Un livre, un auteur: Jean Verdun

Publié par Jiri Pragman
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samedi 28 septembre 2013
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  • 38
    Yasfaloth
    4 octobre 2013 à 22h18 / Répondre

    @PB

    Le problème, vois tu, c’est qu’il semblerait que la question se posait depuis quelque temps déjà, et que des tentatives de conciliations avaient été tentées.

    Le livre de Jean Verdun (Le Franc-Maçon récalcitrant) a été pris comme un camouflet par beaucoup de ceux qui avaient tenté d’apaiser les esprits et d’éviter d’en arriver là. Il avait contribué à exacerber certaines positions qui semblaient mettre en danger la sérénité de l’obédience.

    La réaction de la commission pour sèche, radicale et peu « cordiale » qu’elle ait été dans la forme, je le concède fort bien, est sans doute à voir comme ayant été à la mesure des tensions accumulées…

    J’écris ce que l’on m’a expliqué, je n’y étais pas, si d’autres frères ont d’autres versions de l’affaire, je serais heureux de les lire.

    Cordialement

  • 37
    Peter Bu
    3 octobre 2013 à 17h48 / Répondre

    Merci pour cette correction. J’aurais pu – et sans doute dû souligner (aussi) qu’il s’agissait des écrits sur la vie interne de l’obédience. Je me suis laissé emporter par la colère que je ressens quand on attente à la liberté. J’en ai expliqué la raison en rappelant mon expérience de la Tchécoslovaquie, mais cela ne voulait évidemment pas dire que je comparais la décision du Comité de conciliation concernant Jean Verdun à la censure, exercée sous le régime stalinien de mon pays d’origine. D’un coté, il s’agissait d’un système politique doté d’un lourd appareil coercitif, de l’autre côté d’une réaction, à mon avis démesurée, à une critique (que l’on aurait aussi pu prendre comme une impulsion enrichissante : la critique peut et devrait servir à cela) – réaction que ce Comité n’avait même pas réellement les moyens d’appliquer.

    N’empêche, la formulation du Comité de conciliation me choque. D’après les règlements, on doit demander à la présidence de l’obédience l’autorisation de porter au-dehors du Temple des informations sur ce qu’on a pu y vivre. Même si plus personne ne semble le faire, le Comité de conciliation aurait pu rappeler ce point du règlement à Jean Verdun et exiger son respect. Vouloir lui interdire à l’avance « toute communication écrite ou verbale dans le monde profane, par lui ou par un tiers agissant à sa demande ou sous son influence notoire, qui se rapporterait de près ou de loin à la vie interne de notre obédience »… ce n’est ni conciliant, ni réglementaire, mais liberticide. Surtout quand il s’agit d’un artiste car Verdun écrit aussi des romans et des pièces de théâtre où il « touche de près ou de loin » ce qu’il vit, y compris en maçonnerie.

  • 36
    Yasfaloth
    3 octobre 2013 à 15h22 / Répondre

    @Pb

    Tu as oublié de souligner ceci :

    « qui se rapporterait de près ou de loin à la vie interne de notre obédience »

    A partir du moment où quelqu’un se place sous une juridiction, qu’elle qu’elle soit, celle ci est fondée, à apprécier l’opportunité de ce qui y est produit la concernant.

    Fait toi embaucher dans n’importe quelle entreprise, et va écrire un livre qui critique publiquement, voire insulte ses pratiques internes et ses dirigeants… tu n’y resteras pas longtemps, et, que tu ais raison ou pas, tu pourras même y récolter une plainte !

    Alors évidemment, il est plaisant de sortir des groupes de mots de leur contextes et de les rattacher à d’autre temps et d’autres lieux émotionnellement connotés… mais la comparaison ne tient absolument pas, car on a pas cherché à faire taire Jean Verdun une fois qu’il soit sorti, de lui-même, de la juridiction de la Gldf.

    Personne n’a attenté à sa « liberté d’expression », on lui a simplement fait savoir : « pas de ça chez nous si tu veux continuer à faire partie de la Gldf ». Il est parti au Godf, et c’est très bien ainsi, il a pu dire et écrire tout ce qu’il a voulu, y compris ce que, par serment, il s’était engagé à ne pas révéler, mais il a du coup perdu toute légitimité à participer aux décisions, ou aux réformes de l’obédience dont il a été le GM.

    Cordialement

  • 35
    PB
    3 octobre 2013 à 12h02 / Répondre

    Pardon, mais cela ne vous choque-t-il pas?

    «  »Le comité décide: (…) de lui interdire (à Jean Verdun) dans l’avenir toute publication, toute communication écrite ou verbale dans le monde profane, par lui ou par un tiers agissant à sa demande ou sous son influence notoire, qui se rapporterait de près ou de loin à la vie interne de notre obédience ».

    TOUTE publication interdite, peu importe le sujet, et cela sans même se donner la peine de connaitre son contenu? Même si cela ne concernait que les sujets maçonniques, ce serait une traduction très abusive du sermon maçonnique.

