Contre Guénon

Publié par Jiri Pragman

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lundi 18 mai 2009
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  • 66
    Maillou
    24 novembre 2018 à 7h02 / Répondre

    Comme beaucoup d’auteurs inspirés par la tradition primordiale, guénon comme tous autres d’ailleurs reste une piste de travail. Il invite à écouter sa partie intuitive et laisser l’intellect pour aller à la rencontre du soi. (Ce que certains auteurs de ces posts feraient bien de mettre à profit, la longueur de certains textes ou l’on frise la masturbation intellectuelle invitent à passer au suivant., la concision est une vertu. )
    Il est juste et normal d’être d’accord ou pas d’accord avec un auteur, les idées contraires sont toujours constructives et conduisent le cherchant au libre arbitre. thèse, antithèse sont les secrets d’un lecteur qui lit pour soi et pour avancer sur le chemin de la sagesse.

  • 57
    Gaëlle
    8 octobre 2016 à 9h00 / Répondre

    Bref, tout ça pour dire qu’on ne peut pas nier une chose alors qu’on était pas là pour le voir. On peut dire qu’on y croit pas, que pour nous ça relève du songe ou de la rêverie, mais dans ce cas pas besoin d’écrire autant de pages, une seule phrase suffit.

  • 56
    Gaëlle
    8 octobre 2016 à 8h47 / Répondre

    Contrairement à ce que vous pensez les guénoniens ne sont pas enfermés dans des certitudes. Personnellement je ne fonctionne pas à la certitude, j’attends juste qu’on me prouve que c’est faux. J’attends des arguments avec une consistance intellectuelle. Faire dire à un auteur des expressions qu’il n’a jamais employé juste pour choquer l’opinion public, c’est bas comme attaque.
    Sur le fond, vous dîtes qu’il s’attaque au concept de tradition primordial. Soit, je ne sais pas ce qu’il dit à ce sujet mais j’ai une objection : est ce que lui et vous étaient là il y a des milliers d’années pour savoir ce que les gens avaient à l’intérieur d’eux ( dans la mesure où la tradition primordiale est quelque-chose d’intérieur ), alors que vous ne pouvez même pas savoir ce qu’il y a à l’intérieur des autres même quand ils sont à côté de vous, tout simplement parce qu’on est pas à l’intérieur des gens pour savoir ce qu’ils sont et pensent.
    Ca revient à nier l’intérieur : tout ce qui ne laisse pas de traces, écrites ou autres, est considéré comme inexistant. Quand on réfléchit un peu on s’aperçoit que c’est aberrant, vous ne pouvez pas savoir ce que j’ai à l’intérieur de moi, et à plus forte raison vous ne pouvez pas savoir ce qu’il y avait à l’intérieur d’hommes qui ont vécu il y a des milliers d’années, il se peut qu’il n’aient pas écrit certaines choses mais qu’ils les aient simplement gardées pour eux. On était pas à l’époque Facebook où il s’agit de dire dans l’immédiat tout ce qu’on pense à tout le monde. Mais comme vous prétendez tout savoir, comme vous prétendez que la science moderne est une connaissance totale, il est forcément difficile de se remettre en question. Je pense qu’il est salvateur de savoir qu’on ne sait pas.

  • 55
    Gaëlle
    7 octobre 2016 à 23h27 / Répondre

    Il n’a déboulonné personne parce que je peux très bien déboulonner ses arguments un à un, du premier au dernier. Je pense qu’un minimum de bon sens est suffisant pour cette tâche, très ingrate par ailleurs et qui peut être considérée comme une perte de temps.

  • 54
    Gaëlle
    7 octobre 2016 à 23h08 / Répondre

    Je ne sais pas où il a trouvé les expressions d’âmes malsaines et de corps malsain qui n’ont absolument aucun sens, mais en tout cas ce n’est pas dans l’œuvre de Guénon. Il faut arrêter de fantasmer !

  • 53
    Gaëlle
    7 octobre 2016 à 23h03 / Répondre

     » Citons van Win : il défend l’indéfendable, telle l’affirmation qu’un corps malsain ne peut qu’abriter une âme malsaine, car les défauts physiques, même acquis par accident, reflètent des défauts intérieurs. Théorie ridiculement raciste.  »
    Théorie raciste ? Quel rapport avec le racisme ? Je suis ravie d’apprendre grâce à vous que les défauts physiques ne concernent que les étrangers… En fait il faut juste arrêter d’être con. Malheureusement je doute que ça soit possible.

  • 52
    Baume
    27 août 2016 à 20h56 / Répondre

    Ramana Maharshi disait de Guénon :
    – C’est un grand Soufi.

  • 50
    Antonio
    3 août 2014 à 13h53 / Répondre

    To Mark. I’ll be glad to read more about the comments that you are referencing here. Will you please send me the full text or a way to get it ? afortu(arrobase)scarlet(dot)be. Thanks a lot.

    Antonio.

  • 49
    Antonio
    3 août 2014 à 12h08 / Répondre

    Messieurs, Jean, Jiri.

    Voilà bien longtemps déjà que je n’ai eu maille à partir avec Jean Van Win. Enfin, maille à partir c’est beaucoup dire. Tout au plus quelques échanges amicaux et ceux que j’ai lus sur ce blog m’ont remis en mémoire les quelques moments que j’ai partagé avec lui. Cela a commencé le 17 décembre 1987 à Watermael-Boistfort, à Bruxelles, par un froid de canard, mais en fait notre première rencontre eut lieu quelques mois avant cet épisode. Nous nous sommes perdus de vue depuis lors mais j’ai continué à le suivre de loin. Ses coups de gueule sont suffisamment forts et connus de son entourage, dont je ne fais plus partie. Jiri, lui, c’est non seulement par politesse et amitié que je le salue mais aussi pour son travail justement connu ou injustement méconnu.

    Bref pour en revenir à Jean et la polémique qui lui tourne autour, je me fais la réflexion, en lisant ces interventions, qu’il n’y en a pas beaucoup dans son camp, excepté ce long commentaire en anglais. Mais bon, grand et fort comme il est il n’a guère besoin qu’on le défende. Je retrouve Jean aujourd’hui comme dans le souvenir un peu fugace qu’il m’a laissé, un peu plus remuant sans doute. J’ai tout l’air d’arriver comme les carabiniers d’Offenbach, mais hélas, je ne suis pas omniscient et comme ce blog s’est réactivé en 2013 puis 2014, j’y vais de mon commentaire.

    Quand j’ai commencé à lire « Contre Guénon », mon sang n’a fait qu’un tour, mon cœur s’est arrêté, mon estomac s’est noué, bref vous connaissez sans doute la chanson, tout y est passé. Bien de craintes aussi comme des levées de boucliers. Ce qui n’a pas manqué de se produire, à ma plus grande joie. Le verbe haut de Jean m’avait sérieusement manqué. Si je me suis limité pour l’instant aux 48 premières pages de son livre (introduction publiée sous un fichier pdf quelque part par là) le résultat est que j’achèterai son livre. Tant qu’à faire, sa critique sur Bruxelles maçonnique aussi et l’Anti-maçonisme actuel de Jiri en plus, pour faire bonne mesure. Nouveau retraité professionnel, il me faut de la lecture pour ne pas craindre la mort par inanition.

    En fait, et pour que les choses soient bien claires, je suis né au RER et je mourrai itou, un clavier et une souris entre les mains. Je peux vous avouer que la lecture de ces 48 pages m’a laissé sans voix. Internet sous le bras, l’une ou l’autre librairie spécialisée de l’autre j’ai trouvé un document écrit par Jean intitulé « Le rituel de réception au grade d’apprenti de Mozart et ses épreuves purificatrices. » (document M$ Word, 21 pages A4, pas de référence datée). J’ai lu aussi, entre autres, « Aperçus sur sur l’initiation » de René Guénon (301 pages index non compris, Éditions Traditionnelles 1986) et au nombre de pages annotées et cornées je l’ai lu en entier. Donc, net avantage à René Guénon. Deux choses ont fait plus qu’attirer mon attention dans ces deux ouvrages: la première était le nombre de notes de bas de page la seconde les références citées. Dans les deux publications les notes de bas de bas de page sont nombreuses, deux à trois en moyenne par page ce qui n’est pas mal. Match nul dans ce cas. En ce qui concerne les références c’est assez différent, jugez plutôt : chez Guénon pas de bibliographie et dans les notes de bas de page j’ai dénombré cinq références à des écrits externes, donc pas des ouvrages dont il est l’auteur. Ces références sont si peu nombreuses que je ne résiste pas à la tentation de les citer: page 72 note 1, Fabre d’Olivet « Examens des Vers Dorés de Pythagore », page 125 note 1, le Nouveau Testament, les 4 évangiles, sans référence d’édition, 3 page 127 note 2, St Matthieu VII,6 (Nouveau Testament je présume, sans références d’édition), 4 page 133 Psaume XIX,2 (la Bible je présume) sans référence d’édition, enfin 5, page 230 « un » Sheik sans autre référence. Toutes les autres notes sont soit des explications complémentaires au texte soit des références à ses propres ouvrages, en nombre a peu près égal pour les deux groupes. Dans le document de Jean Van Win, mis à part quelques notes complémentaires au texte , les quatre cinquièmes, sinon plus, ne sont que des références d’auteurs vérifiables. Toute la dernière page et fin de la pénultième ne sont que des références vérifiables: 21 références citées dont 2 de Jean Van Win..

    Ça nous fait une belle jambe me direz-vous. On ne compare pas une explication historique et un document donnant un point de vue personnel. Et pourquoi pas si tous les deux peuvent alimenter notre réflexion ? Outre « Aperçus sur l’initiation » j’ai lu aussi « L’ésotérisme de Dante » (Gallimard, 2001) et « Symboles de la science sacrée » (Gallimard, 1988) que je continue à lire à petites doses. Je ne suis pas certain d’en lire d’autres, mais cela n’est que mon humble avis. Pour vous éclairer sur ma méthodologie, lorsque les écrits d’un auteur plaisent à mon intellect, je me rue à la recherche d’éventuels détracteurs afin de les lire et ne pas risquer la mise en ébullition de mon cerveau, affection mortelle comme tout le monde le sait, enfin je crois.

