Depardieu Poutine
Gérard Depardieu, qui a annoncé vouloir demander sept passeports pour être "un citoyen du monde"... Ici avec Vladimir Poutine à Sotchi le 5 janvier 2013 (photo M.Klimentyev/SIPA - l'Obs)

Abrogation de la multi-nationalité, un rempart contre la déchéance de nationalité

Publié par Patrice Deriémont

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mercredi 30 décembre 2015
Étiquettes :
  • 34
    Lorre
    1 février 2016 à 11h01 / Répondre

    Il y a longtemps que beaucoup demandent cette abrogation. Ce n’est pas parce que front national la préconise depuis des lustres qu’il faut reculer pour cette raison. On est fraçais à 100% et non à 50%
    Fatrenellement

  • 33
    réboussié
    9 janvier 2016 à 11h24 / Répondre

    héritiers des lumières ? ça fait un peu phono rayé , la pointe dans le même sillon , ça tourne , ça tourne , ça tournera mal .
    La mondialisation ? surtout une combine pour payer ses impôts dans une « nation » ou ça n’existe pas ou très peu , voir la statistique récente sur le un pour cent de la population qui possède plus de cinquante pour cent des richesses , Ah que ça ne va pas s’arranger , seule la propagande officielle sera obligée de s’adapter . mais ça , c’est connu , du moins de quelques initiés qui savent lire , et qui lisent , et surtout comprennent ce qu’ils lisent , mais effectivement , il y en a qui ne savent pas lire , hélas , au delà de la formule …ou du premier degré .
    Nationalité ? comme pour le reste , faux débat à l’usage des enfants . J’aime bien le français de papier (?), car le français pour moi se reconnaît à sa citoyenneté , pas ce qu’il est mais ce qu’il fait . Voir les métèques de l’affiche rouge : ce « papier » , avec photos d’identité ? morts pour la France , ..et les mornes matins en étaient différents ?? cette affiche qui devrait avoir sa place dans toutes les écoles de France ? serait il décent de s’interroger sur la nationalité de ces gens là ? Un peuple , c’est une mémoire , je trouve les lumières actuelles bien pâlottes , mais ils avaient leur photo sur les murs de nos villes , je commémore tous les jours , j’ai leur photo sur mon bureau , ceux qui pieusement ou pas sont morts pour la patrie ont droit …..déchéance ? dérision ? demandez à 100 français , qui était Manouchian ? un fabricant de pull over ? Ah ? et il est mort ?

  • 25
    Joab'n
    2 janvier 2016 à 11h19 / Répondre

    Bien que n’ayant que la nationalité française, je me sens autant anglais que français. Et profondément européen.
    Pendant 3 siecles, Angleterre et France était un seul pays (parlant Français). L’histoire de France occulte cette réalité pour exalter le séparatisme des vainqueurs(le roitelet d’Ile de France) .
    Dans la mesure où une majorité de francais mettraient au pouvoir le Front dit national … je ne me sentirais aucunement français.
    En fait pour ce qui est des sujets fondant la nation, il me semble que l’Europe est le cadre le plus adapté :
    – La défense : nous avons en Europe une même problématique et notre division nous affaiblit au point que nous sommes dépendant de l’OTAN.
    – L’économie : Nous sommes entierement liés à la politique économique européenne en matiere monétaire, financiere et investissements. Ce qui est un enjeu de prospérité et satbilité.
    – La sécurité intérieure : les problematiques migratoires, le terrorisme, les frontiieres sont européennes.
    – La politique sociale : par les liens economiques, nous sommes evidemment liés par des risques de dumping social, comme de progres social.
    Alors oui, la culture differentie, mais les fontieres culturelles sont nullement les frontières des états. Quel rapport entre un breton et un nicois ? Un catalan de Perpignan n’est-il pas plus proche d’un catalan de Barcelone que d’un flamand d’Hazebrouck ?
    D’ailleurs qu’y a-t-il sur notre passeport en premiere ligne ? Ne serait-ce pas « Union Européenne » ?
    Et si la délivrance de passeports EUROPEENs donc n’était plus déléguée aux états mais à un service de la nationalité Européen?

    • 26
      Patrice Deriémont
      2 janvier 2016 à 11h39 / Répondre

      @JOAB’N . Je ne suis pas opposé. Il faudra tout de même passe par l’abandon de toutes les souveraineté nationales, réunir dans un même système politique des monarchies et des républiques, parler une langue commune, choisir entre droit du sang et droit du sol unifier le droit de tous les anciens Etats etc…. Mais après tout cela le problème de la multi nationalité existera toujours sauf si l’Europe « nouvelle » l’interdit. Quid des Americano/européens, les algero/européens etc.. La multi nationalité de mon point de vue n’est pas seulement un problème juridique il est aussi et surtout un problème identitaire.

