creche-menard
Robert Ménard, maire de Béziers, face à la crèche objet du litige de fin 2015

Le GODF, les crèches et la laïcité

Publié par Géplu
Dans Divers

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mercredi 16 novembre 2016
  • 36
    LENOIR
    24 novembre 2016 à 11h43 / Répondre

    bap
    Des mamamouchis du GO devraient se réveiller : nous ne sommes plus en 1905 !
    Le GO dans ses hautes instances à l’égo boursouflé, déconnecté d’admirables maçons de base, devrait s’honorer à pratiquer la tolérance et éviter de dévoyer le principe de laïcité car trop souvent elle fait preuve d’un esprit fondamentaliste désuet et exclusivement anticlérical. Son monolithisme fanatique est contraire à ses principes fondamentaux et fait trop penser à une branche d’un parti politicard ou à une secte. Ses positions qu’elles ne devraient pas prendre, en laissant la liberté de conscience à ses adhérents, alimentent la presse à sensation prompte à faire du papier.

    • 37
      réboussié
      25 novembre 2016 à 10h19 / Répondre

      Effectivement , nous ne sommes plus en 1905 , ça fait donc plus de 100 ans que l’on travaille ce sujet en loge , car on n’hérite pas en naissant de la mémoire des anciens , seulement de leurs livres , donc en passant , apprendre à lire , indispensable pour avancer , retrouver tout seul , construire seul son savoir ? C’est retourner ou retrouver la pureté des origines , les arbres de nos ancêtres
      Malgré tout , mais grâce aux livres et la culture de nos anciens , on a appris la complexité des choses , l’aspect diachronique …( législatif , social, moral ..) bref , la roue a déjà été inventée , on peut envisager la brouette et plus ?? passer de la bougie à l’électricité , l’intelligence artificielle , ( on cherche aussi à lutter contre la connerie naturelle ,problème de méthodes , l’actuelle ne semblant pas donner de bons résultats , mais on a bien avancé sur les causes , faut juste se faire entendre , savoir ne suffit pas ..)
      Avons nous la Vérité sur la laïcité ? non , à l’évidence : la crèche ? le foulard de l’islam , la muleta du matador , le chaussettes rouge du politicien bien connu ?
      Le concordat ? voilà une question qu’elle est bonne , le statut de la femme , chez nous et chez les autres , l’esclavage dans le monde et la dhimmitude chez d’autres ou en même temps …l’injustice sociale ?
      Nos Mamas Mouchis ? fondamentalistes ? une secte anti cléricale monolithique et fanatique ? et en plus , notre grand maitre ? la cravate mal positionnée peut être ? Ah , me dit on , la cravate , c’est l’autre ? Mais heureusement , la masse admirable des maçons de base , car le sol ne ment pas , la base non plus ….le poisson pourrit par ….désolé ; mais ce type de discours ne peut s’adresser qu’ à des QI inférieurs à 25 , désolé si ça stigmatise les moules , les huitres restant muettes par principe
      Il n’y a pas de hautes instances chez nous , même si parfois l’un d’entre nous peut s’imaginer gagner 10 point de QI supplémentaire du fait de l’élection ..et pourquoi pas un bon d’achat de 100 euros dans un supermarché aussi en prime ..liberté de conscience ? pardon chef ? puis je disposer pour dimanche après midi de ma liberté de conscience , ma femme a invité ses parents à diner ?
      Sans être psychanalyste , votre charmante intervention me fait penser à un déçu de la gauche , sur le divan , le petit père des peuples disparu , remplacé par l’état d’urgence , j’ai failli écrire du genre .. je vais en parler au mien …du lapsus scriptum
      rassurez vous , vous n’êtes pas le seul déçu , je ne dirais pas cocu , car la culpabilisation n’est pas digne d’un homme debout , la confiance ? ça se mérite , ça ne s’hérite pas , le chiendent ne pousse que dans les jardins à l’abandon , la statue est dans la pierre ,,elle n’apparaitra pas sans de longs et pénibles efforts et le temple sera détruit , donc à reconstruire , proverbe bantou ? les dieux sont les dieux , les hommes les hommes , chacun dans sa maison .. le malheur ne vient que du fait qu’on a cherché à bâtir celle des dieux avant celles des hommes , alors ça grelotte l’hiver , les champs sont pillés par les corbeaux , les renards s’organisent et le petit commerçant fromager se fait voler sa marchandise ….
      Je sais , c’est dur de savoir que derrière la porte , il y a des homme et des femmes qui fraternellement continuent l’oeuvre des hommes , dans un long chemin de réflexion , de méditation, de paix et fraternité , et de silence , le silence de l’écoute ..
      j’ai essayé de t’écouter , et de te répondre …nous , le « casse toi pauvre con » , on ne pratique pas ….sauf bien sur quand on est certain du bon diagnostic ….et chacun est libre de ses options politiques ….et responsable de ses certitudes ..

  • 35
    réboussié
    20 novembre 2016 à 20h20 / Répondre

    référence ? revue « humanisme  » numéro 251 page 89 sur le communautarisme ….été 2000

    la même revue ? numéro 236/237 page 146 , décembre 1997 …..les casseurs de la République …..

    laïcité ? le problème ? la crèche ? ça progresse ? ça dérive ? ou carrément on part en C….?