    Antonio.

  • 48
    Nofred
    28 mai 2014 à 3h17 / Répondre

    Je n’ai pas lu votre livre, qu’on avait cru bon m’offrir et que je n’ai jamais ouvert. Quand vous dites que vous avez bien pris soin de relire l’œuvre complète de Guenon avant d’écrire votre pamphlet,
    Je m’interroge…cela fait plus de 20 ans que le lis les quelques 10 bouquins que j’ai de l’auteur, chaque ligne nécessite réflexion et compréhension profonde, cela prend une vie à lire, car on oublie, puis on y revient… Permettez moi Monsieur de penser profondément qu’en ayant lu – rapidement – l’œuvre de Guenon, vous n’ayez pas saisi la plus petite parcelle. les préceptes décris dans ses livres sont assez difficiles d’accès ( avez vous lu « l’homme et son devenir selon le Vedanta » en 5 min?? – vous est très fort!
    Cet homme n’était pas un penseur par lui même, mais un traducteur, un passeur, il ne dévoile pas sa propre pensée dans ses livres (sauf pour des sujets politiques de son époque ou quelques rivalités, qui n’ont guère d’intérêt ) mais il « traduit » aux occidentaux les préceptes métaphysiques de l’orient. En tout cas pour la part la plus symbolique de son œuvre, celle que je lis depuis si longtemps.
    préceptes que manifestement vous, comme bon nombre de Personnes, maçons ou pas, ne comprennent pas, en tout cas en profondeur.

    Pourquoi devrait on être « contre Guenon »? Ou pour Guenon? Cela n’a aucun sens!
    Construisez-vous vous même, plutôt que de chercher ã vous positionner pour ou contre quelque chose…
    Guenon dirait que c’est bien là une attitude toute moderne!

    • 60
      Camisole
      7 novembre 2016 à 1h55 / Répondre

      Je n’aurais pas mieux dit ! Merci.

      (j’ai atterri sur ce site en cherchant la définition de « Satellite Noir » auquel Guénon fait mention à la toute fin de son avant-propos du livre L’erreur spirite. Si vous avez des informations à ce sujet, qui me permettraient de comprendre ce à quoi il fait référence précisément – car j’ai une vague idée – j’en serais ravi. Contactez-moi par mail à bricecarre21000@hotmail.com si vous pouvez m’éclairer. Cordialement)

      • 61
        Gaëlle
        7 novembre 2016 à 12h38 / Répondre

        L’auteur ferait mieux de s’attaquer à Freud plutôt que de s’attaquer à Guénon. Mais étrangement personne ne veut s’attaquer à lui.

        • 63
          Camisole
          7 novembre 2016 à 13h10 / Répondre

          Même un médiocre comme Onfray s’est attaqué à Freud, avec plus ou moins de réussite. Disons qu’il a pompé tout ceux qui l’ont précédé, car oui beaucoup ont déboulonnés notre cher Sigmund 🙂 qui cherche trouve !

          • 64
            Gaëlle
            8 novembre 2016 à 11h32 / Répondre

            Dans les critiques de Guénon on voit jamais de critiques sur la représentation géométrique des degrés de l’existence ou des états de l’être, même par ceux qui prétendent connaître toute son œuvre. C’est pas étonnant dans la mesure où pour comprendre ça il faut avoir envie de se casser la tête, et les critiques n’ont pas envie de se la casser. Leur but c’est de démonter le plus facilement possible en faisant le moins d’efforts possible.

          • 65
            Gaëlle
            8 novembre 2016 à 11h38 / Répondre

            Quand on aime pas quelque-chose on ne fait pas d’efforts pour le comprendre, mais dans ce cas on ne peut pas dire que c’est faux. C’est comme si quelqu’un qui n’aimait pas les mathématiques disait 2+2 ne font pas 4. A un moment donné il faut démontrer en quoi c’est faux ou se taire.

      • 62
        Gaëlle
        7 novembre 2016 à 12h45 / Répondre

        Freud et Jung. Gog et Magog.

  • 47
    mark koslow
    10 mars 2014 à 19h25 / Répondre

    Here is a new work on Guenon, footnotes and photos missing
    send me your emaila nd I wills end the whole thing. do not publish yet

    Mark Koslow

    Part 2 Review of Reign of Quanitity.

    So with this background in mind let us look at Guenon’s book. It has been interesting to read Reign of Quantity again. I have not read it cover to cover in 27 years. To read it again was a repulsive, eye opening experience in some ways. It is such a ridiculous book that is embarrassingly easy to see through. I have learned so much in the last 27 years that it makes it easy to see his really inexcusable errors and fabrications. He uses false analogies and constantly makes assertions without evidence or sources. He is also prone to misquotation and sloppy scholarship and his method typical of those who draw upon sources of second or third hand, with little regard for accuracy that requires careful documentation of a historical nature . Though there is a pose of erudition in the book, there is no real learning. He knows little or nothing about science, and his understanding of history is very skewed by his obsessive and highly eccentric and paranoid point of view. His “hidden masters” (‘Superieurs Inconnus’) are really fictions, fabrications loosely based on Gerard Encausse invention of the “l’Ordre des Supérieurs Inconnus”, which was a Martinist occult group . Guenon’s is imitating Encausse who was himself a charlatan. He sees myopically from one point of view, and when I realized that that one point of view—his “superior principles” have no real content, and confer on him no superiority at all, his whole system falls to pieces. He is openly trying to subject science to ideological control and create a parody of it. Only in fiction can guenon be Lord of he World at last.
    Reign of Quantity continues Guenon’s work in the earlier book The Lord of the World. In that work he posited a repressive idealized utopia that he tried to suggest was real. Guenon imagined himself somehow Lord of the World, the personal conduit of the divine into the world below. Rather like Charlie Chaplin’s Adenoid Hynckle , Guenon thought the he was the king of the world. As Schuon would alter saw of himself “The world is round, I am the king and I don’t know why”….

    Adenoid Hynckle fantasizing he is Lord of the World.

    The genius of Chaplin was to create such a great parody of the cult leader which is useful even to poke some fun at Guenon’s Lord of the World. Guenon’s inflated myth is a variation on the Shambhala myth was popular early in the the 20th century. As Victor Trimondi has written:

    “ The ancient origins and contents of the Shambhala state make it, when seen from the point of view of a western political scientist, an antidemocratic, totalitarian, doctrinaire and patriarchal model. It concerns a repressive ideal construction which is to be imposed upon all of humanity in the wake of an “ultimate war”. Here the sovereign (the Shambhala king) and in no sense the people decide the legal norms. He governs as the absolute monarch of a planetary Buddhocracy. King and state even form a mystic unity, in a literal, not a figurative sense, then the inner bodily energy processes of the ruler are identical with external state happenings. The various administrative levels of Shambhala (viceroys, governors, and officials) are thus considered to be the extended limbs of the sovereign. “

    The Shambhala myth was of interest to both the Nazis and the Stalinists, precisely because they recognized in it their own need or centralized dictatorship. Theo-fascism is not just a religious phenomenon but also invades the secular states, who likewise try to profit from abstract ideologies and symbolisms.

    Guenon uses all sorts of con-man sleight of hand and false analogies and myths like he Shambhala myth to create interest and sensation. He claims on the basis of such bogus knowledge that science is part of a great act of subversion, when really it is Guenon who is the subversive and creator of parody. Reign of Quantity is the Great Parody, a parody showing how ridiculous religion really is. It show how ridiculous Guenon is. How he goes about doing this is fairly complex, but not hard to see once you figure out his deceitful methods and strategies of turning reality and unreality on their heads.

    So, with these general comments in mind, it is time to look at the text itself. In Reign of Quantity Guenon bases the book first on the distinction between quantity and quality which he assumes to be opposites and “complementarities” similar to the ideas of “essence” and “substance”. He wildly misinterprets Aristotle’s rather dubious “categories” of quantity and quality to be something they are not. Neither quantity nor quality are metaphysical concepts in Aristotle or anywhere else. Aristotle uses them to try to describe the actual world, not the fictional nether worlds employed by Guenon. Thomas Aquinas lifted Aristotle’s concepts into absurd uses and Guenon follows Aquinas. Guenon identifies the idea of ‘quality’ with ‘essence’ and the idea of ‘quantity’ with ‘substance’.
    When we analyze these concepts it become clear that qualities are merely attributes of a thing. It is a quality of duck billed Platypuses that they have echolocating bills and lay eggs. Quantities are merely segments or parts of extended things, in time and space, as in saying that there are two Duck Billed Platypuses in a given section of a stream in eastern Australia. These are not opposites at all. They are merely descriptors. Of course Guenon also uses the word quality in its other sense of upper and lower, high or low, which makes the term a question of “qualification”. He confuses these meanings often. These are two separate definitions of the word and Guenon makes no real distinction between the different definitions. What Guenon means most often by quality has to do with hierarchy and metaphysical notions of essence— which is really a gross abuse of the term. So Guenon perverts the ordinary notion of quality into service of his obsession with hierarchy and authority.
    The idea of “substance” and “essence” is merely a fiction, based on a linguistic trick. The essence of a person, for instance, might be anything at all that one deems characteristic. The essence of a flower can be its smell or color or any other quality that it might be deemed to have, and thus the idea of essence is really a subjective and poetic feeling about something, not the ‘soul’ of something as Guenon tries to extrapolate. Bertrand Russell explains this error very well.