      • 27
        Joab'n
        2 janvier 2016 à 13h16 / Répondre

        Oui, Patrice, mais nous avons déjà fait un bout de chemin avec un parlement, un « conseil », des institutions. Rien dans ce que tu cites n’est insurmontable … et déjà surmonté ailleurs ou dans le passé en France. A mon avis cette « identité » nationale est factice, artificielle, cultivée par des intérêts de pouvoir du moment. Ne serait-ce justement parce que certains crient « sacrilège » à la mettre en question, ce qui montre qu’elle n’a rien de rationnel ni solide.
        Bien sûr la double nationalité permet de choisir facilement et opportunément pour ceux qui en bénéficient. Peut être est-ce un problème … mais est-ce vraiment l’affaire du siecle ?

        • 28
          Patrice Deriémont
          2 janvier 2016 à 14h39 / Répondre

          Je pense en effet que c’est l’affaire du siècle. La mondialisation produit à la fois une ouverture sur le plan économique mais une recherche de sens sur le plan identitaire. On a tous besoin de se raccrocher à son pays, à sa Région, à ses origines et ceci d’autant plus que tout son environnement se mondialise. De mon point de vue c’est essentiel et c’est cela qui complique les rêves de l’Etat européen dont tu souhaites visiblement l’avènement.

          • 30
            Joab'n
            2 janvier 2016 à 17h21 / Répondre

            NB : pendant des millions d’années l’homme s’est passé d’état, nation, etc.

            • 31
              Patrice Deriémont
              2 janvier 2016 à 17h46 / Répondre

              Oui parce qu’il avait une tribu, un clan, un roi, une religion auxquels se rattacher. C’est l’Etat nation qui a sorti les hommes de toutes ces allégeances. Ceci dit je ne suis pas opposé à ton « projet » à condition que cela ne se fasse pas en nivelant par le bas.

            • 32
              Joab'n
              2 janvier 2016 à 19h15 / Répondre

              Et bien patrice, même raisonnement à une autre échelle. Rattachons nous à l’état européen la tribu francaise s’effacera. L’Europe est ce que nous en faisons. Nous avons un drapeau, une hymne, une nationalité(la preuve, notre passeport), une monnaie, des institutions. Il faut aller plus loin, plus haut. aujourd’hui nous sommes encore à flot grace au dynamisme economique allemand. Au lieu de « défendre » notre modèle social, vendons-le aux autres ! Pourquoi se montrer si craintifs ?
              NB : ce n’est pas un projet, mais une REALITE en concretiser.

      • 29
        Joab'n
        2 janvier 2016 à 17h20 / Répondre

        @patrice. Mon approche de l’Europe est dépassionnée sur des bases rationnelles citées plus haut. Toute l’histoie nous montre que le progrès s’est toujours fait en élargissant notre vue et rien d’utile en se rabougrissant. Cette « identité » nationale pour ne pas dire nationaliste n’est-elle pas typique d’un faux besoin créé par des organes de pouvoir ?
        On peut en effet s’identifier à l’humanité, au continent, à une fédération, un pays, une région, une commune, sa famille, soi-même son entreprise, sa religion. Quel strate choisir ? Pourquoi plus l’état avant que l’Europe existe ?
        L’Europe n’est plus un rêve quelques les efforts des europhobes mais une réalité, incomplète encore. Bien sur le declinisme, défaitisme(suicide francais à la Zemmour) du repli sur soi a le vent en poupe aujourd’hui. Mais justement il revient non pas d’entretenir un rêve, une illusion, mais de solidifier, étendre les pouvoirs, concretement de l’Europe. Tien à quoi se « rattachent » les migrants réfugiés ? A cet espace de paix, prospérité, tolérance qu’est notre Europe. C’est pour cela que s’il y a 10 voix grincheuses anti-europe qui s’expriment il faut qu’il y en ait au moins une à vouloir la promouvoir.
        NB : la mondialisation (les accords de l’OMC) nous les avons voté ! Pourquoi ne pas avoir voté pour les altermondialistes (Beauvais & co)?
        Justement, au lieu de voter avec les tripes et les godillots, il est nécessaire de réfléchir. Peut être que modestement, ce peut être notre rôle de FM ?
        Donc, oui, à l’étranger à la question « where do you comme from ? » répondons : « from Europe ! ».

