La Loge, « un lieu où l’on peut se développer soi-même »

Publié par Jiri Pragman

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samedi 28 août 2010
  • 11
    Hayt
    1 septembre 2010 à 18h33 / Répondre

    C’était donc bien une constatation plutôt qu’un jugement sur la valeur de telle ou telle catégorie de la population… La formulation du Soir n’en reste pas moins malheureuse (« c’est sûr »… »en raison »).

    Merci à M. Van der Kelen pour sa réponse, in het Frans! 🙂

  • 10
    Pierre Guelff
    1 septembre 2010 à 16h49 / Répondre

    Voici la réponse de Luc Van der Kelen à mon message. Néerlandophone, merci à lui d’avoir répondu en français :

    Cher monsieur,

    Les expériments afin d’ouvrir les ateliers pour la classe ouvrière,
    depuis les années 70, n’étaient pas un succes durable. La raison: le
    travail dans les loges est plûtot de nature philosophique, et ça
    devenait de plus en plus difficile à trouver assez de candidats pour
    être initié.
    Les loges sont un monde très spéciale où il faut avoir une grande
    intéresse dans ces sujets, ce qui est moins le cas chez des gens qui
    ont moins de contact avec une telle dialectique dans leur éducation ou
    travail.

    bien à vous

  • 9
    Hayt
    1 septembre 2010 à 10h17 / Répondre

    @Pierre Guelff

    Merci! J’espère que vous obtiendrez une réponse 🙂 !

  • 8
    Pierre Guelff
    1 septembre 2010 à 8h40 / Répondre

    J’ai fait part par écrit (via Het Laaste Nieuws) à Luc Van der Kelen de ma réaction (tant sur le présent site que sur mon Facebook) et des commentaires. J’attends son éventuelle explication, qu’il me sera logique de vous transmettre.

  • 7
    Hayt
    31 août 2010 à 16h07 / Répondre

    J’émettais déjà cette réserve à la fin de ma précédente intervention.

    Souvent, le texte d’une interview ne permet pas le « gris », mais seulement le « blanc » ou le « noir ». Du reste, le français n’est pas sa langue maternelle d’où, peut-être, une expression un peu « rude » ou manquant de nuances.

    Si son idée était d’émettre une sorte de constat sur la réalité sociologique de la FM qu’il fréquente, son opinion est déjà nettement moins choquante. C’est un peu comme le constat qu’il y a, statistiquement, plus de « fils/filles de profs/médecins/avocats » à l’Université que de fils/filles d’ouvriers.

    Après, il faut s’interroger sur le pourquoi et si l’on peut résoudre ce problème. Car je me refuse à penser qu’il n’y a de l’ appétit pour les études (ou pour l’initiation maçonnique) que chez les « fils de profs/médecins/avocats » et pas chez les fils de plombier. L’ascenseur social (encore qu’un bon plombier gagne certainement bien mieux sa vie qu’une foultitude d’avocaillons, mais, socialement, le second est « mieux vu » ), l’ascenseur social est donc en panne à l’école, il l’est apparemment aussi dans le recrutement des loges… Ceci dit, sa responsabilité est évidemment infiniment moindre que celle de l’école dans ce constat. Et les solutions passent certainement plus par une refonte des tâches de la première que des méthodes de recrutement de la seconde…

  • 6
    Jiri Pragman
    31 août 2010 à 15h54 / Répondre

    Il faut peut-être remettre les choses dans leur contexte. Qui a un jour été interviewé par la presse sait qu’on peut parfois être approximatif, user de raccourcis. Si cela est retranscrit littéralement, l’effet peut être désastreux (cela m’est arrivé). Je ne pense pas ici que le Frère interviewé prend les plombiers pour des imbéciles mais, sans doute, cette préoccupation qui pousse certains à chercher à entrer en Loge est-elle moins présente (statistiquement) dans certains milieux. Maintenant, on peut essayer de simplement lui poser la question afin qu’il nous éclaire, sans déjà le condamner.

  • 5
    stephane
    31 août 2010 à 14h21 / Répondre

    je le prend comment, moi, en tant que menuisier ? je ne serais pas un franc maçon à part entière ?

  • 4
    Hayt
    30 août 2010 à 19h59 / Répondre

    Merci, c’est vraiment très aimable!

    J’ai, entretemps, trouvé le dit article dans les archives du Soir:
    http://archives.lesoir.be/%AB-les-flamingants-n-acceptent-pas-mes-positions_t-20100827-011DY0.html

    La phrase que vous citez continue ainsi: « Mais il y a des professeurs ordinaires, des médecins, des avocats, des agents d’assurances… De toutes parts de la société ».

    Bref, uniquement des universitaires… Franchement, ça donne une image assez négative, « bêtement » socialement élitiste, de la loge… Exactement celle que le journaliste dénonce. Reste à voir si ses paroles et sa pensée ont été bien reproduites.

    Merci encore!

  • 3
    Guelff
    30 août 2010 à 18h14 / Répondre

    Je viens de faire des recherches sur le net, malheureusement, je ne trouve pas. En revanche, j’ai encore la version « papier » que je peux vous envoyer par la Poste, si vous le désirez. Mon e-mail se trouve sur mon site web.

  • 2
    Hayt
    30 août 2010 à 15h41 / Répondre

    @Pierre Guelff

    En effet, c’est parfaitement choquant!

    Cet interview a-t-elle été reproduite sur le site du Soir?

  • 1
    Pierre Guelff
    29 août 2010 à 16h50 / Répondre

    En tant qu’ancien ouvrier d’usine, je suis assez choqué d’avoir également lu dans cette interview : « La plupart des membres de la Loge sont des gens comme les autres. Il n’y a pas de plombier, c’est sûr, en raison de la vocation intellectuelle de ce lieu de rencontre. »

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