    « Interdire dans l’avenir toute publication » me rappelle mes années en Tchécoslovaquie stalinienne où – encore en 1960 ! – environ 10000 ouvrages ou auteurs ont été interdits à la publication, dont par ex. Apollinaire, Cocteau, sans parler de Gide, de Freud, des structuralistes dans leur ensemble, de tout ce qui touchait à l’informatique, etc….

    Mais non, au moins certains ne sont pas choqués: Yasfaloth vient de s’étonner que l’animateur de ce site Jiri Pragmann n’ait pas censuré la contribution n°32 de gagevapi. Certes, elle est excessive, mais est-ce une raison d’oublier à quel point la liberté de parole est importante, précieuse – et fragile?

  • 34
    Yasfaloth
    1 octobre 2013 à 2h01 / Répondre

    Bonsoir

    Oui, il m’arrive de travailler tard… juste de passage pour me demander comment les dernières interventions à caractère nettement trollesques de gagavapi ont bien pu franchir le « cut »…

    Enfin, ce n’est pas mon blog…

    Et puis c’est en partie ma faute, je le reconnais, fatigué de répondre aux polémiques je me suis laissé aller à ce raccourci sur les « communiqués officiels », ceux qui sont honnêtes, que je fréquente ici depuis quelque temps et qui ont j’espère appris à me connaitre, ont probablement compris ce que j’ai voulu dire.

    Dernière précision : je ne représente ici évidemment et absolument que moi-même… ça devrait être évident, mais ça va mieux en le (re)disant…

    Cordialement (pour ceux qui connaissent ce terme) !

  • 33
    gagevapi
    30 septembre 2013 à 19h57 / Répondre

    Les communiqués officiels, la bonne blague,
    merci de nous rappeler que certaines maçonneries sont revenues au temps des goulags !

  • 32
    Yasfaloth
    30 septembre 2013 à 17h19 / Répondre

    @Flupke

    Il faudrait être bien naïf pour dénier ce droit à quiconque sur la toile…

    Par contre, entre commenter et interpréter, manipuler voire inventer les déclarations et les « fuites » dans l’esprit de leur faire dire parfois le contraire de ce qu’elles ont voulu dire, il y a quand même une marge.

    Et sur ce plan que n’a t’on entendu depuis quelque temps !

    Je comprends très bien l’agacement de Calvariam, même si ça ne sert à rien de s’agacer, surtout devant la mauvaise foi la plus évidente (je ne vise personne ici), et les tentatives de manipulation de l’opinion maçonnique, y compris celle des frères de la Gldf, comme certains accents de l’interview du frère Verdun donnent à le penser…

    Personnellement, tout ce que je souhaites c’est qu’on s’en tienne aux communiqués officiels des différentes parties concernées, cela éviterait bien des fantasmes, même si c’est moins drôle que de « débloguer » à qui mieux mieux !

    Mais bon… faut pas rêver !

    Cordialement

  • 31
    Flupke
    30 septembre 2013 à 16h55 / Répondre

    « Bien d’accord avec toi, c’est fou le nombre de gens qui s’intéressent à nous ces derniers temps, et qui se dévouent à nous prodiguer affectueusement leurs conseils éclairés et pas du tout orientés « 

    Il faudrait préciser que cet intérêt fait suite à des déclarations publiques et à des fuites … publiques.
    Les badauds que nous sommes peuvent donc les commenter.

  • 30
    Yasfaloth
    30 septembre 2013 à 11h14 / Répondre

    @Calvariam

    Bien d’accord avec toi, c’est fou le nombre de gens qui s’intéressent à nous ces derniers temps, et qui se dévouent à nous prodiguer affectueusement leurs conseils éclairés et pas du tout orientés (cf post 28) !

    « La colère est bien fille, bâtarde mais fille néanmoins, de la tolérance. Quand la tolérance rencontre l’intolérable, elle part en colère et rien n’y fait. C’est ainsi »

    Je m’en vais de ce pas expliquer les vertus de l’adrénaline à nos apprentis, « l’intolérable » étant bien sûr toujours une notion parfaitement et individuellement objective, quand au talent d’écriture il permet bien sûr tout …

    Je me sens bien ringard pour le coup, faut dire que j’ai la faiblesse d’avoir appartenu à deux loges qui n’ont jamais changé d’obédience, dont l’une depuis près de deux siècles et demie… quelle honte…

    Cordialement

  • 29
    gagevapi
    30 septembre 2013 à 10h31 / Répondre

    Tout compte fait, un geste fraternel, qui ne coûte rien, mais qui peut montrer la GLdF sous un regard favorable, est la mise à néant officielle de cette sentence inique de 1997.

