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Fin de vie et Euthanasie, à Grenoble le 26 avril

Publié par Géplu

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vendredi 6 avril 2018
  • 19
    ALVADO
    29 avril 2018 à 11h35 / Répondre

    Je vous emprunte une de vos remarques :
    La mort fait partie de notre destin: pourquoi nier que l’on puisse l’admettre et accepter de quitter la vie volontairement avant son terme naturel?
    Environ 10.000 personnes en France quittent volontairement la vie annuellement, dont 3000 personnes de plus de 65. En encore certainement plus ( soys estimation de 8 à 10% car le motif suicide n est pas tourjours mentionné sue le volet medical , pour mille et une raison ..le suicde n esBIEN sûr on répondra. .oui mais le vous t ils voulaient ils vraiment etc etc x y causes …c est SIMPLEMENT une réalité, et ayant la possibilité physique et mentale , ils le font . Ces personnes, ### tort ou à raison ## ont doc la LIBERTÉ DE LE FAIRE. Par contre jusqu’à ce jour une personne qui le souhaite, qui le demande et le répète comme vous le souligné, alors NON , disions simplement que la Société s’arroge le DROIT de lui dire : non. .c est pas bien , moi je décide pour toi
    et comme ils sont ds le DROIT On peut certes accompagner. Mais là n est pas mon propos : que 7 à 8 personnes âgées, nos ANCIENS décident de ce donner sa PROPRE MORT ( sui – soi même et tuer-caedere) j entends personne  » hurler  » et bien SÛR x y aussi plans de prévention, formations des soignants etc et en EHPAD + .
    Je suis propriétaire de ma vie , point.
    Un parallèle rapide d évolution de notre société : la pilule ..scandaleux de pouvoir ou non de procréer et CHOIX, en particulier pour les femmes. ..puis PIRE IVG …Alors là. ..bien sûr les ## défenseurs de la «  »vie  » : MAIS c est UNE euthanasie !! Et pourtant ..chaque année entre 160.000 à 200.ooo IVG donc autant d euthanasie pour certains. ..
    Vous évoquez une dérive possible. ..handicap. ..Euh …le choix ++ en cas de trisomie IVG ou interruption médicamenteuse etc de la Laisser grossesse possible OU NON je ne parle non plus de certaines maladies
    génétiques. ..et notre société l a accepté, le corps des soignants au sens large du terme nest est pas devenus pour autant «  »NAZIS  » terme employé pour aller plus vite…
    En raccourci aussi …juste un rappel. ..ds les années 80 , un homosexuel c est un MALADES ! …et puis après des années. .., scandale, ILS veulent leur donner le DROIT , le même droit, de se marier ! Un mot ..c est pas ici non plus obligatoire. ..et qui s en souci véritablement actuellement, et si peu d années sont passées pourtant. ..TOUT ça pour dire et rappelle cette inexorable évolution de notre Société.
    Bien sûr toute cette évolution de débats, de comité éthique etc et puis il y a comme vous le faites remarquer des Pr. HIRSCH, des
    Pr. MATTEI , ds sénateur LEONETTI, il y a vous . Il y a des Mr ROMEO et bien d’autres.
    Tous nous réclamons le DROITde CHOISIR. La difficulté pour moi c est aujourd’hui savoir
    Rédiger cette loi , avec toutes les difficultés pour ÉVITER les eccueils que vous soulignez, et ces dérives possibles ,qui pour moi sont impensables à se produire ds notre pays : oh croyez moi, je ne suis pas du tout naïf, mais alors pas du tout. Oui il y aura toujours des Hommes sages, et de «  » bonne volonté, et puis AUSSI des Hommes innommable , la aussipour faire simple..
    Alors oui cette loi difficile à envisager pour certains que je respecte totalement, sera promulguée demain, après demain. ..je respecte ce choix de refuser la POSSIBILITÉ DU CHOIX de l Euthanasie , CETTE loi l encadrant mais pas parfaite c est la «  » loi du genre «  » , mais pourquoi ne pas me respecter et me LAISSER CHOISIR….la peur de L’ AUTRE ?? LA PEUR DE LA DIFFÉRENCE , et ,
    L intolérance a des racines bien plus profondes ..la morale et/ l ÉTHIQUE. ..
    Relisons ensemble les lettres persannes. ..decidement je tourne en rond…la Perse…actuelle Turquie,,
    Le DROIT de pouvoir choisir, c est le concept même de la LIBERTÉ en respectant fondamentalement cette de l Autre.
    Un dernier point : ds les années 50 , on dépistait pas les cancers et autres monstruosités, l environnement tuait
    t bien PLUS , les personnes arrivaient à la retraite et restaient peu longtemps relativement en vie, et ceux venus au monde «  »handicapées  » peu de choses étaient prévus … Et puis …progres médicaux , environnement social etc et voilà en plus le Baby boom…dons en plus du nombre de nos parents en fait vieillissant plus longtemps. Et nous les ex babyboom, , Personne en FRANCE n était au courant que en comptant SIMPLEMENT
    Forcément il y aurait le papyboom que l on semble découvrir, ben voyons je croyais que gouverner c est prévoir, non ?
    Bref tout cela fait qu avec les progrès de toute sorte, le nombre exponentiel des papy ( et mamy. .un papy boom mais pas un mamy boom. ..) et don des fins de vie plus nombreuses et parmi toute ces fins de vie certaines veulent arrêter leur parcours et mourir,si possible ds la dignité .
    Bien sûr je ne parle également des «  » blessés de toute sortes qui survivent ( SUR VIE adorable vocabulaire français )et malades enfants adolescent adultes et plus âgés bien soignés mais qui ont comme perspective les soins palliatifs ( extraordinaires slignats et services ) et le suicide, mais même cela leur est ÉTHIQUEMENT interdit si physiquement ils ne peuvent y parvenir : on leur nie le DROIT , on nie la personne qu’elle est , c est pour moi une insulte à la vie , vous l aurez compris.

