code du travail

La réforme du code du travail maçonnique

Publié par Francis Frankeski

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samedi 5 mars 2016
  • 4
    gil
    8 mars 2016 à 14h33 / Répondre

    Tout-à-fait d’accord, nous sommes dans une culture paperassière où tout doit être prévu, réglementé, normalisé, comme si les aléas de la vie, l’insécurité qui la trame dans son fond ne pouvaient plus exister…
    La complexité, la contradiction entre règles, l’incohérence globale, n’auront pas raison de l’essentielle imprévisibilité de la vie.
    L’improvisation et la confiance, la solidarité et la créativité sont battues en brèche par l’excès de rationalité.
    Or l’excès est aux antipodes de la mesure maçonnique.
    Ce dont je parle concerne aussi bien la prolifération kafkaïenne des lois et règlements qui prétendent tout cadrer autant que les règlements internes aux obédiences qui étouffent la spontanéité et l’esprit d’entraide qui fondent la FM.
    Stop aux textes!
    Confiance à la vie telle qu’elle va!

  • 3
    DANGAS
    7 mars 2016 à 3h45 / Répondre

    Réformer « notre » code du travail ne me paraît pas indispensable, par contre LE RESPECTER RIGOUREUSEMENT me semble tout à fait nécessaire.
    Après 15 ans de maçonnerie, j’ai abandonné l’Atelier dont j’étais un membre fondateur, écoeuré par une violation manifeste des statuts de mon obédience (le D.H.), par son Vénérable :
    Une postulante que j’avais enquêté (que je ne connaissais absolument pas auparavant) et qui me paraissait digne d’entrer chez nous, sentiment partagé par les 2 autres enquêteurs… et par l’ensemble de la Loge qui, à la suite de la lecture de ces enquêtes, a voté pour son admission, a été refusée par la Vénérable car elle la « soupçonnait » d’être scientologue !
    1°) On pourrait déjà objecter que même si cette secte sent plus que fortement le soufre, il n’est pas encore interdit par les statuts à un Atelier qui le souhaite, d’accueillir un de ses adeptes.
    2°) C’est de toutes manières à la Loge entière à en juger et si son vote est favorable au postulant, il a force de Loi et celui-ci doit être admis à l’initiation.
    3°) Il s’est avéré, en définitive, après une 4° enquête (ce qui était encore une violation des statuts), que ces soupçons étaient sans fondement et que, simplement, les parents de la personne étaient rose+croix !
    En dépit de tout cela, la Vénérable, forte de l’appui d’un « canari » de ses amis et considérant sans doute que ce serait déchoir que de revenir sur sa décision, a maintenu son refus.
    Indigné et surtout déçu par ce déni flagrant de justice et son impunité, j’ai quitté la France-maçonnerie.
    J’ai appris par la suite de mes anciens Frères et Soeurs (j’étais très populaire dans mon Atelier !) que la personne en question avait plus tard postulé au G.O., où elle avait été, d’ailleurs, fort bien accueillie…

  • 2
    astronome64
    5 mars 2016 à 9h43 / Répondre

    Nous travaillons de midi à minuit, sans RTT ni repos compensatoire !! Les officiers-cadres sont, eux, au forfait ! Nous sommes contraints à respecter le rituel ( obstacle à la créativité des FF et le GADLU sait qu’ils sont capables de tout !!!) et le règlement ( tout particulièrement l’article 24 alinéa 2 modifié en 2009, lire à ce sujet la circulaire 8875-24 fort explicite) !!!
    Apprentis, compagnons, ouvriers moyen-pauvres, paysans, maîtres, intellectuels des hauts grades, tous dressons nous contre les tigres de papier de l’impérialisme parisien !!!
    Quant au code du travail…. si il y a toujours du travail, y a t il des emplois ???

    • 5
      speculum
      8 mars 2016 à 15h38 / Répondre

      On aura un Code du Travail, pour défendre les travailleurs exploités par les patrons qui s’en mettent plein les poches. On verra disparaître faute de vocation la mauvaise graine de petits patrons profiteurs. On n’aura plus de travail mais grâce au chômage on attendra qu’il y en ait.On vit une époque pleine d’espoir.

  • 1
    lazare-lag
    5 mars 2016 à 4h31 / Répondre

    Lorsque j’entends parler de Code du Travail et de sa possible réforme, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée en direction de son fondateur, de celui qui l’a en son temps porté sur ses fonds baptismaux.
    Il ne s’agit, rien de moins, que de Alfred Groussier.
    Oui, notre Groussier, celui-là même qui fût le quasiment inamovible Grand Maître du Grand Orient de France pendant plus de vingt ans. Celui-là même qui qui laissa son empreinte maçonnique jusqu’à donner son nom à un rite rénové sous sa main.
    Car Groussier fût aussi député, et je crois bien que c’est en qualité de rapporteur de ce projet de loi constitutif du futur Code du Travail, qu’il s’impliqua dans l’origine de ce Code.
    A travers lui, mais il ne fût pas le seul, nous sommes à cheval entre le XIXème et le XXème siècle, la Chambre des Députés regorge de frangins, on peut dire que le Code du Travail est une des oeuvres législatives de la Franc-Maçonnerie triomphante de la IIIème République.
    Quand on voit ce qu’est devenu ce Code au fil du temps et ce qu’il s’apprête à subir, nul ne doute que d’où il se trouve, à l’Orient Eternel, il a du en avoir des troubles du sommeil, le vieux père Groussier…

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