    Lorsqu’on lit les « Carnets d’un GM », (et dans une moindre mesure « Le maçon récalcitrant ») l’auteur de la « réalité maçonnique » est celui qui a donné l’impulsion à la GLdF dans son positionnement actuel (provoquant quasi une rupture, suite à son premier discours conventuel, avec le GOdF, ce qu’il ne souhaitait pas par ailleurs, parce qu’il positionnait la GLdF résolument hors la sphère socio-philosophique du GOdF).
    Le paradoxe Jean Verdun est immense, et ce n’est pas pour rien qu’il suscite encore aujourd’hui autant de réactions tranchées.

    Voilà une proposition que devraient porter des membres de la GLdF … ?

  • 28
    calvariam
    30 septembre 2013 à 8h16 / Répondre

    @ Gagevapi: Vous ne faites jamais que prêcher pour votre paroisse, à savoir le « machin » ou CLIPSAS et contre tout processus de régularisation, rien d’étonnant donc à ce que vous défendiez les dires de Jean Verdun…Nos remarques valent aussi pour vous: vous n’appartenez à aucune des obédiences concernées, les accords qu’elles passent donc entre elles et les règlements intérieurs qu’elle établissent ne vous concerne en rien…

  • 27
    Yasfaloth
    29 septembre 2013 à 23h34 / Répondre

    @Luciole

    Je n’ai pas vraiment envie de prendre la défense de notre outrancier détracteur, mais il faut reconnaitre que, pour le coup, tu pourras trouver cet extrait pages 14 et 15 de la « Nouvelle réalité maçonnique ».

    (Je ne comprends pas la phrase de gagevapi : « ceux qui tirèrent » ?)

    C’est d’ailleurs bien parce que Jean Verdun ne s’embarrassait pas trop de la « discrétion maçonnique » et que sous prétexte de franchise et d’indignation il mettait la zizanie dans l’obédience, qu’il a été sanctionné, d’après ce que j’ai cru comprendre; et ce qu’on m’a dit…

    Mais c’est vrai que cela m’intéresse moyennement 16 ans après, l’actualité est bien plus passionnante…

    Cordialement

  • 26
    gagevapi
    29 septembre 2013 à 22h01 / Répondre

    « Projeté hors de l’eau, je me suis fait poisson volant. Qui a pu m’espérer poisson soluble? J’en ai perdu de vue Charlot sans mitre et sans tiare. La colère est bien fille, bâtarde mais fille néanmoins, de la tolérance. Quand la tolérance rencontre l’intolérable, elle part en colère et rien n’y fait. C’est ainsi. » (JV. Le FM recalcitrant. 1996, p 123.)

  • 25
    gagevapi
    29 septembre 2013 à 21h03 / Répondre

    @Luciole!
    Toujours ces écrans de fumée pour cacher les réalités.
    On peut donc bien abattre les chevaux en silence, et manifestement en maçonnerie!

    (pour la petite histoire, les premiers à rendre public la sentence furent ceux qui tirèrent … )

  • 24
    Luciole
    29 septembre 2013 à 20h17 / Répondre

    Sans prendre parti pour l’un ou l’autre,il me semble que citer un comité de conciliation,(post n° 16) sur un site ouvert aux profanes est une violation flagrante du devoir de discrétion.

  • 23
    calvariam
    29 septembre 2013 à 19h13 / Répondre

    Merci de cet éclaircissement, cela ne change rien en revanche quant à mon avis sur les résultats de cet interview…Sinon, pour information, on ne « claque pas la porte » de son obédience du jour au lendemain pour en rejoindre une autre, il y a toute une procédure qui peut bien prendre un an…

  • 22
    Jiri Pragman
    29 septembre 2013 à 18h48 / Répondre

    Commentaire n°9

    J’aime bien cette vision qui consiste à imaginer 3 (mauvais) larrons dans une arrière-Loge occupés à imaginer comment saboter la Confédération Maçonnique de France. Sauf que je sais jamais quelles interviews va enregistrer Jissey. Il m’envoie à chaque fois une séquence que je n’ai jamais « censuré » et que j’introduis plus ou moins « aimablement » selon l’impression qu’elle m’a laissée.

  • 21
    Flupke
    29 septembre 2013 à 14h32 / Répondre

    à gagevapi

    oui tu as raison

  • 20
    gagevapi
    29 septembre 2013 à 14h13 / Répondre

    A titre personnel, je ne crois pas à la culture obédientielle.
    Hier, je banquetais à côté de membres d’un autre atelier d’une autre obédience, atelier qui avait connu 4 obédiences différentes, le mien en est à 5 !
    Les aléas de l’histoire des vieux ateliers.
    Je crois profondément que ce sont les ateliers qui font l’obédience. Que le seul projet maçonnique qui vaille est au final celui de l’atelier, car précisément là, et seulement là, nous nous connaissons et nous sommes mis en capacité effective de nous re-connaître.
    Même si Verdun dit de temps à autre des conneries (c’est d’ailleurs fort heureux!), à mon sens, il a raison dans son analyse des obédiences: qu’est-ce qu’on s’en fout du moment que le projet maçonnique de la loge est respecté.

