Qui a tué Mozart? Pas les Francs-Maçons!

Publié par Jiri Pragman

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mardi 20 août 2013
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  • 33
    Monostatos
    25 août 2013 à 18h08 / Répondre

    Les textes de Jean Van Win que certains souhaitent obtenir ( Rituel d’initiation de 1784 authentique, de même que la Flûte Enchantée de Robert Wangermée) peuvent être obtenus sur simple demande à phaleg145@gmail.com

  • 32
    Monostatos
    25 août 2013 à 15h40 / Répondre

    Les divers textes mentionnés par Jean Van Win peuvent être demandés à : phaleg145@gmail.com afin de ne pas déranger Jiri. (le rituel d’initiation de Mzt et la Flûte par Mr Wang).

  • 31
    Makhno
    24 août 2013 à 18h23 / Répondre

    Mozart est arrivé sur le tapis parce qu’une intervenante dans l’émission « secret d’histoire » sur Mozart avait lancé l’idée du Concerto n°25 et de la Marseillaise, mais elle a oublié de dire que Mozart avait peut-être également écouté Grisons. Je vais rectifier mes partoches de l’hymne national et ajouter : « d’après Grisons ».

  • 30
    Jean van Win
    24 août 2013 à 17h18 / Répondre

    Stupéfiant ! l’écoute comparative ne laisse aucun doute. La construction harmonique est la même. Mais que vient faire mon Mozart dans tout ceci ? C’est de lui qu’il est question. Or sa séquence mélodique de notes n’est pas du tout la même que celle de Rouget sur la partition originale; il y a trop de différences pour pouvoir conclure au plagiat entre Rouget et Mozart.

  • 29
    Makhno
    24 août 2013 à 16h39 / Répondre

    En fait, c’est peut-être encore plus compliqué que cela, car le Pleyel en question aurait invité le Rouget à écouter avec un grand intérêt un air tiré de l’Oratorio d’ESTHER, la Marche d’Assuérus, un morceau composé par Lucien Grisons plusieurs années auparavant, en 1787. Il n’y a qu’ à comparer, c’est impressionnant (voir le site joint). Ne va pas au coin, écoute simplement.

    Cdlt

  • 28
    Luciole
    24 août 2013 à 11h26 / Répondre

    @ Jean van Win
    Je me couvre la tête de cendres pour mon post précipité et mal informé.Pour la peine j’irai au coin cinq minutes (comme me le recommande un ancien) et je te remercie de tes précisions.
    Au moins nous aurons parlé de Musique.
    Cordialement

  • 27
    Makhno
    23 août 2013 à 20h15 / Répondre

    Effectivement, j’avais remarqué cette partition de Strasbourg (non signée d’ailleurs) avec ce mi qui diffère de la version officielle et de même de celle d’Hector BERLIOZ. Quand à la paternité de la musique, il existerait une lettre de Rouget de Lisle à sa famille, lettre dans laquelle il annonce avoir reçu commande d’un hymne de la part du maire de Strasbourg et s’être adressé, pour ce faire, à son ami Pleyel, il reste à trouver et produire cette lettre ? Peut-être un phantasme ?

  • 26
    Jean van Win
    23 août 2013 à 15h54 / Répondre

    Craignant d’abuser, je termine avec ceci, qui va vous décevoir. La partition originale d’époque de la Marseillaise (sur Internet) montre bien la succession des notes dans la version d’époque, celle que Rouget fit chanter chez Dietrich. On y lit :
    sol mi sol do do ré ré sol fa mi
    Donc, rien à voir ni avec Mozart, ni avec Pleyel. Le maçon Gossec en disait du reste le plus grand mal…Désolé, mais la partition est là ! (…)

  • 25
    Jean van Win
    23 août 2013 à 15h30 / Répondre

    Passionnant ! ça sent la poudre…Des précisions ?

  • 24
    Makhno
    23 août 2013 à 14h46 / Répondre

    Il existerait une correspondance dans laquelle Rouget de Lisle s’adresse à Pleyel (lui aussi FM) pour l’aider dans la recherche musicale concernant la musique du chant pour l’armée du Rhin.

  • 23
    Jean van Win
    23 août 2013 à 12h39 / Répondre

    S’il est un domaine où il m’est douloureux de me taire, c’est bien celui-là ! Je lis ci-dessus :  » Mozart écrivait des notes de musique mais ne donne pas son avis au point de modifier toute l’histoire en profondeur ». Ah Seigneur mon Dieu ! J’y viens.