  • 34
    Condorcet
    20 novembre 2016 à 17h21 / Répondre

    Sans être un spécialiste du droit administratif et de ses règles de procédure mais ayant quelques connaissances juridiques qui me permettent de tenter d’analyser les décisions du Conseil d’Etat, comme nombre de mes compatriotes qui ont un minimum de sens de l’observation, quelque peu de bon sens et également un peu de lucidité, je ne peux que constater que la laïcité qui a permis à notre société de connaitre une forme d’apaisement est aujourd’hui en recul. Aussi je ne peux être que d’accord avec cette opinion du journaliste Eric Conan :  » … la politique du Conseil d’Etat n’a de cesse, depuis trente ans, de vider la laïcité de son sens au profit du multiculturalisme. »
    L’admiration sans limite du modèle anglo-saxon nous amène à cette situation ou le droit à la différence amène inexorablement à une différence de droit. Diviser pour mieux régner semble être la doctrine dominante qui amènera une pratique discriminatoire dans le vécu de chacun.
    Concernant l’application de cette doctrine et pour essayer de comprendre la cause de cette dérive, il suffit d’examiner le recrutement des conseillers d’ état pendant ces dernières années:
    – Une partie , de plus en plus importante, provient des recalés du suffrage universel ( LR et PS ). Politiciens et pas juristes, ils épousent consciemment ou non, les mêmes modes de  » raisonnement  » du monde politicard qui a plus à voir avec une grosse caisse qu’avec Descartes et la raison.
    – Une autre provient de l’ENA qui ne forme plus, toujours pour la même période, comme elle était censée le faire au début, des  » grands commis de l’Etat « . Comme l’Etat est mort, en tant qu’outil de l’intérêt général, mais prospère comme outil privatisé, elle forme désormais des  » grands commis de l’oligarchie ploutocratique « .
    De ce fait approuvant le grand bon en arrière dit  » libéral « , les conseillers d’état, toutes catégories confondues, tirent à vue sur tout ce qui rappelle cette République  » démocratique, laïque et sociale  » détestée et dont l’oligarchie a juré la perte.
    Compte tenu de ce qui précède, inutile de s’étonner de ce que la Laïcité – comme la justice sociale et autres valeurs – soit passée à la trappe par ceux-là mêmes qui devaient la défendre.
    A titre personnel, je n’ai rien contre les croyances intimes dès lors qu’elles se manifestent chez soi et dans les lieux des cultes réservés à cet usage.
    Mais vouloir, au nom du culturel, imposer les symboles d’une croyance aussi respectable soit-elle, en cette période pour le moins dangereuse -nous sommes en situation d’urgence – me semble pour le moins ressembler à l’ouverture de la boite de pandore avec toutes les conséquences prévisibles et induites. Demain ce seront d’autres religions qui exigeront l’ouverture des édifices publics aux symboles de leurs convictions. Qu’aurons-nous à leur opposer ?
    Par ailleurs, ouvrir les lieux publics à des marqueurs symboliques d’une religion me semblent manquer de respect à la moitié et un peu plus de nos concitoyens qui sont soit athées soit agnostiques. Anderson dans ses constitutions parlait de cette religion que tous les hommes partagent, à savoir : celle de la raison, du respect et du bon sens. Le moindre bon sens voudrait que l’on se fasse discret dans la manière de vivre ses convictions ne serait-ce que par respect à l’égard d’autrui.

  • 27
    ce78
    19 novembre 2016 à 11h40 / Répondre

    Pourquoi le GODF ne demande-t-il pas qu’on cesse de fêter Halloween, cette fête paillarde et consumériste, qui vante les pouvoirs du mal et des sorcières ? Là curieusement, on n’entend pas du tout le GODF.

    Pourquoi le GODF ne demande-t-il pas qu’on cesse de célébrer chaque année, à l’intérieur de l’Hôtel de Ville de Paris, le Ramadan en dépensant 100 000 euros d’argent public illégalement au profit des musulmans ?

    Pourquoi le GODF ne demande-t-il pas qu’on cesse de créer et d’agrandir chaque année des carrés musulmans, ce qui est formellement interdit depuis plus de 70 ans, au nom de la laïcité, par une jurisprudence constante du… Conseil d’État.

    Pourquoi le GODF ne demande-t-il pas qu’on cesse de faire cadeau de terrains publics aux associations cultuelles musulmanes pour qu’elles y édifient des mosquées qui contiennent, comme chacun sait, un tribunal islamique appliquant une loi qui n’est pas celle de la République ?

    Pourquoi le GODF ne demande-t-il pas que les imams cessent de célébrer des mariages religieux AVANT que les mariages civils n’aient été célébrés en mairie, violant ainsi la Loi de la République ?

    Pourquoi le GODF ne demande-t-il pas que les femmes musulmanes cessent de porter un voile intégral dans l’espace public, ce qu’elles continuent toujours à faire ?