    “The essence of a thing appears to have meant “ those of its properties which it cannot change without losing its identity”. Socrates may be sometimes happy, sometimes sad: sometimes well, sometimes ill. Since he cannot change his properties without ceasing to Socrates they are no part of his essence. ….”

    But Russell points out, this is really an illusion. Socrates is not more fundamental than what happens to him.

    “ we find it convenient, in describing the world, to describe a certain number of occurrences as events in the life of “Socrates”—- and this leads us to think of Socrates as denoting something that persists through a certain number of years, and is in some ways more “solid” and “real” than the events that happen to him.” [but this is an illusion]…[however], if Socrates is ill” or well, it is not true that Socrates is independent of his illness since “illness… requires that someone be ill. He is therefore not really any more “solid” than the things that happen to him.”

    This is an excellent argument against the idea of essences and is exactly right. The idea of essence is an optical illusion created by words. There is no essential self or “soul” that is separate from the body and its activities. The notion that human consciousness transcends the ups and downs joys and sufferings of existence is illusory. There is no transcendental essence that sees all things form a point an all pervading absolute. That is a fiction. It is the primary fiction in all the major religions, in fact. What Guenon calls “ordinary life” with so much hatred and disdain, is in fact the only world there is. Ordinary life is all the Life there is, there is no divine imperial undifferentiated state in which one transcends life and death. This is fiction. There is no such thing as essences or substances in terms of a metaphysical substratum which underlies or summarizes the innermost being of existing things. These are medieval linguistic fictions which Guenon accepts as primary “principles” or axioms. Guenon’s “principles” are utterly illusory and survive in our day only as part of a nostalgic romanticism for the Scholastics such as one finds in Guenon or Coomaraswamy or possibly a reactionary like Heidegger and some poets like Rilke. I believed in the idea of essence in my teens and wrote a little essay about it when I was 16 or 17. But now I see through it and I was mistaken. I see through the fiction of metaphysics .
    But in the case of this book by Guenon, whose entire argument is based on the existence of concepts of metaphysical “essence” and “quality”, the whole book fails when the idea of essence fails. So then, by say, page 80 or 90 of Reign Of Quantity it is clear that Guenon whole argument has failed and everything he will say subsequent to this is going to be fatuous fiction, invention, diatribe and false.
    Guenon deduces that all the world is illusory, except the delusion of transcendent essence which he has singled out as the sole reality. So actual reality, the reality where we all live, become a lesser reality, mere “manifestation” and evil because of its “remoteness and alterity”, as Schuon says somewhere, parroting Guenon or some other metaphysical maker of fairy tales. In other words, the idea of essence like the idea of quality, when applied as a metaphysical concept, is really an excuse to extrapolate ideas of hierarchy, caste and inequality. Guenon’s extreme obsession with archetypes, symbol and hierarchy derive from this simple delusion that there is a separate reality underlying or transcending ordinary reality.

    Guenon magnifies the tendency to abstract qualities or ‘essences’ of a thing or being into an the idea of “form” archetype or even god head. This is characteristic of Guenon and many spiritualists. Guenon is prone to a kind of extrapolation of superlatives and symbols from ordinary things. He had a need to abstract and magnify in an excessive and illogical way. He projects agency on things that are not agents. Pascal Boyer points out that agency of spiritual beings are generally very like humans, often disturbed humans who act badly in their behavior. People who identify with gods or make believe agents often act badly too. Guenon’s aristocratic pretenses are born of arrogance and not any real superiority. His autocratic theofascism follows from this naturally and in accord with his psychology.
    The whole of Reign of Quantity is an example of this crazy need to magnify and distort simple, ordinary ideas into illogical transcendental fictions. He even has a phrase for this magical transposition of reality into unreality. He calls it “analogical transposition” at the end of his book on infinitesimal calculus . What Guenon does is take a scientific truths or math procedures and try to debase them by forcing religious or metaphysical ideas upon them. Thus, “analogical transposition” is really ideological mutilation. He did this initially with ‘the calculus’ in his book on that subject in an attempt to show how other sciences might be subverted as he tries to subvert Calculus. I think he fails to accomplish his aim. What he does is create a template for others to follow the same delusory path. He states his plan clearly

    “…if the necessity of attaching science to principles is understood, it goes without saying that from then on there would be no reason to remain with the science in itself and the traditional conception would be naturally restored following which a particular science, whatever it may be, is worth less by what it is in itself than by its possibility of serving as a “support” for raising oneself to a knowledge of a superior order”.

    It is a poorly constructed sentence. But it is an important admission. It means Guenon wants to deform and mutilate sciences to serve religion as a “support”, -and ‘support’ here means a propagandistic tool for delusions. The whole book is an effort to get revenge on science and ordinary life rather than admit his delusions are delusions. Of course none of Guenon’s prophecies have come to pass. The traditionalists have tried to seize some sciences in service of gnosis, as Wolfgang Smith has tried to do, as I show in the last chapter of this book. But these attempts fail and no one believes it except a few die-hard fanatics in some backward areas of suburban Bloomington, Indiana, where remnants of the Schuon cult still exist or George Washington University, where Nasr holds court over a secretive little cult of his own– and a few other backwaters. You can only impose religion on science with a sort of charlatan sleight of hand.
    So, most of Reign of Quantity is about efforts to either discredit science or turn it into a parody that somehow serves Guenon’s megalomaniacal notion of a ‘super-religion’ that unites all the religions. Guenon’s book is really a self-portrait of an extremely devious and untrustworthy man who tries to turn life upside down, deformg common sense and subvert the actual in favor of the unreal and the imaginary.
    Guenon imposes his “analogical transposition” as he calls it, upon science, for instance, when, in chapters 4 and 5 of Reign of Quantity, he tries to turn modern ideas of space and time on their head. Guenon tries to take our ordinary concepts of time and impose on them his already distorted and inaccurate notions of quantity and qualityMisusing the idea of quality to mean something it does not, he abuses Descartes’ notion of extension and tries to force geometry to become a propagandistic tool for the idea of a traditional cross, evoking his own book the Symbolism of the Cross. In this latter book, Guenon tries to connect the cross of Christianity to other metaphysical ideas through several traditions. He proceeds by analogical correspondences, moving from one religious tradition to another, abusing science at every turn without any concrete facts to back him up. His notion of “analogical transposition” is really just fancy words for make believe, superstition or magical thinking. He reduces to false analogies, paranoid constructions, fantasy and fictional superimpositions. If all else fails Guenon merely asserts his beliefs. Often really cranky, fallacious beliefs, as if they were facts. What we end up with in this procedure is not any advance in knowledge at all, but rather retrogression into magical thinking and unwarranted conclusion based on forced analogies between disparate concepts, symbols and religious ideas or traditions imposed rudely onto rare and painstaking sciences. In short he is writing science fiction, or should I say esoteric fiction?.
    So, with the idea of space, for instance, Guenon ends by trying to smear the scientific idea of space with bogus traditional notions of space as having some “principle transcendent with respect to it”. Heaven is such a space beyond space and time. So Guenon implies unproven fictions are the basis of reality and anyone who thinks otherwise must be stupid or foolish. He demeans modern geometrical systems, which are quite amazing and interesting and calls them “profane geometry”, since all that interests Guenon is “sacred geometry” of the fictional sort that one finds in the Bible, crop circles or in Tibetan Mandalas. In fact sacred geometry is merely the architecture of elaborate symbolisms transposed into geometric form in an effort to make them seem permanent and eternal. Such geometrical symbolisms are conceptual constructions of a hierarchical priesthood, and as such they are closer to advertising that to geometry. The “Stupas” and hundreds of miles of “Om Ma Ni Pad Me Hum” on walls all over India, Tibet, Ladakh and elsewhere are examples of this geometric and written advertising. A stupa is a shrine that contains holy Buddhist relics or special writings on enlightenment.

    Guenon mythologizes space and time with many false analogies and free associations. With the concept of Time, Guenon again performs his magical operation of transposing reality and unreality and tries to bend actual measurable time to become the Hindu notion of Yugas and manvantaras which are totally fictitious notions of mythical times. He tries to maintain that different times are intrinsically different. But he is smart enough to note that “Someone may perhaps argue that the qualitative difference is not inherent in duration itself, but only what happened within it.” And this is right. But he then proceeds to deny what he has said and asserts that time does change qualitatively, without a shred of proof that this is the case. The only evidence he tries to manufacture is that the “particular conditions of this or that period” change. This is not evidence but merely a truism that implies no ‘qualitative’ change in time at all. Generations change, and cultural conditions change, in short material conditions change but not space and time itself.
    My grandfather’s world was not “qualitatively’ different than mine in terms of time itself. Time is the same. What changed was cultural conditions. There are social, generational, historical differences that are basically cultural. These cultural changes and can be observed, measured or recorded. But to leap from this understanding of different historical periods to accepting the bizarre Hindu theory of the Yugas that make up the “Manvantara” is ludicrous.
    Guenon says that: “The doctrine of cycles…. Is naturally implicit in and fundamental to the whole of this treatise”, namely the Reign of Quantity itself. So, since the doctrine of cycles is fallacious the book itself is fallacious and fails. The Reign of Quantity failed earlier when he invented false arguments about the idea of “essence” and “quality” to try to justify the basic idea of his book that they Reign of Quantity is real. These two failures, that quality and essence are not transcendental and that there is no qualitative or cyclic variation in time, results in the whole book being false, since these arguments, he says, are “implicit and fundamental to the whole of this treatise”. In short there is no Reign of Quantity. Guenon invents fictions by advancing false analogies, not defining his terms, making wild unproven assumptions and spinning a web of deceitful and specious arguments.
    So by chapter V the book has already failed in its basic premises. It cannot succeed. From thence Reign of Quantity is pure fiction and invention that has to do mostly with Guenon’s paranoid mind itself and not with reality. He creates a rush of rhetoric so that the reader might not notice his use of bogus and misplaced analogies. But the substance of his argument is so ridiculously weak that it is not believable, Indeed, he has no credible evidence for what he says. It moves long from one self-deception and false assumption to another, one linguistic misunderstanding and fabrication to another. One has to be very gullible or to read the work very quickly to buy the argument. Any close scrutiny, as I make here, causes the entire book to crumple into a dash of occultist rhetoric and misused metaphors strung along by a paranoid rant.

