salon du livre penseur

Un salon du livre laïque à Seneffe les 23 et 24 septembre

Publié par Géplu
Dans Divers

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vendredi 1 septembre 2017
  • 22
    Jiri Pragman
    12 septembre 2017 à 8h51 / Répondre

    La question ne portait pas sur l’histoire ou l’architecture du lieu mais bien sur le soutien à apporter à une manifestation portée par un personnage douteux.

  • 20
    Linea Recta
    10 septembre 2017 à 12h42 / Répondre

    Peut-être serait-il plus intéressant de remarquer que le château de Seneffe fut construit par Laurent-Benoît Dewez, qui est l’architecte néo-classique du Musée de la franc-maçonnerie de la rue de Laeken, jouxtant le Temple du Grand Orient de Belgique. Il est aussi l’architecte du ravissant château de La Motte à Sint Ulriks Kapelle. Favori du gouverneur Charles de Lorraine, il est néanmoins réputé pour avoir essentiellement bâti des édifices à vocation religieuse…

  • 18
    pierre noel
    9 septembre 2017 à 18h40 / Répondre

    « Le château de Seneffe est une « ravissante propriété » qui fut « occupée » de 1940 à 1944 par le général Alexander von Falkenhausen, gouverneur militaire allemand de la Belgique et du Nord de la France. »

    Tout cela est vrai, bien sûr, mais n’empêche que le château de Seneffe fut construit au XVIII° siècle, in tempore non suspecto, par un commerçant wallon qui s’était enrichi pendant la guerre de succession d’Autriche ! Que ce château ait été occupé par le gouverneur militaire allemand pendant l’occupation prouve sans plus que l’endroit est « ravissant ». Suffit de voir les photos sur Wikipedia.

    • 19
      Chicon
      10 septembre 2017 à 8h50 / Répondre

      « l’occupant » allemand choisissait les demeures les plus « ravissantes » en France comme en Belgique et ne les incendiait pas en partant comme a la Premiere Guerre Mondiale.

  • 15
    JEAN VAN WIN
    9 septembre 2017 à 15h58 / Répondre

    @ Lazare-Lag et al.
    Le château de Seneffe est une « ravissante propriété » qui fut « occupée » de 1940 à 1944 par le général Alexander von Falkenhausen, gouverneur militaire allemand de la Belgique et du Nord de la France. Il y reçut notamment la princesse Marie-José de Belgique. Il fit fusiller, contre son gré d’anti-nazi, écrivit-il, un certain nombre de résistants, otages belges et français. C’est donc en effet un lieu « assez plaisant », comme tu l’écris, sauf pour les fusillés et leurs parents. Il est des lieux prédestinés….
    Autre chose, puisqu’on se distrait entre deux giboulées en ce lugubre samedi : mon nom n’est pas Jean de Win, mais Jean van Win, ce qui est la version néerlandaise du précédent. Mais comme tu as le souci d’être précis dans tes posts, tu me permettras d’ajouter que j’écrirais un Français et un Belge, avec majuscules. Sans rancune…

    • 16
      Chicon
      9 septembre 2017 à 17h35 / Répondre

      bon , alors « van » veut dire « de », et Win veut dire quoi ?

    • 17
      lazare-lag
      9 septembre 2017 à 18h30 / Répondre

      Damned!
      Ceci (spontanément) pour avoir écorché ton nom, ou plutôt avoir substitué un mot de) à un autre (van).
      Et bien entendu 1.000.000 d’excuses pour cette erreur involontaire.
      Entre les mots perdus, substitués et maintenant écorchés, je fais quand même un drôle de frangin…
      Et merci pour le petit cours d’histoire sur le dit château de Seneffe.
      Nous avons tous connaissance de telles « ravissantes propriétés » où des actes bien moins ravissants se sont déroulés…
      Il me revient ainsi être passé un jour avec ma mère à Auch, dans mon Sud-Ouest d’origine, devant un restaurant célèbre et bien étoilé. Et au bout de quelques secondes où nous étions en train d’étudier la carte de ce restaurant, ma mère qui avait passé son enfance dans cette ville, a souhaité vivement que nous bougions vite,se souvenant que l’endroit avait été réquisitionné pendant la guerre par la Gestapo et qu’elle était obligée, elle devait avoir une dizaine d’années, de passer devant quand ses parents l’envoyait chercher le pain chez le boulanger. Depuis les soupirails de cet établissement, avec la Gestapo, on entendait des bruits qui n’avaient rien, mais alors vraiment rien, à voir avec l’activité habituelle du lieu…
      L’histoire,ce n’est pas que dans les livres, c’est aussi dans les murs.

  • 11
    JEAN VAN WIN
    9 septembre 2017 à 10h14 / Répondre

    Je partage, bien entendu, tout à fait les opinions (post 9) de Lazare-Lag, mais le problème qui fait l’objet de la présente polémique n’est pas celui-là. Tout le monde sait bien que la laïcité « à la belge » n’est pas, loin s’en faut, l’équivalent de la laïcité française.
    Il faut bien lire les deux posts ci-dessus de Jiri Pragman pour apprécier la contestable initiative de Seneffe dans le chef de son organisateur.

    • 12
      lazare-lag
      9 septembre 2017 à 12h35 / Répondre

      Il me semble (enfin je crois, ou alors je l’ai peut-être mal exprimé) avoir bien compris où se situait le problème de « la contestable initiative de Seneffe » (sic) et j’ai effectivement bien lu les deux interventions de Jiri Pragman.
      Et c’est aussi la raison de mon premier paragraphe de mon message (ou post si l’on veut sacrifier à l’anglais envahissant) n°8, où je préfère garder ma réserve par rapport à la susdite « contestable initiative », dans laquelle je crois plus correct de n’avoir pas à intervenir, elle ne me regarde pas.
      Et c’est pourquoi aussi j’ai fait deux interventions, la n°9 étant plus de l’ordre de la pensée ou du fond, ou de la réflexion, même si j’ai conscience que peut-être je n’ai fait là que réinventer l’eau tiède…. mais enfin, j’avais simplement envie en ce samedi matin un peu couvert d’apporter ma petite pierre à l’édifice, sans prétention aucune, histoire de partager quelques mots, voilà tout.
      Cela dit, et indépendamment de questions de personnes liées à l’évènement du « Livre Penseur », je redis encore que le lieu Château de Séneffe, inconnu de moi jusqu’ici, me paraît sur photos être un lieu à découvrir, comme souvent vous en avez en Belgique

  • 8
    lazare-lag
    9 septembre 2017 à 9h03 / Répondre

    Etant fort éloigné géographiquement de ces contrées belges, je découvre et ne participerai donc pas aux polémiques belgo-belges qui s’installent autour de cette organisation et de ces organisateurs, fussent-elles fondées.
    Pour ma part, je découvre ici également ce chateau de Séneffe qui me paraît être un endroit assez plaisant et qui me semble mériter un détour si l’on s’y trouve à une certaine proximité.
    Enfin, pour un franc-maçon français, avec une vision trop souvent franco-française de la Laïcité, cela pourrait malgré tout représenter un éclairage un peu différent sur cette notion dont nous ne devons pas croire que nous avons le monopole, en France.
    Et j’aurai garde de ne pas oublier qu’il est également question de libre pensée.
    Là aussi, même voisine, la Libre-pensée belge doit forcément comporter de notables nuances avec la française.
    Ainsi, je crois savoir que dans la Libre-Pensée française, on aime bien festoyer tous les 21 janvier autour d’une tête de veau. Le 21 janvier étant l’anniversaire de l’éxécution de Louis XVI, certains libre-penseurs préférant parler du ci-devant citoyen Louis Capet….

  • 6
    JEAN VAN WIN
    8 septembre 2017 à 15h31 / Répondre

    Des injures, des bouffées délirantes et des vociférations pour supporter cette « belle initative » des « milieux ouverts »…. C’est confondant.

  • 5
    Guy D.
    8 septembre 2017 à 12h05 / Répondre

    Une très belle initiative, saluée dans les cercles « ouverts » où le mercantilisme et l’agressivité corporatiste est absente ! Le Livre Penseur est une initiative et une organisation de la Maison de la Laïcité de Seneffe, et non d’un éditeur/partenaire, qui nous le souhaitons, bénéficiera des retombées du salon comme la vingtaine d’autres éditeurs présents. Outre ce rendez-vous de bibliophiles, le salon propose trois conférences sur le thème de la Laïcité le samedi et trois conférences-débats sur le thème de la Franc-Maçonnerie le dimanche. En clôture, le « Carré Long » devrait ravir les participants, comme je l’ai été à sa sortie à la Clarencière!
    Tout autre chose qu’un combat dans la boue de boutiquiers…
    Certains devraient prendre garde à la cédille, singulièrement absente de leur « engagement »

    • 7
      Jiri Pragman
      8 septembre 2017 à 16h58 / Répondre

      Et qui copréside cette Maison de la Laïcité ? Ne serait-ce pas un individu qui a spolié des auteurs maçons ? Et cette personne qui se présente publiquement comme étant « sur le Parvis » (sic) serait un être désintéressé ? Sa pratique n’en est pas le témoignage.

  • 4
    SEVIN Pierre
    5 septembre 2017 à 10h41 / Répondre

    …Plus penser que dire…si l’on veut être « de bonne compagnie » !

  • 3
    JEAN VAN WIN
    3 septembre 2017 à 8h41 / Répondre

    J’abonde dans le sens de ce qu’écrit Jiri. Cette initiative ignore la principale librairie spécialisée de Bruxelles qui n’a même pas été contactée. Il s’agit d’une récupération intéressée. Mieux vaut s’abstenir.

  • 2
    Jiri Pragman
    2 septembre 2017 à 19h17 / Répondre

    L’organisateur est connu comme un personnage douteux par les Maçons qui l’ont côtoyé. Cet éditeur est sans doute plus connu pour ses rodomontades que pour un vrai travail en faveur d’auteurs maçons qui continuent à s’interroger sur le paiement de leurs droits. Il est d’ailleurs blacklisté dans plusieurs salons qui ne souhaitent pas accréditer un tel individu.

  • 1
    Chicon
    1 septembre 2017 à 9h30 / Répondre

    On ne sait que penser quand on est libre penseur dans un pays où on est libre de penser ce qu’on veut.

    • 9
      lazare-lag
      9 septembre 2017 à 9h17 / Répondre

      Ne peut-on pas dire que l’on est toujours libre de penser ce que l’on veut, quel que soit le pays, et le type de régime, où l’on se trouve?
      Le souci venant non pas de penser en soi, mais d’exprimer et de diffuser ce que l’on pense?
      Le pire des régimes ne serait-il pas alors celui où, ayant dans sa tête formulé une pensée originale ou iconoclaste, on ira jusqu’à se la garder pour soi, in petto, et ne même pas la partager avec quiconque de peur de représailles, et donc ne faisant confiance à strictement personne, même parmi ses proches?
      Quel pire régime alors où sa propre enveloppe charnelle serait la prison pour ses propres réflexions spirituelles, intellectuelles, artistiques, philosophiques ou politiques?

      • 10
        Chicon
        9 septembre 2017 à 10h01 / Répondre

        @lazare-lag – donc on peut toujours penser ce que l’on veut quitté à se taire. Etre prisonnier de son enveloppe charnelle en pratiquant le silence cela me rappelle quelque chose : écouter, déduire, se taire. Audit, vide, tace sur un vitrail de la GLUA.

        • 13
          lazare-lag
          9 septembre 2017 à 12h49 / Répondre

          Après une réponse à Jean de Win, une petite autre à Chicon:
          On peut effectivement toujours penser ce que l’on veut évidemment, mais être en situation absolue, non désirée, imposée d’avoir à se taire. Se taire n’étant par forcément, loin de là, un choix. Et à cet instant précis, me reviens à l’esprit, je ne saurai dire vraiment pourquoi, Arthur Koestler et « Le Zéro et l’Infini ».
          Quant au vitrail de la G.L.U.A., ça serait sympa d’apaiser notre curiosité en nous disant où il se trouve et où peut-on le visiter.
          Pas en Belgique, en bonne logique…

          • 14
            lazare-lag
            9 septembre 2017 à 12h53 / Répondre

            « me revient à l’esprit » c’est mieux, autant pour un français que pour un belge francophone.
            Peut-être même mieux: « me reviennent à l’esprit »…

          • 21
            Chicon
            11 septembre 2017 à 12h13 / Répondre

            Le vitrail se trouve au Grand Temple de la GLUA, Great Queen Street, dans une des montées d’escalier.
            Il y a des visites le samedi matin a 10:00 a la belle saison. Imperativement prevenir avant le bibliothecaire, puis avant de partir glisser un billet dans le tronc sur son pupitre.

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