Mare Nostrum

La Première Guerre mondiale entre histoire et mémoires

Publié par Géplu

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lundi 19 février 2018
  • 3
    lazare-lag
    21 février 2018 à 12h02 / Répondre

    Dire que la Grande Guerre expliquée aux Provençaux est oeuvre utile par ce qu’ils ont eu la chance de ne pas la vivre de près me paraît être, excuse-moi Chicon de le dire ainsi, typiquement un propos de nordiste ou de picard à courte vue.
    Certes, sur leur sol, les Provençaux et autres sudistes ont été épargnés, mais pas dans leur chair ni dans leur famille.
    Le nombre de monuments aux morts dans nos villes et nos villages, et la liste souvent trop nombreuse (par rapport à la taille du village) des noms qui y sont gravés prouvent une chose: que les cimetières militaires des départements 80, 02, 59, 62, etc… sont pleins de gars d’Aquitaine, de Midi-Pyrénées, de Languedoc-Roussilon, de Provence-Alpes-Côte d’Azur, etc…
    J’ai eu l’occasion de passer quatre années à Amiens, et j’ai donc eu l’occasion de voir un certain nombre de cimetières militaires de 14-18.
    J’en avais même un en plein zone urbaine aux milieux des lotissements, à 150 mètres de là où je travaillais, avec environ 60 ou 70 tombes « uniquement ».
    Il me revient même m’être perdu du côté d’Abbeville, dans le Marquanterre vraisemblablement et d’être tombé par hasard sur un cimetière d’apparence chinois, au milieu de nulle part, avec des vaches de type normand dans les prés alentours.
    Totalement surréaliste comme découverte…
    Il s’agissait de supplétifs vietnamiens, essentiellement décimés par la maladie (la grippe espagnole?).
    Ceux-là non plus n’étaient ni nordistes, ni français d’ailleurs, uniquement issus de nos colonies de l’époque.
    Donc je crois que, comme les autres, les sudistes venus mourir à 20 ans dans le Nord ont droit aussi au respect et, a minima, à quelques nuances dans l’expression, et bien sûr à quelque décence.
    Faire « oeuvre utile », ne veut pas dire que l’on s’adresse à des ignorants de leur propre passé, et de leurs propres histoires familiales.
    On peut mourir pour la France, même avec l’accent chantant et ensoleillé….
    Pendant quatre ans en Picardie, j’ai du parfois m’en expliquer avec quelques « bêtes de Somme » (l’expression n’est pas de moi, elle m’a été apprise sur place par les autochtones eux-mêmes).
    Leur ouvrir un peu les yeux, et leur horizon, un peu plus loin que leur paillasson, ça aussi ça peut-être été « oeuvre utile ».

  • 2
    Aumont
    21 février 2018 à 11h27 / Répondre

    Des loges militaires de « campagne » accompagnaient les combats. Par exemple la « Haughfoot Lodge » dont il est fait référence dans un texte d’époque. Il y en avait d’autres même des Allemandes dans l’Est. Il y a eu une conférence sur le sujet à Bruxelles à la GLRB. En Irak il y a peu de temps, une loge militaire américaine se réunissait, j’en ai reçu la photo.
    Apparemment les loges « militaires » suivent les régiments.
    Si un Frere avait des compléments sur le sujet, ils seraient les bienvenus.

  • 1
    Chicon
    21 février 2018 à 9h38 / Répondre

    La 1ère Guerre Mondiale expliquée aux Provençaux qui ont eu la chance de ne pas la vivre de près, c’est œuvre utile. J’espère qu’il y aura des photos des villages dévastés, des champs de batailles ravagés, des « gueules cassées ». Cette guerre à fait plus de morts que la seconde. C’était une « boucherie » , l’actuelle guerre en Syrie, c’est du « petit jeu » pour occuper les journalistes.: il. n’y a pas eu famille où il n’ait un ou plusieurs tués.

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