    Pourquoi le GODF ne demande-t-il pas que les amendes prononcées contre ces femmes cessent d’être payées par des tiers, ce qui est interdit par la loi ?

    Pourquoi le GODF ne demande-t-il pas que des prédicateurs au double langage tels que Tariq et son frère Hani Ramadan, ou encore Tareq Oubrou, soient interdits de territoire ?

    Pourquoi le GODF ne demande-t-il pas que l’imam canadien Khattabi de la mosquée Aïcha de Montpellier, condamné pour fraude aux allocations, coutumier de propos appelant à la violence physique, soit renvoyé dans son pays manu militari ?

    Pourquoi tout ce silence quand il s’agit des actes mille fois plus inquiétants commis par cette « religion », ou plutôt cette idéologie totalitaire qui s’appelle l’islam (soumission) ?

    Cette obédience serait-elle donc exclusivement anti-chrétienne ? Je n’ose le croire…

    • 28
      Chicon
      19 novembre 2016 à 17h19 / Répondre

      Cela s’appelle remettre les pendules a l’heure, nous sommes en 2016 et non plus en 1905.

    • 33
      Jean de Mazargues
      20 novembre 2016 à 12h42 / Répondre

      Bravo CE78.
      Je risque une réponse à ces pourquoi : parce que la direction du GODF n’est pas laïque mais plutôt anticléricale.

  • 26
    Rems38
    19 novembre 2016 à 11h37 / Répondre

    FM au GODF, éducation laïque et hatée.
    Provençal, je fais chaque ma créche.
    Lou Ravi, le rémouleur, le bandit, jésus le 25.
    Ce n’est pas parcequ’une tradition provient d’un dogme qu’il daut à notre tour proner un dogme inverse.
    On deviens tous fada ma foie……

    • 29
      BETELGEUSE
      19 novembre 2016 à 18h45 / Répondre

      j’apprécie ton regard de fraicheur sur la crèche non pas un regard de FADA mais un regard de bienveillance, de tolérance, de beau de lumineux .. merci REMS38 je garde mes REVES, je conserve ma crèche et je crois en la solidarité humaine (comme par exemple dans le roman LA PESTE que tu dois connaitre) peut donner des raisons d’espérer, de REVER ou tout au plus moins désespérer … occupons nous des pauvres et il y en a en F.M. et laissez nous nos REVES

      • 30
        REMS38
        20 novembre 2016 à 9h01 / Répondre

        Vive les rites et les traditions, voici celui en place dans ma famille le soir du réveillon de Noel. Je repaie famille d’éducation et de conviction athée.
        Merci Tinon Rossi.

        Dans une boîte en carton
        Sommeillent les petits santons
        Le berger… le rémouleur
        Et l’enfant Jésus rédempteur
        Le ravi qui le vit
        Est toujours ravi
        Les moutons
        En coton
        Sont serrés au fond
        Un soir alors
        Paraît l’étoile d’or
        Et tous les petits santons
        Quittent la boîte de carton
        {Refrain:}
        Naïvement
        Dévotement
        Ils vont à Dieu
        Porter leurs vœux
        Et leur chant
        Est touchant
        Noël, joyeux Noël
        Noël joyeux de la Provence
        Le berger comme autrefois
        Montre le chemin aux trois rois
        Et ces rois ont pour suivants
        Des chameaux chargés de présents
        Leurs manteaux
        Sont très beaux
        Dorés au pinceau
        Et ils ont
        Le menton
        Noirci au charbon
        De grand matin
        J’ai vu passer leur train
        Ils traînaient leurs pauvres pieds
        Sur les gros rochers de papier
        {au Refrain}
        Dans l’étable de bois blanc
        Il est là le divin enfant
        Entre le bœuf au poil roux
        Et le petit âne à l’œil doux
        Et l’enfant
        Vagissant
        Murmure en dormant:
        « Les jaloux
        Sont des fous
        Humains, aimez-vous
        Mais, au matin
        Joyeux Noël prend fin
        Alors les petits santons
        Regagnent la boîte en carton
        Naïvement
        Dévotement
        Ils dormiront
        Dans du coton
        En rêvant
        Du doux chant
        Noël, joyeux Noël
        Noël joyeux de la Provence
        Dormez chers petit santons
        Dans votre boîte en carton
        Noël, Noël, Noël

        • 31
          Azerty
          20 novembre 2016 à 10h00 / Répondre

          Ah c’est vrai qu’il est neutre et mignon le petit Jesus rédempteur, qui va a Dieu dévotement porter ses vœux… 🙁

          • 32
            REMS38
            20 novembre 2016 à 11h07 / Répondre

            La tradition. Le mythe raconté dans ce chant de noel, que je considère comme une tradition ne l’est pas plus que celui qui est la source de nos rituels.
            Ici tout n’est que symbole.
            Comme je le mentionnai plus haut, éducation laïque et athée. Cependant, je tiens à ma crèche, à mon sapin de Noel, à mes jours fériés issus de la religion. Pas vous? Mensonge bouhhhh…
            Avoir une crèche dans un lieu public ne dérange que ceux qui sont contre 🙂
            A Allauch il y a une crèche géante au pied de la colline.
            C’est à voir, c’est beau, c’est de l’art.