  • 19
    Yasfaloth
    29 septembre 2013 à 13h59 / Répondre

    @Flupke

    Exactement ! peut être serait il bon de le signifier aussi à Jean Verdun, lui qui s »arroge le droit, dans cet interview, de définir qui est maçon et qui ne l’est pas, et qui se moque manifestement éperdument des décisions prises démocratiquement à la vaste majorité des délégués de sa précédente obédience !

    Et puis peut être, au passage, pourrait on aussi expliquer à gagevapi le sens du mot « autodafé »… et qu’on ne défend pas ses idées en calomniant ses interlocuteurs… enfin, du moins quand on se dit maçon…

    Cordialement

  • 18
    Flupke
    29 septembre 2013 à 13h33 / Répondre

    Il ne devrait y avoir aucune polémique dans la mesure où il y a place en FM pour toutes des personnalités diverses car forgées par des origines, des parcours profanes, des aléas de la vie extrêmement divers.
    Telle personnalité se sent bien et progresse dans telle ou telle « culture » obédientielle, pour un autre cette même « culture » ne sera pas favorable … où est le problème ?
    A chacun de bien se connaître pour trouver le chemin qui lui convient … à lui.
    Si je me trompe, je n’ai qu’à m’en prendre à moi … pourquoi les autres seraient-ils toujours responsables des choix qui ne me conviennent pas ?
    De même penser que mon choix dicté par ma personnalité serait supérieur à celui de l’autre serait peut être quelque peu immature/nombriliste ?

  • 17
    gagevapi
    29 septembre 2013 à 12h39 / Répondre

    Comité de conciliation de la GLdF du 12 février 1997:
    « Le comité décide:
    – de suspendre le frère Jean Verdun pour une durée d’un an à compter de ce jour;
    – de lui interdire dans l’avenir toute publication, toute communication écrite ou verbale dans le monde profane, par lui ou par un tiers agissant à sa demande ou sous son influence notoire, qui se rapporterait de près ou de loin à la vie interne de notre obédience.

    En outre, si le frère Jean Verdun contrevenait à cette interdiction, il s’exposerait à une plainte déposée par sa propre loge exigeant sa radiation de l’Ordre. »

    Est-ce que Jean Verdun a immédiatement claqué la porte de la GLdF? Et bien non, il a attendu un an, puis seulement ensuite il a demandé son affiliation au GOdF. Lorsqu’il a prêté le serment requis par le GOdF, il faut savoir qu’Henri Tort-Nouges était à ses côtés.

    Oui, ici il y a des aigris et des méprisants, de ceux qui applaudissent aux autodafé.

  • 16
    Pascal
    29 septembre 2013 à 10h53 / Répondre

    Sans entrer dans la polémique, il me semble que Jean Verdun a raison sur un point, il y a trop d’obédience en France. Les basses querelles et la cordonite, non dignes d’un Maître, sont les puissants moteurs de la division. Nous gagnerons certainement à nous regrouper, sans pour cela aller jusqu’à une ou deux obédiences omnipotentes. Mais je crains ne jamais le voir.

  • 15
    calvariam
    29 septembre 2013 à 10h05 / Répondre

    Ce serait donc un complot! Diable! De cette affaire, pour ma part, je ne connais que la version de Jean Verdun. Je vais donc me renseigner auprès de frères de sa génération…Quant à l’idée que je serais critique à son égard uniquement parce qu’il est connu, elle est fausse, comme tous ceux qui ont l’habitude de me lire le savent, connu ou inconnu, j’aurais réagi de la même manière à de tels propos. Je trouve d’ailleurs extraordinaire que ce soit à moi que l’on fasse procès du ton, visiblement la liberté des uns, n’est pas la liberté des autres…Je doute, de plus, après m’être reporté à votre blog, que vous soyez entièrement objectif gagevapi…En tout cas, votre intervention illustre parfaitement les conséquences de cette intervention de Jean Verdun: mettre de l’huile sur le feu…Pour ma part, que cela vous plaise ou non, que cela plaise ou non à Jean Verdun, je vais continuer à participer et à soutenir le développement de la C.M.F. et le rapprochement des obédiences de l’appel de Bâle; « fais ce que dois, advienne que pourra »