    ****

    So where does the book go from Chapter 5 ? He slowly descends into real madness. Chapter 8 deals with aesthetics, but that is a complex subject which involves discussions of whole history of modern art and the traditionalist off shoot with in it. Traditionalists ideals of art are really an outgrowth of Symbolist and Fin de Siècle art. but I have reserved discussion of that till a later chapter, so I will skip that for now and move on. If the reader wants to move on to that first it is below and is called Beyond the Dead End of Traditionalist and Modernist Aesthetics.

    So skipping the chapter on aesthetics for now, we move to another passage Guenon has trouble understanding the idea of species and how they “may become separate beings while remaining within the species”. (Pg.60) The answer to this is easy enough if he understood the basics of Darwinian science and evolution and how species separate by geography, time and other reasons.. But he doesn’t understand Darwin at all, so he spends a whole chapter tying to write about individuality and species (Chapter 6). He fails to grasp the basic things that a course in biology would have taught him. But he is too proud to learn, so he spends the whole book attacking science, hardly ever knowing what he is talking about.
    He over uses the word “profane”, which really is an archaic word, used in the late medieval to separate the religious sphere from the sphere of “ordinary life”. For Guenon virtually everything is profane, which to him means not sacred, not suffused and connected to religion. He uses the word to imply demeaning subsidiary meanings too. In current usage ‘profane’ also means low, base or obscenely sacrilegious. So for instance he creates an extreme dichotomy between what he calls “initiatic teaching” as opposed to “profane education”” (pg 75) such as Guenon thinks we have now in our schools, and which Guenon considers devils’ teachings. One definition of profanity states: “A profanity is a word, expression, gesture, or other social behavior which is socially constructed or interpreted as insulting, rude, vulgar, desecrating, or showing disrespect.” I think it is fair to say that in Guenon’s usage ‘profanity’ is primarily about disrespect of what he sees as the power of gods, and the power of himself and those he supports as the voice or representative of god or gods. The actual world is so deeply insulting to Guenon he feels he must constantly disparage it. So Guenon feels that it is totally natural to refer to science as “profane science” because to him the fact that science has saved millions, perhaps billions of lives is mere profanity. Science to guenon, like someone writing the swear word for feces on a bathroom wall. Guenon sees the whole modern world as profane He would send critics of religion to the Inquisition, and save priests who instill delusions into children. Guenon’s own relation to the world is upside down. The actual facts of the world are disgusting to him and make believe gods and “principles” are everything. Seeing profanity where there is none indicates Guenon’s low intellectual culture and his need to debase and demean the actual.. The real obscenity is that Guenon considers the actual world profane and obscene. Science has nothing to do with religion and what is good in our world comes form science, not form religion. Guenon regularly confuses science with industry, when it is really capitalism that he should condemn, not science.

    He goes further in this effort to turn reality and unreality upside down. In his chapter 10, on the “the illusion of statistics” Guenon tries to deny that those who live in a society that uses statistics are people who are a “body without a soul” or “sub-human”. The notion of the soul is a fiction and the idea that those who do not have one are lesser is thus untenable. This does not mean that people cannot feel what matters or what someone is essentially about in their person. But as nature has no hierarchy it is meaningless to call animals “sub human” since we are ourselves animals. Guenon likes to unfairly denigrate and demean modern culture in this way, but he does so meanly and inaccurately. , Statistics can be and has been used in inappropriate and misleading ways, no doubt, but it also tells us important things, if used fairly and responsibly.
    After trying to bash statistics, the limits and uses of which he does not understand, he then tries to uphold the value of “the true traditional astrology of the ancients” (pg. 90.) This is really crazy, since there is no correlation at all between the accidental positions of random stars in the sky and the birth dates of human individuals on earth. This has been empirically proven many times. If there is any example of pseudo science that has been totally discredited it is astrology. The fact that Guenon claims its validity is proof of he is utterly untrustworthy as a “expert”. Guenon asserts his beliefs without any evidence at all.

    A really humorous chapter is chapter 19, called the “Limits of History and Geography”. Guenon knows little about history and most of what he knows he gets wrong. For instance, he believes the rather laughable theories that Plato put out about the supposedly lost continent of Atlantis. There was no such continent, but Guenon thinks there was and he speaks of it with laughable “authority” as if he knows when clearly he is a fraud. He writes about “disappearance of a single continent”.. and remarks in parenthesis that “such events have in fact occurred in the course of the history of our present humanity”, as if merely asserting it as an authority would prove his case ( pg.160). Actually no amount of unwarranted assertions will prove a case that has no evidence to back it up. He later connects the myth of Atlantis to the Flood and the “Biblical Deluge”. Both are fairly tales of the ancient imagination and have been discredited. Guenon’s attempt to resurrect them is absurd. The only real evidence there is of these events is that 3600 years ago, on the island of Crete, evidence has been found of a 100-foot-high tsunami that wiped out the Minoan civilization. The origin of the tsunami was the explosion of Mount Santorini on the island of Thera not far from Crete. This is factually established and is very likely the source of the Atlantis myth, which got transmogrified into the nonsense that Guenon believed. Guenon was mistaken as was Plato, there was no continent that was destroyed or people on it that could see precious stones where there are none. Guenon is full of errors and fictions of this kind that he promotes as facts to his gullible followers. By this time the book is an embarrassment and anyone who reads this far and there is no point in still reading unless one wishes to assess the man’s mental state or for a good laugh.
    Guenon also endorses other fairy tales in this chapter, he claims that history should record a time that “precious stones were as common the most ordinary pebbles now”. He recognizes that this and other fairy tales he panders to his reader might be hard to swallow, so he spend the next paragraph trying to explain why there is no evidence of this. Why do “archeologists and even pre-historians never find anything of the kind” ? Well it must be because the world has gone through a process of “solidification” and what f “solidification”. No one knows because such thing exists actually or ever happened.
    Guenon just made it up. Solids, fluids and air are not metaphysical concepts, but Guenon makes them so by a process of false analogy and psychological extrapolation that is fairly common in magical, paranoid thinking. Guenon really believes these fairy tales he makes up. Ever the con-man, he even tries to say that such fairy tales are not seen by men of great learning. He claims modern “profane” men simply have lost the mystical faculty of the “Intellect” to shine forth onto their reasoning, which would enable them to see things that are actually not there. Only the initiated can understand Guenon, he is not the fraud he seems to be. The “intellect” in Guenon and Schuon’s usage is basically the organ of wishful thinking and dreams, overwhelming emotion and unconscious projection of falsehoods. It is not ‘objective’ at all, on the contrary. If you look at Guenon’s own reasoning, pedantically luminous with this same ‘Intellect’s divine light”, he makes one ridiculous mistake after another in this book. Indeed the intuitive “Intellect” is merely a “pathological subjectivity”, an organ of fanciful invention, or in Dawkins apt phrase, a “mental virus”.
    So I see no reason to trust Guenon’s claims to special knowledge or to a “intellect “ beyond reason, since in fact he has no real knowledge of most of what he talks about. He merely apes other thinkers from Vedanta or Sufism who nurtured similar illusions. Most of his conclusions are make believe. Indeed, he has a whole chapter castigating the idea of reason. ( Chapter 8 “The Postulates of Reason”) and he sums this chapter up at the end of the book where he says that the evil of rationalism is that “rationalism denies to the being the possession or use of any faculty of a transcendent order”. Of course it does: that is what is good about it. Being reasonable is precisely to give weight to evidence and cases, to not judge by authority. In fact, Guenon possessed nothing of a ‘transcendent order” he merely possessed some unique skills as a con-man and logician. For Guenon reason is only useful if is possessed by the “transcendent”, and is not “merely” a human faculty. In other words reasons only those choseni by god to have special minds which are governed by irrational posits of transcendent ideas, are truly reasonable. “Visions” are what Guenon really means by “intellect”: one sees within though dreams or intuitions. If the Intellect says the moon is green cheese, by George,’ God has said so.
    . No one has ever demonstrated the slightest fact about any transcendent faculty, deific implant, or shown there to be any installed mystical intellect in the brain. Nor is there any organ that processes any transcendent deity in the brain or elsewhere. The notion of transcendence is no different that the idea of the holy spirit, in that both are merely subjective states of elation that have no factual basis in anything other than self-elation or narcissistic dilation. There is no divine intellect through which knowledge of the divine comes. There is only the emotional brain making up stories and Guenon’s story is a delusional whopper!!
    What Guenon tries to claim is that literally reason only has value in the hands of priests. He believes he is right even though no one has ever proven that the “transcendent order” exits. No one is able to ask any cogent questions such that it gives real answers. So what Guenon is really upset about here, is that reason does not serve the social hierarchy and the social order he prefers—in other words the power— is not in the “possession” of religion anymore. Reason has become part of science and has abandoned religion or even turned against it. This is a good thing, but Guenon does not realize it, longing as he does for the old days of priests putting those who disagreed with them in jail, or burning them at the stake. So Guenon, quite irrationally, hates rationalism and hates the science that he associates with it. He wants only a religious “scientia” a religious art, a religious math. What he wants is the return of discredited systems of knowledge that have no grounding in real evidence. Religious science is not science at all. For Guenon, science, math, music, philosophy, psychology, philosophy, and architecture must be dictated by ‘spiritual’ values and if it is not it is evil and part of the corruption of the modern world, the so called “counter initiation” . As such, modern sciences lead to “subversion”, “dissolution”, “counterfeit”, “parody”, and then apocalypse and hell. This is a horrendously flipped and erroneous vision of the world that is utterly crazy and delusional. It is a kitsch and paranoid vision of the world. It resembles recent Christian apocalyptic novels or the apocalyptic cult movie Matrix. Guenon’s vision of the world is dark, perverse and Manichean and conspiratorial.
    It is hard to say exactly at what point Guenon’s madness becomes apparent in Reign of Quantity, somewhere in between chapter 5 and 19, I think.. The book expresses mental imbalance from the beginning but at a certain point becomes decidedly worse. The beginning chapters are rather like Ananda Coomaraswamy’s writings, who is the most level headed of the Traditionalists. But as Guenon goes along and makes real blundering mistakes in his scholarship, trying to create a metaphysics of “quality” and “essence” out of thin air, his mind and mania begin to increase and even the early chapters begin to flounder in fiction and unwarranted assumptions.
    By Chapter 19 Guenon is trying to say that the terribly inaccurate and botched medieval and ancient maps are true and that land masses no one now recognizes as real were then real. This is outrageous lunacy, having no basis in any kind of empirical data. He tries to claim that bizarre animals and human animal hybrids described by Pliny in his Natural History and in on the edges of the old Bestiaries may have been real too. Lucretius makes great fun of these hybrid-animal delusions and fantasies of paradise in his On the Nature of Things and says that people who mouth such nonsense, “may babble with like reason many whims into our ears”. But there is no sign Guenon ever read or would have understood Lucretius. No fiction is beyond Guenon’s mania. Such animal fictions as the griffin, Dragon and Chimera have been long ago been ruled out as fantasies of the Middle Ages, curious phantasms of bored monks and cartographers imaginations, doodling on the corners of maps and books. These caricatures actually represent the tacit speciesism that was part of Christianity and that goes back to the Romans and before.
    In the process of discussing maps Guenon tries to suggest that there is a ‘sacred geography” which defines ‘centers’ and ‘oracles’ where divine beings might reside. Lucretius would giggle at these absurdities and I find myself chuckle a bit too. There are many such theories and fictions such as the crops circles, “sacred geometry” and other “Mysteries” promoted in New Age bookshops, all of them bogus and discredited. None of them have any real evidence backing them up. Guenon’s imagination never rises above a similar mawkish hawking of New Age pulp fictions. But it gets worse.
    He actually believes this rubbish is not merely the result of a pulp science fiction writer or con-man radio talk show host. Indeed, Guenon goes on in succeeding chapters such as those on “Shamanism and Sorcery” and “Psychic Residues” to propound really bizarre and insane theories about the presence of evil influences in archeological digs and ruins where zombie like “hordes of Gog and Magog” issue forth, set at liberty via “exhumations of vestiges of past periods and vanished civilizations.”. This is not just a Boris Karloff Mummy movie. He says that soon an army of inferior and demonic forces will destroy our earth. They will arrive first coming though such places, archeological digs and ruins acting like portals or “fissures” for the malicious spirits sure to come…
    Schizophrenia sufferers may wear aluminum foil in the belief that it will stop one’s thoughts from being broadcast and protect against malicious waves entering the brain form far away. Guenon says that there is a “Great Wall” around the world and because of the evil of science and materialism, this wall has been breached by inferior forces and these forces have begun pouring through the “fissures”. This is a schizophrenic ‘vision’ and I have heard of just such visions voiced by street people who had this disease of the brain. I have known 3 or 4 people who had such visions, one, an artist in California was convinced that Russian spies were planting thought in his head via radio waves. Projections of fears into the sky or suspicions into “sky machines” is quite common. According to Guenon, after the Great Wall is breached the world will soon undergo an increasingly downward movement toward « dissolution » to be caped by the « Great Parody ». A « counter-tradition » will arise and then the Great Parody will be manifested in an individual who is the « satanic caricature of everything that is truly traditional and spiritual »
    All this will happen with a mathematical exactitude, the world reversing itself like topological gyres, upending itself in a mirror image of the imaginary Golden age. The age of horror is lovingly described, almost as if Guenon like Dante loved his hell more than his heaven. Guenon describes the last days as being composed of people who are mechanical zombies, « galvanized by an infernal will ». The Anti-Christ will be defeated and the story comes to its usual ending, like St. John, with the return of the golden age in splendor and glory. These fantasies and fictions are examples a classical paranoid attack of an acute kind. He has had a psychotic break with reality.
    Guenon sees enemies everywhere, like a paranoid street person off his medications. He observes that one “must exercise extreme vigilance —for the enemy only knows too well how to take on the most insidious disguises”, he writes. (pg 288) Guenon had himself been a man of disguises. But now he fears the very thing he had been. He was a very sick man, as Martin Lings suggests in an essay he wrote about the period where Guenon is writing Reign of Quantity. Lings says that “ He had enemies in France and suspected that they wished to attack him by magic…Guenon was very much afraid of being attacked by certain people”. Mark Sedgwick, obtusely and unfortunately without embarrassment notes that