    (1) le thème de la Marseillaise apparaît très brièvement, et de façon tronquée, dans le deuxième thème du 25e concerto pour piano. Ce dernier date de décembre 1786. Seules six notes, et pas une de plus, se suivent en une séquence similaire, bien que dans des tons différents.
    Mozart : si si si mi mi fa fa sol
    Rouget : fa fa fa si si do do fa

    Que Rouget s’en soit inspiré en 1792 est possible mais nullement attesté par qui que ce soit. Mais Rouget était maçon (Les Frères Discrets, orient de Charleville) cfr Mollier et Ligou. Mais c’est aussi chez Dietrich à Strasbourg que l’on chante sa Marche pour l’armée du Rhin, Dietrich, autre maçon, membre de la Stricte Observance et des Illuminati, qui étaient loin d’être inconnus de Mozart, à Vienne comme à Prague. Beaucoup moins loin qu’on ne le croit. Ces six petites notes constituent peut-être une « citation », comme on en fait parfois par sympathie. Les musiciens de Jazz pratiquent cela constamment, les classiques aussi, mais moins souvent.

    (2) Mozart et Schikaneder ont composé ensemble la Flûte, livret et musique. Ce sont deux professionnels accomplis du spectacle et surtout du théâtre. Mozart écrit le texte dans le sillage de son ami Ignaz von Born, célèbre scientifique qui publie en 1785 (Journal fûr Freymaurer) une étude où, à travers ses sources hellénistiques (Diodore, Apulée) il montre que l’Egypte est l’origine lointaine de la franc-maçonnerie. Mozart compose déjà Thamos, koenig in AEgypten en décembre 1773. Commandé par Gebler ; Mozart n’est pas maçon encore. C’est de là que provient l’exotisme de la Flûte. Cet opéra est une féerie populaire, et non un mystère.

    (3) La Flûte, elle, est tout le contraire d’une commande. C’est un travail enthousiaste de deux hommes de spectacle, professionnels, dont l’un est un ancien maçon de Regensburg révoqué peu après sa réception. La source des éléments empruntés mutatis mutandis à la maçonnerie est Mozart, et lui seul, sous l’aile spirituelle de von Born. C’est le Requiem qui est une commande, pas urgente du reste car Mozart l’a laissé traîner des mois durant, commande assortie d’un contrat, de délais, de conditions financières et de confidentialité signée par lui et le comte de Walsegg qui avait perdu sa femme un an plus tôt et voulait honorer sa mémoire avec une œuvre qu’il aurait fait passer pour sienne. On possède ce contrat. Le Requiem était livrable en février 1792 ; rien ne pressait en décembre 1791 à l’allure où Mozart écrivait ses messes. (L’ouverture de Dom Giovanni en une seule soirée !!)

    (4) Il faut, avant d’affirmer que « Mozart ne produit que des notes et n’est pas un librettiste » (!!!) lire plusieurs fois sa correspondance intégrale traduite et commentée avec brio par ma chère ex-présidente du Mozarteum de Salzburg ; l’édition de ce monument attendu par tout le monde de la musicologie dura de 1986 à 1999 et consiste en 3.273 pages assorties de notes musicologiques du plus haut niveau. Ed. Flammarion, collection Harmoniques.

    Laissons donc Bern gagner sa vie avec ses vulgarisations enthousiastes et parfois approximatives, mais en définitive bienfaisantes pour la cause de l’Histoire parmi l’audience du prime time.

    Mais n’assassinons pas Mozart une deuxième fois.

  • 22
    Makhno
    22 août 2013 à 20h40 / Répondre

    Par contre, se faire préciser que Mozart ait inspirer la Marseillaise à Pleyel qui aurait composé la mélodie pour Rouget de Lisle valait le déplacement, avec peut-être l’aide de Beethoven (la petite marche pour dire « maçonnique » pour clarinette …), presque tous des FM. Je voudrais bien le croire.

  • 21
    Mister Zotis
    22 août 2013 à 10h33 / Répondre

    @ Jean van Win

    Je serais très heureux de recevoir une copie de ton article, si tu es toujours OK.

    Cependant je ne suis pas certain qu’il soit toléré que je mette mon email ici.

    Du coup je ne sais pas trop comment procéder.

    A moins de notre très cher webmast

  • 20
    Mister Zotis
    22 août 2013 à 10h25 / Répondre

    En matière de musique en Loge, j’ai un ptit faible pour Bach.
    A certains moments les nocturnes de Chopin
    Une tendresse particulière pour la sonate au clair de lune de Beethoven
    Et parfois pour le fun un methamorphosis de Philip Glass ou une Gnosienne de Satie 😉

  • 19
    Luciole
    22 août 2013 à 1h43 / Répondre

    Mozart était le musicien(on dit dans le jargon : « musiquier ») de la Flute enchantée,ni le maitre d’œuvre,ni le librettiste.Ce qu’il écrivait ce sont les notes de Musique.
    Il répondait à une commande.Qu’il ait pu ajouter ou donner son avis?peut-être mais pas au point de modifier en profondeur toute l’histoire.