  • 22
    Luciole
    31 décembre 2015 à 12h56 / Répondre

    Bonjour
    Peut-être faudrait-il commencer par n’avoir qu’un seul type de « Nationalité française » or il y en a plusieurs,et certains empêchent par exemple d’avoir accès à des professions ou des status administratifs
    .J’ai le cas d’un jeune homme naturalisé bien que né en France (avant 1940) et à qui au moment de son service militaire 25ans plus tard on a interdit l’accès à l’armée de l’Air sans autre motif que sa naturalisation! (Il était né à 300mètres du ministère….)

  • 17
    Joab'n
    30 décembre 2015 à 18h31 / Répondre

    Terrible que malgré les enjeux de sécurité, les questions internationales, écologiques, le débat politique en France sobre dans de telles futilités !
    Tiens, pourquoi pas un statut de citoyen de l’univers ? Contrairement aux rigolades, ne serait-ce pas plus sérieux que ces pantomines pour satisfaire le chaland votant en laissant croire qu’on aurait des c… à faire voter cette déchéance ?
    A quoi sert d’appartenir à une nation, un état ? Question tabou ? ou trop difficile d’y répondre sans risque ?
    Une fois qu’on a osé se poser la question, qu’on y a répondu, ca devient beaucoup plus simple.

    • 23
      Chicon
      31 décembre 2015 à 13h25 / Répondre

      @joabn : « a quoi sert d’appartenir à une nation » très bonne question on peut la transformer « à quoi sert de ne pas appartenir une nation » exemples :
      Les Juifs de pologne ont ete conduits dans les camps de la mort sous le regard complaisant des polonais, pouquoi ?
      Parcequ’ils formaient une communautee fermee avec sa langue, sa religion, ses mariages, ses coutumes differentes de celles des polonais.
      Ils formaient des ilots etrangers en pologne, des « verrues » sociales generatrices de conflicts.
      Transposez aux Maghrebins et vous avec tout compris.

      • 24
        Joab'n
        2 janvier 2016 à 11h02 / Répondre

        @chicon : et bien de poser la question conduit à apporter des réponses (discutables), autre que le « ca va de soi ». Merci de l’avoir illustré !

  • 14
    Roland G. STERN
    30 décembre 2015 à 12h25 / Répondre

    Mon expérience personnelle est la suivante: j’ai acquis la nationalité du pays de mon épouse afin de pouvoir être rapatrié en même temps qu’elle en cas de conflit dans une région où nous nous trouverions à un moment donné. De mémoire , lors de la première guerre dite du Golfe , les français et les italiens l’ont étés avec sept semaines d’écart. il ne s’agit pas ici du même débat et j’en ai parfaitement conscience. Juste un éclairage de quelqu’un qui n’a rien à se reprocher et qui ne voit vraiment pas pourquoi l’on viendrait lui soustraire une nationalité au prétexte , une fois encore, que des minorités viennent semer le trouble.

  • 7
    MauMauGergo
    30 décembre 2015 à 11h18 / Répondre

    Extraits de la conclusion de notre frère Patrice Dérémont :
    … »On peut ne pas être d’accord avec moi, mais si l’on considère que la nationalité française confère a ses détenteurs le fruit de l’universalisme, des droits de l’homme et de la fraternité issue des « Lumières » alors quelle serait la frustration engendrée par le fait de n’être « que français » pour ceux qui en possèdent plusieurs…. »
    Mais alors, pourquoi dans le pays des droits de l’homme et des Lumières :
    – pourquoi sont (dé)considérés les étrangers ? Les Roms entre autres ? L’autre, donc ?
    – comment se fait-il qu’il y a de plus en plus de pauvres et précaires (bientôt 10 millions, près de 3 millions d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté, chiffre en constante augmentation, INSEE) dont on peut penser qu’ils sont assez éloignés dans la mise en oeuvre des droits de l’homme ?
    – pourquoi l’école de la maternelle à l’université ou à la formation professionnelle est en échec total pour 20% des jeunes qu’elle accueille ?
    – etc.