            Assez régulièrement, et je dirais même hélas, je cite Niels Bohr. Ou à peu prêt, car de mémoire sans allez piocher sur internet. « C’est seulement en considérant les contradictions que l’on peu comprendre la pensée en profondeur »

            Bref, comme chaque année je planterai du blé dans un petit ravier rempli de coton à la sainte Barbe, s’il pousse haut et avec vigueur il m’apportera sagesse et réussite dans ce que j’entreprends, et puis ma fille ira sous la table lors de l’épiphanie afin de désigner à l’aveugle pour qui sera la part choisi de la galette des rois. Enfin à pâque nous nous réunirons en famille et nous nous délecterons d’un gigot d’agneau.
            Tout cela comme le veut la tradition. Athée, laïque, ne veut pas dire obscurantisme.

  • 18
    Condorcet
    17 novembre 2016 à 20h22 / Répondre

    LE VADE-MECUM DE LA CRÈCHE ILLÉGALE

    Publié le 17 novembre 2016 par Association des Libres Penseurs de France

    « Comme nous le laissions entendre dans notre article, Les jésuites ne sont pas qu’au Vatican: « les conditions d’installation préconisées par le Conseil d’État pour déterminer le caractère culturel d’une installation sont assez sévères : «[…] il convient de tenir compte du contexte dans lequel a lieu l’installation, des conditions particulières de cette installation, de l’existence ou de l’absence d’usages locaux et du lieu de cette installation. ». Notre camarade Bernard Favot nous en fait une lumineuse démonstration, de surcroît pleine d’humour. »

    ___________________
    LE VADE-MECUM DE LA CRÈCHE ILLÉGALE.

    Le Libre-penseur se doit de respecter les décisions de la justice républicaine ; et même s’il s’agit des deux récents arrêts du Conseil d’État relatifs aux crèches de Noël.
    En revanche, rien ne l’empêche de préconiser des solutions concrètes pour s’adapter de façon optimale aux nouvelles normes ainsi voulues par la jurisprudence. Quitte à mettre en exergue l’aperçu de conséquences qui pourraient surprendre les sages du Conseil eux – mêmes.
    C’est ainsi que le présent VADE-MECUM, scrupuleusement établi à la lumière des critères retenus par la Haute Juridiction, entend mettre à la disposition de chacun non seulement les moyens de reconnaître infailliblement une crèche qui serait illégale dans l’espace public, mais aussi des solutions irréprochables pour canaliser toutes les dérives.
    Comment reconnaître une crèche illégale ?

    1ère éventualité : une crèche est installée de façon permanente.

    La position du Conseil d’État est claire sur le principe : l’installation d’une crèche de Noël à l’initiative d’une personne publique et dans un emplacement public ne peut être que temporaire. Toutefois cette affirmation n’est pas complétée par l’indication des bornes de cette temporalité, comme si elles devaient s’imposer d’évidence.
    Paradoxalement, il faudrait donc se référer à la liturgie de l’Église catholique pour apprendre que le « Temps de la crèche » commence au dimanche de l’Avent (27 novembre) et se termine à la Présentation (02 février). Étant exclu qu’un maire puisse être plus royaliste qu’un curé pour faire durer davantage.
    Mais c’est déjà bien long ! Fort heureusement, la Juridiction dispose que pour être dénuée de signification religieuse la crèche accompagne traditionnellement les fêtes de fin d’année … lesquelles cessent évidemment à la reprise du travail du 03 janvier.
    Résumons : est illégale une crèche dont la présence s’impose plus de 37 jours. Attendre l’Épiphanie pour la retirer, c’est s’inscrire dans une démarche religieuse, et cela devient désormais interdit.

    2ème éventualité : une crèche est installée dans un bâtiment public sans justification contextuelle.
    Dans une enceinte publique (bâtiment ou service public) une crèche est illégale aux yeux du Conseil d’État si son installation est déconnectée de toutes circonstances particulières marquant son inscription dans un environnement (*) culturel, artistique ou festif où elle trouverait sa place en tant qu’élément (*) partie des décorations et illustrations des festivités de fin d’année.
    Autrement dit est illégale la crèche posée « à sec » dans un hall municipal, car cette représentation n’est pas intrinsèquement un élément suffisant à justifier sa présence en ce lieu. Il faut quand même un peu de chair autour pour la rendre réjouissante : on ne décore pas une mairie triste au seul moyen d’une crèche lumineuse. C’est donc dans le cadre d’une démarche raisonnée, et en proportion de l’ensemble, que peut s’ajouter une crèche comme on le ferait d’un père-Noël goguenard. Tout au contraire l’exposition abrupte d’une représentation de la Nativité fondatrice de l’ère chrétienne évoque directement le prosélytisme et l’expression d’une préférence religieuse, ce qui est désormais interdit.
    Bon guide, le Conseil d’État recommande aussi de vérifier l’existence d’un usage local. Ce qui veut dire qu’à défaut d’une pratique antérieure suffisante, le juge administratif se montrera bienveillant à faire disparaître par référé une crèche surnuméraire ; du moins à la réclamation qu’on lui en fera.
    Résumons : est illégale une crèche simplement posée sur un guichet, surtout si elle apparaît pour une première fois. Est illégale aussi une crèche symbole d’absolu et non relativisée par une activité humaine établie.