  • 18
    G.Verval
    21 août 2013 à 21h11 / Répondre

    Mozart, c’est comme Napoléon ou Lady Di. Tous les cinq ans, survient une nouvelle thèse d’empoisonnement ou d’assassinat.
    Jules César y échappe !

  • 17
    G.Verval
    21 août 2013 à 20h22 / Répondre

    J’avoue utiliser la barre / entre les mots purifications/ épreuves et initiation/réception parce que le débat ne peut qu’être stérile et s’apparenter à un enculage de mouches.
    Certes, Jean van Win a raison sur le plan de la sémantique et du vécu et je l’approuve comme (presque) toujours (passer un examen n’est pas la même chose que se laver les pieds) mais je crains que la plupart n’en aient cure (j’essaye de rester poli).
    Keep cool.

  • 16
    Le Chien (appelé parfois le Réprouvé)
    21 août 2013 à 19h59 / Répondre

    Une certaine Franc-Maçonnerie aurait assassiné Mozart ? Le Chien se fait l’avocat de diable…

    C’est possible : féru d’Alchimie (on le sait peu !), initié par le minéralogiste Von Born, VM et co-fondateur de la Loge La Grotte, Mozart préparait une Franc-Maçonnerie mixte où la femme initiée aurait été l’égale de l’homme initié (une dangereuse « révolution » pour l’époque ; et quand on voit les dernières récentes agitations sur le sujet de la mixité !)…

    Mozart, lui-même, aurait dit qu’il soupçonnait d’avoir été empoisonné par de l’aqua toffana ; un poison connu dans certains milieux ésotériques ou cercles occultes.

    En tout cas, mourir ruiné, quasi abandonné de tous et sans soutien fraternel apparent, reconnaissons que cela peut laisser songeur !

  • 15
    Jean van Win
    21 août 2013 à 19h13 / Répondre

    En bref, pour ceux qui tiennent toujours le coup dans cette discussion : c’est Matthieu, et non le pauvre Marc. Veuillez excuser ma mémoire qui défaille. Pourtant, Matthieu est mon préféré ! Voici la référence qui a été utilisée dans tous les rituels d’apprenti du XVIIIe siècle, avant l’apparition des quatre zéléments, comme on dit :

    « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu ». Matthieu 3:11

  • 14
    Jean van Win
    21 août 2013 à 19h01 / Répondre

    J’ai un petit problème avec le terme épreuve/purification utilisé par le cher Guy. Je pense pour ma part, qu’il s’agit soit de l’une, soit de l’autre. Je ne puis les accoler comme si elles étaient équivalentes. Idem du reste en ce qui concerne l’initiation / réception, mais mes réticences sont bien connues et je n’insiste pas.

    Ce que je pense démontrer, c’est que les épreuves– qui servaient simplement à éprouver le courage et la constance du candidat en cours de processus « initiatique », et ce depuis les origines de temps immémorial — sont devenues autre chose au fil du temps. Le rituel de l’initiation de Mozart en 1784 évoque bien entendu les épreuves des quatre éléments ; ils sont nommément cités dans le texte dit, mais pas avec une idée d’agents purificateurs.

    En revanche, ce que les deux gardiens du temple chantent en un duo terrible dont la genèse musicologique est passionnante (cfr Wangermée !!) , mentionne bien les quatre fameux éléments conçus cette fois comme agents purificateurs, et j’y vois une atteinte de l’alchimie, dont les procédures de purifications successives sont de plus en plus répandues à cette époque parmi le noblesse allemande et autrichienne. De là à ce qu’elles supplantent les deux éléments des origines « et moi, je vous baptiserai d’eau et de feu ». St Marc, je crois…qui a servi longtemps !

    Je pense donc qu’il faut distinguer les deux concepts, dont les intentions me paraissent très différentes au fil de la longue période rappelée ici par Guy.

  • 13
    Rethy
    21 août 2013 à 18h11 / Répondre

    Cher Jean, tu as évidemment raison, comme d’habitude – concernant Mozart-, mais je reste persuadé que les éléments premiers sont l’eau et le feu. Physiquement, sans eux, pas de terre ni d’atmosphère.

