Les pleurnicheries de L’Express

Publié par Jiri Pragman

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dimanche 1 août 2010
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  • 22
    JUDAS
    5 août 2010 à 0h53 / Répondre

    @ tous,

    1) « L’Express »: je suis désormais tenté d’écrire « Tout le contenu est dans le nom ».

    2) Rien n’est trop bon pour relancer les ventes. La Franc Maçonnerie est un gage de chiffre d’affaire assuré à chaque tirage. Tout comme inviter messieurs Le Pen ou Tapie l’étaient encore il y a peu en télévision (comparaison n’est pas raison).

    3) Comme tout métier, il est difficile d’intéresser des lecteurs de moins en moins nombreux (où de plus en plus volatils et/ou sélectifs) et d’associer cela à la rentabilité. Un journal en progression par sa qualité n’apportera pas les mêmes choix journalistiques qu’un journal en difficulté (ou en passe de l’être).

    4) Quand à ces « journalistes » nous mijotant des plats « sauce anti-maçonnique », ne plus acheter leur torchon, c’est le meilleur moyen de les mettre à la diète et leur faire revoir leur façon de cuisiner.

    L’Express, un train à rallonges le sépare de notre Orient.

  • 21
    Coyotito
    3 août 2010 à 1h29 / Répondre

    A propos combien ont remarqué la constance avec laquelle les modérateurs de commentaires de l’Express rejettent les billets qui ne vont pas dans le sens éditorial du magazine. Pour ma part j’ai mis fin à mon abonnement en ligne à ce journal et proscrit tous ses envois.

  • 20
    Coyotito
    3 août 2010 à 1h26 / Répondre

    Ah ces ploutocrates judéo-maçonniques! Dommage que le Maréchal ne soit plus là il volerait au secours du pauvre Barbier et de ses sbires de plume.

  • 19
    Ronan
    2 août 2010 à 23h38 / Répondre

    Et quoi encore ?
    Vous délirez, les frangins ! Un marteau-pilon pour écrabouiller un moustique.
    Emerek, je ne dis pas que tu n’as pas eu de problèmes, mais je pense néanmoins que tu montes en exemple un cas extrêmement marginal. Pour ma part, et j’en ai vus, des « outings forcés » dans mon département, ils venaient d’un ou deux débiles agissant plus par bêtise crasse, notamment pour se valoriser auprès de soi-disant « puissants », façon « dîner de con », que par méchanceté (un ancien véné saisi par la politique, comme quoi le mélange des genres est toujours redoutable).
    Le mal est fait, me diras-tu, mais les causes et donc les réactions possibles sont fort différentes.
    En revanche, une édition locale de l’Express nous a valu un beau florilège de saloperies, par un apprenti journaliste local chargé de l’édition et qui se croyait malin. Il a depuis changé de voie…
    Au contraire, la PQR (l’un des deux titres locaux) a consacré à la maçonnerie deux « doubles » d’excellente facture, sans devoir éluder les questions qui fâchent ni jouer la carte de la basse flatterie. Le journaliste de l’Express et celui de la PQR ont pourtant rencontrés les mêmes frangins et frangines : question de talent et de classe !
    Bref, il faut raison garder et attaquer, avec des arguments juridiques solides, ce qui est contraire à la déontologie et, surtout, à la loi. Le GODF – n’est-ce pas Gérard Contremoulin – pourrait éditer à l’intention des loges un vade-mecum des relations avec la presse, incluant un petit cours de droit spécialisé.
    Enfin et surtout, c’est au portefeuille que l’on peut frapper en évitant de se jeter sur tout magazine qui comporte une équerre et un compas en « cover » : un confrère de l’Express (pas François Koch) m’a naguère confié que les numéros titrant sur la « maçonnerie locale » faisaient un carton ! A nous de bosser pour qu’il n’en aille plus ainsi, notamment par NOTRE transparence et notre exemplarité.
    J’en profite pour répondre directement à une vielle question de François : oui, un journaliste non-maçon est fondé à travailler et à écrire sur le maçonnerie, comme sur n’importe quel sujet. Mais ça ne lui donne pas tous les droits, notamment celui de l’outing forcé de frères et soeurs qui n’ont aucune casserole au fesses et ont droit à leur vie privée, incluant la sphère religieuse, politique, associative, sexuelle, etc.
    Pour faire un parallèle, l’histoire scientifique de la maçonnerie a commencé à progresser lorsque des non-maçons, dont Pierre-Yves Beaurepaire, se sont intéressés au sujet avec une démarche scientifique et non apologétique. Donc, oui, François, fait ton boulot, tout ton boulot, sans complaisance, mais rien que ton boulot. Au passage, tu te grandirais en te désolidarisant de comportements indignes qui ont été ceux de l’Express : la pieuvre et ses tentacules, c’est tout un, que tu le veuilles ou non.