  • 18
    Peter Bu
    25 avril 2018 à 15h24 / Répondre

    Pour enrichir ce débat, puis citer un échange qui a suivi un très bon article d’un autre médecin belge, Dr Martens, sur le site de Médiapart:

    https://blogs.mediapart.fr/francis-martens/blog/300318/graves-derives-dans-la-pratique-de-la-loi-sur-leuthanasie-en-belgique/

    Monsieur Martens,
    Je recommande volontiers votre article, avec une réserve part rapport à sa conclusion.
    Certes, il est utile de rappeler les dérives extrêmes, à savoir les crimes des nazis, qui questionnent toute Loi sur l’euthanasie.
    Mais cela n’a rien à voir avec le principal sujet de votre texte, l’aide au suicide des hommes et femmes qui le demandent librement à leur médecin soignant, avec insistance, pendant une période suffisante pour éviter le risque d’une bouffée de dépression passagère, parce qu’elles sont « en mal de vivre ».
    Le plus souvent il s’agit de personnes âgées, handicapées par mille maux, malades, abandonnées, sans perspective de vivre encore quelque chose qui en vaut la peine, souffrant parfois, en plus, d’un sentiment d’inutilité, et qui, dans cette situation, aimeraient éventuellement ne plus peser sur la collectivité. Ne plus vouloir causer à la société des dépenses inutiles – alors que les moyens disponibles pourraient servir mieux à d’autres – peut être la dernière possibilité d’agir positivement sur le monde.
    Dans une telle situation, de nombreux humains se suicident. Si on ne peut pas les aider à vivre, pourquoi ne pas leur épargner une mort violente? Quand on est très vieux, épuisé, impotent, on ne peut plus se suicider seul. Pourquoi condamner ces personnes à subir leur situation douloureuse jusqu’au bout?
    Vous avez raison de mettre en garde contre les erreurs possibles et les abus. Mais d’un autre côté, pourquoi dramatiser la mort à ce point?
    Nous n’avons pas vécu toujours et ne vivrons pas éternellement. La mort fait partie de notre destin: pourquoi nier que l’on puisse l’admettre et accepter de quitter la vie volontairement avant son terme naturel?
    Je suis d’accord avec vous qu’il faut aider tout un chacun à résister à cette tentation autant que faire ce peut – mais personne n’est tout-puissant.

    P.S. : Puis-je vous rappeler le superbe film japonais de Shōhei Imamura « La Ballade de Narayama », adapté de la nouvelle de Shichirō Fukazawa, qui a obtenu la « Palme d’or » au festival de Cannes 1983 ?
    « L’action se déroule au Japon, dans un village pauvre et isolé vers 1860. La coutume ubasute veut que les habitants arrivant à l’âge de 70 ans s’en aillent, aidés par leur fils aîné, mourir volontairement au sommet de Narayama, « la montagne aux chênes ». C’est là que se rassemblent les âmes des morts. Ainsi les vieux laissent-ils leur part de nourriture à la nouvelle génération qui sans cela survivrait difficilement.
    Orin-yan, mère de Tatsuhei, a 69 ans et possède encore toutes ses dents, mais elle est résignée à préparer son départ vers la mort. Elle va passer une année à mettre de l’ordre dans les affaires de famille : trouver et former une bru pour son fils aîné, veuf et père de trois enfants, qui puisse tenir le ménage à sa place, assurer le dépucelage de son benjamin Risuke, marier son petit-fils Kesakichi, mais punir la belle-famille de celui-ci qui pille les réserves des voisins. » https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Ballade_de_Narayama_(film,_1983) (Le texte est ici légèrement modifié).
    02/04/2018 00:11
    ……………………….
    Par Francis Martens en réponse au commentaire de Peter Bu le 01/04/2018 16:42
    Merci pour les nuances et les précisions que vous apportez à ma réflexion. Il est clair que le gain de liberté accordé par un suicide assisté est, dans certains cas, une opportunité inestimable. Mon souci, c’est la fausse liberté de quitter la vie quand celle-ci n’en est plus une — non du fait des contraintes du vieillissement, mais parce que des choix de société (c’est-à-dire politiques) poussent vers la sortie des gens qui «coûtent» et ne «rapportent plus».
    Or, c’est précisément dans la place donnée aux plus démunis (enfants, handicapés, concitoyens très âgés, exilés, …) que se mesure le degré de solidarité à l’œuvre dans une société — la solidarité, de par la faiblesse de l’espèce humaine et son besoin vital de coopération, étant à mon sens la clef de voûte et le cœur rationnel de l’éthique. De ce point de vue, le degré de civilisation d’une société se mesure à son rapport collectif à la solidarité.
    Vous m’avez donné très envie de voir la ballade de Narayama …
    ……………………….
    J’ai compris votre préoccupation, elle est bien exprimée. Vous avez raison de mettre en garde contre la tentative d’appliquer dans ce domaine les critères de la productivité même si nos sociétés n’en sont pas là.
    Les humains sont capables de tout (du pire, mais, heureusement, aussi du meilleur). Pas seulement des monstres comme Hitler, Staline, Mao, Pol Pot et d’autres. Entre deux guerres mondiales et au-delà de 1945, plusieurs pays occidentaux « civilisés » ont stérilisé des handicapés mentaux, et parfois aussi des pauvres en espérant éradiquer ainsi la pauvreté (sic!). Ce que vous craignez pourrait donc arriver. Il n’est pas inutile de faire appel à la solidarité – qui est non seulement une vertu mais une caractéristique humaine qui se manifeste dès la naissance.
    Espérons que les contraintes de l’environnement dégradé, de la démographie galopante, de l’épuisement de certaines ressources vitales ne nous la feront pas oublier.

  • 17
    Peter Bu
    25 avril 2018 à 15h18 / Répondre

    Occasionnellement j’ai participé aux travaux d’une commission inter-obédientielle de bioéthique qui discutait longuement de « mourir dans la dignité ». J’ai perdu ce contact, mais il serait utile d’attirer son attention sur ces échanges et en informer aussi d’autres commissions maçonniques qui traitent de l’euthanasie. La plupart des grandes (grandes numériquement) obédiences réunissent de telles assemblées.

  • 16
    Peter Bu
    25 avril 2018 à 15h11 / Répondre

    Récemment, nous avons commencé à débattre sur l’euthanasie : https://www.hiram.be/blog/2018/04/18/le-cese-et-la-fin-de-vie/ Merci de vous y reporter, les commentaires complètent utilement les échanges d’aujourd’hui.

