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Géplu.
Ne donnez-vous pas une triste idée de la fm à la française ? Pour beaucoup d’entre vous, la maçonnerie, c’est la cérémonie d’initiation et puis ‘la » planche, censée révéler le niveau d’éclosion de la pensée !
Jamais un mot sur le 2° degré et son « apprentissage » (mieux vaudrait dire son « écolage » d’ailleurs) du monde imagé de la fm si différent du monde profane, jamais un mot du 3° degré sans lequel il n’y a pas de maçon « fini » pour utiliser une définition qui n’est pas dans notre vocabulaire mais qui dit si bien ce qu’il veut dire.
Le résultat est prévisible, des foires d’empoigne qui risquent de conduire à des querelles durables et être une cause de la multiplication de loges « souveraines », par définition, quoique limitée au nombril des participants.
La Glnf échappe à cette malédiction par son mimétisme artificiel et son autoritarisme d’un autre temps, source d’autres inconvénients.
À la glua les loges sont qualifiées de « private lodges » une autre vision de « souveraineté « de la loges.
Sur la base de la fm, en effet la loge est l’élément de base, indispensable et rappelé systématiquement « the lodge being duly formed … » , pas la moindre mention d’une autre autorité indispensable.
Par contre, pour répondre aux objectifs énoncés par Pierre, on pourrait imaginer un système de label, garantissant certaines caractéristiques, rôle que jouent partiellement des GL.
A PN, en effet ! triste réalité. Avec ses facéties et le plus grand sérieux du monde. Et cet air d’un supériorité condescendante – insupportable. Si au moins c’était fraternel.
Tous n’es pas rose c’est sûr, mais si vous prenez comme représentatif de la réalité vécue par les Francs Maçons français des obédiences représentatives ce que vous pouvez lire ici, surtout quand les trolls font leur show, vous en êtes loin…
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Quand aux loges dites « sauvages » et autres micro-obédiences, s’il s’en monte régulièrement, la réalité c’est qu’il leur est extraordinairement difficile de perdurer et qu’elles ont tendance à récupérer des gens border-lines, en rupture ou refusés ailleurs. Leurs effectifs restant effectivement, pour celles dont j’ai pu entendre parler récemment, microscopiques : douze à quinze membres maximum.
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Bien sûr il y a des contre-exemples, mais ils sont rares.
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Et pour ce qui me concerne, vous ne me verrez jamais écrire ici autrement qu’allusivement sur les contenus initiatiques, mais notre 1er surveillant travaille activement avec ses Compagnons, nous avons des instruction mensuelles pour les Maitres, et la GLDF organise une fois par an, par degrés, des rencontres régionales très appréciées des Frères.
Lire ici : dans les commentaires bien sûr !
Entièrement d’accord avec Pierre Noël. Les planches de compagnon et de maître devraient exclusivement porter sur l’étude du grade.
Je suis de concert avec notre F:. administrateur Géplu, pour la pertinence et l’exactitude de ses commentaires nécessaires et bien à propos. Il est extrêmement surprenant que de « vieux » maçons (dogmatiques et péremptoires) n’aient pas encore compris ces choses là. La franc-maçonnerie n’est pas une religion.
Seigneur! oups,pardon, Grand Architecte protège nous des « sans-humour » je préfère encore les satanistes, au moins ils s’amusent.
Les « maçons » désenchantés, cons comme des balais de Jissey (oui je sais, c’est pas gentil pour les balais) , et en plus, cette semaine légèrement libidineux, ne sont même pas pour moi des caricatures car je ne peux les rattacher à personne de mes connaissances…
Ça ne me fait pas rire du tout…
Personnellement ça fait un moment que je zappe systématiquement tout ce qui est estampillé Jissey ou Carletto, qui est, entre parenthèses, un des piliers de 450.fm… comprenne qui pourra…
« Loge sauvage » ???
Nous préférons l’appellation exacte et plus fraternelle de « Loge libre et souveraine ».
« Frappez et on vous ouvrira » …
Jean-Marc Pluvinage de la Respectable Loge « L’Etoile du Septentrion » à l’Orient de Valenciennes.
On se demande souvent d’où viennent ces « loges » sauvages ou libres et souveraines, et de quelle légitimité elles peuvent se revendiquer pour initier. Génération spontanée leurs fondateurs se sont-ils auto-initiés ? Ou sont-ils des frondeurs ayant quitté des obédiences reconnues sur des désaccords, et en ce cas sur lesquels ? Généralement on ne sait pas trop, et c’est pour cela que la plus grande prudence est de mise par rapport à ces OVNIS autoproclamés maçonniques. Il ne suffit pas de porter un tablier pour être franc-maçon ! Cette qualité est légitimée par la légitimité de ceux qui vous ont reçu – et reconnus – comme tel.
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Or la « liberté souveraine » de ces loges veut dire qu’elles n’ont de traités de reconnaissance réciproque avec aucune obédience. Leurs membres ne sont donc reconnus comme francs-maçons par aucune obédience, et ils ne peuvent donc (normalement) être admis en visite nulle part et les membres des obédiences n’ayant pas d’accord avec elles (toutes) ne peuvent non plus pas les visiter.
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On est ici dans le micro, mais en macro c’est exactement ce qui se passe avec la régularité – et la reconnaissance qui en découle (pas toujours) – qu’a décrétée la Grande Loge Unie d’Angleterre et les GL qui y adhérent : T’es par « reconnu », t’es pas franc-maçon.
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En conséquence ces « loges sauvages » ou « libres et souveraines » mais isolées, vivent généralement ce que vivent leurs fondateurs et ou gourous.
Le qualificatif de « sauvage » est évidemment très péjoratif et dénote le malaise à défendre le phénomène néfaste des obédiences (qui peut justifier cet éparpillement en dizaines, centaines d’obédiences ?). Dire que c’est la faute des autres est puéril.
Ensuite comment s’établit, se reconnaît le caractère de franc-maçon et la possibilité de visite ? C’est clairement précisé dans tous les rituels ! Et strictement rien à voir avec l’obédience… ni le sexe !
C’est donc une imposture provenant des obédiences de substituer les principes tricentenaires par des considérations profanes d’adhésion obédientielle.
Pour ce qui est de la légitimité de loges, il y a la aussi des règles tricentenaires précises et rien à voir non plus avec quelque obédience.
Et justement ces loges indépendantes d’obédiences sont obligées d’être d’autant plus rigoureuses plutôt qu’une discipline aux directives d’obédience.
« comment s’établit, se reconnaît le caractère de franc-maçon et la possibilité de visite ? C’est clairement précisé dans tous les rituels ».
Sauf que les rituels ne sont que des manuels n’engageant que ceux qui les ont écrit, et ceux qui les adoptent. Il y a autant de rituels que de rites et d’obédiences, aucun ne fait loi et aucun n’est « parole d’évangile ».
Les « principes tricentenaires » ne sont légitimés que par l’héritage de leur pratique, sinon il est trop facile à n’importe qui de fonder du jour au lendemain sa propre obédience « en toute légitimité » !
Et c’est d’ailleurs ce qui se passe avec ces loges indépendantes, et ce qui fait que certains vont jusqu’à compter « plusieurs centaines » d’obédiences maçonniques en France.
Un peu de sérieux s’il te plait.
« les rituels ne sont que des manuels n’engageant que ceux qui les ont écrit, et ceux qui les adoptent. »
???
Mais enfin, les rituels doivent comporter un certain nombre de principes qui font qu’ils sont considérés maçonniques.
Ne confondons pas l’ouverture, la fermeture, l’opératif des cérémonies et l’instruction avec le blabla des légendes.
Ben oui, tous les rituels comportent ces phases : ouverture, fermeture, etc, ils sont faits pour cela, mais ils ne sont que des documents de travail et ne doivent être considérés que comme tels. Et s’il y en a des dizaines, voire des centaines de différents, presque tous très intéressants et « bien faits », aucun n’a de préséance sur les autres, chaque obédience et chaque rite ayant les siens, parfois assez différents (il n’est qu’à voir les multiples versions et pratiques du REAA).
De la même façon que nos Temples maçonniques ne sont pas des lieux en soi sacrés ou consacrés comme des églises mais n’ont cette dimension sacrée que durant le court espace-temps des travaux qui peuvent s’y dérouler, tous les rituels, ou presque, se valent quand on les prend pour ce qu’ils sont : des outils de travail, des aides à la mise en condition, et non des « missels » maçonniques. La franc-maçonnerie n’est pas une religion.
Ainsi donc les caprices profanes changeants et variés des obédiences seraient au dessus des principes maçonniques tricentenaires ? On peut piétiner les principes d’ouverture des travaux (communs à tous les maçons) au profit de règles profanes ? Bizarre !
Geplu, le 2e devoir a l’ouverture des travaux est commun à tous les rituels (s’assurer que seuls des maçons …) depuis les debuts de la FM. Comment s’assure t-on que xx est maçon ? C’est aussi précisé depuis des centenaires et n’a rien a voir avec les diktats obédientielle.
Ça a donc bien plus de valeur pour tout FM que les caprices profanes, changeants, eux des obédiences.
Je ne n’ai pas l’impression que le bazar obédientiel soit un exemple de « sérieux « .
Comment se sont fondées les differentes obediences ?
Entièrement d’accord avec toi GEPLU, c’est aussi à la lumière de cette distinction entre « l’outil » et « l’œuvre » que doit être considéré l’aspect « universel » du message, certains parlent même de l’utopie Maçonnique.
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L’outil en lui même n’a rien d’universel, tu l’as souligné plus haut, même s’il y a des invariants qui nous singularisent par rapport à d’autres voies spirituelles : le paradigme du bâtisseur et le symbolisme de ses outils, la métaphore du Temple, d’autres encore plus tard…
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Quand à l’agrégation des unités fondamentales de la maçonnerie que sont les Loges en des ensembles plus vastes que sont les obédiences, pour ma part je la pense indispensable afin de garantir que nous puissions travailler ensemble dans la même direction avec les mêmes outils que sont les rituels, les principes, les traditions spécifiques et que le travail d’une Loge puisse profiter à toutes.
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En plus comme cela a été dit le fait qu’il y ait un « arbitre » met le fonctionnement des Loges (relativement) à l’abri des de la gourouisation et des dérives sectaires.
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Seul on va (parfois) plus vite, mais ensemble on va (toujours) plus loin !
Superlatifs et nombrilisme à la Trump font école. Voilà qu’il y en a qui s’imaginent qu’ils peuvent distribuer des diplômes de franc-maçon, et en enlever.
Qu’est-ce qui ne tue pas déjà ?
Est plus proche de la vérité celui qui la cherche que celui qui croit la détenir. Il y a tant de gens qui n’ont rien à faire sur les colonnes. C’est un peu comme la fausse monnaie qui finit par déprécier la bonne.
Porter des jugements comme celui-ci doit inciter justement à s’interroger sur sa place sur les colonnes ! Mais ce jugement doit « être » une vérité pour Rémi ?