sceau du GODF

Un Convent du GODF, à quoi ça sert, comment ça marche ?

Publié par Géplu

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
mardi 26 août 2014
Étiquettes : ,
  • 16
    Fox7ans
    28 août 2014 à 19h52 / Répondre

    C’est trop drôle que certains remettent systématiquement leurs obsessions sur le tapis.
    D’autant plus qu’ils nous avaient annoncés l’apocalypse si le GO devenait mixte.

    Ben voilà, c’est fait depuis un moment. Et alors ? rien.

    Alors bon, il serait peut-être temps de passer à autre chose.

  • 14
    Bandit
    28 août 2014 à 7h30 / Répondre

    Et pourquoi ne pas adopter le même fonctionnement qu’une copropriété?
    Une loge= tant de 1000° en fonction du nombre de frangins..

  • 13
    Ronan
    27 août 2014 à 23h47 / Répondre

    « Merci de ces rappels… si une loge une voix? pourquoi pas un loge une capitation  » ? nous dit Astronome…

    Justement, c’est le cas. Bien sûr, la capitation de la loge est calculée sur le nombre de membres, mais c’est bien la loge qui est facturée. Si un membre ne paye pas son dû à la loge, la loge doit néanmoins régler le montant à l’Obédience. Même sur ce point, il est parfaitement clair que les membres de l’Obédience sont les loges et pas les FF ou les SS qui ne sont membres de l’Obédience que, si l’on ose dire, par « dévolution ».

    Les seuls « membres » de l’Obédience stricto sensu, et pour pour une durée très limitée (3 ans renouvelable une seule fois après une année de rémission) sont les élus nationaux qui sont en quelque sorte, pour les Conseillers de l’Ordre, dans la position des Députés de la République : élus par leur région, ils sont au service de la collectivité (de l’Obédience) durant leur mandat.

  • 12
    HRM
    27 août 2014 à 21h54 / Répondre

    Merci, à Fabrice de nous indiquer ce que sont les « nécessités structurelles du GODF »?

  • 11
    HRM
    27 août 2014 à 21h49 / Répondre

    Si vous vous êtes fait avoir de cette façon à ce Convent 2010, c’est qu’à l’évidence vous en core bien tendre, n’étiez encore pas très rodé au travail de maître.
    et les FF de votre loge serait aussi en droit de vous demandez si vous êtiez bien sur d’être alors à votre place ?
    On dira donc aussi que c’est le métier qui rentre, et qu’on ne devient que ce qu’on se fait ou qu’on devient que ce qu’on est capable de se faire … la Perfecribilité est à ce prix.

  • 8
    Papy grincheux
    27 août 2014 à 17h05 / Répondre

    @ Fabrice « c’est par la Commission Voeux et Réglements que le GODF est devenu mixte après un bidouillage de l’ordre du jour du convent à Vichy 2010). »
    Oh! je suis choqué (Ronan aussi certainement) « bidouillage » selon toi l’adoption du voeu « interprétatif »? allons, oublions tout cela.
    Mais qui était aux commandes déjà comme G.M. ? Grand orateur? Garde des sceaux? Pdt du Convent? Pdt et rapporteur de la Cion voeux et règlement? Et le Pdt de la C.S.J.M. qui a bien oeuvré aussi?
    Bast! Oublions: c’était hier, tournons nous vers l’avenir!

    • 9
      Fabrice
      27 août 2014 à 18h23 / Répondre

      Oui. Je suis d’accord. On ne va pas refaire le match même si les problèmes sont devant nous. Il n’en demeure pas moins qu’il y a eu manipulation délibrée de l’ordre du jour. Ce qui devait être voté, à la fraîche, le matin, a été avancé la veille, en fin de journée, à 17h30/18h00 quand tout le monde était bien crevé et pressé d’aller se reposer. Une vieille ficelle de la manipulation d’AG. Il faudrait confronter l’odj annoncé avant le convent avec les actes définitifs du convent 2010 où je siégeais. Avec en prime l’intervention d’Olivia Chaumont en guest star qui s’était exprimée dans le cadre d’une discussion sur la commission du développement durable et qui n’avait pas pu résister à exprimer sa fierté suite au vote… Une heureuse « coïncidence » on va dire… De la bonne manipulation. Les historiens, qui le voudront, mettront certainement un jour les ficelles de ce vote scélérat arraché après une campagne d’intimidation sans précédent (menaces de procès, insultes, accusations diverses, absence de prise en considération des positions exprimées par les convents précédents, etc.).