  • 18
    EMEREK
    2 août 2010 à 21h39 / Répondre

    @Flupke

    Ne pourrait-on pas imaginer que les obédiences contractent ,pour leurs membres,une police d’assistance juridique pour ce genre de délit contrevenant à l’article 9 du code civil

    Il est en effet difficile pour une ou un frangin peu fortuné d’aller au tribunal.
    Il est difficile pour une personne dénoncée ,connue, de faire une procédure dans sa commune…
    Par contre pour une obédience avec son assurance ,pas de problème d’autant que cela pourrait peut-être se passer au barreau de la capitale ???Loin de la province et des cancans…(est-ce possible ?)

    Nous avons des devoirs envers l’obédience.
    Celle ci en a, vis à vis de nous….

    Nb :On a déjà discuté ici du cas Koch .

    https://www.hiram.be/Une-lettre-ouverte-de-Francois-Koch-a-Patrick-Lelong_a3746.html?com#comments

  • 17
    Flupke
    2 août 2010 à 13h25 / Répondre

    à Jiri

    en France

    concernant le droit de dévoiler, les membres du bureau de l’association loi 1901, beaucoup de loges en sont, ne peuvent pas faire de procès car ils sont officiels (en général président, secrétaire, trésorier).

    Tous les autres sont en droit de s’y opposer au nom de la vie privée. Il y a je pense une jurisprudence de la cour de cassation de 2005, je n’ai plus la référence mais je l’avais trouvé en recherchant avec google.

    Mais en faisant un procès on augmente le nombre de gens au courant de l’appartenance, surtout au niveau local … les auteurs de ces articles savent cela et de toute façon un budget « contentieux » est prévu … dont la ligne budgétaire est inférieure au bénéfice tiré de ces articles foireux.

  • 16
    Ronan
    2 août 2010 à 12h20 / Répondre

    J’avais écris naguère que François Koch avait trouvé un filon et l’exploitait pour « exister dans la lumière », pour devenir autre chose que l’un des « petits soldats » des troupes des journalistes de base, sans nom, inconnu et méconnu.

    Eh bien, je pense qu’il a trouvé son maître : celui qui tirera les marrons du feu, qui tirera le meilleur parti personnel du filon maçonnique, c’est Eric Mettout. Il vient d’instrumentaliser avec un talent accompli l’instrumentalisateur lui-même. Bientôt, c’est lui qui apparaîtra comme le grand pourfendeur de cette engeance maçonnique qui trame ses complots et ses affaires dans une ombre que l’Express, grâce à son courage, sa lucidité, aura su percer.

    En attendant le grand soir (le sien), il fait porter avec élégance le chapeau à François Koch en feignant de prendre, patelin comme un raminagrobis, sa défense.

    Pour bien montrer qui est en première ligne pour supporter les critiques, il n’oublie pas de publier la binette de François Koch, en précisant « comme on peut le voir sur son propre blog ». Très habile : le rédac’chef défend « son journaliste » alors qu’il n’a aucun pouvoir sur celui qui ne dépend que de Christophe Barbier (selon l’organigramme de l’Express); il apparaît comme « le » rédac’chef de l’Express, alors qu’il n’est que celui de la version internet; il devient le grand pourfendeur du complot maçonnique (lire sa réponse à Jiri : un chef-d’œuvre dans l’amalgame), ce qui ne peut que plaire à ses lecteurs et satisfaire ses actionnaires; enfin il fait porter le chapeau à François.
    Pas mal, pour un jeunot ! Je lui prédis un grand avenir !

  • 15
    Jiri Pragman
    2 août 2010 à 12h13 / Répondre

    J’aimerais savoir de quelles intimidations on parle. L’Express veut-il se poser en victime ?

    De quoi parle-t-on S’il s’agit d' »intimidation juridique massive » ? Et quand bien même, ne faut-il pas faire le tri entre des interventions de lecteurs qui n’ont pas nécessairement compris que le journaliste a le droit d’énoncer des faits et de les commenter, même si cela ne plaît pas à tous… et des visiteurs/lecteurs qui font par exemple valoir leur droit de réponse ou réagissent comme ils en ont le droit à une mise en cause dans un article ou un commentaire ? Que l’on sache, la Loi française pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004 s’applique aux services de communication en ligne, y compris L’Express.fr et les blogs de l’Express.

    Une fois cela réglé, que reste-il comme intimidation ou pression ? Vous a-t-on menacé de mort (cela m’est arrivé mais il était difficile de prendre ces menaces au sérieux)? Vous a-t-on privé de budgets publicitaires? Ou vous a-t-on simplement dit que vous étiez très « méchants » et qu’on ne jouerait plus avec vous ?

  • 14
    Hayt
    2 août 2010 à 11h32 / Répondre

    « Mais était-il nécessaire qu’il ajoute Je suis bien content de ne pas en être. « 

    En effet… Un regret? Un aveu?

    Stendhal a écrit: « Je tremble toujours de n’avoir écrit qu’un soupir, quand je crois avoir noté une vérité ». A méditer…

  • 13
    Flupke
    2 août 2010 à 10h17 / Répondre

    A Ronan et à Mr Mettout

    Ronan dit « ils agissent plus par naïveté et par connerie qu’à la façon des zélés délateurs des années 40 » et on peut ajouter pour se venger d’autres Frères, ou régler des comptes, avoir sa photo pour tenter d’assoir une publicité locale en vue d’un plan de carrière … politique locale ou de ville etc. toutes les situations existent bien au-dela de ce que tu dis ou je dis …

    donc je n’élimine nullement les assertions de Mr Mettout concernant certains comportements de Frères.

    J’ai personnellement été dévoilé (sans mon accord) mais compte tenu de mon âge etc. cela ne peut avoir aucune conséquence pour moi, par contre dans le même article des Frères jeunes, salariés, ayant un patron pas forcément aux idées larges l’ont été. En plus ces Frères ne vont pas en sus faire un procès ce qui ne ferait qu’accentuer (Mr Mettout le sait et joue sur le velours) le ‘dévoilement » tout le monde ne lit pas l’Express. Il me semble que le journaliste qui dans ce cas le fait sans autorisation de l’intéressé est au même niveau de moralité que les Frères qui menacent Mr Mettout … au fond tout ce petit monde frangins ou journaleux dits profanes c’est bonnet blanc et blanc bonnet … gens de peu …

  • 12
    Jacques Ashmole
    2 août 2010 à 10h10 / Répondre

    Vous ne cherchez que le scoop et le sensationnel. Vous avez raison M. Mettout : comparez les francs-maçons à l’extrême droite. Plus rien ne vous effraie !
    Vous croyez pourvoir tout dire, et faire des amalgames, mais vous préparez le lit du populisme…
    Vous en êtes en partie responsable en faisant ce genre de comparaison honteuse.

  • 11
    Mettout
    2 août 2010 à 9h46 / Répondre

    Cher Jiri, pas grand chose à répondre à votre commentaire – vous êtes engagé, je ne le suis pas, nous ne parlons pas la même langue – sinon cette précision: je ne me « plains » pas, je constate – que l’intimidation et les méthodes correspondantes sont choses bien partagées et que certaines loges les partagent avec, notamment, ce qui, vous qui êtes franc-maçon, devrait vous interpeler, les intégristes religieux et l’extrême droite. Allez, bonne journée à vous aussi.

  • 10
    Jiri Pragman
    2 août 2010 à 8h43 / Répondre

    A la lecture des commentaires, une petite précision : L’Express n’est pas un monstre monolithique. A vrai dire, il s’agirait plutôt d’un monstre protéiforme avec un magazine papier (dans lequel travaille F. Koch), un magazine en ligne (dirigé par E. Mettout), des éditions régionales.

    Bref, on ne peut nécessairement reprocher au tentacule gauche ce que fait le tentacule droit (oui, je sais, l’image de la pieuvre est plutôt utilisée contre les Maçons d’habitude).

    Maintenant, est-ce que tous ces tentacules sont animés par un « esprit » L’Express, c’est une autre question.

  • 9
    Jiri Pragman
    2 août 2010 à 7h00 / Répondre

    @Spahi

    Je suis rentré d’un court congé samedi et j’ai rédigé quelques articles en omettant « l’après-rédaction ». J’ai fait un trackback mais j’ai effectivement omis l’envoi de l’article à Mettout. Merci de l’avori fait.

  • 8
    Ronan
    1 août 2010 à 22h53 / Répondre

    Mon cher Flüpke, ces maçons n’existent pas seulement au niveau régional. Je dirai même que, mon expérience régionale me le ferait dire, ils sont rares. Disons que dans le pire des cas, ils agissent plus par naïveté et par connerie qu’à la façon des zélés délateurs des années 40.

    En tout cas, je ne pense pas que ce soit là que se situe le vrai problème, mais au plus haut niveau des Obédiences, où les écuries des ex et futurs grands-maîtres imaginent tirer les ficelles et jouer les grands stratèges en distillant des infos à François Koch.

    En fait, ce que je reproche surtout à mon Vénéré confrère (faute d’être encore Vénérable), c’est sa défense et illustration de l’outing forcé.

    A titre personnel, je suis partisan de la transparence : si nous étions nombreux à ne pas faire mystère de ce que nous sommes, bien des fantasmes s’estomperaient (au grand désespoir de cette presse qui en tire profit, mais c’est une autre histoire).

    Cela posé, chacun est libre de sa vie privée et je ne peux admettre que l’on dévoile ainsi les orientations politiques, philosophiques, sexuelles, syndicales ou… maçonniques de quelque individu que ce soit, sauf bien sûr s’il y a un rapport direct avec une affaire avérée (dénoncer le rôle de la maçonnerie dans l’affaire Urba ou les loges Echo était affaire de salubrité publique, et ce devrait être à nous de faire le ménage pour ne pas avoir à subir des divulgations, pour le coup, justifiées).

    Pour le reste, que François fasse son boulot ne me gêne que moyennement, tant qu’il reste, disons, honnête dans sa démarche. Je ne doute pas que ce soit le cas, mais restons vigilants ! Je le salue… confraternellement !

  • 7
    SPAHI
    1 août 2010 à 22h42 / Répondre

    Ben Jiri, pourquoi n’as tu pas adressé ton post à Eric Mettout.

    je l’ai fait car il vaut comme les trackbacks, d’être lu par lui, Koch et les lecteurs du blog.

  • 6
    Flupke
    1 août 2010 à 20h39 / Répondre

    Les additifs régionaux paraissant de ci ce la « département YY » Le vrai pouvoir des francs-maçons bénéficient assez souvent de la complicité de Frères zélés qui renseignent les journalistes et pratiquent avec eux radio corbeau.

    Imaginons que ces Frères n’existent pas (utopique bien sûr compte tenu de la nature humaine) croyez-vous que les articles seraient aussi nombreux ???

    Bien entendu apporter la preuve formelle du qui à dit quoi est extrêmement difficile et fait que ces Frères échappent à la radiation … et continuent leur minable activité …

  • 5
    Ronan
    1 août 2010 à 20h33 / Répondre

    C’est une question bien compliquée, que celle des blogs.
    Avant tout, je ne vois pas pourquoi un journaliste n’aurait pas, comme n’importe quel citoyen, un blog : pour prendre d’autres exemples, celui de Philippe Bilger est passionnant, pour qui s’intéresse à la Justice (et pas seulement à ça, du reste).
    Premier constat, le blog ne vaut que ce que vaut son auteur…
    Deuxième remarque : Philippe Bilger a ouvert un blog sur un compte… indépendant. Beaucoup de journalistes en font autant, notamment dans le domaine qui est le mien, pour être libres et indépendants de leurs rédactions. Il en va de même de chercheurs et d’ingénieurs, pour ne pas dépendre de leur hiérarchie. Ce n’est pas le cas de l’ami François, qui prolonge simplement sur Internet, sous le giron de l’Express, son travail rédactionnel en tirant parti de la réactivité du média, et de la possibilité de distiller des « brèves » sur son sujet de prédilection, là où le papier ne permet guère d’intervenir qu’à travers des articles de fond où directement liés à une grosse actualité (je gage que l’Express fera ses choux gras du prochain Convent du GODF, comme il le fera du grand « raout » de la GLNF en fin d’année qui verra peut-être la chute de Stifani, lâché par les siens si le scandale éclabousse trop généreusement les Obédiences étrangères qui participent à la grand messe annuelle de la GLNF).
    On reste donc, avec L’Express, dans une continuité, voire une subordination, qui me semble contraire à l’esprit du blog, lieu où le journaliste (l’ingénieur, n’importe quel citoyen…) peut se « lâcher » un peu par rapport à la ligne officielle (dans le respect de la déontologie et du droit, car ni l’internet, ni le blog ne sont des lieux de non-droit).
    Pour le reste, il n’y a pas grand-chose à dire : la Presse n’est pas une institution œuvrant dans les sphères idéales : peu de rédacteurs en chef ont des « cojones », les directeurs de la rédaction sont généralement surtout proches des préoccupations des actionnaires, et quand on « gratte » un papier, sérieusement, avec ce que ça implique de boulot de recherche et de coups de fil ciblés, on espère le retrouver en bonne place et on le rédige donc en conséquence, avec les « astuces » bien connues des vieux briscards, dont François fait parti : un zeste de scandale, un soupçon d’ésotérisme, de soufre, de mystère, une noix d’intrigue, du suspense, appâter le lecteur dans les premières lignes, relancer l’intérêt périodiquement, finir par un paragraphe bien saignant mais ouvrant sur d’autres perspectives (un autre article à venir), tout ça est connu de tout apprenti au bout de quelques mois d’école de journalisme.
    Le journaliste n’est ni un ermite, ni un chercheur désintéressé en quête de la Vérité, mais un travailleur de plume, plus ou moins doué, plus ou moins honnête, théoriquement encadré par une déontologie, mais rarement libre de toute idéologie.
    Si, déjà, il l’est de toute compromission, à défaut de compromis…
    Bref, vous attendez trop de la presse. L’Express n’est pas une publication du CNRS, et François n’est pas un Saint laïc, la plume brandie telle l’épée de Jehanne boutant l’obscurantisme et le mensonge hors des consciences !
    En revanche, je trouve assez intéressant que les maçons se soient enfin réveillés et fassent entendre leurs voix : la réaction de son rédac’chef est significative ! Ça l’emmerde, grave, que nous ne nous laissions plus tondre comme des moutons. Dans son texte adroit, au ton faussement familier et enjoué, on décèle un réel agacement, celui de pressentir la fin d’un âge d’or : époque bénie où l’on pouvait tondre et conspuer du maçon sans qu’il ne réagisse, et assurer par le biais de ce marronnier efficace les ventes d’un magazine sans intérêt particulier au sein d’une concurrence féroce, dans un marché en régression.
    Pour autant, beaucoup de réactions de maçons sont parfaitement exagérées et ridicules. Il faut cibler quelques points particuliers : notamment traquer ceux qui chez nous, y compris au plus haut de l’obédience, utilisent François Koch pour régler leurs comptes minables; refuser définitivement et séchement l’outing forcé dont l’Express s’est fait une spécialité franchement dégueulasse (je l’ai vérifié personnellement dans une édition provinciale); refuser avec la même virulence les amalgames : entre maçonnerie et maçons pourris, entre Obédiences républicaines et repaires de magouilleur notamment.
    C’est déjà un beau programme. Le suivre nous éviterait de nous tirer à intervalle régulier une balle dans le pied et de nous couvrir accessoirement de ridicule par des déclarations intempestives et infondées, fruit d’imaginations débordantes peu au fait de la presse et du Droit de la presse.
    Le dernier point : cesser d’acheter l’Express lorsqu’il met en « cover » une équerre et un combat serait extrêmement efficace. Si si, croyez-moi, je sais de quoi je parle !

  • 4
    EMEREK
    1 août 2010 à 18h50 / Répondre

    Merci à Jiri de pointer du doigt l’intérêt qu’ont les grands quotidiens à organiser des blogs en parralléle de leurs éditions papier.
    Cet intétêt ,comme tu le soulignes,n’est pas simplement « journalistique » afin de glâner des informations journalistiques ,mais aussi et évidemment financier…
    D’ailleurs ,dans le domaine qui nous occupe ,je ne comprends pas le prurit qu’ont certains maçons de participer à ces blogs et de les visiter.
    Nous ne pouvons rien attendre de bon de ces attrape-gogo organisés par des journalistes qui ne nous portent pas dans leur coeur.
    Ce sont de faux amis.
    In fine c’est la recherche du profit par l’audimat ,l’attrait du sensationnel et du secret qui les guident.
    Quoi de plus cocasse de voir l’attitude presque « fraternelle » des réponses de ces journalistes,Koch suggére même que certains maçons le considéreraient comme « maçon sans tablier ».Un comble quand l’on constate qu’il soutient par son silence la divulgation de noms de maçon dans les éditions papier de son canard…
    « Certains me considèrent comme un « maçon sans tablier » d’autres ne veulent pas croire que je suis toujours… profane ! » sic
    De plus ,on voit dans quelle estime le collégue de Koch (Mr Mettout )parle des maçons…
    On peut imaginer dans quel état d’esprit se trouve le « brain trust » de l’Express à notre propos….

    Car nous y sommes :les maçons se rebiffent . Enfin !!!
    Car la loi doit être respectée.
    Que ce soit dans les blogs ou dans les éditions papier.
    Les maçons ne sont ni des gangsters , ni des malfrats.
    Les clouer au pilori est d’un autre âge que l’on pensait révolu….
    Ils attendent ,comme tous les citoyens ,que l’on respecte leur vie privée qui est dans l’immense majorité des cas honorable…

    Merci à Jiri pour ton Blog irremplaçable

  • 3
    dld
    1 août 2010 à 13h26 / Répondre

    Sûrement encore due complot maçonnique cette loi Hadopi !

    A son commentaire, je rajouterai, nous aussi 😉

  • 2
    fluo
    1 août 2010 à 13h03 / Répondre

    Et je suis bien content pour lui…

  • 1
    Yvca
    1 août 2010 à 11h11 / Répondre

    Et nous, nous sommes bien contents qu’il « n’en est pas ».

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