    In a letter to Evola in 1948, Guenon wrote that an ‘attack of rheumatism’ in 1939 had been caused by ‘une influence maléfique,'( a malicious influence] and disagreed with Evola, who had evidently said that such things could not hurt those who have spiritual stature. Guénon pointed out that the Prophet himself was made ill by sorcerers. Most Guénonian biographers tend to gloss over Guénon’s concern with magic, sometimes referring to attacks of persecution mania when Guénon was ill, but in one sense such apologies are unnecessary. A belief in the efficacy of magic is not un-Islamic, as Guénon’s own reference to the Prophet reminds us. Such a belief was (and is) widespread in Egypt amongst all types and classes of person, and so may be described as traditional within Islam.

    In short, since abysmal ignorance, magical thinking and superstition is so widespread it the middle east, it is “traditional” and since tradition is good, it is OK to be ignorant and superstitions. In this backwards reasoning, Sedgwick is trying it to excuse Guenon’s lunacy, as he excuses Eliade’s, and as he tried to excuse Schuon’s crimes. He is trying to say it is OK Guenon wrote like a paranoid schizophrenic, since it is so common to employ unbalanced magical thinking in Islam. Sedgwick is a rather a superstitious man himself and acts as if the moniker “traditional” had any merit at all, when really it is just an excuse for lazy and ignorant thoughtlessness. The fact that magical thinking is “traditional” means that “Tradition” itself is an excuse for all manner of bogus nonsense, What he should say is that people of Islamic faith should be given better teachers and books to read. Rather than draw this obvious conclusion, Sedgwick comes off supporting ignorance, Islam and Tradition at the same time. The truth is that the Prophet, who may not even have existed, was not attacked by any ‘sorcerers’ and neither was Guenon. Magical thinking of this kind depends upon the gullibility of the religious. Guenon was highly gullible and suggestible. His fear of attack is deeply paranoid and self created. It is palpable throughout the end of Reign of Quantity.
    It is clear that Guenon projected his paranoid fears upon the entire world as a sort of defensive counter attack. He was mentally ill. His projection of evil on the universe, done in coldly logical prose, marbled with insane fantasies of a particularly violent and graphic kind. No wonder one of his favorite author is Dante. Like Dante in the Divine Comedy, Guenon sees virtually everyone as an enemy, except perhaps a few orthodox people. Dante and The Apocalypse of St John inspire Guenon. The Apocalypse or Revelations, is a bogus text, probably written nearly 200-250 years after the birth of the person they call Jesus and has nothing to do with the man called St. John , if there was such a person. The earliest extant manuscript evidence of Revelation is dated no earlier than about 250 C.E.. Regarding the Revelations I wrote in 1997 that:

    “The frustrated hopes of an obscure religious cult blossomed into an elaborate fantasy of revenge and desire for power. This is expressed in many early Christian texts, the Revelations of John perhaps representing a later summation of this tendency. As the Roman Empire failed, the obscure cult took over the social fabric of the Roman Empire and combined the rationalistic regimentation of the Romans with the apocalyptic fervor of Christianity…..
    The apocalypse, clearly a forgery form later centuries pictures an orgiastic dismemberment of the very fabric of the universe in order to justify an intellect that desires totalistic power. The world must be destroyed so that the intellect in its drive for totality and purity finally can possess immortality. ….The apocalyptic drive desires glory though violence and transcendent power through the dismemberment of people’s bodies or the utter destruction of the earth itself. Transcendence requires destruction; the monistic God must destroy diversity; Christ the savior destroys nearly all the beings on earth. Plato’s « Sovereign Good » demands total social control: just as the Aztec priests needed to rip out the hearts of children to prove their power. Devotees of Christ wanted to conquer time so he could dominate the world. Those who refuse to be obedient to the Christian, Aztec or Platonic imposition of a blackmailing concept of ‘eternity’ must be burned at the stake, eliminated, warred against, or destroyed in an apocalypse. Beyond the dreams of utopia, perfection, glory, wealth, El Dorado and the final End of History the reality of what happens in apocalyptic politics is a gruesome and bloody nightmare. The perfections of the ‘next world’ covers this world in blood.”