      • 10
        Papy grincheux
        27 août 2014 à 21h25 / Répondre

        Oui, tu as tout à fait raison, mais qu’as tu fait? Tu es toujours là n’est-ce pas? Alors?
        Moi je suis ailleurs…et j’observe ces grenouillages qui n’en finissent pas.

    • 15
      pierre 93
      28 août 2014 à 18h40 / Répondre

      Mon TCF
      Non, ce n’est pas la commission V et R qui est à l’origine de la mixité. Celle ci avait rejeté ces voeux jugés interprétatifs comme quelques autres. C’est le mercredi soir que le Président du convent (un certain D Kel…)accompagné de l’orateur du convent est venu réclamer les voeux qui avaient été écartés par ladite commission . En effet, sans l’accord de la commission ceux ci ont préparés une réécriture de ces voeux (pas ceux qui étaient contre)et les ont présentés dans les conditions que l’on connait

  • 7
    Fabrice
    27 août 2014 à 16h35 / Répondre

    Le principe « une loge une voix » est dépassé et ne répond plus aux nécessités structurelles du GODF. Il était concevable du temps où le Grand Orient était composé de 300 loges. Ce que Ronan oublie de rappeler, c’est qu’au XVIIIe, les loges de province étaient représentées par des députés qui habitaient Paris. Je prendrai un exemple que je connais bien : la loge de Nîmes, La Bienfaisance, en 1785, était représentée au Grand Orient par le chevalier Etienne Dejoly, lequel représentait aussi les loges de Montpellier La Triple Alliance, Les Amis choisis dans la bonne foi et L’Ancienne et la Réunion des Elus de Montpellier (la loge où fut initié Cambacérès). Il était également le député Triple Amitié de Lunel. Bien que né à Montpellier, Dejoly ne maçonnait habituellement dans aucune de loges citées mais au sein de la loge L’Aménité à l’orient Paris ! Ce serait inconcevable aujourd’hui. Donc, les quelque 300 loges du Grand Orient à cette époque étaient en réalité représentées par une bonne centaine de personnes qui pouvaient aisément se réunir dans une grande salle. Dans ces conditions, il n’y a guère de difficultés à mettre en oeuvre le principe « une loge une voix » même s’il est difficile aujourd’hui de se représenter ce qu’il signifiait concrètement.

    En 2014, le Grand Orient de France est toujours organisée de façon centralisée. La structure administrative n’est pas jacobine, mais napoléonienne. Tout part de Paris et tout y converge. Les régions jouissent de peu d’autonomie. Pire encore, on a volontairement démembré les grosses régions susceptibles d’offrir un contrepoids aux 4 régions maçonniques parisiennes qui contrôlent tout en réalité. C’est le cas de la région grand sud qui allait de Perpignan à Menton et qui a été découpée en plusieurs régions. On a donc divisé pour mieux régner. Il y a trop de régions. C’est regrettable. Et ce qui est d’autant plus regrettable, c’est qu’elles disposent de peu de moyens. C’est au niveau des régions qu’on devrait choisir des délégués. Le Convent devrait être composés de délégués choisis au niveau des régions et pour couper court à toute concurrence, chaque région devrait envoyer le même nombre de délégués. Je ne sais pas combien il y a de régions exactement. 19 je crois… Allez, si chaque région envoit 10 délégués, avec un mandat représentatif, on arrive à 190 délégués. On pourrait facilement ramener le convent à 500 personnes avec toutes les économies à la clé.

    Je ne parle pas de décentralisation (ce qui suppose un transfert de compétences et un transfert bugétaire), mais une déconcentration dans un premier temps. De toute façon, la décentralisation, il faudra bien qu’on y vienne un jour afin de rationaliser le fonctionnement d’ensemble du GODF, même si je sais que « culturellement » nous n’y sommes pas encore prêts (les réticences sont nombreuses ; les partisans du centralisme démocratique sont actifs).

    Le Convent tous les trois ans, à mon sens, est un faux débat car le GODF est placé sous le régime de la loi 1901 (peu importe que les associés soient des personnes morales). Le Convent, qui n’est autre que l’AG, doit de toute façon se tenir chaque année.