  • 15
    Peter Bu
    25 avril 2018 à 15h06 / Répondre

    Pour ceux qui comptent sur les « soins palliatifs », je cite Le Quotidien du Médecin du 18-4-18 : «  »Environ 311 000 personnes requièrent un accompagnement palliatif par an, soit 60 % des situations de fin de vie. Or 75 % courent le risque d’une insuffisance de soins palliatifs », a rappelé le Dr Anne de la Tour, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). Pourquoi ?  »Parce que les moyens ne sont pas encore arrivés » depuis la loi de 1999, s’indigne-t-elle. »

    « Les opposants à la sédation profonde menant à la mort expriment une  »volonté de trouver des alternatives pour répondre à la souffrance réfractaire », donc admettent que ces moyens n’existent pas. Ils cherchent aussi comment « les médecins peuvent passer outre les directives anticipées contraignantes » (c’est à dire la volonté clairement exprimée des patients d’abréger leur vie).

    « En revanche le Pr d’éthique Emmanuel Hirsch estime que le statu quo n’est pas tenable, la loi Leonetti-Claeys,  »de compromission », étant trop ambiguë. À titre personnel opposé à l’euthanasie, il estime néanmoins la société assez mature pour « ne pas verser dans un tout euthanasique, si demain passe une loi qui y serait favorable, avec des encadrements précis ».

    Personne n’a envie d’un régime qui déciderait comme bon lui semble de le tuer. Mais peut-on souhaiter une médecine qui refuse de tenir compte de la réalité de la souffrance extrême et de la volonté des patients qui souhaitent l’abréger?

  • 12
    Chicon
    10 avril 2018 à 16h57 / Répondre

    Quand pourrais je me résoudre au suicide, moi qui y suis opposé ?
    Si compte tenu d’une maladie invalidante, j’avais perdu tout espoir de vivre.
    Que mon futur etait devenu vide, comme une nuit sans jour.
    Plus d’espoir qui est le moteur qui fait marcher notre machine.

    • 13
      ALVADO
      11 avril 2018 à 10h54 / Répondre

      Il y a deux cas de figures : pour X raisons tu souhaites profondément ne plus vivre :
      Tu peux « CHOISIR » CONSCIEMMENT le suicide, c est légal et c est ton choix encore une fois. Si tu es malgré tes X raisons de te suicider MAIS QUE TU ES CONTRE LE SUICIDE, il te reste à SUBIR la vie qui sera la tienne à ce moment là, et malgré toutes les souffrances physiques (médicalement bien atténuée généralement ) et psychiques etc, en attendant de mourir de façon naturelle, qui viendra plus ou moins rapidement.
      Tu ne peux dire je suis contre le suicide et en même temps le demander.
      Idem si maladies invalidantes etc …si tu es contre une « légalisation » de l euthanasie, tu seras comment dit plus haut, et donc..tu attendras, je l espère pour toi le mieux soigné possible, la mort finira bien par arriver pour mettre fin à cette vie dont tu ne veux plus et / ou insupportable MAIS QUE TU AURAS CHOISI. Tu ne peux pas dire je veux ET EN même temps je ne veux pas, et éventuellement vouloir cette mort, mais comme une partie du peuple français n auront pas voulu la légalisation « difficile » de l’euthanasie pour raisons médicales au sens le plus le vrai du terme, il te restera à assumer, DANS TA CHAIR ET DANS TON ESPRIT, TES CHOIX DONT TU NOUS FAITS PART.
      On est pas, mais alors pas du tout dans des discussions de salons, ou universitaires ou émission de télévision !! C est ta vie et UNE DES FAÇONS de choisir de la finir : Je suis toujours stupéfait qu’on se dise, « bon on verra bien. » Et non ça c est REFUSER de voir la réalité, c est tellement difficile de RÉALISER la MORT et de l’admettre, et surtout éventuellement envisager alors comment cela se passera.
      Mon combat c est SIMPLEMENT justement d’avoir le DROIT de choisir, en cas de nécessité que je fixe moi-même, un suicide, assister ou non, une euthanasie passive ou ACTIVE, ET CELA CE CHOIX POUR CHACUN DE NOUS, et CHACUN aura ainsi ce CHOIX., et aucun type, aucune de ces modalités ne seront imposées à qui que ce soit.
      c’est si difficile d admettre pour VOUS qu à ce moment ultime de encore NOTRE VIE J AI LE CHOIX DU COMMENT ET DE L HEURE !!
      Mourrez comme vous voulez, mais laisser les le faire aussi. Fin de la discussion.

  • 11
    Patrox
    10 avril 2018 à 11h12 / Répondre

    à propos des directives anticipées.
    le dr Serge Duperret, praticien réanimateur, est d’avis qu’il reste difficile de se projeter, d’autant que le nombre de cas possibles avec toutes leurs nuances est infini. Il est par contre utile de donner quelques choix en expliquant le pourquoi, basé sur des expériences personnelles de vie.

    deux résumés de conférences sur c’s questions :

    https://www.facebook.com/apprentisphilosophes.fr/photos/a.848332138667467.1073741828.848286588672022/956114824555864/?type=3

    https://www.facebook.com/apprentisphilosophes.fr/posts/1029747430525936

    • 14
      ALVADO
      12 avril 2018 à 12h15 / Répondre

      Envoyé depuis Yahoo Mail pour Android

      —– Message transféré —–
      De : « Georges »
      À : « Georges Alvado alvado »
      Cc :
      , S : mer., avr. 11, 2018 à 11:09
      Objet : PATROX …ADMD..

      Oui bien-sûr. ..sauf que ç est un avis , SON avis , que je respecte et comprend, soyez en sûr. Chacun de nous avons nos pratiques , nos connaissances Et notre expérience. Ce n est pas parce que nous sommes médecins et que nous assistons à la mort de patients , de nos patients que nous sommes plus qualifiés en la matière.
      Ce n est pas en ce réfèrent à une ou 2 personnes que l on peut faire des généralités. Vous connaissez un confrère qui a un avis , et certainement , lui même en connaît d autres de son même avis , et c est TOUT À FAIT NORMAL , mais de manière identique mais avec un avis différent j en connais autant de médecins ET CELA fait bien des années que ce débat, plus ou moins dit, est évoqué ds telle ou telle circonstance.
      Nous sommes des médecins mais également, et pour moi avant tout des humains au sens le plus noble du terme, alors des débats OUI… avec tous ces éléments.
      Idem pour nos députés : environ 200 députés sont favorables à une loi pour une légalisation d une euthanasie active , et sans doute d autres députés ne ce prononcent peut-être pas ds l attente des derniers avis du Comité Éthique,…..Et d autres sont totalement opposés à une telle loi .
      Exemple type : la loi , dite loi CALLIAVET en 1976 a posé la règle du consentement présumé au don d’organes….et pourtant le corps médical
      s assure TOUJOURS de la volonté du patient décédé, SI IL L A EXPRIMÉ et SURTOUT ÉCRIT SI POSSIBLE ..et sinon avis de la famille, ,,mais quel membre de la famille doit prévaloir ou non sur tel ou tel autre membre. ..
      NnOn peut au moins constater que depuis des dizaines d’années mes confrères, le corps,médical ET dans son ensemble tous les soignants sont encore et encore respectueux DE TOUS Les patients et de leur n. ET les mêmes médecins ont AUSSI le respect de leur exercice professionnel, BIEN AU-DELÀ du code de Déontologie, après tout simple décret du code de Santé Publique , traduction humaine et sociale de notre «  » » engagement  » à travers notre serment. …ET NON ce serment n est pas une formule creuse et encore moins une formalité en fin de soutenance de thèse, … mais cela il faut l avoir vécu , quelque soit la génération , ancienne. ..la mienne de 68 ou l actuelle ++
      Ah , ICI un tout petit point juridique. ..très très théorique ++
      une loi est juridiquement supérieure à un décret. …donc si conflit la loi domine. ..SAUF QU HEUREUSEMENT NOUS AVONS LA FACULTÉ DE PENSER…et que chacun a SA conscience, alors dans certains cas , décret ou loi , peu nous chaut ! Nous faisons…..
      .Ce que nous recommande tout «  » notre être !
      ***************************************************
      Pour legiferer sur une éventuelle euthanasie active ,c est une loi TRÈS difficile à RÉDIGER ( Comme le disait déjà très bien le sénateur Caillavet avant de mourir ) pour éviter tout «  » »dérapages «  » possibles , pour encadrer toutes les modalités, prévoir des exceptions suffisantes dans les deux sens ( / refus / accord ) et calendrier d ajustements et modalites d Évaluation , etc etc ..

