Genèse du Rite Moderne Belge

Publié par Géplu

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mercredi 24 septembre 2014
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  • 4
    JEAN VAN WIN
    30 juin 2017 à 12h40 / Répondre

    @ TAO : réponse = NON.
    @ DUTILLIEUX Albert : oui, ce texte est signé de moi et s’intitule : « Rite Moderne Belge, Rite Moderne Français : je t’aime, moi non plus ». On le trouve je crois sur le site Montaleau ou sur demande à m’adresser.
    Ces rites sont radicalement différents, comme le laisse entendre ETY qui a du me lire….?!

    • 5
      Hermant, Etienne
      30 juin 2017 à 16h10 / Répondre

      Mon ouvrage « Rite anglais de 1717 et Rite belge » paru à EME éditions en 2017 ne doit rien à l’article de Jean Van Win, par ailleurs intéressant, même si je ne partage pas son avis sur la différenciation artificielle à apporter entre « Rite français » et « Rite de style français ». Le terme « Rite » n’est d’ailleurs pas à propos avant le début du 19e siècle.La contribution de Montaleau ne ratifie pas un « Rite »premier, il illustre une tendance selon le Régime du Grand Orient de France.Notons que lorsque René Guilly confectionne son « Rite Traditionnel Français », il ne « rétabli » pas le Rite des origines pratiqué sur le sol français.Il s’agit d’un savant remodelage.Prétendre que le seul Rite français autorisé soit celui de Montaleau c’est faire main basse sur une maçonnerie « à la française » qui a vu, à l’origine, sur son sol, se répandre divers courants maçonniques(dont le courant jacobite très décrié, mais dont les Stuart papers nous renseigne une activité maçonnique avant la maçonnerie hanovrienne).Je pense être révolu le temps des classifications. Que sait-on des premiers catéchismes anglais spéculatifs(ceux des années 1717-1720) ? Il n’y en a pas de trace.Entre cette origine muette et le Rite de Montaleau,ce jacobite, qui connaît le cheminement (voir les cheminements) qui se sont opérés ? Qui peut reformuler la maçonnerie des premiers temps ? Que sait-on réellement des catéchismes qui ont inspiré Montaleau. On pourrait être très surpris de leur provenance. Alors oui, officiellement, le « Rite français » est considéré comme étant celui de Montaleau. Alors oui, il se dit que le REAA provient des « Ancients » à travers le Rite Moderne, mais dans les faits il s’agit d’hypothèses…Lorsqu’on observe les catéchismes opératifs du début du 18e siècle on ne peut qu’être attentifs des différences opérées avec la maçonnerie spéculative anglaise.Comment cette maçonnerie opérative c’est-elle développée et par quel groupement? Comment s’est-elle éventuellement diversifiée ? Je pense plus en terme d’interrogations que d’affirmations.

  • 2
    Dutillieux Albert
    25 septembre 2014 à 14h14 / Répondre

    Existe-t-il un texte comparatif des Rite Moderne Belge et Rite Français ? Par avance , merci .

  • 1
    Tao
    24 septembre 2014 à 21h19 / Répondre

    Petite question rapide : le Rite Moderne Belge est-il le même que le Rite Français de 1785 ?

    Amitiés,

    • 3
      ety
      29 septembre 2014 à 9h39 / Répondre

      On pourrait affirmer qu’il n’existe pas de Rite Moderne Belge, mais seulement le Rite Moderne qui vient de France (GODF) pour ce qui concerne la Belgique.

      Aucune patente d’un Rite Moderne n’a été octroyée à la GLB par le GODF.

      Le Rite Moderne pratiqué par la Belgique est une sorte de nébuleuse qui regroupe diverses réalités calquées sur une structure qui présente des similitudes.
      Ainsi le Rite Moderne pratiqué par la GLRB, se différencie par une influence déiste anglo-saxonne, tandis que le Rite Moderne pratiqué par le GOB subit, lui, des influences politiques et sociétales.

      Le Rite Moderne de la GLB possède, quant à lui, un « Rituel minima » qui conditionne le travail en Loge.
      Il a la particularité de ne pas tenir compte des apports français de la première moitié du 18ème siècle, ce qui se retrouve dans l’annonce des conférences où cette période n’est pas mentionnée.
      Il s’inscrit résolument dans une recherche « d’authenticité » qu’il situe dans une Maçonnerie anglaise des origines (1723).
      On peut pointer les arcanes du 3ème degré qui se veulent d’inspiration anglaise, qui dans les faits apparaissent largement mythique.

      La structure du Rite Moderne pratiqué par la GLB est largement « ancienne » : pointons le lieu de ses Travaux qui est un Temple comme au REAA et non le parvis du Temple comme au Rite Moderne, la disposition des Piliers, ainsi que leur allumage appartiennent également au REAA, le Rite Moderne les disposent différemment, les Trois Grandes Lumières, le VLS l’Equerre et le Compas sont les Lumières du REAA, les Trois Grandes Lumières du Rite Moderne étant le Soleil, la Lune et le Maître de la Loge, il y a un Autel, objet cultuel venant du REAA.
      D’autres éléments proviennent du RER, des Rites anglais et du Rite Français.

      On remarquera que ces dispositions ne tiennent pas compte du canon obligé du Rite Moderne qui est le « Régulateur du Maçon » de 1801, canon obligé qui, dans la foulée du rejet de la maçonnerie française de la première moitié du 18ème par la GLB, n’est pas considéré.

      Notons que le Rite Français pratiqué en Belgique au 19ème siècle sera peu à peu falsifié par des apports successifs qui on été décrits ci-dessus.
      Dénaturé, il prendra la dénomination de Rite Moderne à la suite de la défaite française et de l’annexion de nos contrées aux Pays-Bas, dénomination approuvée par le GOB en 1878.

      On observe que cette dénomination de Rite Moderne rattachée à la Belgique provient officiellement du GOB dont la GLB provient.
      Il y aurait donc ici une antériorité à revendiquer l’appellation « Rite Moderne Belge » par le GOB.

      La GLB s’est appropriée la terminologie de « Rite Moderne Belge » estimant que la restitution des « anciens usages », lors de sa constitution en 1959, lui octroie légitimement ce privilège.
      Ces « anciens usages » sont la restitution des Trois Grandes Lumières (VLS, Equerre et Compas) et l’invocation au GADLU.
      Précisons, néanmoins, que les Trois Grades Lumières originelles sont le « Soleil, la Lune et le Maître de la Loge », tout Rites confondus et repris par le Rite Moderne et que le VLS, l’Equerre et le Compas ne sont pas d’essence Moderne.

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