    I have mixed together many things here, but this is substantially correct, I think now. There is no next world. There is only this world. In Guenon’s delusional fantasy of revenge against life, history has been reduced to a paranoid “Plot” that is going on everywhere, with Satan as the head of the conspiracy against Guenon’s religious ideology. Guenon is a a decadent writer as was the writer of Revelations, The end of the Roman Empire echoes the end of the aristocracy and the Church. Guenon is writing out of reaction against the new world science has made, just as those who murdered Hypatia killed out of reactionary ignorance against the rising science of the time which Hypatia so wonderfully embodied. Guenon resembles the murderers of Hypatia, he wants to destroy the world that does not fit his fantasy. As Baudelaire said in his gloss on De Maistre “In Politics, the true saint is the man who uses his whip and kills people for their own good.”
    I think Guenon was living in a real subjective hell while he was writing this book. It is, in fact, a deeply personal, even manically personal book. It is written with such searing passion by and man who despises all passion. He is insane and the insane suffer mentally. He is a doomsayer, sure that virtually everyone in the world, but a very small remnant, will soon be destroyed. It is a sad book he has written here, which shows a man who has been clearly and permanently been driven mad by the occult and metaphysics, lost in a make believe world…….rather like a bleak Piranesi prison, Guenon is caught in his own theory in a madness where a vision of hate a world despised and carefully ignited. In a vampire-like version of Don Quixote, Guenon claws at broken windmill of his own mind spinning furiously. Guenon lives in a sort of subjective Last Judgment, or as if in the movie “Night of the Living Dead” and the fictional modern world which he thinks is so evil, actually is not evil at all. There is real mania in this book, madness of an authentic kind. No play acting.
    It is Guenon’s own imagination that is ‘evil’ source of this, still obsessed with Satan, enemies and dark forces. He is lost in delusions of a kind that projects what he is on the world. He is utterly convinced of the reality of his delusions, even as he projects what he is on the world that he hates. Like Mad Meg is Breughel’s great painting, (see below) Guenon ends up surrounded by Hieronomous Bosch-like demons, created by his own mind, and in his madness he cannot distinguish true from false. As fascinating as this madness is, one has to call it madness. Guenon’s followers really think all these phantasms are real. Indeed, reading Guenon after 27 years shows me a man who is very much in the grip of the same illness I have seen in street people who scream on city sidewalks that the sky is falling immediately.

    Pieter Breughel —Mad Meg

    Breughel’s Mad Meg may be one of the first objective attempts to depict mental illness in the history of painting. All the “Temptations of St. Anthony from Grunewald to Bosch are still wrapped up in the mythic magical thinking. Breughel appears to be on the verge of escaping from this, and perhaps he did escape form it, hinting at an objective picture of a real street woman. This whole book of Guenon’ is plunged back into the dark ages and medieval madness as if science never existed. Indeed, this book is a paranoid attack on science.
    Much of Reign of Quantity’s tone of barely contained hysteria hides behind excessive logic. This is typical for someone with as deep a paranoid fixation as Guenon had. He is on the verge of psychotic break throughout the beginning of book. By the middle of the book the break with reality has occurred. The logical pretence of the arguments is a part of the disease that inhabits the book.
    The book proceeds by a rational irrationality that is born of his paranoid terror of science. Guenon says repeatedly that “the falsification of everything” (pg.249) has come about and has done so because everything has fallen out of “proper hierarchical order” (pg. 243). Again his main concern is the loss of power, and he wants it back, like Joseph De Maistre.. Democracy and human rights are the evils that got rid of aristocratic tyrants and popes with crowns. Guenon’s madness is one of nostalgia for the lost power of churches and monarchs. He is obsessed with bygone notion of religious order of a Dantean and Hindu sort, unaware that such notions were proven wrong centuries ago.
    Is there really a “falsification of everything “? Actually the opposite is true, since Newton, Einstein and Darwin disproved Dante, Augustine, the Bhagavad Gita and Plato, the world is so much clearer and easier to understand. What has been falsified is the superstitious fictions that Guenon fanatically and insanely clings to. Hence his hysteria. He is in denial and must pretend that what is real is unreal and his madness is sanity.
    Guenon’s book is full of excessive pronouncements meant to inspire fear. A metaphysical terrorist, he wants the reader to believe in what he fears, rather than admit he might be wrong, and his whole system is wrong. Like the Republicans in today’s America he uses fear to support an unjust power structure. He wants to spread the contagion of fear. He wildly claims that reason, science, equality and democracy have destroyed the order of the world. Utterly false. All that was destroyed by the French and American Revolutions was the theocratic illusion. Guenon’s theofascist fantasy is born of the desire to go back to the toxic delusions of the far past. He is an escape artist, a true romantic, like Artaud, who prefers his insane subjective world to reality. The problem for Guenon as for religion in general is humans. Gods are to be preferred, metaphysical fictions are better than reality and ordinary things. The actual world must be abolished because fo the imaginary “beloved” beyond the sky is real. Guenon cares more about symbols than people, more about doctrine than ‘ordinary life’, which he despises.
    Tradition is not about humans, he says. Guenon writes that it is a horrible mistake to confuse tradition with things that are on “the lower human level and are completely lacking in profound significance.” (pg. 253) Guenon is anti-human, he is even anti-earth and anti-cosmos— and all he cares about is the fiction of his super-human “principles” —principles which he never defines, but claims to know everything about. “The restoration of the superhuman” (pg. 253) as he calls it ( evoking Nietzsche) will only come about once science and materialism, humanism and human rights, democracy and reason are all negated. He equates all these with what is “satanic” and what is satanic involves “all negation and reversal of order, such as is incontestably in evidence in everything we now see around is” (pg. 237)
    There is no such “incontestable” evidence in Guenon’s book. On the contrary. Guenon announces his conclusions before he shows us any evidence that is supposed to prove it. Most human lives are far better than they ever have been. What has fallen is belief in con-men like Guenon. This is not to say there or no serious problems. There are huge problems left to solve, but no solutions will be forthcoming from the traditionalists, who are a cult and who exist only in tiny enclaves of privilege and luxury. Guenon has no sense of proportion. He wants to go back the Dark Ages when life expectancy was 35, prostitution was rampant, workers had no rights, were forced to work seven day weeks. Women regularly died in childbirth, diseases were common and killed many children, poxed faces, left terrible scars, sweatshops abounded and the Church was utterly corrupt. In a recent book, Steven Pinker shows that in the “good old days”

    “Tribal warfare was nine times as deadly as war and genocide in the 20th century. The murder rate of Medieval Europe was more than thirty times what it is today. Slavery, sadistic punishments, and frivolous executions were unexceptionable features of life for millennia, then suddenly were targeted for abolition. Wars between developed countries have vanished, and even in the developing world, wars kill a fraction of the people they did a few decades ago. Rape, battering, hate crimes, deadly riots, child abuse, cruelty to animals—all substantially down”

    In these good old days life was “brutish and short” as Hobbes says and priests ruled everyone’s lives.
    Guenon was a profoundly disturbed man suffering from paranoiac delusions. He sees the whole world as evil. To him, science is a satanic “counterfeit” and is part of the conspiracy against the anti-human and “super-human” ‘truth’. He sees the world as coming toward a cataclysm of horrendous proportions when all his favorite enemies will be destroyed. Religion has become so completely the vehicle of Guenon’s personal self that anything scientific and reasonable comes to seem to him as ultimately evil. His sociopathic insanity mounts as he imagines that science has enclosed his fantasy of god behind a fictional wall that stretches around the world. He imagines that inferior evil domains are pouring into the world with all their filth and wickedness. The exact nature of these “inferior domains” is never described, as they do not actually exist, but for Guenon, they loom with bloody teeth on the edge of consciousness. He wants you to do the work of imagining these things. Poor Guenon is caught up in his own mind like a Manichean lunatic and at war with himself in a horrible and suffocating sense of personal defeat and hatred of our world.
    The heart of Guenon’s Reign of Quantity is not his crazy theory about a “plan” to defeat tradition and the “principles of metaphysics”. The heart of Reign of Quantity is Guenon’s his own distempered mind. It is his paranoid psychosis that is the real subject of this book, not the process of “subversion”, “anti-traditional action” counter initiation” and the final “Great Parody”. These are just symptoms of his disease, projections of his illness on the world. Guenon’s theory that the Anti-Christ will seize the moment and destroy the world just as the “reinstatement” arrives and the world will begin all over again— this theory borrows heavily from Hindu myths and fairy tales, and is really just a symptom of Guenon’s dementia.
    Most of the time, his illness is hidden behind an artful pose of impersonality and his manic rush of fabrication and paranoid inventiveness. It is an amazing text as a tour de force of metaphysical madness. Sometimes however, his illness actually shows itself directly and personally in his text. For instance, Guenon blames Henri Bergson, a very mild and rather harmless French philosopher from the early 20th century, who promoted a philosophy of ‘vitalism” and intuitionalism. It is rather a gentle and romantic philosophy influenced by hints of Rousseau and Darwinism. Bergson’s thought may not be to my taste but it is hardly anything dangerous or to be feared. But Guenon is livid with fear about this harmless man and his theory.
    He hates William James too, who is really quite interesting and also harmless, who is one of the fathers of early brain science, and a sort of forbear of people like John Dewey. James is not threatening to anyone either. I disagree with his subjectivist theory of religion, as this book makes plain. But that does not make James a bad man. So why is Guenon so paranoid with fear of them?
    It would appear that Guenon hates Bergson and James for their science and their rather lukewarm “spiritualism”. Bergson was actually a Jew and suffered under the French Nazis (the “Vichy”) and loved Darwin, so it would appear that Guenon, who had friends in French fascist movements, hated Bergson as a left leaning man interested in science. Virtually everything Guenon says about Bergson is nonsense, as well as vicious, insinuating and blacklisting. He tries to imply that Bergson was an unwitting part of a diabolical plot against the “Truth”, capital T.
    He tries to say that Bergson and James are harbingers of the imaginary “Anti-Christ”. The reason he gives is they do not admit of basic religious ideas and are more influenced by science. So what? Why should they? Why should anyone have to be believer in the nutty nonsense Guenon believes in? It is science that Guenon hates in Bergson and James. These two men must therefore be devil’s in disguise, Guenon imagines, and their writing opens the door to the “sub-corporeal” and ‘sub-human” realm. There is nothing wrong with beings that are not as complex as humans are, but there is no “sub-human” realm, as Guenon maintains. Nature is nowhere a hierarchy, but rather a sort of continuum wherein all beings have their own lives and progression within the overall adaptation of the evolutionary field.
    So as I was saying, the heart of Guenon’s Reign of Quantity is not his theory about a “plan” to defeat tradition. Rather the heart of this book is in Guenon’s own disturbed brain, hungering after power, which births the “plan” or “plot” to destroy the world. The origin or personal starting point of this crazy book to be found in Guenon’s rare admission of jealousy of Henri Bergson, the French philosopher. Guenon reproaches Bergson for not really understanding the “magical operations” that Guenon believes in….Guenon erupts into a really bizarre accusation:

    One can admire the intrepidity of this philosopher, shut into his private room, and well protected against the attacks of certain influences which undoubtedly would not hesitate to take advantage of him as an auxiliary no less valuable than unwilling.