  • 14
    Jacques Carletto, alias JISSEY
    29 septembre 2013 à 10h01 / Répondre

    Mon nom cité dans les commentaires me conduit à écrire ces précisions :
    Position journalistique de Jacques Carletto :
    Journaliste indépendant, auteur et directeur de collection (Les OUTILS MACONNIQUES DU XXI e siècle – la collection qui pose des questions – Ed. Dervy), JACQUES CARLETTO est responsable depuis quelques années des pages CULTURE du journal de la GLDF. A ce titre il lit et résume régulièrement les nouveaux ouvrages parus QUELS QUE SOIENT le genre de leurs auteurs (masculin ou féminin) ou leur appartenance obédientielle (libérale ou spiritualiste).
    Par ailleurs il pratique des interviews vidéo concises environ deux fois par mois pour le site maçonnique européen : http://www.hiram.be – Plus de 50 interviews à ce jour-
    Dans les deux cas, son objectif maçonnique est de tenter de rassembler ce qui semble épars dans le paysage maçonnique français en retrouvant ce que les constitutions d’Anderson nommaient LE CENTRE DE L’UNION.
    La force de la Franc – Maçonnerie contrairement aux organisations politiques ou religieuses repose plus que jamais sur la richesse apportée par la diversité des opinions et convictions de ses membres dans le plus grand respect de tous les maçons en particulier et de l’espèce humaine en général. A ce titre la liberté d’expression que ce journaliste accorde à ses interviewés vaut pour comportement maçonnique qui se veut éclairé, voire éclairant. Que ceux qui prétendraient détenir l’exclusivité de la LUMIERE lui jette la première pierre alors qu’ils gagneraient tant à s’entrainer à la tailler.
    Paris – La défense – septembre 2013- JC

  • 13
    LEVESQUE Lionel
    29 septembre 2013 à 9h45 / Répondre

    Je maintiens ma disposition d’esprit, en aucun cas je n’ai voulu faire une attaque « ad hominem » qui n’a pas sa place dans un Ordre initiatique, je répète que j’ai une affection pour le frère avec qui j’ai partagé des moments de véritable amitié en fonction des épreuves auxquelles on est soumis dans l’administration et la vie d’une Obédience. Je remarque cependant qu’à notre première réunion conventuelle il s’était déclaré déjà « déstabilisé » ce qui montre à la fois lucidité et franchise. Mais il fut un grand Maître « chaud – bouillant » que son talent oratoire et casuistique mettait à l’abri de la médiocrité. A mon avis, il ne se plait pas au G.O. et la rancoeur des conditions de son départ de la GLDF expliquent le reste. Il faut être « solide » pour être Grand Maître à la GLDF où déploient leurs talents des frères qui sont tellement différents dans leurs options spirituelles et politiques mais comme notre Ordre le requiert partagent quand même la même chaîne d’union. Quoi de plus dissemblables en effet que Fred Ullmo et Louis Pauwels qui furent frères à la même époque ? J’ai été initié en 1971 sous Richard Dupuy et Pierre Simon qui se succédaient à la grande maîtrise. Beaucoup plus tard j’ai été l’assistant Grand Maître pendant deux ans d’ Henri Tort-Nouguès pour la région Ouest. C’est, à mon avis, l’homme qui a apporté à notre Obédience son équilibre et son rayonnement par la profondeur de sa pensée et la modestie souriante de son comportement. Dans un discours de clôture de Convent, il avait rappelé le superbe mot d’ Antigone : « Je ne suis pas venue apporter la haine mais apporter l’amour » donnant ainsi une leçon qui sera ma conclusion, nos différences doivent nous enrichir parce que, au-delà des Obédiences, il y a les épreuves que nous avons subies ainsi que les serments que nous avons prêtés !

  • 12
    gagevapi
    29 septembre 2013 à 9h03 / Répondre

    J’aime beaucoup Jean Verdun. Certes, un grand maçon. Et les commentaires aigres et méprisants trouvés ici reflètent bien, en miroir, ce qu’il y a de grand chez cet homme.
    A lire et relire le « maçon récalcitrant » qui lui a valu sa condamnation par des caciques obédienciels, ici la GLdF. Ne renversons pas les prémices.
    C’est bien le fait d’être un homme de liberté qui lui a valu cette condamnation. Que certains continuent à travestir et cacher cette réalité valident sa démarche.

