare du RER, quant à sa spiritualité elle est plus proche d’une huitre…de Réveillon bien arrosé. Gémissons, gémissons… LE RER à la GL-AMF c’est comme du Canada-Dry frelaté…. Les maîtres de nos loges ont voté : on s’en va !

  • 11
    ZORROTELLQUEL
    25 décembre 2012 à 13h48 / Répondre

    Merci pour nos échangent, très bonne Fête de la Nativité, et ou que nous soyons, restons des Maçons Rectifiés libres, dans la pratique de notre Régime Rectifié, donc dans, et avec nos croyances de Chrétiens. Bonne année 2013 à tous.

  • 10
    gwaenon
    25 décembre 2012 à 1h03 / Répondre

    merci a Zorien d’avoir rappelé les fondamentaux du RER au sein de la Franc-Maçonnerie. Se pose une vraie question : ou certains rectifiés s’estiment diffèrents de la maçonnerie, auquel cas ils ne sont plus dans la maçonnerie et forment une para maçonnerid, ou ils se rattachent à l’une des structures existantes. mon petit doigt me dit que la glamf a déjà signé avec un grand prieuré.

  • 9
    Zorien
    23 décembre 2012 à 17h36 / Répondre

    Puisqu’il s’agit du Rite Rectifié essayons de rectifier quelques faits :
    1) Le Grand Prieuré Rectifié de France (GPRF) tient sa légitimité des patentes reçues en juin 2002 du Grand Prieuré Indépendant d’Helvétie (GPIH), gardien historique du Régime Rectifié depuis près de deux siècles. Le GPRF a reçu cette patente après le retrait en 2000 de la patente accordée au Grand Prieuré des Gaules.
    Le GPRF ne gère que les grades 5 et 6 du Régime Écossais Rectifié (RER) et par le truchement du DNLERF le 4e grade de Maitre Écossais de Saint André.
    2) Lors du retrait de la reconnaissance de la GLNF par les 5 GL européennes en juin 2012 (déclaration de Bâle) il a fallut trouver une « terre d’asile » régulière et reconnue, en ce qui concerne les trois premiers grades, aux nombreux FF qui ne souhaitent plus rester à la GLNF.
    Un accord cadre a été trouvé avec le Freimaurer Orden ou FO, obédience allemande crée en 1770 et pratiquant un rite cousin du RER car issu comme lui à la fin du 18e siècle de la Stricte Observance Templière. Le FO est membre des Grandes Loges Unies d’Allemagne.
    Les Frères français adhérant à cette obédience continuent à pratiquer le RER dans toute sa pureté et dans l’intégralité des trois premiers grades.
    Le GPRF accueille donc tout Frère maçon rectifié d’une obédience reconnue régulière par lui. La puissance Rectifié n’est donc pas le FO mais bien le GPRF.
    L’accord avec le FO a un caractère évidemment temporaire en attendant l’émergence d’une ou plusieurs obédience française internationalement reconnue ce qui n’est le cas d’aucune pour le moment. Un souci qui a présidé au choix de cette solution est de ne pas créer une nième Grande Loge ou Obédience dans le paysage maçonnique français passablement encombré ces derniers temps.
    Le site phaleg-rer.com explique très bien cette démarche et permet l’adhésion au FO.
    A cela je rajouterai deux commentaires personnels
    1) La FM a un caractère intrinsèquement universel issu du 18e siècle. La confiner à une vision purement nationale pour ne pas dire nationaliste est une régression. Ce qui se recompose actuellement n’est pas seulement le paysage maçonnique français mais européen !
    2) Un des principes de la FM est que l’on ne peut transmettre que ce que l’on a reçu. Certains Frères ont l’air d’oublier ce principe en ce moment, et semblent auto-ériger des structures « régulières, légitimes et dépositaires d’une tradition » qu’ils n’ont reçue de personne sauf peut-être de leur propre ambition.
    Ils devraient tous repenser à la première question de nos instructions : « Est-vous Franc-maçon ? » et à sa réponse.
    Pour les non-initiés qui liraient ce forum je signale que la réponse « Oui, je le suis » n’est pas la « bonne » réponse. C’est même peut-être la pire !

  • 8
    Hierosme
    23 décembre 2012 à 14h23 / Répondre

    Chers amis,
    Je vous suggère quelques articles intéressants, sur ces questions qui vous tiennent à coeur, sur le lien suivant :
    http://lalecondelyon.hautetfort.com/