  • 12
    G.Verval
    21 août 2013 à 18h04 / Répondre

    Les épreuves/purifications par le feu l’eau, l’air et la terre (citée dans le désordre) étaient connus bien avant l‘initiation /réception de Mozart (en 1784).
    Elles sont citées, en tout ou en partie, à Lille (1749), Avignon (1774), Paris (1786) … et Vienne.
    Mozart les a connues (et vécues) lors de son initiation.
    Qu’il s’en soit servi pour un moment clé de la flûte est plus que probable.
    Dire, à l’inverse, que les purifications par l’eau et le feu de la Flûte … aient contribué à introduire ces épreuves purificatoires en maçonnerie est démenti par la chronologie.
    Jean Van Win a écrit un remarquable article sur ce sujet dans Acta macionica en 2001. Il met un point final à cette histoire

  • 11
    Jean van Win
    21 août 2013 à 17h26 / Répondre

    @ Ronan et quelques autres

    Cette affirmation est erronée. Il convient de bien lire le livret de la Flûte Magique avant d’avancer ce genre de contrevérité. En 2006, j’ai publié un article dans les Cahiers de Villard de Honnecourt, de la page 221 à 262. Il s’intitule :  » Le Rituel de Réception au grade d’apprenti de Mozart et ses épreuves purificatrices ». Cet article révèle, pour la première fois je crois, le rituel qui fut celui qu’utilisa la loge de Mozart pour sa réception.

    On en avait publié d’autres auparavant, basés sur des extraits disparates de rites divers usités à l’époque en Autriche, mais je vous laisse le plaisir de découvrir ma démonstration, un peu complexe je l’avoue, et qui n’a jamais été réfutée.

    J’adresserai une copie de mon article à ceux qui m’en feront la demande.

    A destination de Ronan : je traite fort longuement de l’apparition des « éléments purificateurs » dans la Flûte Magique. Je donne donc ci-dessous le texte du livret, qui n’est pas de Mozart, ni de Schikaneder qui était un maçon éphémère et fantasmagorique, qui fut viré très tôt par sa loge de Regensburg. Voici ce texte que je traduis ensuite.

    Der, welcher wander diese Strasse voll Beschwerden,
    Wird rein durch Feuer, Wasser, Luft und Erden ;
    Wenn er des Todes Schrecken überwinden kann,
    Schwingt er sich aus Erde Himmel an.

    Celui qui avancera sur cette route pleine d’obstacles
    sera purifié par le feu, l’eau, l’air et la terre ;
    S’il peut surmonter les frayeurs de la mort,
    Il s’élèvera de la terre jusqu’au ciel.

    En 1784, lors de son initiation, Mozart n’entendit pas dire cela dans le rituel utilisé.
    En 1791, lorsqu’il compose cet opéra en collaboration avec certains maçons érudits de sa connaissance, il y inclut les quatre éléments qui, au lieu de se limiter aux deux de l’évangile selon saint Marc, sont devenus les quatre éléments bien connus de l’Antiquité.

    Un livret d’opéra qui influe sur un rituel maçonnique ? Et pourquoi pas ?!

    Ces éléments sont-ils purificateurs ? Mozart écrit clairement : wird REIN. Devient propre, pur.
    Si j’ai bien entendu, Roger Dachez n’a rien dit d’autre, car je n’ai pas réagi en famille, alors que j’avais plusieurs autres raisons de m’énerver sur cette émission…
    Cela prouve simplement que Dachez a de bonnes lectures, ce dont je ne doutais pas…

    Qu’on me permette d’ajouter, pour les amateurs du vrai Mozart, que le meilleur texte, et de très loin, jamais écrit sur la Flûte Magique est celui de Robert Wangermée, dans la Revue Belge de Musicologie, Wangermée musicologue de niveau mondial, et qui savait mieux que personne, et surtout mieux que Chailley, de quoi il retournait. Ce texte-là, je l’ai aussi, et je le partage bien entendu.
    Votre bien dévoué
    Trazom (pour ceux qui se souviennent !)

  • 10
    Rethy
    21 août 2013 à 13h23 / Répondre

    Zut alors…! J’ai aussi deux colonnes dans mon living.

  • 9
    Nathfried
    21 août 2013 à 11h35 / Répondre

    Autant Pierre Mollier et Roger Dachez étaient pertinents, comme d’habitude, autant José Gulino faisait du remplissage. « Il y a des colonnes dans la Flûte Enchantée, il y a des colonnes dans nos Temples ». Ça c’est de l’info coco!
    Il a vu toutes les mises en scène de toutes les « Flûtes » et il a vu plein de colonnes patou patou! Il m’énerve… Il m’énerve…!