  • 11
    calvariam
    29 septembre 2013 à 3h14 / Répondre

    Aucune aigreur, je pense simplement que son temps est passé et que c’est à nous de déterminer notre avenir, certainement pas les frères d’autres obédiences et encore moins des passés grand-maîtres descendus de charge, en plus son argumentation est faible.
    Tout commence avec une présentation où l’on rappelle sa qualité de « passé Grand-maître de la G.L.D.F. », un moyen de lui conférer une autorité qu’il n’a pas (qu’il n’a plus) sur les sujets qui vont être traités. Puis présentation du livre (dont le titre est un plagiat d’un film de 1945, tout un symbole). Vient ensuite la série de questions/réponses, le moins que l’on puisse dire c’est que les réponses sont à la fois nébuleuses et allusives, ce qui est quelque peu malhonnête, nous aimerions bien savoir ce qu’il entend par « sombrer dans le religieux » ou par « séparer le symbolique du sociétal », il n’y a, à ma connaissance aucune obédience qui aurait sombré dans le religieux et n’aurait aucun travail sociétal… Chacun appréciera sa réponse sur « mes frères me reconnaissent comme tel » et notamment les frères et les sœurs qui se retrouvent en tenue avec lui régulièrement…(Pour ma part, il me semblait que c’était l’initiation qui faisait que nous étions reconnus maçon, justement à priori, avant tout jugement et appréciation personnelle des qualités ou défauts de l’autre, par simple devoir de fraternité…) Sur la multiplication des obédiences, on peut effectivement craindre quelques dérives, ceci dit, la taille ne fait rien à l’affaire, il suffit de se rappeler de Stifani, le lien de causalité donc entre le risque supposé et la multiplication n’est pas des plus certains. Son interprétation des intentions de la C.M.F. relève de la pure calomnie et ne repose sur rien de concret, jusque là, les déclarations de sécession sont avant tout des accusations provenant soit de l’exécutif du G.O.D.F (dont Jean Verdun est proche), soit de quelques blogs, au jour d’aujourd’hui, la rupture des inter-visites et des liens n’est pas à l’ordre du jour…Quant au caractère affligeant des discours des grands-maîtres, ils apprécieront, nous aurions souhaité (et eux aussi) plus de détails. Concernant la mixité, passons sur les accusations de misogynie (il faut qu’il me présente ces fameux frères, je n’en connais aucun!), qui relève de la rhétorique et consiste à disqualifier ses contradicteurs éventuels, je passe également sur le raccourci facile entre une loge réservée à un type de professionnels et la question du sexe (Je trouve qu’il y a un certain mépris de classe dans les exemples, pourquoi « les garçons-coiffeurs » et pas « les journalistes » ou « les politiques » ou encore « les artistes », pourtant là il aurait eu des exemples concrets, et dans son obédience encore!) et il faut qu’il nous explique en quoi la situation aurait tellement changée entre l’époque où il y était opposé et aujourd’hui, aurions nous subis des mutations génétiques? veut-il dire que les femmes sont suffisamment éduquées aujourd’hui? aucun argument réel n’est avancé en tout cas…Sur la question de la reconnaissance, ce qui en ressort, au milieu d’explications embrouillées (que vient faire Rousseau ici, mystère), c’est que ce n’est pas à la G.L.U.A. de décider, mais où en est-il question pour l’instant? Il s’agit avant tout de se rapprocher de Grandes loges européennes, je le trouve bien récalcitrant pour un chantre de l’universalisme, cela ne l’enthousiasme pas qu’un certain nombre d’obédiences françaises se rapprochent d’une part importante de la maçonnerie européenne? Flupke a qualifié mon intervention précédente en disant « que d’aigreur » , je pense que ce qualificatif s’applique parfaitement à cet interview…

  • 10
    Yasfaloth
    28 septembre 2013 à 23h40 / Répondre

    @PB

    En 3 semaines j’ai participé à 3 tenues en présence de frères du Godf, on a beaucoup discuté en salle humide, et on a pas eu besoin de ce cher Jean Verdun pour vérifier qu’entre nous, à notre niveau, nous n’avions besoin d’aucun « appels » pour nous comprendre.

    Y compris sur des sujets rabâchés ad nauséam par ceux qui n’arrivent pas à se résoudre au fait qu’ils ne font plus la pluie et le beau temps au sein du PMF, qu’une dynamique très positive s’enclenche en dehors de leur champ de contrôle, et dont j’ai de plus en plus l’impression qu’ils ne représentent au fond qu’eux même ou un très petit cénacle !

    Désolé pour les « vieilles gloires », mais cela m’a semblé, dans son cas, un terme approprié, sans aucune volonté méprisante, mais bon… j’assume…

    @Peter Bu

    Personne, je pense, ne niera que Jean Verdun possède un réel talent d’écrivain, et qu’il a pu écrire des choses très vraies,ce beau texte en est la preuve, je note juste que c’est dans le symbolique qu’il situe l’unité des maçons.

    Pour ma part j’ai souvent à l’esprit, et vérifié ce chapitre de « La vérité maçonnique » ou il explique que plus on est intellectuellement brillant, plus il est difficile de d’adhérer et de s’immerger dans la méthode maçonnique…

    Cordialement

  • 9
    calvariam
    28 septembre 2013 à 23h40 / Répondre

    à Peter Bu, alias PB: Non, il n’a absolument aucune légitimité, nous ne sommes pas de simples associations 1901 (enfin normalement) si c’est comme cela que vous nous considéré, vous n’avez rien compris à ce qu’était la maçonnerie…Sans compter que son intervention ne respecte même pas l’article premier de la constitution de son obédience (mais qui le respecte réellement? Si! peut-être dans d’autres obédiences…) Le respect absolu de la liberté de conscience, ça lui dit quelque chose? Sans compter les divers serments passé au cours de son parcours maçonnique (mais il ne doit y voir aujourd’hui, à l’instar de nombre de ses frères, qu’un simple folklore)Quant au respect, je ne vois pas pourquoi je respecterais quelqu’un qui crache ainsi dans la soupe dont il s’est amplement servi. Mais bon, le but recherché par les protagonistes de cette farce (Hiram.be, Jissey, alias JacquesCarletto et Jean Verdun) est atteint: semer un peu plus le trouble dans les esprits concernant la CMF, rassembler ce qui est épars? laissez moi rire! Personnellement je me passe d’avoir un frère nourrissant de telles pensées à mon égard sur les colonnes…Simple rappel: un maçon récalcitrant est justement le livre qui lui a valu (à juste titre) sa radiation de la G.L.D.F….