    He goes on to say that “experience demonstrates the falsity” of Bergson’s assertions about magic. We know from other sources that Guenon claimed to have experienced horrible attacks of magic coming from Paris. As I discussed earlier, Lings mentions that when he says, “He had enemies in France and he suspected that they wished to attack him by magic”. So Guenon was affronted by Bergson who apparently and rightly does not believe in this paranoid nonsense and does not have such attacks. Guenon is jealous that unlike himself, Bergson he does have demons coming form overseas and harassing him from the corners of his room. He has been attacked by “magical operations” since he has recently been the victim of them, or so he imagines. He claims to suffer from strange evils, of which he detects the origin in “psychic attacks” directed against him. They are imaginary, but the paranoid tenor of Reign of Quantity comes from these ‘experiences” of imagined terror. Bergson, Guenon says, would realize his errors if only he understood that magic operations are real and spirits can attack people at a distance. Actually, the errors are all Guenon’s. He attacks Bergson, James and others out of a personal mental illness and projects of them his own terrors and fears of plot and conspiracy.
    Of course Guenon has not a shred of evidence that “ghosts”, “spirits” “psychic residues” and such like beings actually exist. His ‘mental virus” as Dawkins would call it, is such that even imagines these evil little demons coming though coins and money. Guenon writes that “the control of money by the spiritual authority” is essential. He agrees with the fascist poet Ezra Pound on this. Pound thought that “Usury” is the great evil, which basically is defined as the taking of unnecessarily high interest in loans. This idea was long preached as part of the language of anti-Semitism., conspiracy theories about Jewish bankers and notions of degeneration resulting from abandoning the gold standard. Ezra Pound’s anti-Semitism was based on his interest in fascist monetary theories, which, to put it over-simply, saw usury as the chief economic ill of modern society. Guenon ideas are similar but more widely applied. Guenon applies the anti-Semitic ideas to all of the “profane” world. For Guenon the hated category “Jews” become the “Profane”. This is true in Schuon too. Guenon sees any secular control of finance as an evil. He wants it all in the hands of priests. Pound too is traditionalist, as you can see in his poem, the canto Usura

    Duccio came not by usura
    nor Pier della Francesca; Zuan Bellin’ not by usura
    nor was « La Calunnia » painted.
    Came not by usura Angelico; came not Ambrogio Praedis,
    Came no church of cut stone signed: Adamo me fecit.
    Not by usura St Trophime
    Not by usura Saint Hilaire,
    Usura rusteth the chisel
    It rusteth the craft and the craftsman
    It gnaweth the thread in the loom
    None learneth to weave gold in her pattern;
    Azure hath a canker by usura; cramoisi is unbroiled
    Emerald findeth no Memling

    The big evil for Pound as for Guenon, —as well as for crypto-fascist historians like Oswald Spengler ,— is the Renaissance, Pound wants a return to a religious veneration of objects. This sounds both like Ananda Coomaraswamy and Guenon, with its extolling of traditional religious craft and its anti-Semitic hatred of bankers. There is nothing wrong with the love of craft. But, neither Pound or Guenon stops there. Guenon wants all coins insured by god and thus “counterfeit” coins will cease to be conduits of devilish witchcraft like forces and “psychic entities”.
    Guenon thought that all money should be controlled by the “spiritual authority”. There is truth to there being harm done by capitalists because of financial trickery, but this is even more true of religious institutions. The Vatican is hardly a good example of sound finance, taking from the poor, selling “Indulgences” to feed the rich as they did for centuries. Although Pope Pius V decreed in 1567 that indulgences should not be given in exchange for money, and the Church made huge amounts of money from this. Martin Luther recognized this indulgence sell as an attempt to profit from sin, Luther protested by nailing 95 objections to this on the wall of the Church in Wittenberg. The sale of indulgences mostly had to do with buying time back for sin to be spent in a fictional purgatory. Indeed, the sale of indulgences is one of the origins of the private insurance racket, which begin also with insuring slaves and salve ships being sold from Africa to the New World, where they died in droves during the Middle Passage. Guenon has no historical sense of how corrupt and depraved the historical church was when it had control of aspects of the economy. Nor does he grasp what a disaster the theory of castes was in India, eventually necessitating it being outlawed. It was a mistake to have the Brahmins in charge of social relations. But Guenon is never concerned with human or earthy realities, which he considers to be “low” and “inferior” realms. People do not matter to him. Nature does not matter to him. Only ideas, his fictional “principles” matter to him.
    The whole second half of Guenons book is devoted to his constrained and paranoid fantasies that psychic entities and satanic conspiracies not only exist but the great secret of our time is that they do exist. He thinks this is a fact of “diabolical cleverness” (pg 109) that Satan hid his little demons from average people. Thanks to Guenon this universal secret is now revealed to you for the first time!! The universe is being over run by demons. They not only exist but they proliferate wildly like the demons in a painting by Hieronymus Bosch or Pieter Breughel. Indeed, Guenon, like Bosch or Breughel, is a throw back to ignorance and superstition of the Dark Ages. Though I think Breughel at least, and possibly Bosch, understood that these images of hellish fantasy were indeed conceits or allegorical games.
    By chapter 22, which is about the evil influences that come though metals, Guenon has really lost any semblance of sanity. What he calls the “maleficent influence” of metals, is part of what he calls “cosmic psychism” (pg.189), and these demons or spirits are everywhere proliferating – He says these “influences, in their multitudinous forms are today actively threatening the “solidity” of the world. The dissolution is supposed to come about when everything is reduced to an “atomic dust without cohesion” (pg199). Guenon sinks himself into utter fantasy about alchemical processes and spiritualist rhetoric. Full of obscure empty terms like “coagulation and “extra-corporeal modalities” , which sound like they means something but really are just elitist sounding gobbledygook. He writes like a madman:

    “In order to undo the knots resulting from the solidification which has been going on up till now and (the word knots is used intentionally, as it suggests the effects of a certain kind of coagulation particularly connected with the realm of magic) the intervention of something more directly effective for the purpose in view is required, and this something must no longer belong to the domain, the very restricted domain to which the “reign of quantity” itself properly belongs. It is easy to perceive, from the occasional indications already given, that the action of subtle influences is involved: such action really began long ago to operate in the modern world, although at first it did so in no very apparent manner, and it has actually always co-existed with materialism for the very moment at which the latter was first constituted in a clearly defined form.”

    You can see he has a matter of fact way of speaking about things that are utterly imaginary and f

    • 51
      Tom Walker
      25 décembre 2014 à 5h18 / Répondre

      Dear Mark,

      I have found many of your writings to be of great interest particularly those on the so -called traditionalists , and I love your expression  » theofascism’ . I also think that you are a fine artist .
      Could you please point me to where I can see the full version of your above critique of guenon.

  • 46
    Yasfaloth
    12 octobre 2013 à 15h41 / Répondre

    Bonjour

    R. Guenon n’est certes pas un auteur « sympathique », le lire est souvent pénible : il est péremptoire, hautain, élitiste, parfois prétentieux, ne cite que rarement ses sources… par contre il n’est absolument pas raciste et d’ailleurs ne peut pas l’être relativement à ses idées, et là où il les a semble t’il puisées.

    Mais je dois avouer que les « Aperçus sur l’initiation » puis « Initiation et réalisation spirituelles », ont constitués pour moi une sorte de révélation et ont débloqués mon intérêt pour la maçonnerie, à un moment où, après une initiation que j’avais vécue comme ratée, j’étais pas loin de l’abandonner.

    Plus tard, beaucoup plus tard, je me suis plongé dans sa « triade métaphysique », et je dois dire qu’elle m’a ouverte des horizons de réflexion, et même de contemplation que je suis loin d’avoir épuisé.

    Au final j’ai a peu près tout lu de lui, je me suis parfois fermement ennuyé (l’erreur Spirite, Le Théosophisme) et même parfois indigné ( La crise du monde moderne, Le règne de la quantité).

    Beaucoup d’auteurs sont des gens que l’on aimerai pas forcément avoir pour ami, ni même pour voisin, pour moi René Guénon est sans doute un de ceux là, mais rien que pour les 5 ouvrages que j’ai cité en premier il est à mon sens indispensable au lecteur maçon averti souhaitant dépasser les limites de la pensée de notre temps.

    Cordialement

    • 59
      Gaëlle
      9 octobre 2016 à 15h29 / Répondre

      Je voudrais parler avec vous si possible, parce que certaines choses que vous dites font écho à mon vécu et j’aimerais bien pouvoir parler en privé avec vous.