  • 8
    Nathfried
    21 août 2013 à 11h35 / Répondre

    Autant Pierre Mollier et Roger Dachez étaient pertinents, comme d’habitude, autant José Gulino faisait du remplissage. « Il y a des colonnes dans la Flûte Enchantée, il y a des colonnes dans nos Temples ». Ça c’est de l’info coco!
    Il a vu toutes les mises en scène de toutes les « Flûtes » et il a vu plein de colonnes patou patou! Il m’énerve… Il m’énerve…!

  • 7
    nathfried
    21 août 2013 à 11h35 / Répondre

    Autant Pierre Mollier et Roger Dachez étaient pertinents, comme d’habitude, autant José Gulino faisait du remplissage. « Il y a des colonnes dans la Flûte Enchantée, il y a des colonnes dans nos Temples ». Ça c’est de l’info coco!
    Il a vu toutes les mises en scène de toutes les « Flûtes » et il a vu plein de colonnes patou patou! Il m’énerve… Il m’énerve…!

  • 6
    Guy Verval
    21 août 2013 à 10h34 / Répondre

    N’est-il pas impressionnant de lire que la cachexie et la malnutrition, en 1790, était la deuxième cause de décès d’adultes à Vienne, une des capitales de l’Europe ? Cela ne peut s’expliquer que par un état de misère effroyable, dont on parle bien peu à côté des richesses de la Hofburg ou de Schönbrunn ou la civilisation et le raffinement de cette époque qui permettaient aussi à certains fortunés de maçonner à l’aise, .

  • 5
    perhouanmik
    21 août 2013 à 9h50 / Répondre

    ou comme traitement de la syphilis, entre autre.

  • 4
    perhouan
    21 août 2013 à 9h28 / Répondre

    je confirme : les infections causées par les streptocoques peuvent être gravissimes et même à notre époque elles encore entrainent suivant de multiple situations différentes jusq’au 30 ou 50 % de décès , même depuis l’avénement des antibiotiques et elles laissent de graves séquelles en fonction de la diligence des médecin.

  • 3
    Makhno
    21 août 2013 à 9h28 / Répondre

    Que penser de la thèse de l’auto-empoisonnement par la médication du mercure censé agir comme « fortifiant » ?

  • 2
    Guy Verval
    20 août 2013 à 23h01 / Répondre

    Le résumé d’un article 2009 concernant la mort de Mozart. Les « Annals of Internal Medicine » sont une des plus prestigieuses revues médicales américaines. Les articles sont revus et relus par des experts, avant d’être acceptés.
    Les auteurs concluent à des complications d’une maladie infectieuse très courante, une angine à streptocoques, aujourd’hui guérie par trois jours d’antibiotiques.

    The Death of Wolfgang Amadeus Mozart: An Epidemiologic Perspective

    Richard H.C. Zegers, MD, PhD; Andreas Weigl, PhD; and Andrew Steptoe, DSc

    Ann Intern Med. 2009;151(4):274-278.

    The early death of the composer Wolfgang Amadeus Mozart on 5 December 1791 has fascinated the world for more than 2 centuries. It has been suggested that his final illness was caused by poisoning, renal failure, Henoch-Schönlein purpura, trichinosis, and many other conditions. The official daily register of deaths in Mozart’s Vienna was evaluated to provide an epidemiologic framework into which the observations of contemporary witnesses of his death can be integrated. All recorded deaths in Vienna during November and December 1791 and January 1792 were analyzed, together with the corresponding periods in 1790 to 1791 and 1792 to 1793. The deaths of 5011 adults (3442 men, 1569 women) were recorded over these periods. The mean ages of death were 45.5 years (SD, 18.5) for men and 54.5 years (SD, 19.9) for women. Tuberculosis and related conditions accounted for the highest number of deaths; cachexia and malnutrition ranked second, and edema was the third most common cause. According to eyewitness accounts, the hallmark of Mozart’s final disease was severe edema. Deaths from edema were markedly increased among younger men in the weeks surrounding Mozart’s death compared with the previous and following years. This minor epidemic may have originated in the military hospital. Our analysis is consistent with Mozart’s last illness and death being due to a streptococcal infection leading to an acute nephritic syndrome caused by poststreptococcal glomerulonephritis. Scarlet fever, which represents the same underlying disease from an etiologic perspective, is a less likely possibility.

  • 1
    Ronan
    20 août 2013 à 20h30 / Répondre

    Sauf que dans la Flûte, il n’y a que deux épreuves, l’eau et le feu, franchis victorieusement par Tamino jouant de sa flûte « magique » et guidé par Pamina !
    Quand même pas difficile de lire le livret, non?

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