    3ème éventualité : une crèche installée sur la voie publique dans un contexte prosélyte ou religieux.
    Dans la rue, ou tout autre espace public ouvert, est illégale une crèche faisant acte de prosélytisme ou de revendication d’opinion religieuse. Le Conseil d’État laisse ainsi une marge très étroite aux responsables publics qui voudraient se risquer à tenir la gageure d’édifier une crèche rigoureusement conforme au nouveau droit. Autant leur demander l’impossible ! La pratique montre en effet que dans ces circonstances les religieux sont habiles à glisser insidieusement des repères de leur croyance. Donnons des exemples : une crèche qu’on accompagnera d’autres symboles (un santon évêque), une crèche appelant à assister à la messe de minuit, une crèche sonorisée de tintements de cloches d’église ou de chants liturgiques à la gloire du divin enfant, une crèche accompagnée d’une quête au profit des œuvres paroissiales … d’autant qu’il est bien rare que les manifestations « culturelles » extériorisées ne soient pas accompagnées d’un appel financier.
    Résumons : est illégale la crèche de rue où le diable se cache dans les détails d’une contextualité religieuse, … qu’il faudra avoir le courage de systématiquement relever.
    Ah ! L’idéal serait d’avoir une crèche laïque !

    Comment canaliser les dérives ?

    Soucieux de soutenir la paix publique, le Conseil d’État a de toute évidence voulu dédramatiser la situation en banalisant la notion de crèche. Ainsi la définit-il a minima :
    «représentation susceptible de revêtir une pluralité de significations», parmi lesquelles il retient certes un rappel de l’iconographie chrétienne mais aussi un élément utile à satisfaire les décorateurs. En droit français, la crèche de Noël devient donc, sous l’égide de la Haute Juridiction, une auberge espagnole où chacun peut s’accommoder à sa façon, sous la réserve de le faire laïquement.
    Et c’est pourquoi les Libres-penseurs sont à point nommé pour apporter leur propre contribution.

    1ère proposition : promouvoir les crèches laïques.
    L’objectif est de convaincre les élus locaux de la nécessité de saturer l’espace public de crèches anachroniques, c’est-à-dire déconnectées de l’ère chrétienne et dont l’impact festif serait garanti. Voici deux exemples :
    a) la crèche de l’ère néolithique.
    Dans une grotte, Marie vêtue d’une peau de renne dorlote un bébé velu ; tandis que Joseph, armé d’une massue bien charpentée, surveille du coin de l’œil un mammouth et un diplodocus trop empressés.
    Mais attention : pas d’erreur ! car pour respecter le critère culturel les parois de la caverne devront être recouvertes de peintures rupestres.
    b) la crèche du jardin d’Éden.
    Dans une vigne, les deux heureux parents, revêtus de leur candeur biblique, sirotent un verre de jus de pomme. Sauf le serpent qui siffle au-dessus de leur tête, ils n’ont nul besoin de bestiaux auprès du berceau, car le thermostat paradisiaque assure un confort optimal.
    Mais attention : pas de gaudriole ! car pour respecter le critère artistique, la vierge doit ressembler à l’actrice de « et Dieu créa la femme ». Ce pourquoi elle portera un bébé phoque dans ses bras.

    2ème proposition : s’opposer à l’instauration d’usages locaux.

    Très sérieusement, il y a un vrai danger à ce qu’à la suite d’une lecture trop rapide des deux arrêts du Conseil d’État, des municipalités se précipitent dans les jours prochains à installer des crèches dans leurs locaux ; mais sans respecter les solides garde-fous qui viennent d’être rappelés. Ultérieurement, ces mêmes maires prétexteront de l’instauration d’un usage local !
    L’objectif est donc de demander aux citoyens libres-penseurs d’être spécialement vigilants dès ce mois de décembre 2016, et de ne pas hésiter à envoyer leur lettre recommandée de nécessaire protestation.
    Car un citoyen vertueux préférera toujours une crèche blasphématoire à une crèche illégale.
    Bernard FAVOT

    (*) les termes « élément » et « environnement » sont essentiels pour la compréhension de la nouvelle jurisprudence. Ils figurent respectivement aux Arrêts CE du 09 novembre 2016 n° 395122 (§ 4 et 11) et n° 395223 (§ 4).

    • 19
      Jean de Mazargues
      18 novembre 2016 à 8h59 / Répondre

      Les fanatiques laïcards commencent à me fatiguer. Leur acharnement est indigne de la tolérance et de la bienveillance maçonniques.

      • 22
        Condorcet
        18 novembre 2016 à 17h02 / Répondre

        Mon Cher Jean de Mazargues,
        la bienveillance maçonnique veut qu’on tienne à égale distance ceux qui croient au ciel, ceux qui en doutent, et ceux qui par suite d’approches scientifiques et vérifiées n’y croient pas. Je pense au dernier bouquin de Stephen Hawking « Y a t’il un grand architecte? »
        Mais je constate que souvent les fanatiques ne se trouvent pas du côté de ceux qui doutent mais plus souvent du côté de ceux qui croient en pensant qu’ils détiennent la vérité.
        Je n’ai rien contre ceux qui croient, bien souvent ils m’apportent un éclairage auquel je n’aurai pas pensé. Ceux là ne me gênent pas au contraire ils m’enrichissent.
        Ceux qui me gênent ce sont ceux qui veulent absolument marquer le territoire de leur foi en l’imposant aux autres.
        La foi quand elle existe est une question personnelle et intime sauf les lieux de culte réservés à cet effet afin de vivre son appartenance en communion avec d’autres, et il n’y a pas besoin de l’étaler en dehors de ces lieux réservés comme ceux qui font la charité pour enorgueillir celui qui donne et mieux humilier celui qui reçoit.

    • 23
      Chicon
      18 novembre 2016 à 17h09 / Répondre

      @condorcet- On voit bien qu’on peut tout justifier avec des mots. Notre capacité à conceptualiser des chimères est épatante et inquietante.

  • 15
    tartuf_rit
    17 novembre 2016 à 12h18 / Répondre

    Celles et ceux qui souhaitent vivre leurs rêves, le font chez eux et pas ailleurs.
    Et puis comment rêver avec la présence des marchands du temple?
    Enfin les traditions de la France pourquoi pas mais lesquelles? Avant la tradition chrétienne imposée par le fer, le feu et le goupillon, celle gallo-romaine, polythéiste, n’est-elle pas plus authentique, et même la Vraie tradition gauloise n’était absolument pas chrétienne. La religion n’a aucune part dans nos traditions si ce n’est pour marquer combien les siècles de création de cet espace qui est dénommé la France ont été assujettis à des considérations purement politiques dont le soutien de l’Église était un des éléments.
    Par ailleurs je n’ai pas besoin de la crèche pour penser aux malheureux je m’en occupe chaque jours et le temps passé à construire cette crèche, serait mieux consacré en leur apportant de l’Amour (excusez de la Fraternité), tout comme l’argent investi serait mieux utilisé en augmentant encore celui utilisé à la réduction des manques sociaux.
    Aller une petite touche polémique à quel moment ces bien-pensants penseront à mettre en oeuvre l’égalité, pas celle à la naissance mais celle au cours de l’existence. A ce propos n’oublions surtout pas cette pensée de JJ Rousseau qui rappelle que l’Homme en acceptant de limiter sa liberté a droit en retour, de la part de l’état à sa protection. Celle-ci n’est-elle pas avant tout la mise en oeuvre de la Solidarité et de la Fraternité, malheureusement dès que l’on évoque les moyens de financement, donc l’impôt il n’y a plus personne. Il est vrai que l’immense majorité des frères (et des soeurs) sont des bourgeois dotés d’un certain niveau social. Et là c’est dur de partager systématiquement.

  • 14
    BETELGEUSE
    17 novembre 2016 à 10h41 / Répondre

    La Révolution française a interdit les crèches d’églises et les crèches publiques et la piété populaire s’est faite dans les maisons – Je suis Provençale et F.M : laissez moi mes rêves car en réalisant ma crèche de NOEL je vais d’abord mettre une maison, une étable, et je penserai à tous les sans abri, je n’oublierai pas le roi arabe ni le roi africain qui viennent visiter un juif, j’installerai le boeuf, symbole de la condition laborieuse de l’homme, et je n’oublierai pas le RAVI, le santon qui lève les bras au ciel sans doute pour remercier le « G.A.D.L.U. » pour cette nuit où le bon PERE NOEL va déposer ses cadeaux dans les cheminées …
    Laissez moi mes REVES, … cette nuit si particulière sera vécue par chacun et chacune d’une manière différente mais avec dans nos coeurs beaucoup de fraternité ..
    préoccupons nous de la souffrance qui nous entoure ..
    bételgeuse

  • 10
    Jean de Mazargues
    17 novembre 2016 à 9h59 / Répondre

    Le GODF ferait mieux de sécuriser son système informatique pour protéger les frères et sœurs, plutôt que de diffuser des communiqués d’une telle pauvreté intellectuelle.

  • 9
    Jean de Mazargues
    17 novembre 2016 à 9h58 / Répondre

    Franchement, encore un communiqué qui me pousse doucement vers la sortie … la maçonnerie ne peut se réduire au principe de laïcité, et surtout pas à une interprétation étroite et univoque de ce principe. Ce texte est désespérant de vide.

    • 24
      lazare-lag
      18 novembre 2016 à 22h01 / Répondre

      Mon très Cher Frère Jean, nous ne nous connaissons absolument pas, à part le fait de nous lire sur ces colonnes, parfois d’échanger, même si nous ne sommes pas toujours d’accord, mais comment le dire sobrement?
      Ta réaction m’inquiète, ou plutôt me (nous?) pose question.
      « Encore un communiqué qui me pousse doucement vers la sortie », dis-tu.
      Et je crois que ce n’est pas la première fois que tu t’exprimes ainsi.
      Je m’interroge.
      Je m’interroge parce que cette réaction pose un problème de fond: pourquoi sommes nous en Franc-Maçonnerie?
      On pourra toujours dire que la réponse, que les réponses à cette question sont très personnelles et qu’en plus elles peuvent ne pas être univoques.
      Il me semble que nous pouvons cependant dire que nous sommes là pour plusieurs raisons.
      Celles qui nous ont amenés à demander l’entrée dans le temple. Et celles que nous découvrons sur place, au fur et à mesure de son cheminement propre, bref celles qui nous font rester.
      Ca peut être, pêle-mêle, une construction personnelle mais dans le contexte spécifique du collectif de la loge, et de la tenue.
      Ca peut être le partage, l’échange, autant intellectuel dans l’atelier, que convivial lors des agapes. Ca peut-être le travail. Celui fait individuellement par exemple dans la préparation de planches que l’on a plaisir a exposer aux autres. Ca peut être aussi dans le fait d’occuper un poste, un plateau au sein de la loge, d’y avoir une responsabilité.
      Bref c’est à la fois trouver sa place vis-à-vis de soi-même, et par rapport aux autres membres de l’équipe, car en loge , nous sommes une équipe. On a coutume de dire dans le respect des autres et de soi-même.
      Et, si je puis le dire ainsi c’est aussi toute une question de placement.
      Comme dans une équipe de rugby, c’est une question de placement sur le terrain par rapport aux autres de l’équipe, et par rapport à la phase de jeu que l’on veut mener.
      Et c’est aussi une question de placement, non pas financier, on n’est pas à la banque, mais de placement intellectuel, pour une progression enrichissante par des recherches, des réflexions sur des thèmes auxquels on n’aurait jamais penser réfléchir en restant profane.
      Bref, tout se joue dans la loge. C’est elle l’unité de mesure de la Franc-Maçonnerie, pas l’obédience. C’est dans la loge que l’on se construit et qu’on peut progresser. C’est dans la loge que l’on réunit ce qui est épars, que l’on (se?) découvre, que l’on rencontre, que l’on apprécie des Frères (et des Soeurs), que l’on n’aurait jamais croiser autrement.
      C’est pourquoi je suis interpellé par le fait de dire qu’un communiqué, qu’une (ou plusieurs d’ailleurs, peu importe)prise de position obédientielle « pousse vers la sortie ».
      Sans vouloir froisser qui que ce soit, ce qui nous fait et nous constitue Franc-Maçon, ce n’est pas l’obédience, c’est la loge. Toute chose égale par ailleurs, c’est comme si un joueur de rugby souhaitait quitter l’équipe et le rugby parce qu’il n’apprécie pas des positions de la Fédération Française sise à Paris, loin des terrains et des stades.
      De mon point de vue, mais on peut ne pas le partager, un communiqué obédientiel, une prise de position d’un Grand-Maître, bref tout ce qui semble extérieur à la loge c’est quasiment du profane, ce sont des métaux qui doivent demeurer sur les parvis.
      Et, je crois – personnellement – qu’une envie de sortir, c’est un peu comme une envie d’entrée. Quand on veut entrer, on frappe à la porte du temple, et quand on veut sortir, c’est par rapport au temple que l’on devrait se positionner, que l’on se devrait se déterminer.
      Le niveau obédientiel, je ne vais pas me faire que des amis à l’exprimer ainsi, ce n’est que de l’écume des jours.
      Mon Très Cher Frère, en exprimant ainsi mon sentiment, je ne cherche pas à te faire revenir sur une décision ou sur un penchant qui est le tien actuellement.
      Je voudrais simplement essayer de dire que si l’on veut prendre la décision de quitter, il faut surtout faire attention de ne pas apporter une réponse à, peut-être, une mauvaise question.
      Cela dit, tu feras bien entendu, comme tu le souhaiteras. Il ne s’agit pas ici de te récupérer par le maillot, ou le tablier.

  • 5
    ce78
    16 novembre 2016 à 23h05 / Répondre

    Le GODF administre la preuve, s’il en était besoin, de l’erreur qui consiste à voir la franc-maçonnerie comme un lobby voué à faire triompher des valeurs, les siennes, qu’il estime supérieures à celles des autres. Le GODF ne sait pas mieux que le Conseil d’État comment interpréter la Constitution de la République et la loi du 9 décembre 1905. Il ne sait pas mieux que la Haute assemblée comment combiner le principe d’égalité, duquel découle la règle de neutralité qui s’impose aux personnes publiques, et le maintien des traditions cultuRelles qui s’impose tout autant à la République.

    Le GODF est lui-même la survivance d’une tradition cultuRelle si je ne m’abuse : il fait tout ce qu’il peut pour la maintenir et c’est bien son droit. Je ne vois pas au nom de quoi il détiendrait la vérité plus que les juges. La franc-maçonnerie n’a rien à faire dans ces débats, si ce n’est à ternir son image.

    • 11
      gilacacia
      17 novembre 2016 à 10h03 / Répondre

      Tout est dit : « Le GODF ne sait pas mieux que le Conseil d’État comment interpréter la Constitution de la République et la loi du 9 décembre 1905. » En d’autres termes, le conseil d’état ne sait pas interpréter… Ce qui permet à chaque citoyen de mettre en doute ses conclusions. Le point le plus important, c’est qu’il n’existe pas de « règle » pour apprécier si une crèche est cultuelle ou culturelle. Dans le doute, abstenons-nous ! pas de crèche.

      • 20
        yasfaloth
        18 novembre 2016 à 11h46 / Répondre

        Lol 🙂
        .
        Dans le doute : interdisons !
        .
        Comment ne pas être frappé par le grand écart que l’on peut lire ici entre ceux qui essaient d’exister en s’en prenant ici à quelques santons dans quelques mairies, et ceux qui préfèrent s’émerveiller devant le mystère qu’elles expriment et réfléchissent à la signification universelle de ce symbole sans faire une fixation sur sa provenance ni sur les dogmes qui peuvent éventuellement lui être attachés…
        .
        Ce communiqué a quelque chose de pathétique, d’abord parce qu’il va faire les choux gras de la « presse » qui nous combat, des maires « ménardisés » qui vont pouvoir racoler à peu de frais, et ensuite parce qu’il va conforter l’orientation de ceux qui voient dans l’extrême droite un refuge contre ceux qui s’en prennent à leurs traditions surtout quand elles sont aussi belles et innocentes que celles là…

        • 21
          Jean de Mazargues
          18 novembre 2016 à 15h00 / Répondre

          Entièrement d’accord. Le doute doit profiter à la liberté.

      • 25
        ce78
        19 novembre 2016 à 11h26 / Répondre

        Quand j’écris « ne sait pas mieux », c’est une litote. En rhétorique, une litote dit le contraire de ce qu’elle veut dire (« vas je ne te hais point »). En clair, ça veut dire que le Conseil d’État sait mieux que le GODF comment interpréter la loi de 1905, et c’est à lui de le faire, pas au GODF. Fermez le ban.

    • 12
      Jean de Mazargues
      17 novembre 2016 à 10h21 / Répondre

      Le GODF n’administre aucune preuve. Son communiqué est d’un vide sidéral, parfois insultant, rien n’est démontré ni expliqué. Ce communiqué est indigne de la FM.

  • 3
    Mg RENAULT
    16 novembre 2016 à 18h39 / Répondre

    Il faut aimer la laïcité et encore plus ceux qui la défendent.
    « l’installation des crèches de Noël dans les édifices publics fragilise le principe constitutionnel de laïcité dans tous ses éléments constitutifs : neutralité des personnes publiques à l’égard des cultes, liberté de conscience et égalité des droits des citoyens devant la loi. »
    Il y a des moments dans la vie où l’esprit fraternel nous réunit plus fortement.
    Bon courage à tous
    FRATERNITE

  • 1
    357
    16 novembre 2016 à 17h20 / Répondre

    Dans son élan, le GODF devrait demander l’abrogation de la fête de Noël et la suppression de ce jour férié.

    Incroyable que l’obédience perde son temps et son énergie dans ces broutilles.

    • 2
      Lionel Maine
      16 novembre 2016 à 18h11 / Répondre

      D’accord, mais en gardant le Père Noël, le bon Saint-Nicolas, Halloween et, surtout, le Père Fouettard !

      • 4
        357
        16 novembre 2016 à 18h54 / Répondre

        A la condition toutefois que le père Noël promette de se conformer à ligne du Comité Laïcité République qui a préempté le discours de la laïcité et qui tente d’imposer ses vues au GODF.

        • 6
          Lionel Maine
          17 novembre 2016 à 5h56 / Répondre

          Je la rajoute bien volontiers à ma liste !

    • 7
      Patrice Deriémont
      17 novembre 2016 à 8h10 / Répondre

      Je te rappelle juste un texte sur lequel tu as prêté serment:

      « Je promets de défendre l’idéal et les institutions laïques, expressions
      des principes de raison, de tolérance et de fraternité… »

      • 8
        andre
        17 novembre 2016 à 9h52 / Répondre

        mon cher patrice
        je te rappelle juste que tous les maçons ne prêtent par serment « de défendre les institutions laïques » la maçonnerie ne se résume pas au GO
        un vieux frère

        • 13
          Patrice Deriémont
          17 novembre 2016 à 10h24 / Répondre

          @ANDRE. C’est exact c’est en réponse à un F du GODF que je citais ce passage du serment qu’il a prêté. J’aurais du le préciser. Fraternellement.

        • 16
          Condorcet
          17 novembre 2016 à 14h59 / Répondre

          Tu as raison, un bonne guerre de religion liée au marquage du territoire religieux c’est tout de même mieux que la laïcité qui impose la neutralité dans les institutions publiques. Je pense qu’avec toutes ces dérives nos descendants vont bien se marrer.

          • 17
            Jean de Mazargues
            17 novembre 2016 à 16h14 / Répondre

            Précisément : les arrêts du Conseil d’Etat et la jurisprudence qui s’en dégagent permettent de traiter concrètement chaque situation locale et d’appliquer de manière spécifique le principe de laïcité. Il est inutile de couiner.

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