  • 8
    calvariam
    28 septembre 2013 à 23h30 / Répondre

    à Peter Bu, alias PB: Non, il n’a absolument aucune légitimité, nous ne sommes pas de simples associations 1901, enfin normalement, si c’est comme cela que vous nous considéré, vous n’avez rien compris à ce qu’était la maçonnerie…Sans compter que son intervention ne respecte même pas l’article premier de la constitution de son obédience (mais qui le respecte réellement? Si! peut-être dans d’autres obédiences…) Le respect absolu de la liberté de conscience, ça lui dit quelque chose? Quant au respect, je ne vois pas pourquoi je respecterais quelqu’un qui crache ainsi dans la soupe dont il s’est amplement servi. Mais bon, le but recherché par les protagonistes de cette farce (Hiram.be, Jissey, alias JacquesCarletto et Jean Verdun) est atteint: semer un peu plus le trouble dans les esprits concernant la CMF, rassembler ce qui est épars? laissez moi rire! Personnellement je me passe d’avoir un frère nourrissant de telles pensées à mon égard sur les colonnes…

  • 7
    PB
    28 septembre 2013 à 22h33 / Répondre

    Calvarium (contribution 2) ricane sur le grand âge de Jean Verdun:  » 1) »Sic transit gloria mundi » (autrement dit: il ne fait pas bon vieillir) ». S’il vit aussi longtemps que Jean Verdun, je lui souhaite d’être aussi vif et lucide que ce dernier.

    Calvarium énonce ensuite: « Il est aujourd’hui membre du G.O.D.F., il n’a donc plus aucune légitimité pour commenter les décisions, démocratiquement prises, à la G.L.D.F. » Si je suis son raisonnement, seuls les membres d’un Parti, seuls les membres du Gouvernement, seuls les membres d’une Église… auraient le droit de commenter ses décisions. Étrange concept de la liberté.

    Pour conclure, Calvaire soupçonne Jean Verdun de vouloir gouverner la GLDF alors que Verdun répète de n’exprimer que ses réflexions sans aucune prétention.

    Flupke a résumé l’attitude de Calvarium en deux mots explicites:  » Que d’aigreur !!! « 

    Yasfalots (commentaire 4) n’est peut-être pas aigre, mais il est, une fois de plus, méprisant, en appelant Jean Verdun « une autre des vieilles gloires du Godf ». Le mépris ne devrait pas être possible entre les francs-maçons. (A propos, Verdun a été réellement une gloire de la GLDF, pas du GODF dont il reste un « modeste » frère parmi d’autres.)

    Les deux ajoutent leur voix au concert d’interminables chamailleries inter-obédientielles au lieu d’entendre l’appel de Jean Verdun à l’entente entre elles: « (…) un jour ou l’autre se glissera à l’intérieur de ces 10 ou 12 Grands Orients, Grandes Loges,… une bande de crapules et nous ne parviendrons pas à les détecter si nous ne nous entendons pas. »

    D’accord ou pas d’accord avec telle ou autre affirmation de Jean Verdun, ce « Franc-Maçon récalcitrant » (sympathique titre d’un de ses livres) mérite notre hommage.

  • 6
    Peter Bu
    28 septembre 2013 à 21h28 / Répondre

    Puis-je ajouter à la bibliographie de Jean Verdun son roman policier maçonnique  »L’Affaire du Lubéron », publié d’abord sur Internet, puis sous forme de livre. Il peut toujours être lu en ligne http://www.jeanverdun.com/luberon.htm En voici un extrait:

    [« Rivalités de boutiques »]

     »Louis s’expliqua en brillant sociologue qu’il était. Toutes les
    obédiences se ressemblent bien plus qu’elles ne diffèrent, nous
    déclara-t-il avec autorité. Leurs points communs sont infiniment
    plus importants que leurs dissemblances, et c’est inévitable
    puisque nous avons en commun le même langage symbolique,
    venu des profondeurs de notre histoire commune. Au Droit
    Humain, nous initions femmes ou hommes ; à la Grande Loge,
    vous ne recevez même pas nos soeurs en tenue. Particularisme et
    non spécificité.
    – Le spécifique est le propre d’une espèce, nous dit Louis.
    Vous seriez donc, vous, à la Grande Loge de France ou à
    la Grande Loge nationale, de deux espèces de maçons
    étrangères aux autres. Allons donc ! Moi, qui passe tout
    mon temps à observer le comportement des groupes
    humains, je peux te garantir qu’il n’en existe aucun dans la
    France d’aujourd’hui de plus homogène que celui des
    maçons, toutes obédiences confondues. Ce qui constitue en
    profondeur un groupe humain, c’est que tous ses membres
    aient la même symbolique. Le reste n’est que frivolité
    d’interprétations, modes et rivalités de boutiques. »