  • 7
    Guillaume Tell
    23 décembre 2012 à 13h32 / Répondre

    Enchanté Zorro… J’approuve l’intention de votre apostrophe mais vous vous trompez. D’abord j’ai quitté le GPdG voici 10 ans. Et je ne suis pas au fait des querelles internes que vous évoquez. Je ne peux pas donc juger (et d’ailleurs je ne le voudrais pas…) de la personne de l’Universitaire. Mais j’ai lu une diatribe de Francois de Tulle qui me laisse pantois. Croit-il être vraiment le seul à avoir passé 30 années au service du RER ? (j’en suis pour ma part à ma 31ème année…) Quelle outrecuidance ! J’ai connu Paul Naudon, Jean Granger, Daniel Fontaine…mais aussi des CBCS de la trempe du Baron de Marsaudon, Henry Corbin et sa loge de Saint Germain en Laye etc… Le GPdG a tellement dérivé depuis 12 ans et il est tombé tellement bas qu’il ne peut plus revendiquer l’exclusivité du RER depuis longtemps… Pour vous rassurer, j’ai appris lors de ma réception au Grade de Maître du RER, que la mort est notre ultime initiation ici-bas avant notre vie dans l’éternité et elle peut se produire n’importe quand…d’où la valeur de la vie et de l’instant présent… Alors croyez bien que depuis 10 ans que j’ai quitté le GPdG, je ne suis pas un CBCS qui dort… j’ai au contraire essayé de mettre les bouchées doubles… et il y a maintes façons de servir ses frères, de transmettre l’initiation qui « naquit lorsque naquirent les jours… » et de se comporter en CBCS même si cela n’est pas dans le cadre étroit et désormais en forme d’impasse du GPdG !!! D’ailleurs beaucoup d’autres semblent avoir fait de même, si j’en juge le renouveau du RER qui se prépare de toutes parts, et si je comprends bien la réalité historique et présente, bien incarnée celle-là de ce que des CBCS ont réuni et proclamé à Lyon le 20 août dernier en refondant un GPRG, c’est-à-dire ce que le GPdG n’aurait jamais dû cesser d’être : le Grand Prieuré du Régime Rectifié, tel que fondé authentiquement en 1935, un point c’est tout et c’est beaucoup.

  • 6
    Don Diego
    23 décembre 2012 à 13h14 / Répondre

    Ola Zorro ! qué tal ? Il ne faut pas se fier aux apparences de Don Diego… ce n’est pas l’homme de bonne compagnie qui compte (Don Diego) mais l’Oeuvre qu’il produit (Zorro la nuit…). Autrement dit, en ce qui concerne l’Universitaire dont tout le monde parle, j’ai lu (ou essayé de lire…) presque tous ses écrits… et je dis « Chapeau bas… » Même si je ne partage pas toutes ses opinions, même si j’ai plus que le sentiment je dirai même la preuve que sur certains aspects il fait fasse route et s’est trompé, encore une fois… Chapeau ! Voilà pour l’Oeuvre et elle est autrement plus féconde, plus dense, plus riche, plus porteuse d’ouverture que le dogmatisme étroit du Grand Aumonier Perpétuel du GPdG. On sait tous que lorsque l’Elève dépasse le Maître, si le Maître n’en est pas un, mais simplement un petit gourou orgueilleux, alors cela déclenche inévitablement un schisme, un Fillon/Copé bis…. car il ne s’agit pas seulement d’être un bon « cérébral » issu de l’Ecole Normale ou de l’Université… Le RER et Willermoz en particulier nous demandent en plus et surtout, d’avoir du Coeur... de ce Coeur cher à Saint-Martin, sans lequel la Maçonnerie n’est que mauvais théâtre et l’Ordre intérieur qu’une prolongation maçonnique du même acabit et non pas un Ordre de Chevalerie spirituelle… Personne ne peut avoir le monopole de cet Ordre-là, pas plus le GPdG que tout autre Prieuré, ce ne sera jamais un insigne qui fera la valeur d’un homme ou d’un Ordre, mais bien le contraire… c’est la valeur des hommes et des Ordres qu’ils forment entre eux, qui témoignera de leur valeur réelle pour la transmettre, et non pour se la garder dans un Club fermé et nombriliste. La consanguinité, y compris sur le plan spirituel, finit toujours par des fin de race. C’est ce qu’est en train de vivre le GPdG… Dura lex vitae, sed lex…

  • 5
    Guillaume Tell
    23 décembre 2012 à 12h58 / Répondre

    (…) merci de vos divers éclairages…
    A Semper je dirai que je connais plusieurs des Refondateurs du GPRG auxquels j’ai transmis la nouvelle de ce Directoire mais je n’ai pas encore de réponse…
    A Hierosme, je dirai que parmi le Refondateurs du GPRG que je connais, il y en a beaucoup qui ne faisaient pas partie du GPRF et qui depuis quelques années s’étaient mis en marge des Prieurés car ils n’avaient pas voulu suivre pour autant les dérives du GPdG. Ce qui est sûr, c’est qu’ils veulent se soucher sur des obédiences maçonniques régulières dans le cadre de la Confédération en cours et que sur les recommandations du GPIH (suisse) ils se doivent d’accueillir tous les RER des obédiences issues de l’éclatement de la GLNF (GL-AMF, GLIF, GLTF…) et être ouverts aussi aux quelques loges RER de la GLDF qui sont les héritières légitimes de la Grande Loge Rectifiée de 1935 et et qui en 1958 n’avaient pas voulu se fondre dans la GLNF en suivant le Régent du RER de l’Epoque, le CBCS René WIBAUX, Premier Grand Mâitre de la Grande Loge Rectifiée et qui passa donc à la GLDF car il était aussi 33° REAA… Pour ceux qui sont lassés des guerres de chefs et qui veulent revenir au RER de Willermoz, je pense que tout ceci ouvre des perspectives enthousiasmantes de renouveau, sur des bases fédérales et confédérales, avec plusieurs options de « style » bref… il ya plusieurs demeures dans la Maison du Père comme disait un certain Evangile…Et c’est une Bonne Nouvelle… du moins c’est ce que je crois, même si cela peut paraître naïf… Ne nous est-il pas dit aussi : « Vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux si vous ne devenez pas comme de petits enfants ?… »

  • 4
    Hierosme
    22 décembre 2012 à 20h55 / Répondre

    @ Guillaume,
    Il s’agit de 2 initiatives sans aucun lien, ayant chacune leur qualité et leur intérêt propre, dans des domaines très différents.
    Le nouveau GPRG, d’après son site internet, est une émanation de la dernière Juridiction rectifiée de la GLNF, et vise le retour de son héritage à la régularité obédientielle, au sens anglo-saxon du terme ;
    Le Directoire National auquel vous faites allusion, est un projet transhistorique, de nature uniquement doctrinale, et ne se situant pas dans le domaine des obédiences maçonniques de constitution andersonienne, avec lesquelles il n’est pas en concurrence.

  • 3
    ZORROTELLQUEL
    22 décembre 2012 à 19h55 / Répondre

    Très cher Guillaume Tell votre point de vue est très intéressant malgré tout ? Mais sûrement un peut utopique ne croyez-vous pas ? Ce fameux universitaire dont vous parlez a reçu il y a peu, les plus hauts grades des 3 rites du Prieuré qu’il va très certainement quitter avec pertes et fracas pour haute trahison comme l’on dit dans le milieu profane ? Et en FM chevaleresque pour manquement à ses engagements et serments ??? Ce Monsieur qui vous dit que, pour pratiquer la pureté du Régime Ecossais Rectifié il faut fuir en quelque sorte, le système obédientiel auquel lui-même a largement participé et fait connaître ?? Surprenant non ? Faites ce que je dis, mais ce que je fais, n’est-ce pas ? C’est ce type d’inconnu universitaire, beau parleur, au sens de manipulateur qui est capable de vous dire très sérieusement : « SIC ITUR AD ASTRA »….. Allez cher Guillaume Tell, ne soyez pas dupe à ce point, surtout si vous êtes un vrai CBCS, agissez, non pas pour le pouvoir, d’ailleurs en FM et encore moins en Chevalerie il n’y a pas de pouvoir, mais pour transmettre à vos Frères ce que vous avez semble-t-il reçu vous-même ? Et surtout méfiez-vous de cet universitaire inconnu, tout jeune maçon et posez-vous la question sur son enseignement, plutôt que sur ses doucereuses paroles d’apparences ??
    Quand au (Vieux) CBCS endormis ? Un CBCS ne dort jamais, il est toujours en activité, il travaille pour l’Ordre, mais non pour le désordre ? Mais bon, encore faut-il l’être pour comprendre cela ??

  • 2
    Semper-rectificando
    22 décembre 2012 à 18h06 / Répondre

    Pourquoi pas un rapprochement sur les bases d’une volonté de fidélité à la Réforme de Lyon ?

    L’idée est intéressante….mais il faudrait que les Frères concernés prennent l’initiative de la démarche.

    C’est vrai qu’un Directoire soucieux de la doctrine dirigé par un universitaire qui connaît bien le sujet, accompagné d’un Grand Prieuré Rectifié, ça pourrait être une alliance assez prometteuse…

    N’est-ce pas un « un vrai désir qui fait apercevoir au maçon le premier rayon dans la région orientale… » ?

  • 1
    Guillaume Tell
    22 décembre 2012 à 0h19 / Répondre

    D’après ce que j’ai compris sur le site du GPRG (b[http://gprg.jimdo.com il s’est constitué le 20 août 2012 à LYON après le départ du GPRF de la GLNF pour le système de Zinnendorf en Allemagne. Mais, si je lis leur page consacrée aux « Principes du RER » et sur l’Origine, avec un langage plus abordable, je retrouve la même vision que celle décrite avec beaucoup d’érudition sur le Blog du Nouveau Directoire Ecossais Doctrinal… Une question donc : est-ce que ce Directoire Ecossais Doctrinal créé par un Universitaire connu, est l’émanation du GPRG ? Ou bien est-ce que ce sont 2 initiatives très proches sur le plan doctrinal qui vont se rapprocher et travailler ensemble ? Je fais partie de ces maçons qui ont vécu la crise du GPDG/GLNF de 2000 de plein fouet et qui ont fini sur le bord du chemin, fatigués par les Diktats stériles et asséchés de la « secte » qui s’est emparé du GPDG-Ordres Unis…. Et je connais beaucoup de CBCS « endormis » prêts à reprendre du service si cette « REFONDATION » du GPRG applique vraiment ce qu’elle promet : à savoir que chaque Chevalier doit avoir voix au Chapitre et qu’un Préfet ou un Grand Prieur n’est rien d’autre qu’un « Primus Inter Pares »… le tout vivifié par une doctrine authentique que nous avons la joie de lire dans les pages de notre frère Universitaire….

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