      Et TOUT à fait d accord pour » » EXPLIQUER ET ENCORE EXPLIQUER +++ » ».
      Ce n est RIEN de …PRÉVOIR en toute CONSCIENCE, BIEN VIVANT les modalités, quelques sortes ,de sa fin d existence, de sa vie , bref sa propre mort .
      À noter que ….On ne dit plus mort ou très rarement, ET EN PLUS de confier cela à une autre personne si nous sommes alors plus en état de le faire SAVOIR. ( à remarquer que certains font leurs testaments. ..ou donations etc MAIS en fait ils parlent de leur mort…sous un aspect financier. ..).
      Merci pour ces échanges +++

  • 7
    Patrox
    9 avril 2018 à 21h46 / Répondre

    résumé de discussion avec ma fille pneumologue.

    toute la sphère médicale qui touche au cancer est depuis longtemps très affûtée sur ces sujets, les souffrances mal traitées ont quasiment disparu, les annonces et autres moments cruciaux sont bien préparés… mais il est d’autres spécialités où les lois Leonetti n’ont pas encore percolé ( et auxquelles elle n’est d’ailleurs pas parfaitement adaptée ) ; là, l’acharnement peut encore se rencontrer, là est le terrain encore très susceptible de progrès

    • 8
      Dominique Perignon
      10 avril 2018 à 0h56 / Répondre

      @PATROX: ta fille pneumologue est certes qualifiée et de bonne foi. Mais le cénacle médical dans son ensemble est habitué à décider pour nous quand et comment il faudra arrêter les soins ou hâter la fin. C’est justement cela dont nous ne voulons plus : cette ultime liberté doit rester la nôtre.
      Je remercie la médecine, à qui je dois d’être encore en vie ; mais je ne lui reconnais pas le droit de décider à ma place sur cette question essentielle et purement personnelle.
      Le droit au suicide (assisté si nécessaire) est une liberté FONDAMENTALE. Les maçons devraient être les premiers à le comprendre et à se battre pour elle.

    • 9
      ALVADO
      10 avril 2018 à 9h32 / Répondre

      Assez d accord avec Patrox pour la cancérologie d une maniere générale, mais aussi là n est pas forcément TOUT le sujet:
      ATTENTION je ne dis en AUCUN cas que l euthanasie est la « SOLUTION » et pour toutes maladies épouvantables. En fonction des possibilités d atténuer au maximum tout ce qui devient insupportable, conscient et possibilité de dire SON CHOIX de vouloir mourir ou NON et Rédiger PRÉVENTIVEMENT les directives anticipées : pas de discussion svp sur le sujet..TOUT…bien des sites y compris gouvernemental. .où tout est expliqué clairement ++ Atteinte de maladies dégénératives, suite d AVC totalement invalidant, et bien d autres situation, et en tant que MÉDECIN, si vous aviez une idée des ignobles maladies : la ici il ne s agit pas en AUCUN cas arrêter de ce battre avec TOUT LE CORPS MÉDICAL et l ENSEMBLE des soignants qui sont extraordinaires et des services de soins palliatifs ++ Mais là si , par exemple suite à un accident grave de la route, je reste totalement paralysé et bien d autres complications où séquelles, POUR MOI CE N EST PAS ET PLUS VIVRE, alors qu medecin en accord avec moi et la LOI ENFIN ENTÉRINER puisse m aider à mourir, de quel droit vous allez m interdire de MOURIR ? LE SUICIDE EN FRANCE est libre , NON, et je ne veux pas mourir en catimini et un médecin uniquement «  » technicien » qui m apportera un outils x ou y pour mourir !
      Quelle honte de tant d inhumanité au prétexte d humanité !
      Enfin , même si sans doute peu de SUICIDE des personnes âgées relèvent de nos propos, laissez moi vous dire qu un peu plus de 3000
      personnes âgées par ans se suicident.
      Allez vous jeter « l anathème » sur nos ANCIENS!! Et vraisemblablement combien d accident de la route totalement inexplicables et inexpliqués sont peut êtres des suicides voulues PAR DÉFAUT, vu notre législation !
      Il y a pas si longtemps l avortement etait un crime, ( sujet intéressant à débattre.. ) puis la LOI à AUSSI permis des avortement après diagnostic ante natale par exemple d un « futur nouveau né atteint d un chromosome supplémentaire. ..vous allez qualifier ces crimes d EUGENISME » !! les personnes n ayant pas une sexualité dans la norme. ..etaient étiquetées malades psychiatriques. ..et bien sûr interdit de l égalité de se marier. .et non notre RÉPUBLIQUE leur à donné ce Droit . Alors ..Encore et encore une fois tous ce nous demandons c est notre liberté de choisir notre moment de notre mort et si je suis ds l incapacité de me « DONNER » ++ quel beau mot , la mort, qu une personne puisse me DONNER LÉGALEMENT LA MORT .
      En quoi cela vous regarde ! La tolérance, le restect des AUTRES et de soi même. ..tiens j’ai entendu cela…mais peut être que ce ne n est qu un refrain vide en fait de sens.
      ..c est une bonne question , que moi aussi je me pose, mais moi je ne vous imposerais jamais mon opinion et convictions. LIBERTÉ ds notre devise.

    • 10
      Chicon
      10 avril 2018 à 9h36 / Répondre

      @patrox – là on avance serieusement, les médecins « de terrain » bien expérimentés ont le vécu necessaire.

  • 4
    Dominique Perignon
    8 avril 2018 à 11h29 / Répondre

    @CHICON : ton point de vue personnel me semble refléter un manque de sérénité face à ta future disparition. S’accoutumer à sa finitude, c’est vivre plus pleinement. Et réussir sa sortie, ça se prépare : tu ne songes pas à t’assurer au moment de l’incendie…
    Si ton souhait est de rester en vie à tout prix et dans n’importe quel état, alors ne fais rien.
    Mais si tu veux éviter le pire, alors songes-y.
    Bien fraternellement

    • 5
      Chicon
      8 avril 2018 à 13h15 / Répondre

      Quel est le bon moment pour mourir ? J’ai vu une femme qui avait un cancer, mourir dans un état de conscience complet dans un pays voisin, entouré de sa proche famille comme au spectacle.
      Quand je vois les progrès de la médecine depuis trente ans ne faut il pas garder espoir ?
      Bien Fraternellement

    • 6
      Blazing Star
      9 avril 2018 à 18h59 / Répondre

      Il y a « fin de vie » et « fin de vie » et pire et pire.
      Et si on précisait quand commence la fin de vie ?

  • 3
    ALVADO
    8 avril 2018 à 11h01 / Répondre

    Mourir, simplement mourir dans la dignité. Mourir accompagné humainement , être aidé à parcourir ce chemin le plus paisiblement possible, sans douleurs atroces ni honte de son corps torturé. Cela na rien à voir avec un suicide, en général par désespérance d avoir une aide dans cette FIN DE VIE . Nous parlons ici de cette fin de vie là, c est La Fin de nôtre Vie , on ne peut y échapper, alors qu un humain comme nous puisse nous donner cette humanité de cesser de vivre .
    Nous avons le DROIT de nous *** DONNER * la mort , quelque soit notre motivation, mais pas le DROIT de DEMANDER cette arrêt de cette vie qu déjà n exite plus , si ce n est d un point de vue médical au sens large du terme et ENCORE légale.
    Nier notre droit de choisir NOS DIFFÉRENTES Façons d arrêter de vivre , c est nous nier d exister, et de vivre jusqu’à la fin et OUI, de la CHOISIR ET de la programmer . Sans atteinte aucune envers l AUTRE , alors qui peut me priver de LIBERTÉ dans un Pays, mon pays dont le PREMIER MOT DE NOTRE RÉPUBLIQUE est LIBERTÉ .

  • 2
    Chicon
    7 avril 2018 à 17h06 / Répondre

    Se représenter sa fin de vie en l’organisant c’est un suicide dans la lenteur, une torture fatale de durée infinie.
    Le réflexe de survie joue à plein pour se sortir de ce piège.
    Candidats au suicide programmé, comptez vous, comme à Huaco .
    Il va falloir trouver des explications pour convaincre

  • 1
    Patrox
    6 avril 2018 à 10h54 / Répondre

    J’y serai !

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