    Jean Verdun,  »L’Affaire du Lubéron », épisode 12, page 213

  • 5
    eMeReK
    28 septembre 2013 à 20h32 / Répondre

    Mouais ,je suis bien d’accord avec les commentaires précédents…

    Le discours de Jean Verdun est parfois un peu curieux lorsqu’il dénie à certains participants d’ une tenue leurs caractères de frères (ou de sœurs)…On ne connait pas ses critères de jugement …
    Visiblement l’affaire de la confédération ne lui plait pas ….et il mélange un peu tout en parlant de la reconnaissance anglaise …Très GO tout ça !!!
    Bref c’est brouillon ,pas très construit et ça n’apporte rien.

    Pour terminer ,le caractère social et d’entraide de la maçonnerie à son début doit être replacé dans le contexte de l’époque qui était très dur et sans sécurité sociale … L’aide était destiné aux maçons …
    Jean Verdun extrapole et prétend que cela était destiné au monde entier ce qui ne semble pas être la réalité…

  • 4
    Yasfaloth
    28 septembre 2013 à 20h28 / Répondre

    Bonsoir

    Oui, juste une autre des vieilles gloires du Godf qui vient vitupérer contre la la Cmf, décidément un sujet qui les inspire, à défaut de les concerner…

    Un quart de siècle quand même (ou à peu près) qu’il « nous » a quitté, ce frère a t’il encore une quelconque légitimité à se poser ainsi en donneur de leçons ?

    Et puis quelqu’un qui se plains du trop grand nombre d’obédiences en France et qui fustige celles qui se confédèrent, qui place nos origines et nos valeurs dans la maçonnerie opérative et qui déplore la non-mixité, n’y a t’il pas là comme une légère tendance au paradoxe ?

    Cordialement

  • 3
    Flupke
    28 septembre 2013 à 20h18 / Répondre

    Le désaccord relatif de Lionel Levesque avec Jean Verdun pourrait s’exprimer de façon plus neutre concernant la mixité.
    On peut dire par exemple « je crois fermement que je ne suis pas fait pour « travailler » avec des femmes.
    En employant le « nous » je parle des « autres » dont je ne connais rien, « autres » qui ont forcément des parcours différents induisant des avis différents sur cette question.

    Quant au désaccord N°2 !!! Que d’aigreur !!!

  • 2
    calvariam
    28 septembre 2013 à 19h12 / Répondre

    Trois points: 1) »Sic transit gloria mundi » (autrement dit: il ne fait pas bon vieillir); 2) Il est aujourd’hui membre du G.O.D.F., il n’a donc plus aucune légitimité pour commenter les décisions, démocratiquement prises, à la G.L.D.F. (d’autant plus, qu’étant donné les circonstances dans lesquelles il est parti, on peut douter de son objectivité) 3) En le paraphrasant: « Nous n’avons pas de prince, nous n’avons pas de maître et Jean Verdun encore moins que tout le monde »

  • 1
    LEVESQUE Lionel
    28 septembre 2013 à 9h42 / Répondre

    JeanVerdun a bien changé … j’étais en fonction au Conseil Fédéral de la GLDF durant sa grande Maîtrise (Grand Orateur Adjoint) et il tenait un discours tout à fait différent notamment sur l’éventuelle admission des femmes. Il était un grand chantre du symbolisme et peu fervent de débattre des sujets sociétaux en loge. Il entretenait des relations très difficiles avec le Grand Orient à l’époque. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il a été « contaminé » depuis qu’il a quitté notre Obédience, ce ne serait pas convenable car, après tout, « il y a plusieurs demeures dans la Maison du Père » comme le proclame l’évangile et le Grand Orient est seul maître de son fonctionnement (s’il n’est pas agressif avec les autres obédiences) et perd sa manie de s’auto proclamer détenteur de la vérité maçonnique). Je précise que j’ai une grande sympathie pour l’homme dont la chaleur humaine est sans faille et le grand talent de l’écrivain, mais je ne peux souscrire à son actuel discours, étant partisan absolu de la non mixité en loge, non pour rejeter les femmes (mon épouse est une soeur) mais parce que je crois fermement que nous ne sommes pas faits pour « travailler » ensemble, chacun développant son propre chemin sur la longue route initiatique … Je souhaite aussi continuer cette aventure spirituelle « laïque » de recherche de la Vérité par la voie du symbolisme, refusant la zizanie dès que l’on aborde les sujets sociétaux.

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