    Néanmoins, je ne me fais aucune illusion : le GODF est irréformable en l’état actuel de la Constitution et du RG. En effet, le quorum pour une réforme de fond est difficile, voire impossible à atteindre. Il faudrait non seulement que cette réforme de fond provienne des loges mais aussi qu’il y ait des circonstances exceptionnelles (une crise telle que la survie du GODF soit en jeu par exemple). Ce ne sont pas les manoeuvres (mesquines) du Conseil de l’Ordre (souvenons-nous de la « réforme » prônée, dans l’anarchie la plus absolue, par Jean-Michel Quillardet en 2005-2006 et qui visait à changer le fonctionnement du GODF « par le haut » et au mépris de la Constitution) ou les modifications intempestives du RG via la Commission Voeux et Règlements qui vont y changer quoi que ce soit (soit dit en passant, c’est par la Commission Voeux et Réglements que le GODF est devenu mixte après un bidouillage de l’ordre du jour du convent à Vichy 2010).

  • 4
    Ronan
    27 août 2014 à 9h15 / Répondre

    Toutes les positions sont recevables. Néanmoins, la caractéristique fondamentale d’une association de personnes morales comme le GODF (association de loges) est que chaque membre jouisse des mêmes droits: le principe « une loge une voix » a été acté en 1773 lorsque la Grande Loge des origines est devenue le Grand Orient, ce qui constituait une véritable révolution des consciences. Montmorency-Luxembourg a même été, dans les années qui précédaient, jusqu’à évoquer, en ce terme, le caractère « démocratique » de l’Obédience ce qui, pour l’époque et compte tenu de la position sociale du personnage, n’était pas banal. Il faut donc faire attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
    En outre, si la crainte est de voir se constituer des loges-croupion simplement pour bénéficier d’une voix supplémentaire, la parade est simple et, du reste, elle a été retenue: rendre les conditions de création plus strictes. Aujourd’hui, la création de loges a été considérablement ralentie.
    Enfin, il convient de rappeler que le GODF, outre le nombre de ses loges (plus de 1200), est aussi l’Obédience dont les loges sont numériquement les plus importantes avec une moyenne autour de 35 membres, de mémoire (à vérifier). Nous sommes donc très loin de ces Obédiences qui « fabriquent » des loges à tout va en imposant à chaque frère d’occuper plusieurs postes dans autant de loges… Du reste, les très grosses loges comme les toutes petites ne sont pas forcément des modèles à rechercher: difficile d’occuper un poste et, même, de « plancher » ou de prendre la parole dans une loge de 100 ou200 membres; difficile de fonctionner au quotidien dans une loge de 20 membres dont 15 présents…
    « Une loge une voix » constitue un principe de stabilité et de dynamisme tout à la fois, qui semble avoir donné satisfaction depuis 250 ans. Il faut se garder de le remplacer imprudemment…

    • 5
      astronome64
      27 août 2014 à 12h59 / Répondre

      Merci de ces rappels… si une loge une voix? pourquoi pas un loge une capitation (avec seuils) ????

  • 3
    Papy grincheux
    26 août 2014 à 12h50 / Répondre

    Un convent du GODF à quoi çà sert? Mais à rien!

  • 2
    HRM
    26 août 2014 à 9h30 / Répondre

    le GODF n’est pas une Grande Loge
    il ne regroupe pas des FF mais des loges
    c’est une fédération de loges et son unité de base est la Loge :
    le consensus se fabrique d’abord sur la bases des votes au niveau de la loge, et le délégué transfert ces résultats au niveau du congrès régional puis du convent
    Ordo ab Chaos, donc une loge = une voix

    • 6
      astronome64
      27 août 2014 à 13h20 / Répondre

      Certes certes…. le suffrage universel n’est pas une valeur maçonnique ? il y a bien la mixité (votée dans les conditions que l’on sait..) et tout le fatras sociètal !

  • 1
    astronome64
    26 août 2014 à 5h58 / Répondre

    En dehors de l’aspect financier très lourd d’un convent annuel ( il y aurait beaucoup à dire et par chance ce n’est pas Bygmalion qui organise…) , je me demande s’il est juste de conserver le principe « une loge une voix » ? Qu’une petite loge radicalo-societale de 17 membres (je dis ça sans arrière pensée of course) pèse autant qu’un atelier de 55 frères me semble étrange. Un frère une voix ne serait il pas plus juste ?

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous