Le docteur Xavier Dor, fondateur de « SOS Tout-Petits », mouvement catholique radical,
lors d'une manifestation devant la rue Cadet à Paris. (Photo MPP)

« Au cœur de l’extrême droite », un reportage de Pierre Guelff

Publié par Pierre Guelff

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
mardi 21 janvier 2020
  • 28
    BONNIN bernard
    26 janvier 2020 à 19h08 / Répondre

    J ai écouté avec consternation l interview du Dr DOR ses propos sont très pénibles et l obscurantisme à hélas de beaux jours devant nous.
    A nous de dénoncer cette dérive qui fait tant de mal.De plus en plus au café du Commerce on entend des propos remplis de fiel oui c grave.Ces gens là ont évidemment la solution et pour faire court c est de prier et bien sûr il faut des coupables les francs maçons!une certaine parole s est libérée si je puis dire notamment avec les réseaux sociaux, il faut faire très attention à l E D je me suis tjs battu contre elle mais c1combat quotidien,oui l histoire c est un éternel recommencement,il faut tout faire pour dénoncer ce climat délétère,rester très vigilant et combattre avec intelligence ces propos remplis de haine.Nous sommes tous consternés.

  • 26
    KASSIAN
    24 janvier 2020 à 18h22 / Répondre

    Des échanges constructifs, c’est toujours bon à prendre.
    Pour ma part, ceux qui pensent que les frontières de l’ED sont précises et intangibles sont-ils sur la bonne voie ? Les partis politiques sont des structures vivantes qui s’adaptent au terrain sociologique. Il y a eu une rupture en 1981 quand la gauche a délaissé la classe ouvrière au profit de l’immigration musulmane. Le Front National a longtemps été un parti de contestation de l’immigration, s’attirant la sympathie des classes populaires, et de manière paradoxale y compris jusqu’à une frange de l’immigration maghrébine besogneuse et intégrée. Sa mutation récente en force souverainiste, anti-Euro, est une construction récente qui n’a pas convaincu en particulier sur le plan économique, et pour cause.
    Ceux qui pensent combattre le RN comme on combat la maladie ou la misère sont déjà perdus dans leur croisade. On ne combat pas une organisation politique démocratique (jusqu’à preuve du contraire) sans s’attaquer à la démocratie elle-même. L’ED est une force qui prospère sur le vide d’offre politique crédible. La seule force qui puisse s’opposer au RN est un autre parti politique dont le programme sera tellement cohérent et honnête qu’il entraînera l’adhésion naturelle de l’immense majorité des citoyens et renverra la force de contestation là où elle aurait toujours du rester (< 10%).
    Problème : cohérence et honnêteté sont rares partout. Ici autant qu’ailleurs.

  • 20
    Désap.
    24 janvier 2020 à 12h36 / Répondre

    Joab’s, autant je partage nombre de tes raisonnements maçonniques et politiques, autant là je m’inscrit en faux.
    Les frontières de l’extrême droite sont précises, elles furent résumées par Jean-Marie Le Pen lorsqu’il a déclaré : il existe des inégalités entre les races.
    Quiconque admet ce principe, à quelque degrés que ce soit, est par définition d’extrême droite et dès lors indigne d’une quelconque discussion, d’un quelconque échange de vues.
    Le principe, et j’invite chacun à le faire, est à un moment de s’arrêter. On ne discute pas avec quelqu’un qui soutient même extrêmement légèrement ce genre de conception.
    Après, vous pouvez toujours essayez de faire la moral à ces tarés. Je vous admire, respecte votre volonté et vous souhaite bon courage, c’est de l’eau sur du sable.
    Pour moi, il n’y a pas de différence entre Boulanger (créateur de cette orientation politique dont il fonda le principe sur l’inégalité des peuples à l’issu de la guerre de 1870), Bismarck, Déroulède, Mussolini, Maurras, Céline, Hitler, Franco et Pinochet. Tous ne sont que développement et approfondissement des principes de Boulanger, renforcement philosophique de cette politique.
    La misère, les difficultés , tout ce que vous voulez, ne sauraient me faire admettre que l’on puisse voter Le Pen et consorts.
    Le seul moyen de combattre cette déchéance intellectuelle est de la stigmatiser, détruire ses raisonnement sans aucune hésitation et rappeler l’unité de l’Histoire dont, directement pour les plus cinglés et très sournoisement pour les plus malins, elle se réclame invariablement, il suffit d’écouter chaque mot employé par Le Pen et ne jamais être dupe du calcul extrême présidant à la formulation de ces phrases et la construction de ses discours.

    • 21
      Désap.
      24 janvier 2020 à 12h52 / Répondre

      Il ne s’agit pas de donner une tribune à l’extrême droite pour qu’elle s’exprime, il ne s’agit pas de discuter avec l’extrême droite, il s’agit de donner une tribune à l’extrême droite pour connaitre l’évolution de son discours et se donner ainsi les moyens de la détruire.
      Ceci implique de ne rigoureusement rien laisser passer, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, c’est la seul et unique raison de sa prospérité électorale.

    • 22
      William
      24 janvier 2020 à 13h48 / Répondre

      Notre vaillant commentateur nous donnera des exemples de l’Histoire dans lesquels « stigmatiser, détruire ses raisonnement sans aucune hésitation et rappeler l’unité de l’Histoire » a permis d’endiguer la montée de l’extrême-droite (ou d’un autre extrême, pourquoi pas), ou de l’éradiquer.

      En France en tout cas, ça n’a pas vraiment marché (cf. résultats des présidentiels pour la famille Le Pen) :
      – 1974 : 0,7%
      – 1988 : 14,4%
      – 1995 : 15%
      – 2002 : 16,9% puis 17,8%
      – 2007 : 10,4%
      – 2012 : 17,9%
      – 2017 : 21,30% puis 33,9%

      Relire Albert Cohen semble urgent.

      • 24
        Désap.
        24 janvier 2020 à 15h29 / Répondre

        22 – A-t-on jusqu’ici chercher à détruire le discours de l’extrême droite ?
        Détruire, n’est-ce-pas ? c’est précis « détruire ».
        Jamais, à gauche ………………… comme à droite !
        à gauche, pour la mettre dans les pattes de la droite, c’est franchement naze,
        à droite, des fois qu’on puisse récupérer son électorat, en adoptant les parties les moins crades du discours (comme s’il y en avait). Wauquiez, clairement, sans complexe, avant qu’il se ramasse aux européenne,
        Macron, qui en fait son adversaire privilégié, pour être sûr de garder le pouvoir et installer le libéralisme anglo-saxon.
        Les démocraties européennes ont fait exactement la même erreur dans les années 20, elles ont cru pouvoir instrumentaliser cette saloperie ; résultat …
        T’es sympa William, mais je ne suis pas sûr que tu sois à la hauteur.
        20 ans de politique 🙂 🙂
        On peut continuer si tu veux.

      • 29
        lazare-lag
        4 septembre 2021 à 11h09 / Répondre

        Je ne me souvenais pas de ce commentaire de William. Et quel livre de Albert Cohen pourrais-tu conseiller prioritairement?

    • 27
      joab's
      25 janvier 2020 à 1h10 / Répondre

      @desap. Comme tu le sais je ne suis nullement en recherche de quelque approbation que ce soit.
      Dans les faits, nous sommes très éloignés : tu énonces des positions catégoriques averc lesuelles je suis en desaccord profond.
      Car tu enonces une « tare » donc quelque chose qui serait iunné, définitif d’un certain groupe humain. Ce qui est justement une approche typique de l’ED, catégorisant des humains.
      Pour ma part, je combats une certaine politique, ideologie et je concois et constate que des humains peuvent se laisser séduire, tromper et c’est justement en ayant confiance en leur capacité intellectuelle que j’espère.
      La diabolisation de Le Pen est inneficace maintenant mais aussi excessive car, non, il n’y avait pas 30 % de pro-nazis en 2017 à voter pour elle. Il faut donc s’interresser, plutôt que les classer « tarés », à ce mecanisme de seduction qui s’avere efficace et dangereux pour le contrer efficacement plutôt que se gaver d’invectives à leur egard.

  • 13
    Désap.
    23 janvier 2020 à 23h04 / Répondre

    Ainsi, des électeurs qui ne sont pas du tout racistes/antisémites/islamophobes, votent pour des partis d’extrême droite racistes/antisémites/islamophobes (entre autre), de sorte qu’en cas de prise de pouvoir de ces partis racistes/antisémites/islamophobes, ces partis appliquerons une politique (entre autre) racistes/antisémites/islamophobes, ceci en dépit du fait qu’une certaine proportion de leur électorat ayant participé activement à leur prise de pouvoir en leur donnant une majorité ne soit absolument pas racistes/antisémites/islamophobes.
    … … …. Hmmmmmmmmm, ah ouais ? Et ça change quoi au juste que les électeurs des partis racistes/antisémites/islamophobes ne soient pas racistes/antisémites/islamophobes ???
    .
    Du calme, on boit frais et on (essaye) de réfléchir.
    ……………………………………….
    Bon, soyons clair, le risque est tellement grave que …….. AMALGAME !! Tant pis pour eux, n’ont qu’à pas être cons, ou plus exactement, n’ont qu’à pas NOUS PRENDRE pour des cons.
    Donc, on résume : les électeurs des partis racistes/antisémites/islamophobes, sont au minimum légèrement racistes/antisémites/islamophobes, et ça si Môssieur William l’accepte, ça le regarde.
    En revanche, ce qui est sûr c’est que c’est totalement rédibitoire.
    L’extrême droite est une ordure putride, il faut le dire, le répéter et ne jamais cesser de le faire.
    Et si ça blesse l’amour propre de leurs électeurs, comment dire … ? On s’en contre br… !

    • 14
      William
      24 janvier 2020 à 0h44 / Répondre

      Quelle courte vue…c’est dommage, on attendrait mieux d’un homme supposé avoir dépassé l’âge de l’adolescence rêveuse. L’extrême-droite aurait malheureusement d’encore plus beaux jours devant elle était combattue ainsi, en brassant de l’air et quelques grossièretés sur les blogs. Heureusement que d’autres s’y collent autrement.

      • 15
        Désap.
        24 janvier 2020 à 8h52 / Répondre

        Ouiiiii, mais tu vois, elle est là la différence, toi tu transiges, pas moi.
        60 millions de morts et l’holocauste la dernière fois, et Pétain dont se réclame en creux la sa… la blondasse.

        • 16
          William
          24 janvier 2020 à 10h44 / Répondre

          On peut au moins reconnaître au prolixe commentateur une constance totale dans la croyance que la vitupération fait un argument. Sa recette est d’une rare rationalité : fermer les yeux sur l’origine des symptômes, vitupérer et ponctuer de quelques grossièretés pour montrer que l’on est un bonhomme… Bref, rester bien au chaud dans la posture en se disant que ça finira par passer. Très exactement ce qui a fait grimper l’extrême droite jusqu’au second tour des présidentielles en 20 ans. Heureusement qu’en d’autres temps certains ont choisi de sortir de la posture et sont allés lutter pied à pied contre la peste…C’était certes moins confortable, mais un peu plus efficace.

    • 18
      joab's
      24 janvier 2020 à 11h21 / Répondre

      Comme on le constate, les defenseurs de l’ED se limitent à l’image et donc se demenet pour effacer la réalité fondamentale de leur tendance politique, pratiquent la classique attaque ad-persona (quelque soit l’opinion qu’on ait sur desap, ca n’a strictement aucun intérêt vis à vis du sujet sur l’EDroite) .
      Il y a au moins un point positif : Les defenseurs de l’ED ont HONTE de ce qui constitue le fondement de leur tendance politique (violence, mépris, designation de bouc-émissaire, simplisme).
      Mais il ne faut pas pour autant minimiser leur capacité de « seduire » en jouant sur les pires « passions », pusions. Et le climat anxiogène créé et entrenu par les reseaux sociaux, l’abetissement et la naïveté, mais aussi la menace entretenue par l’ED venant de leurs alliés inavoués : les islamistes, ce climat est un terreau favorable à leur croissance.
      Il est donc important de réagir et la FM se doit d’être là !
      avec d’autres discours que la diabolisation « facho » (l’ED s’est habituée et adaptée et en profite).

      • 19
        William
        24 janvier 2020 à 11h51 / Répondre

        Si tu as compris de mes messages que j’étais un « défenseur de l’ED » (sic), c’est qu’il faut soit changer de lunettes, soit lire avec plus d’attention.

        J’ai aussi du mal à comprendre les deux dernières interventions : pourquoi faire semblant de donner la contradiction pour in fine dire très exactement la même chose ? Pourquoi, surtout, dénoncer l’inutilité des étiquettes dans une première partie de message, pour se contenter de coller des étiquettes dans une seconde partie ? La logique m’échappe. Peut être n’y en a-t-il pas.

        Enfin et surtout, je maintiens que la vraie solution contre l’extrême-droite se trouve à l’intérieur des partis républicains et plus particulièrement de leurs états-majors, qui, sous des discours de principe (et d’étiquettes en effet), continuent d’entretenir un « RN utile » lorsque les enjeux électoraux le nécessitent. A leurs militants et électeurs de leur faire cesser cela (ce qui sera un peu plus efficace que des étiquettes dans des commentaires de blogs).

        • 23
          joab's
          24 janvier 2020 à 13h50 / Répondre

          Là où tu n’as pas compris est que justement mon propos n’est pas un concours d’etiquettes désobligeantes mais un argumentaire (lapidaire, soit !). En effet, pour lutter contre l’ED il faut montrer (en effet c’est plus long que des invectives) à quel point cette tendance politique est néfaste, irresponsable, incohérente, incapable, décadentre. Et c’est pour cette raison qu’il faut refuser leur montée et non au nom d’une etiquette « facho ».

          • 25
            William
            24 janvier 2020 à 15h35 / Répondre

            Nous sommes donc bien d’accord me semble-t-il. Mon point était surtout sur la nécessité de mettre les partis républicains face à leurs responsabilités, considérant que l’intérieur de la lutte contre l’extrême droite se fait aussi de l’intérieur des partis républicains. Sinon, ils ont beau de se défausser sur les « électeurs » les soirs de résultats électoraux.

  • 11
    Désap.
    23 janvier 2020 à 21h52 / Répondre

    Le frère William a manifestement de sérieux problèmes de discernement, aussi bien en terme de maçonnerie, de respect des compétences universitaires et du point de vue des principes politiques.

    • 12
      William
      23 janvier 2020 à 22h48 / Répondre

      Le zélé commentateur doit dire ça parce que prôner l’assassinat préventif lui semble d’un extrémisme suffisamment modéré ! Ou parce qu’il va éradiquer l’extrême droite en commentant des blogs…

  • 9
    joab's
    23 janvier 2020 à 17h40 / Répondre

    les échanges ici montrent la pauvreté de la communication dès qu’il s’agit de l’extrême droite.
    Car le souvenir des méfaits criminels de l’extrême droite s’effaçant lentement, la menave de la peste brune n’etant pas immi nnete, la dite ED reprend de l’arrogance.
    Et justement les renvoyer au fascisme-nazisme-stalinisme de leurs prédecesseurs n' »imprime plus dans l’opinion.
    Et ils choisissent du coup un comportement victimaire d’être des « mal aimés » (ce qu’on lit ici). Plus grave ces comportements superficiels, on les retrouve chez des fM, en particulier dans le monde de la FM religio-sectaire qui se plaignent aussi qu’on crituqe leur sexisme, leur sectarisme, leur bigotterie. Ce qui leur permet, en jouant les offusqués, pire en réclamant la liberté d’être ainsi odieux, d’esquiver la discussion de fond sur le pourquoi, les conséquences de ces comportements.
    Il y a pourtant question de fond et une réalité au delà du jeu d’invectives, etiquettes, ciondamnations faciles.
    Traiter l’ED francaise de « fachos » n’est qu’une etiquette, mais aujourd’hui contre productive car dissmumlant des réalités tangibles.
    Qu’est-ce qui caracterise l’extrême-droite ? Une tendance majeure à l’egoïsme (individule ou collectif), un fatalisme de l’echec et la decadence, des tactiques de bouc-emissaires (juifs autrefois, musulmans aujourd’hui, mais encore racismes divers), violence, irresponsabilité et irrationalité. Tout celà à des degrés divers plus ou moins assumés.
    Que tente donc l’ED aujourd’hui pour seduire (à défaut de prendre le pouvoir en la faveur de situations insurrectionnelles) ? Ils pretendent representer « le peuple » … le comble ! alors qu’ils contestent la légitimité acquise par la démocratie ! Ils surfent sur les pires sentiments anti … autres (immigrés, juifs, musulmans, noirs, arabes, gauchiards).
    alors comment réagir ? Pour ne pas pas « perdre notre ame » d’humanistes, progressistes, rationalistes, ne plus aller sur le terrain de la condamanation facile (les fachos) ou des concours d’invectives steriles, mais decortiquer devant tous les impostures, manipulations, traitrises, incoherences.
    Il faut accepter, côté laïque, humaniste que ce qui nous paraît « sacré » ne l’est plus pour tout le monde et que ceux qui se sont libérés de toute correction, dignité républicaine ne sont plus poignée marginale. Le dédain ne suffit plus. Il faut convaincre, y compris de ce qui nous paraît évidence.

    • 10
      William
      23 janvier 2020 à 19h59 / Répondre

      Est-ce bien utile de dénoncer « la pauvreté de la communication » sur l’extrême-droite et les « étiquettes » contre-productives…pour finalement reprendre la même communication (les « irresponsables et irrationnels » versus les « humanistes, progressistes, rationalistes) et se contenter d’apposer des étiquettes ou « invectives stériles » (antisémites, islamophobe,, racistes, violents, etc.).

      Déjà, la discussion est compliquée puisque la définition même de l’extrême-droite est sujette à interprétation. Par exemple : est ce que l’extrême-droite commence avec les souverainistes type NDA ? Certains diront que oui, d’autres diront que non. Idem, par exemple, pour un type qui prônerait l’assassinat préventif de tout ce qui pourrait être suspecté d’être islamiste radical. Certains le classeront d’emblée à l’extrême-droite (voire même encore plus), d’autres non… La lutte est d’autant plus compliquée que l’ennemi est protéiforme en ce qu’il répond à des aspirations diverses.

      Ensuite, il faudra un jour accepter que l’extrême-droite est hétérogène dans sa composition. Tous ceux qui votent pour le RN (sur le plan électoral) ne sont pas des racistes/antisémites/islamophobes patentés ; tous ne sont pas issus de la même CSP, c’est même l’exact contraire ; ils ne sont pas tous « irresponsables et irrationnels » ; ils ne sont pas tous violents. Etc.

      En définitive, mon avis très personnel est que la caractéristique principal de l’extrême-droite française, incarnée par le RN et la famille régnante…est d’avoir été instrumentalisée par les partis républicains depuis près de 40 ans. Pour ma part, je situe ça à la décision de F. Mitterrand d’instaurer la proportionnelle intégrale pour les législatives de 1986 – certes en application de l’une des 101 propositions de la présidentielle de 1981, mais aussi et surtout par opportunisme électoral afin de limiter la « vague bleue » qui était escomptée. C’est le premier acte de « dédiabolisation » de l’extrême-droite française, et totalement assumé de surcroit. Rappelons nous que cela intervenait en pleine vague « SOS Racisme » (créé en 1984 sur commande du PS). Vous avez ainsi les deux ingrédients de ce clivage « gentils/méchants », « bons/mauvais » qui, depuis, n’a fait que permettre au FN/RN de prospérer. Ensuite, tous se sont servis exactement du même stratagème, pariant sans cesse sur le fameux plafond de verre…et l’on risque d’avoir exactement la même chose en 2022.

      Bref, plutôt que d’opposer les gentils « humanistes, progressistes, rationalistes » aux méchants « racistes/antisémites/islamophobes/violents/etc », le combat commence surtout à l’intérieur des partis républicains pour faire cesser cette tactique stupide de se servir de l’extrême-droite comme d’un levier électoral. Engagez vous, faites y entendre votre voix !

      • 17
        joab's
        24 janvier 2020 à 11h11 / Répondre

        Manifestement, vous aimez rester à la surface des choses. L’irresponsabilité, l’irrationalité se mesure … L’etiquette « fasciste » une étiquette à volonté péjorative dans le but de discréditer.
        Il n’y a pas de frontière précise à l’extrême droite. C’est une tendance et justement l’extrême droite sait profiter d’une complaisance d’une droite plus modérée, çà a toujours été le cas.
        Une des tactiques actuelles de l’ED est justement de vouloir diluer, vider de sens des réalités pourtant bien visibles : bien sûr l’histoire MONTRE une culture du racisme, du sectarisme, de la violence, de l’antisemitisme à l’extrême droite. Il ne s’agit là pas d’invectives, mais de ce qui est le fond des principes d’EDroite qu’elle assume mal.
        Pour se parer d’un aspect flatteur elle se reclame « souverainiste » … adjevctif absurde tant qu’on a pas énoncé sur quel domaine on veut exercer souveraineté et à quel niveau : souveraineté du departement sur le domaine de la defense nationale ? de l’UE sur la lutte anti-terroriste ?
        Il faut sortir du discours benet de gentils-méchants. La question n’est pas là ! La politique en état democratique se doit de dépasser cette vision de conte de fées ou film d’horreur. Il y a des tendances politiques se réclamant de « valeurs » diverses. Et celle de l’extrême droite sont bien celles que je rappelle là.
        Alors que par calcul politique, Mitterand l’ait utilisée pour affaiblir la droite parlementaire, soit. Mais se limiter à ne voir que çà …

  • 8
    KASSIAN
    23 janvier 2020 à 11h27 / Répondre

    7 – James désolé, mon message précédent s’adressait à Desap ?
    Et d’accord avec vous en tous points !

  • 6
    KASSIAN
    22 janvier 2020 à 18h58 / Répondre

    Désolé de vous dire que vous vous trompez sur mes préférences politiques.
    Et pour être franc votre réponse est typique de la bien-pensance de gauche arrogante et sûre de sa supériorité morale. C’est un discours hyper classique, ultra majoritaire dans la fonction publique et dans une partie étendue de la population. Aucun problème avec ça, c’est juste le degré 0 de la conscience politique. Je m’attendais à mieux venant de gens censés réfléchir à la société et son évolution.

  • 5
    James Evin
    22 janvier 2020 à 16h04 / Répondre

    Etre « de gauche » modérée ou radicale, c’est bien, c’est le Bien … c’est « le Progrès » …
    Etre  » de droite » c’est le Mal et d’abord c’est « facho » !
    Pourquoi ? et bien parce que nous le pensons, nous le disons,
    Tout simplement ! ça devrait suffire non ?
    et comme nous le disons tous azimuts, alors à force ça devient la Vérité …
    incontestable sous peine de risquer d’être condamné par la Justice
    tous les trostkonards ( j’en fus un, alors vous pensez si je connais bien les pratiques),
    donc tous les trostkonards aux manettes du pouvoir et des medias s’y emploient quotidiennement …
    Alors figurez vous, être « d’estrême-droâte » c’est encore plus que le Mal,
    il n’y a même pas de mots pour l’exprimer … plus que « facho » … presque « nazi »
    et comme Kassian, je pense qu’il va falloir rééduquer une grande partie de la population qui est devenue « facho » à l’insu de son plein gré … en tous cas en premier l’empêcher de parler et de penser.

    Tiens ça me rappelle un peu tout ce qui se dit sur la franc-maçonnerie les réseaux, les pistons, les complots, les illuminati, Lucifer, les sacrifices de bébés … ça doit être Vrai puisque tout le monde le pense …
    y a pas à discuter ! C.O.N.S.O.M.M.E.Z on s’occuper du reste !!!

    • 7
      James Evin
      22 janvier 2020 à 21h25 / Répondre

      je crains « Monsieur » KASSIAN que vous ne compreniez pas le second degré … pan sur mes doigts !!! ( nb : comprendre « degré » dans son sens profane, bien entendu )

  • 4
    Lazare-lag
    21 janvier 2020 à 20h57 / Répondre

    C’est curieux que le bon docteur Dor soit contre la contraception.
    A mon avis, cette opposition doit tenir au fait qu’il a voulu éviter à tout prix un surnom, celui de:
    « Dor la pilule »!
    ………………………….
    bon, si on n’a même plus le droit plaisanter, je n’ai plus qu’à retourner aux définitions maçonniques de mots croisés.
    Tant pis pour ma tentative d’humour avorté.

  • 2
    KASSIAN
    21 janvier 2020 à 13h58 / Répondre

    Etrange reportage qui identifie l’extrême droite, dont le parti certes indigent sur le plan programmatique a obtenu 33% des suffrages à la dernière élection présidentielle, à un groupuscule d’une poignée d’individus fondamentalistes.
    On goûterait fort peu d’une immersion dans les rituels frankistes ou d’une messe noire que l’on intitulerait « au cœur de la franc-maçonnerie ».
    Quant à la question « un réel dialogue est-il possible ? », il devrait d’abord avoir lieu avec les citoyens. Une démocratie s’honore de tenir compte de la voix du peuple dans les décisions qui engagent la cité. Quand les évolutions sociétales sont conduites à marche forcée et contre l’assentiment de la majorité, lorsque des communautés organisées en lobbies puissants influencent la politique publique au motif qu’elles serviraient mieux que d’autres l’intérêt général, alors la démocratie s’affaiblit et les formes de contestation surgissent. La violence de la contestation n’est rien d’autre que proportionnelle au niveau de confiscation démocratique du débat.
    Il y a une tournure d’esprit profondément anti-démocratique, autoritaire, derrière cette façon de pointer du doigts les comportements les plus extrêmes pour disqualifier la contestation dans son ensemble. Dans l’univers de l’article, les valeurs sont inversées. La marche du progrès est de façon dogmatique décrétée inarrêtable, les réserves sont tues, la contestation diabolisée. L’opposition au progrès sociétal sans limites, dont personne ne dit ou il nous mène (à l’abîme ?), ne peut présenter qu’un seul visage : celui de la véhémence, de la folie furieuse, de la violence. La véritable contestation, celle des psychologues, des professionnels de l’enfance, des scientifiques sur les bancs de l’Assemblée Nationale, ces réserves légitimes et articulées ne sont ni médiatisées, ni prises en compte par les députés puisque le moteur du mouvement sociétal est idéologique plutôt que rationnel.
    La véritable violence est là, dans ce déni institutionnalisé de démocratie qui réduit l’opposition visible à quelques rageux. A force de tirer sur la corde, ne nous étonnons pas qu’elle finisse par casser.

    • 3
      Désap.
      21 janvier 2020 à 15h43 / Répondre

      2 – Là franchement, nous la faire à nous.
      On a bien compris, depuis un moment maintenant, que le docteur Xavier Dor, l’abbé Guy Pagès et Vlaams Belang sont bien trop à gauche pour vous.
      L’extrême droite victime de la démocratie, elle qui l’abolie dès sa prise de pouvoir.
      L’Histoire vous colle aux baskes, mon vieux.

  • 1
    357
    21 janvier 2020 à 9h38 / Répondre

    Au fond, les seuls qui ont raison, ce sont les flics goguenards qui regardent le journaliste en train de s’épuiser à vouloir discuter rationnellement avec ces malades mentaux.

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous