J Fontaine Nevroses

La Voie maçonnique : la libération par la soumission

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dimanche 10 novembre 2019
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  • 3
    Désap.
    17 novembre 2019 à 20h20 / Répondre

    Ni admissible, ni choquant, d’abord trop long.
    Lisant le F. J.Fontaine, je pense à ces planches qui n’en finissent pas, qui vont de « lorsque j’ai frappé à la porte du Temple », passent par le nombril, s’égarent dans l’exposé de problème familiaux ou professionnels, effleurent le sujet pour finir avec un triomphant « fraternité, je chéris ton nom ».
    Ensuite, je serais bref et conscis : la maçonnerie n’est pas une psychothérapie.
    En maçonnerie, on ne protège personne, on ne devrait pas faire de la fraternité gnangnan, on n’est pas à Woodstock, on n’attend rien du Dalai Lama ou de quelqu’un d’autre, on arme.
    Le Maitre est burné ; c’est pour ça d’ailleurs qu’il y a un problème avec l’initiation des femmes …
    Non, je déconne ! Quand les frangines sont solides, ce sont des rocs. On se souviendra de la soeur Catherine Jeannin-Naltet qui avait claqué le bec d’un GON régulier qui remettait en cause sa qualité maçonnique >> à voir sur Baglis.
    Et puis (2) qu’est-ce que c’est que cette paranoïa judéo-chrétienne de l’incarcération, de la prison ?

  • 2
    Corinthien
    17 novembre 2019 à 16h19 / Répondre

    « Être libre, c’est parvenir aux limites de notre incarcération ! » : Que je rapproche de l’une des dernières phrases de « L’Oeuvre au Noir » de Marguerite Yourcenar : « Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait le tour de sa prison ? »

  • 1
    Anwen
    10 novembre 2019 à 13h22 / Répondre

    « Connais-toi toi-même » disait l’expression inscrite sur le fronton du temple de Delphes.
    Le mot viril sert actuellement à indiquer tout ce qui est masculin. Il exprime entre autres une idée de force ; mais de force génératrice.
    Nous savons bien que le mot viril ne signifie pas seulement force, il signifie aussi vertu, La vertu masculine, c’est-à-dire le contraire de la force génératrice, la continence.
    Mais cette signification du mot s’est altérée et on a confondu « vir » avec « vis », force. Le mot vertu du latin virtus dérive du mot « vir » (homme), et forme le mot virilité qui indique le courage moral de l’homme. La base de la vertu, était pour l’homme, la résistance à son instinct ; il faisait acte de courage moral s’il résistait à l’entraînement sexuel ; pour cela il lui fallait mettre en jeu la volonté.
    Pourquoi résister ?
    L’homme subit, par cela seul qu’il naît homme, les conséquences d’un ordre de choses contre lequel, pour se sauver lui- même, il doit lutter.
    Le péché originel (le premier acte sexuel) a diminué la valeur morale de l’homme, il a donc été une cause de déchéance pour l’humanité tout entière.
    Les conséquences premières de la chute, accumulées par la répétition de cette action dans chaque individu, à travers les générations, ont pris des proportions effroyables et mené les races à la dégénérescence finale.
    Le mystère de la chute a une importance capitale.
    Résumons-le rapidement :
    Quand la vie sexuelle commence à se manifester chez l’enfant, elle le fait entrer dans une phase nouvelle qui est l’adolescence.
    Les conditions physiologiques des deux sexes vont se modifier ; chacun d’eux étant régi par une polarité inverse, ils vont commencer à suivre des voies divergentes, et leur donner des caractères psychiques qu’ils n’avaient pas eu jusque là.
    Les suites fatales de la sexualité masculine font apparaître en lui les germes des 7 faiblesses humaines dont la Théogonie fit les 7 péchés capitaux :
    – L’orgueil qui va lui insinuer des idées de supériorité vaine.
    – L’égoïsme qui lui conseillera de prendre aux autres ce qu’ils ont, leur avoir, leurs places dans la vie, leurs privilèges et les honneurs qui leur sont dus.
    – L’envie qui va lui souffler ses premières haines.
    – La colère qui le jettera dans des disputes, des violences et des crimes.
    – La luxure qui fera apparaître en lui la bête humaine.
    – L’intempérance qui altérera sa santé et troublera sa raison.
    – La paresse qui l’amollira et fera de lui un être inutile, à charge aux autres.
    Son esprit a des éclipses, des moments de torpeur. Chacune de ses « œuvres basses » lui fait perdre une parcelle de l’étincelle de vie. C’est alors qu’il commence à renverser l’ordre des idées, que son jugement perd sa droiture, qu’il se fausse. Des intérêts personnels, des entraînements sexuels commencent à le guider. C’est l’âge de la perversion qui apparaît.
    On sait que « Le Paradis Perdu », cette composition sublime de John Milton dont le pendant est la grande œuvre de Dante Alighieri, « La Divine Comédie », a pour sujet la chute de l’homme et pour théâtre l’Éden, le ciel et les enfers.
    La « Chute » est le problème fondamental, le problème humain et divin. C’est le dogme intérieur de l’humanité. Une crise terrible fermente en ce moment, parce que le dogme de la chute masque les plus grands problèmes philosophiques.
    Rappelons pour finir que la vie morale était tout dans la société antique. Le lien qui unissait les hommes à la femme était la base de la domination de soi-même qui élève l’homme.
    Pour trouver la Vérité, il n’y a que deux voies à suivre : celle de la Science et celle de l’Amour.
    La Religion, c’est la voie de l’Amour.
    L’Amour, c’est le lien moral qui unit l’homme à l’Esprit féminin, et c’est ce lien qui est la Religion.

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