    Notre frère vante le bénéfice d’être dans le pays des « Lumières », mais beaucoup n’ont pas accès … à « l’électricité »… et aux droits fondamentaux (naître dans de bonnes conditions, être soigné, éduqué et formé, bénéficier d’un logement salubre, d’une alimentation saine, accéder aux lieux de culture, de sports, de loisirs, vivre en priorité en famille avec ses parents, etc.)
    Aucun-e FM ne peut détourner les yeux de la dégradation constante et accélérée des droits de l’homme dans notre pays, régulièrement condamné par la Cour européenne des Droits de l’Homme (Strasbourg, 47 états dont la Russie, la Turquie, etc.) et de la Cour de Justice de l’Union Européenne (Luxembourg, les seuls états de l’Union).
    Pour ma part et en conclusion, notre frère suppose que l’on doit suivre son point de vue « si… etc. » Il se fait prendre à son propre piège rhétorique : puisque seuls ceux qui ont les moyens culturels et matériels d’accéder au bénéfice des Lumières profitent pleinement de la nationalité française, son propos est ainsi invalidé et il faut continuer à pouvoir accepter les « binationaux » au sein de la communauté française.
    Proposer ainsi d’abandonner le projet de déchéance de la nationalité en « déchéant » de leur nationalité autre que française les 3,5 à 4 millions de binationaux : une mesure qui irait contre les droits de l’homme, contre l’esprit et la réalité des « Lumières ».

    • 13
      Patrice Deriémont
      30 décembre 2015 à 12h14 / Répondre

      Mon propos introductif n’avait pas pour objet de traiter de « l’état de la France ». Je partage avec vous l’idée que les « Droits de l’Homme » sont menacés en France comme ailleurs. Ceci ne remet malgré tout pas en cause que nous sommes le pays des Droits de l’Homme et que nous sommes les héritiers des Lumières. Quant à votre conclusion je reconnaît qu’il faut être critique sur les politiques sociales et ne jamais relâcher nos efforts pour les améliorer, mais de la à dire que la France n’a pas de politique de solidarité est un peu caricatural. Quant au fait qu’être bi national permettrait de mieux en profiter, je n’ai pas compris vos propos

  • 6
    ANCELIN jean-guy
    30 décembre 2015 à 10h35 / Répondre

    Bonjour à Vous,
    La solution la plus simple a été rappelée par diverses personnalités.politiques. La déchéance nationale etait suffisante, envers ceux qui tombaient sous son coup. Cela eut évité les nombreuses controverses actuelles, qui déterriorent les relations entre Citoyens. D’autant plus que cette « mesure » de déchéance, est réclamée depuis longtemps par l’ extrème droite!!!
    Si elle n’est pas adoptée par l’Assemblée Nationale-( ce qui est très possible)- cela atteindra malheureusement le Président de la République, mais surtout jettera le discrédit sur l’extrème-droitr. Comme quoi,  » à quelquechose, malheur est bon « ….ou bien encore: « il n’y a ni bon ni mauvais évènement »… JGA dit Cagliostro

    • 10
      Blazing Star
      30 décembre 2015 à 11h47 / Répondre

      On verra si « le bac se retourne le cochon », cochon de droite ou cochon de gauche, a force de secouer le bac.

    • 15
      MAUMAUGERGO
      30 décembre 2015 à 15h35 / Répondre

      Pourquoi « malheureusement » le président de la République ??? Qu’est ce qui est le plus important : la République ou son éphémère représentant ?

  • 5
    Makhno
    30 décembre 2015 à 9h55 / Répondre

    Sujet un peut difficile, voir confus. La suppression des « bi-nationalité » a des conséquences lourdes non évoquées, des conséquences fiscales, des problèmes d’identité, de construction de soi etc…difficiles de rayer d’un trait de loi. Par contre, le droit du sol ?? Rappelez-vous, quand l’Algérie était considérée comme un département français (…).
    Il a peut-être d’autres critères à retenir. En vrac : le droit de Capitation, celui paye ses impôts, le droit des valeurs, celui qui connaît et qui respecte les valeurs, le vrai droit du sang, celui qui s’est battu, service militaire ou autre contribution. Le droit du sol a un côté jeu de hasard où souvent la nécessité fait loi.

    • 12
      Patrice Deriémont
      30 décembre 2015 à 12h04 / Répondre

      Mon cher MAKHNO. Je respecte ton point de vue mais je ne le partage pas. Il existe bien des pays ou la multi nationalité est interdite et ou ces problèmes ont été réglés. De plus l’abrogation de la multi nationalité permets d’éviter ce que vous dites à savoir être français sans vraiment le désirer.

  • 4
    ALTEC
    30 décembre 2015 à 9h44 / Répondre

    Bonjour,
    N’est ce pas un peu « prétentieux » de vouloir analyser « maçonniquement » ? ce serait plus noble pour défendre des valeurs que seuls les FM seraient les gardiens ? (surtout ceux du GODF).
    Je suis FM , je ne sais pas analyser « maçonniquement »! Ce n’est pas grave mais je me soigne.

    • 11
      Patrice Deriémont
      30 décembre 2015 à 11h49 / Répondre

      Mon cher ALTEC. Il s’agit pour moi de distinguer une prise de position politicienne d’une réflexion maçonnique. Par exemple tout le monde est d’accord pour demander aux gouvernements successifs que les citoyens retrouvent l’espoir d’une vie meilleure. Maçonnique on va essayer de définir le bonheur. Les politiques de gauche vont parler d’une politique de la « demande » et les politiques de droite d’une politique de l’offre pour arriver à la croissance dont à l’amélioration du pouvoir d’achat donc à la satisfaction des besoins matériels. Et là encore d’un point de vue maçonnique doit on réduire le bonheur à la satisfaction des besoins matériels?

  • 3
    Blazing Star
    30 décembre 2015 à 9h20 / Répondre

    En France on ne peut plus rien faire sauf à s’exposer à la vindicte des médias. Avocats, associations diverses veillent et sont prêts à montrer les dents comme des chiens arrogants.
    Je n’irai plus à la boulangerie acheter une tête de nègre à partager avec mon copain voisin le bougnoule, je le partagerai avec le polak.
    Logiquement la volonté du chef de l’état pour une chose qui ne fera de mal à personne, souleve une volée de bois vert de ses copains.
    Continuez français d’être des râleurs perpétuels et d’être les plus paresseux d’Europe, le réveil sera dur. Souvenez-vous, en trente six les allemands construisaient des chars et des avions sans bruit tandis qu’on faisait du vélo dans la joie.
    Demain ce sera autre chose mais pareil.

    • 9
      Patrice Deriémont
      30 décembre 2015 à 11h43 / Répondre

      Mon cher BLAZING STAR. Ce que tu dis est exact mais c’est un autre sujet? Plus politique puisqu’il s’agit de savoir comment faire pour retrouver la croissance, le plein emploi et la compétitivité. Sur le « politiquement correct » il y aurait effectivement beaucoup à dire, mais sache que moi qui ait vécu en Guadeloupe plusieurs années, appeler un gâteau « tête de nègre » pour un afro antillais ce n’est pas agréable à entendre.

      • 18
        Blazing Star
        30 décembre 2015 à 19h32 / Répondre

        @deriemont : bien évidemment en Guadeloupe je ne demanderais pas une tête de nègre. Je demanderais comment ils appellent la bas cette gourmandise innommable.

        • 19
          Blazing Star
          30 décembre 2015 à 19h41 / Répondre

          @deriemont : tranquille, je n’irai plus en Guadeloupe ayant subi un racisme anti-blanc dans les magasins et hôtels.

          • 21
            Patrice Deriémont
            31 décembre 2015 à 10h31 / Répondre

            @BLAZING STAR. C’est un autre sujet. Il est vrai que l’on peut avoir ce sentiment de temps en temps surtout en Guadeloupe. Il y a des raisons même si on peu considérer que ce ne sont pas des excuses. D’abord sur l’abolition de l’esclavage : Alors que le décret Schoelcher d’abolition de l’esclavage est pris à Paris le 27 avril 1848, la nouvelle met quelques temps à atteindre les différentes colonies françaises, même si elle arriva plus vite que les planteurs esclavagistes ne l’auraient souhaité. Ainsi, en Martinique, le jour de commémoration renvoie au 22 mai 1848, date d’un soulèvement d’esclaves. Car les esclaves sont au courant, les informations circulent entre les deux côtés de l’Atlantique. Le décret du 27 avril prévoyait l’abolition de l’esclavage deux mois après pour garantir la récolte de la canne à sucre. Mais en Martinique, les esclaves, informés des décisions parisiennes, imposent leur propre calendrier. Le 23 mai, le gouverneur de l’île décide d’abolir l’esclavage sans attendre l’arrivée officielle du décret, qui y concerne 75.000 esclaves.
            Le gouverneur de Guadeloupe en fait de même le 27 mai, date retenue sur l’île pour commémorer la libération de ses 87.000 esclaves. En Guyane, l’abolition est promulguée le 10 juin, jour actuel de commémoration dans le DOM amazonien, mais pour les 12.500 esclaves de ce vaste territoire, elle ne prit effet que le 10 août. Et à la Réunion, ce n’est que le 20 décembre que les 62.000 esclaves purent jouir de l’abolition,car il y eut une résistance des colons, qui disaient ne pas avoir reçu le décret. On voit bien que notre version de l’abolition et la leur diffère un peu. De plus quand les esclaves ont été affranchis en Guadeloupe, ils ont eu l’interdiction de cultiver des terres même en les défrichant pour ne pas faire concurrence aux anciens « maitres ». Il faut aussi dire que contrairement à ce qui s’est passé aux Etats Unis ce sont les esclavagistes qui ont été dédommagés et non pas les esclaves. Pour finir il faut aussi reconnaître que aujourd’hui encore dans l’ordre social, ce sont les descendants d’esclavagistes qui sont les « patrons » des descendants d’esclave.

        • 20
          durandal
          31 décembre 2015 à 9h51 / Répondre

          En France le nom de ce bonbon est interdir. Désormais il s’appelle « tète brulée »

  • 2
    astronome64
    30 décembre 2015 à 7h44 / Répondre

    Proposition en soi intéressante qui pourrait renforcer l’idée d’adhésion à la nation. Il faut toutefois souligner ,sauf erreur de ma part, que le droit du sol et le droit du sang coéxistent en France (enfant né à l’étranger de parents français devient français). Il serait bon également de réfléchir au dévoiement du droit du sol notamment à Mayotte ou ailleurs qui permet l’acquisition de la nationalité française pour les enfants nés de parents en situation irrégulière. Enfin il serait utile de préciser que la déclaration de la Convention indique les droits et LES DEVOIRS de l’homme et du CITOYEN. Toutes choses qu’une certaine gauche radicale a tendance à oublier.

  • 1
    EMILIUS
    30 décembre 2015 à 2h01 / Répondre

    Bonjour,

    le sujet n’est pas trop de mon intérêt mais comme ceci est source de désordre ; comme si une nationalité était formatrice de l’individu ; de plus, en cas de « double nationalité », donc l’une serait moins bien que l’autre ; l’une serait à l’origine de tous les abus, défauts et maux ; il faut rappeler que la grande majorité des binationaux sont des gens tout à fait bien et que l’on peut être multiple (1).

    d’ailleurs l’on pourrait voir historiquement les avantages ; mais ici ce qui est visé sans que cela soit explicitement dit : cela concerne une population d’origine subsaharienne ainsi que le terrorisme islamiste en grande partie nourri par l’idéologie de la secte Wahhabite ;

    encore une fois l’on veut régler les problèmes sans poser les questions qui fâchent et en mettant tout le monde dans le même sac, M. Deriémont fait partie donc de « ces penseurs » qui pensent tellement qu’ils ne font qu’envenimer la situation et entretenir la confusion.

    1- M. Deriémont veut imposer ses propres limitations intellectuelles au reste du monde, se faisant le chantre de la fraternité issue des « Lumières » à lui tout seul drapé derrière une fausse modestie aux arrière-gouts de néo-colonialisme des plus puants, si le ridicule tuait, il ne resterait plus grand monde de nos jours.

    Cordialement.

    • 8
      Patrice Deriémont
      30 décembre 2015 à 11h38 / Répondre

      Mon cher EMILIUS. Oui j’essaie de penser, de regarder la situation réelle, de respecter les valeurs pour lesquelles je milite. Je ne prétends pas que ce que je dis soit parfait, mais j’apporte ma pierre. Au fait pour vous c’est quoi « les questions qui fâchent » ?

      • 16
        EMILIUS
        30 décembre 2015 à 16h25 / Répondre

        Bonjour,

        les questions qui fâchent sont celles des populations subsahariennes non-intégrées ; j’utilise le terme intégré dans son sens premier et non dans son pendant idéologique « intégration », c’est-à-dire faire partie d’un système commun avec ses différences sans jouer à l’étranger, se déguiser ou se travestir au sens large dans un sens ou dans l’autre.

        M. Deriémont croyez-vous vraiment quand confondant principe d’égalité ; qui ne peut se traduire dans son application que par des faits équitables ; d’avec un pseudo-égalitarisme cela réglera quelque chose?

        La double nationalité est un sujet anodin instrumentalisé ; comme le débat sur la laïcité, qui d’ailleurs n’a fait qu’envenimer les choses, mais c’était évident, pour aborder ces questions il faut être intelligent et prudent ; ce n’est par ceci que vous réglerez quoique ce soit, de plus cela concerne tellement peu de gens et on essaye d’en tirer une règle générale.

        Cordialement.

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