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Christianisme et franc-maçonnerie

Publié par Géplu
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samedi 22 décembre 2018
  • 21
    Désap.
    25 décembre 2018 à 19h55 / Répondre

    La Maçonnerie disparait,
    côté a-dogmatique dans la politique,
    côté « spiritualiste » (rien que le mot m’amuse) dans la religion -ce qui est pire puisque dans ce cas cette « maçonnerie » ne sert vraiment à rien, jamais elle ne supplentera ni même ne complètera les églises qui toutes cherchent, et chercheront pour celles qui restent encore tolérantes à son égard, à la détruire.
    De tout temps les sociétés initiatiques ont disparu de la même manière, une constante qu’il serait bien utile d’étudier, victimes de l’incompréhension de ses adeptes et de l’ambition de leurs Grands Machins.
    Ce n’est ni la Bible ni l’Eglise qui a construit les cathédrales, ce sont Pythagore et Euclide.

  • 18
    Roger
    25 décembre 2018 à 16h46 / Répondre

    Bof, bof, bof que tout cela.
    Et un tout petit peu communautariste, entre le sois-disant historien protestant Turbet, et le sois-disant théologien protestant Woody (un pasteur libéral, en plusieurs sens du terme, mais pas un théologien).

  • 13
    pierre noel
    24 décembre 2018 à 17h59 / Répondre

    Pour qui croit que l’humanité raisonnable va vers plus de « libéralisme-adogmatique » !

    « If you think religion belongs to the past and we live in a new age of reason, you need to check out the facts: 84% of the world’s population identifies with a religious group. Members of this demographic are generally younger and produce more children than those who have no religious affiliation, so the world is getting more religious, not less – although there are significant geographical variations. » (The Guardian d’aujourd’hui).

    Le Guardian (publié à Londres) est un journal de gauche, pro-travailliste (quoique anti-brexit) et pas du tout bien-pensant (accessoirement, il est aussi très critique de la maçonnerie).

  • 7
    Désap.
    23 décembre 2018 à 17h34 / Répondre

    Houla !
    L’historien Turbet y va de son couplet.
    Il commença athée, et pas qu’un peu, tenta ensuite de devenir juif, sans succés, il finit pas se rabattre sur le protestantisme.
    Pour ceux qui le connaisse de longue date, c’est à l’image de son parcours politique : tout en opportunisme, ou comme son (tout petit) parcours universitaire, qui ne fit pas de lui un historien.
    ??? Un numéro à ne surtout pas manquer.

    • 8
      Joël
      23 décembre 2018 à 21h39 / Répondre

      Je vous trouve méprisant en l’espèce. Un parcours universitaire, petit ou grand, n’est nullement un gage d’intelligence. De nombreux universitaires sont de simples régurgitateurs de bottins ou des pistonnés pour la suite de leur parcours professionnel. Pour rappel, André Malraux n’était pas universitaire.
      Il faut arrêter cette distinction idiote ente autodidacte, universitaire et professeur d’université. Seules la qualité des travaux et l’ouverture d’esprit comptent.

      • 11
        Désap.
        24 décembre 2018 à 16h53 / Répondre

        Relisez, cher Joël, et voyez l’objet principal de mon commentaire.

        • 12
          Joël
          24 décembre 2018 à 17h14 / Répondre

          Je retire ma première phrase. Avec mes excuses pour ce commentaire un peu trop rapide. Le reste me semble pertinent.

          • 17
            Désap.
            25 décembre 2018 à 12h05 / Répondre

            Vous n’avez donc rien compris de mon commentaire.
            Pour info, l’usurpation d’un titre universitaire (Turbet n’est pas « historien ») est non seulement ridicule, c’est de plus un délit.
            Joyeux Noël.

            • 23
              Joël
              25 décembre 2018 à 23h16 / Répondre

              Alors, écrivez clairement. Votre post 7 pouvait laisser supposer qu’il était universitaire. Peu de gens connaissent ce Turbet dont vous vous payez la tête. Une coterie parisienne ?

    • 19
      Viviane Lemeer
      25 décembre 2018 à 18h28 / Répondre

      Voui…
      « Le » Turbet, aussi appelé « la voix de son grand maître » est effectivement un opportuniste de la pire espèce, léchant les bottes et le cucul de tout ce qui a un peu de pouvoir, pour essayer de s’en attirer les bonnes graces, et , surtout, changeant d’avis et de position aussi souvent que son obédience change de grand maître.
      Vraiment un personnage de peu d’intérêt, un comique qui se prend au sérieux et qui se permet de se prévaloir d’un titre d’historien dont on se demande où il a été le chercher ?
      Comme le demande désap, il a quoi comme titre pour se prétendre « historien » ? C’est quoi et elles sont où ses publications ?

  • 6
    CAMILLE
    23 décembre 2018 à 15h58 / Répondre

    Bravo et merci à Frédéric-Pierre Isoz pour ce très utile recueil. Il ne résoudra pas tous les problèmes (ce qu’il ne prétend pas), mais tendra quelques perches de ci, de là, en espérant que les FF au coeur généreux et adogmatique voudront bien les saisir. Frédéric-Pierre est malheureusement malade: souhaitons-lui courage et espérance en ces jours difficiles.

  • 4
    réboussié
    23 décembre 2018 à 11h07 / Répondre

    préservez nous , dieux d’hiver et même d’été, grands architectes de même , de cette franc maçonnerie universelle , ou le grand maitre serait élu ….par qui ? 60 % d’abstention ? 25678 candidats ? qui tous lavent plus blanc que blanc , bien sur ?? La liberté absolue de conscience ? dans l’universalité ? ça devient quoi ? faut il donner des exemples ? ou une solution ? le clonage ?? qui a dit que la GPA n’était que le symbole de la chosification de l’humain car on pouvait le faire fabriquer ailleurs , comme les bagnoles …voir Carlos G ….
    Je suis en train de lire -péniblement- Jung et la Gnose …le christianisme simple avatar de la gnose ?
    L’idée platonicienne ? les déconstructeurs ? JF Mattéi , le philosophe , mais pas si éloigné que ça de l’hommo nyme médecin ?
    l’inconvénient , avec les « déconstructeurs » , c’est leur manque d’idée ‘(jeu de mot pourrait on dire mais trop long à expliquer …) compatibilité de l’islam avec la FM ? bien sur que non … m’enfin , quoi ….mais autre question ? un musulman ( l’homme ) a t il sa place en loge maçonnique ( assemblée d’hommes libres et de bonnes moeurs ) ? ça dépend du candidat , et du groupe récepteur de la demande d’adhésion , comme pour l’immigration ….
    Quant au GADLU , référence à l’intelligence qui mènerait le monde ? c’est comme parler aujourd’hui des attaques contre les démocraties , confondre démocratie et oligarchie ploutocratique ? faudrait se remettre à bosser sur le sens des mots , retrouver la parole , revenir peut être aux origines de la civilisation , sans oublier le coté symbolique( et/ou mythique ? ) , car littérature ou histoire ? les mots ne remplacent jamais le réel , virtuel et simulacre ? et le passé n’est jamais simple ….. mais le bonheur ? c’est quand le travail n’est pas terminé et qu’il reste ……à se rendre au rez de chaussée pour passer à table …joyeuses fêtes de Noël à tous , et d’hiver aux autres …

    • 9
      Michel THYS
      24 décembre 2018 à 15h01 / Répondre

      Bonjours Réboussié
      Mon point de vue est différent.
      Je n’aurais jamais imaginé que l’idéal d’une franc-maçonnerie universelle puisse impliquer l’existence d’un Grand Maître « universel » !
      Je suis partisan d’« un Maçon libre dans une Loge libre » plutôt que de la coexistence d’Obédiences pyramidales pas toujours conciliables.

      Quitte à simplifier à outrance, je pense que « l’absolue liberté de conscience » est souvent plus théorique et symbolique qu’effective. Exemple extrême : pourquoi les Frères américains sont-ils presque tous théistes ou déistes ? Selon moi, c’est parce que la religion dans laquelle ils baignent depuis la prime enfance a volontairement occulté, ou du moins discrédité, la découverte des options philosophiques non confessionnelles … Nombreux sont ceux qui sont même créationnistes, leur cerveau émotionnel paraissant inconsciemment marqué de manière indélébile par les influences religieuses et étant donc privilgégié par rapport à leur cerveau rationnel qui devrait être perméable aux arguments rationnels et scientifiques.

      Si des Loges a-dogmatiques existent aux USA, elles se comptent sans doute sur les doigts d’un manchot … La croyance en un dieu créateur (sans tenir compte des milliards d’années d’évolution du vivant)ou en un Gadlu organisateur(à mes yeux substitut encore plus anthropomorphique que Dieu),aussi compréhensible et légitime soit-elle là-bas(mais aussi intolérante que les religions),me semble empêcher l’avènement d’une franc-maçonnerie asexuée et universelle avant au moins un siècle …
      En Belgique, heureusement, la Grande Loge fait partie des Obédiences a-dogmatiques !

      • 10
        réboussié
        24 décembre 2018 à 16h47 / Répondre

        Bonjour Michel , nos avis sont différents mais je partage entièrement ton argumentaire Je fais la différence entre la franc maçonnerie , les maçons et maçonnes et les administrations avec ses fonctionnaires éventuels , mais dans le temps ? la notion d’homme libre ? pas de centurie sans centurion ..sans chef de meute ..un frère belge me rappelant régulièrement une loge ou les postes changeaient à chaque tenue Le GADLU , ou Dieu , pour moi ? à aborder avec nos méthodes symboliques , l’aspect littéraire ou historique me semble illusoire , et peu productif
        Sur la FM asexué , je suis perplexe , complémentarité H/F ? je suis un identitaire , et comme tel un marcheur solitaire ….mais appréciant à sa juste valeur des identités différentes autour de moi , dans le chemin ;à ma table , dogmatiques du troupeau ,sans moi ..pour le théisme américain que je ne connais pas ? comme les grecs avec leur panthéon ? nos rituels chrétiens ? ça a quand même plus de gueule de bâtir des cathédrales que des HLM ou des fermes de 10000 vaches ….très amicalement …

      • 14
        Brumaire
        24 décembre 2018 à 20h03 / Répondre

        Excusez-moi: c’est quoi « le Maçon libre dans sa loge libre » ?un poncif de plus, comme « le Maçon sans tablier », ou « l’égrégore »?

        • 15
          lazare-lag
          25 décembre 2018 à 0h06 / Répondre

          Petit Robert (édition 2007, page 1961), extrait:
          « Poncif, n.m. – ponsif 1551; issu de poncer.
          1 Techn. Feuille de papier portant un dessin piqué qu’on applique sur une autre feuille de papier, sur une étoffe, etc., et sur laquelle on passe une ponce de manière à reproduire en pointillé le contour du dessin.(voir poncer).
          2 (1828 « mauvais dessin fait de routine ») FIG et COUR. Thème, expression littéraire ou artistique dénués d’originalité -> banalité, cliché, lieu commun, stéréotype »
          – – – –
          Questions:
          En quoi « Maçon libre dans une loge libre » est un poncif?
          Pourquoi en serait-ce un?
          Pour qui en est-il un?
          Pour les frères, ou soeurs, qui travaillent vraiment à apporter leur pierre à l’édifice?
          Ou plutôt pour les frères, ou soeurs, qui négligent leur part de travail?

          • 20
            Brumaire
            25 décembre 2018 à 19h13 / Répondre

            Le Maçon libre etc….c’est une expression dénuée de sens, mais une expression qui ne reflète pas la réalité: le Maçon apprend en loge à trouver sa liberté, et bien souvent, il ne trouve rien, car il ne sait même pas ce que le mot de liberté recouvre.Au bout de quelques dizaines d’années de pratique et de travail assidus, il est temps de se retourner pour savoir si elle est acquise.
            La loge est libre dans les limites de la Règle, des règlements, du rite qu’elle pratique, rien d’autre.
            En outre,demandez à certaines loges qui ont été injustement sanctionnées par leur obédience, -il y a des exemples récents dans des obédiences françaises d’au moins 30 000 membres-, si elles sont aussi libres que ça…

            • 22
              lazare-lag
              25 décembre 2018 à 20h35 / Répondre

              Vaste débat donc que la Liberté, MTCS.
              Mais connait-on un seul contexte, un seul lieu, un seul espace où il n’y aurait pas de liberté sans un minimum d’entraves?
              Sans s’appuyer sur le fait que la liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres, il est quand même vrai que l’harmonie entre les hommes tient aussi à bien des équilibres en société.
              Que cette société soit profane ou ne le soit pas.
              J’ajoute qu’il me semble que des entraves volontairement consenties (en gros, celles que nous acceptons de la Loi et du Droit), et c’est vrai également et bien évidemment en contexte maçonnique, ne réduisent pas à rien le fait qu’un « Maçon est libre dans une loge libre ».
              D’ailleurs il est bien dit ici: « dans une loge libre ».
              Pas dans une obédience libre.
              Nous avons tous été initiés en prêtant serment par rapport à nos Constitutions et à nos Règlements obédientiels respectifs?
              Le fait que tu dises que « Bien souvent, le Maçon, ne trouve rien car il ne sait pas ce que le mot liberté recouvre » me laisse assez perplexe.
              Que vient-il donc faire en loge?
              Ne rien trouver, pose consécutivement la question de ce qu’il venait préalablement chercher, non?
              Ce faisant, s’il avait une idée préalable à son entrée, un idéal maçonnique si je puis dire, cet idéal préalable de la Maçonnerie n’est-il pas un idéal conçu de manière profane d’une Maçonnerie idéale?
              Personnellement (mais le moi étant haïssable, ce n’est que mon ressenti, mon expérience, ce n’est pas un modèle), je crois que je n’ai jamais autant libre qu’en loge.
              J’ai été dans l’associatif profane, dans le syndicalisme, j’ai eu une très courte expérience en parti politique, je suis dans un milieu professionnel très dirigé et hiérarchique, je suis en famille, en couple. Partout, partout il y a des limites à ne pas franchir et des règles à respecter.
              D’ailleurs l’absence totale de règles serait la victoire du fort sur le faible, et c’est là où la règle et le droit peuvent, doivent être la défense du faible par rapport au fort.
              En loge, j’ai liberté totale sur mes sujets de planches, et sur la façon de les rédiger et de les présenter.
              C’est même mon exercice préféré, depuis que je suis Maître, je m’astreins (zut, s’astreindre n’est pas une liberté!mince, alors!) à produire ma planche annuelle.
              J’ai liberté totale de prendre ou de ne pas prendre un plateau, un office.
              Pour moi, la loge est le seul lieu où j’ai la liberté de faire ou de ne pas faire, de dire ou de ne pas dire.
              En loge, je crois bien que c’est le seul lieu où je n’ai aucune pression, aucun enjeu, aucune menace, aucune suggestion plus ou moins appuyée, plus ou moins déguisée, aucun calcul comme j’en vois trop par ailleurs.
              Je reviens donc à ton expression: « ne rien trouver en loge ».
              Je me pose donc la question: pour ne rien trouver n’est-on pas arrivé avec un sac vide? Ne trouve-t-on pas davantage quand on partage? Quand on a quelque chose à partager.
              Le vide, c’est beaucoup par l’échange qu’on le comble, non?

        • 16
          Michel THYS
          25 décembre 2018 à 9h37 / Répondre

          Bonjour Brumaire,
          Certes, en l’absence d’In., « un Maç. sans tablier », cela n’a pas de sens.
          Je réserve quand même cette expression au cas de certains Prof. qui possèdent les qualités que nous recherchons et qui sont sincèrement animés des idéaux de la FM, sans pour autant en faire partie.
          Quant à l’égrégore, je le perçois comme un phénomène psychologique de nature émotionnelle et spirituelle plutôt qu’intellectuelle, qui est ressenti par l’ensemble des FF, par exemple lors de la Ch. d’Un., du fait de leur communauté de pensée, d’idéal, de sentiments et de fraternité, laquelle se trouve ainsi renforcée.
          Je ne m étonnerais pas que l’égrégore maçonnique soit plus souvent partagé chez les Soeurs (toute comme l’est d’ailleurs l’égrégore religieux chez les femmes croyantes lors d’un rituel religieux …).

  • 3
    Michel THYS
    23 décembre 2018 à 9h52 / Répondre

    Certes, la Grande Loge de France « admet toutes les religions ».
    Mais en prônant sa conception d’une spiritualité au moins déiste, elle demande que l’on attribue au Grand Architecte de l’Univers « l’intelligence qui dirige le monde ».
    C’est une croyance bien sûr légitime, et c’est mieux que d’imposer la croyance en Dieu et en l’immortalité de l’âme, comme à la Grande Loge Régulière.
    Mais ce faisant, la Grande Loge de France me semble occulter l’existence et la pertinence d’une symbolique fondée sur la spiritualité laïque qui anime les Loges a-dogmatiques.
    À quand une Franc-Maçonnerie universelle accueillant, sans exclusives, tous les Maçons de l’Univers … ?

    • 5
      Nestor Makhno
      23 décembre 2018 à 15h43 / Répondre

      Le REAA pratiqué à la GLdF précise la notion de principe créateur, qui n’est pas forcément un Dieu. Même le plus attée des attées son principe créateur.

  • 2
    Abraxas
    23 décembre 2018 à 9h30 / Répondre

    Une fois de plus on parle de LA Franc Maçonnerie… alors qu’il n’ y a pas une mais des Franc Maçonneries
    Comment peut-on en effet affirmer qu’elle accepte toutes les religions ?…
    Quand on sait ce que le rituel du premier grade au Rite Écossais Rectifié présente comme questions au futur apprenti croit on vraiment qu’il pourrait être reçu maçon rectifié en étant Mahométan ?
    Allons un peu de sérieux !!!

  • 1
    Nestor Makhno
    22 décembre 2018 à 10h21 / Répondre

    Si on faisait aujourd’hui le procès de l’antisémitisme, qui trouverions nous sur les bancs des accusés ? : pour l’essentiel, les créateurs de la légende Christique. Aux 6 millions de morts de la dernière guerre, il faut ajouter toutes les victimes des pogromes de l’est.

    Je pense que la Maçonnerie s’honorerait à prendre ses distances avec les complices d’un tel désastre que l’on voit sourdement resurgir, même si l’on sait que heureusement que les Français ne sont pas antisémites.

    Malheureusement, les faits sont là !

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