  • 45
    Contre Van Win
    4 août 2013 à 17h12 / Répondre

    Je viens juste de prendre connaissance de cette discussion. Entre de multiples autres choses, je suis un peu choqué par l’affirmation suivante de M. Van Win:

    « (1) Réincarnation : Guénon prétend, dans « Aperçus », qu’un handicapé, mental ou physique, même par accident, doit être refusé en franc-maçonnerie parce que ses tares sont la preuve évidente des fautes qu’il a commises dans ses existences antérieures. Cette nouvelle affirmation péremptoire repose sur sa conviction « métaphysique » que le temps est cyclique et non linéaire. Les conséquences de cette façon de voir, appliquées à la maçonnerie, sont irrecevables, et c’est cela mon propos, et non les élucubrations métaphysiques du Penseur, ou de tout autre, du reste. »

    Je viens de consulter le passage concerné sur l’index de Guénon en ligne (http://www.index-rene-guenon.org/Access_book.php?sigle=AI&page=105), et nulle part y trouve-t’on ce que M. Van Win affirme ici: il n’y est jamais fait allusion à des vies antérieures, ni à des fautes commises dans le passé. De plus il semblerait que l’auteur se place bien au conditionnel:

    « Si nous considérons les infirmités ou les simples défauts corporels en tant que signes extérieurs de certaines imperfections d’ordre psychique, il conviendra de faire une distinction entre les défauts que l’être présente dès sa naissance, ou qui se développent naturellement chez lui, au cours de son existence, comme des conséquences d’une certaine prédisposition, et ceux qui sont simplement le résultat de quelque accident. Il est évident, en effet, que les premiers traduisent quelque chose qui peut être regardé comme plus strictement inhérent à la nature même de l’être, et qui, par conséquent, est plus grave au point de vue où nous nous plaçons, bien que d’ailleurs, rien ne pouvant arriver à un être qui ne corresponde réellement à quelque élément plus ou moins essentiel de sa nature, les infirmités d’origine apparemment accidentelle elles-mêmes ne puissent pas être regardées comme entièrement indifférentes à cet égard. […] »

    Que l’on soit d’accord avec Guénon ou non importe peu ici, ce qui est extrêmement grave ce sont les inventions de M. Van Win.

  • 44
    cosmonaute
    6 janvier 2013 à 17h28 / Répondre

    Je prends le fil avec retard et vous propose une autre lecture, en forme de question. Comment se fait-il donc que le demi frère Guénon, à qui tout ce que l’on reproche est vrai, nonobstant le fait qu’il écrive comme un pied, ait autant de succès dans la maçonnerie, disons, spiritualiste? Eh bien parce qu’elle recherche désespérément un maitre à penser interne, enfin, dans ce cas, semi-interne, une référence qui lui soit propre et qui soit sans répondant, vu que, à part dans ce milieu, tout ce qui pense en France, même à droite ou pire se contrefiche de cette semi pensée. Se réclamer, allez, mettons le paquet, de René Girard, De Jung, de Gilbert Durand, c’est risquer d’en prendre plein le tablier dans un débat avec ceux qui pensent que c’est de la bouillie pour minet, mais Guénon, avant que van Win s’en occupe, ça ne risquait pas grand chose d’en être le semi disciple. Les maçons semi-croyants méritent mieux que cela…

    • 67
      Odysseus
      8 avril 2020 à 19h06 / Répondre

      À mon tour je prends le train en marche… votre post ( gardons ce terme, il permettra ultérieurement de dater le débat) vient à point nommé dans le temps où nous sommes … bien entendu, je carbure à l’intuition – mettons au feeling littéraire… ce que vous dites est recevable selon moi, pas tant parce que vous le dites «  bien » mais bien plutôt parce qu’il se dégage de ces quelques lignes une perception exacte de ce qui motivait Guénon, ce à quoi il s’occupait vraiment, savoir discréditer, déconsidérer des avancées décisives dans le domaine de la Connaissance. Blavatsky entre autres en a pris plein la casquette pour pas un rond. Pourtant son apport est de toute première importance. La Tradition Primordiale dont Guénon se réclame tout du long – si tant est qu’elle existe comme telle – est infiniment plus perceptible dans les écrits de Blavatsky que dans ceux de Genon . Votre référence aux travaux de Durand, de Jung et Girard est effectivement ce qu’il convient de mettre en avant lorsqu’il est question d’érudition « vraie ».

  • 43
    C.F.
    21 décembre 2012 à 19h31 / Répondre

    Esbroufes…

  • 42
    G.S.
    5 décembre 2012 à 7h09 / Répondre

    Bonjour, je me permet d’ajouter cette citation de Frithjof Schuon(lui aussi traditionaliste):

    « Guénon ne semble connaître de la doctrine hindoue des cycles cosmiques que la vision suivante : les quatre Yugas forment un Manvantara ; quatorze Manvantaras forment un Kalpa, c’est-à-dire le « développement total d’un monde ». Or selon le Manava-Dharma-Shâstra et divers Purânas; les quatre Yugas forment un Mahâyuga ; mille Mahâyugas forment un Kalpa ; soixante-et-onze Mahâyugas forment un Manvantara, quatorze Manvantaras forment un Kalpa, dont équivalent à mille Mahâyugas. Dans aucun écrit de Guénon, on ne trouve la moindre allusion à cette doctrine pûranique des cycles, trop importante pourtant pour pouvoir être passée sous silence »

    Il y pointe l’inculture de R.Guénon concernant les « subdivisions chronologiques »
    établies dans les écrits hindouistes.

    N’interprétez surtout pas ma participation comme une quelconque défense de l’idée de tradition dont Frithjof Schuon serait un meilleur représentant(que guenon) car ce n’est pas le cas, je veux juste faire état de cette critique car elle elle vient du même « milieu », du même « camp »: celui des traditionalistes.

    Par ailleurs une simple recherche via google permet de connaitre les vraies subdivisions chronologiques hindouistes.

  • 41
    jp berthiot
    14 septembre 2012 à 9h07 / Répondre

    bonjour

    félicitations pour ce livre que nous attendions depuis longtemps
    nous sommes une association de lutte contre les dérives sectaires basée en France.
    J’espère que vous aurez un jour la possibilité de venir assister à notre colloque annuel qui a toujours lieu à Marseille, en 2012 le samedi 29 septembre
    JP BERTHIOT

  • 40
    fluo
    8 mai 2011 à 10h56 / Répondre

    Ce que j’adore, Jiri, sur ton blog, ce sont les trolls, réguliers ou de passage. Ils parlent avec la certitude de ceux qui ne savent rien. Car, à la lecture de certaines assertions, en tant que Franc-Maçon, je devrais rentrer dans une des trois catégories : haut fonctionnaire (ou dirigeant), affairiste sans scrupule, ou « pauvre malheureux en recherche de spiritualité »…
    Et savoir que je suis moins bon que Bauer me pétrit d’humilité….

  • 39
    Raphaël
    8 mai 2011 à 0h20 / Répondre

    Ne vous en déplaise, chers amis « initiés », René Guénon est mort en totale soumission islamique, au Caire, en prononçant le nom de Dieu, Allah, Le Puissant, Le vénéré; il n’est pas mort obèse en criant son amour de la laïcité dans un planque à la cour des comptes.
    Ce n’est pas le petit livre bileux de Jan van Win qui pourrait entacher une telle œuvre.
    Il a pris la FM à rebours, il a caché son initiation au soufisme, la seule qui comptait à ses yeux, et il a dénoncé à sa manière, sans polémique, le misérabilisme du catéchisme maçonnique. Tel est pris qui croyait prendre, c’est une bien petite victoire reconnaissons-le.
    Si grandeur de l’initiation maçonnique il y eut (ce dont je me permet de douter), cette époque est révolue.
    Au mieux c’est un organe de cooptation pour hauts fonctionnaires ou dirigeants de multinationales.
    Au pire c’est une officine d’affairistes sans scrupule (cf. bonne représentation des maçons dans les tribunaux de commerce ou les banques)
    Et au pire du pire, mais là on touche vraiment le fond, ce sont de pauvres malheureux en recherche de spiritualité. C’est triste, mais ça existe; Y a bien des gens qui vont chercher de l’amour chez les prostitués.
    Pour les autres, quittez cette secte, et que Dieu nous pardonne, car Il sait, et nous ne savons rien.
    j’épargnerais l’auditoire d’une quelconque érudition pour affirmer mes propos, je rappellerais juste qu’Alain Bauer fut un temps « le meilleur d’entre vous », ça suffit à vous discréditer à jamais.

  • 38
    DACIER
    6 octobre 2010 à 10h55 / Répondre

    Il ne s’agit pas d’avoir raison à tout prix car la vérité n’est pas une invention humaine. L’homme doit s’efforcer de l’atteindre et elle n’est ni consolante ni « intéressante ».

    Dont acte, Monsieur. A Dieu donc (singulière conclusion pour un athée!) . Décidément, même au XXIème siècle, il est difficile de ne pas uttiliser des termes archaïques et démodés.

  • 37
    van Win Jean
    1 octobre 2010 à 12h31 / Répondre

    Vous avez entièrement raison. Mon savoir est ignorance, puisqu’il ne relève que de la raison, qui est inférieure à l’intellect transcendental.
    Ce que vous osez écrire sur « le philosophe » Evola et le mystique Maistre, atypique comme tous ses congénères, est consternant.
    Je romps notre dialogue, qui est impossible, et finalement, inintéressant.
    Vous êtes encore pire que Guénon, et, au XXIe siècle, cela a de quoi surprendre et…inquiéter. Adieu Monsieur.

  • 36
    DACIER
    1 octobre 2010 à 11h13 / Répondre

    Votre connaissance des faits est singulièrement réductrice. Nous allons le démontrer dans ce qui suit.

    – vous abordez la question des qualifications en Maçonnerie et comme votre point de vue est celui des « spéculatifs », vous êtes scandalisé par ce qu’écrit GUENON. Vous le seriez autant en lisant certains Old charges – notamment le manuscrit Cooke – qui écartent de l’initiation les individus de « mauvais sang » (d’après la Bible l’âme est dans le sang). Ces textes n’ont pas été écrits par GUENON puisqu’ils datent du Moyen Age. Tant que vous ne vous placerez pas dans la perspective de l’initiation effective et de la réalisation spirituelle, vous ne comprendrez rien à cette question des qualifications.

    Votre rejet de la Tradition Primordiale est un aveu d’ignorance puisque votre savoir ne relève que de la raison qui est inférieure à l’intellect transcendant (cf. Aristote et Saint-Thomas d’Aquin entre autrres).

    En ce qui concerne EVOLA, vous faites un amalgame avec BRASILLACH dont les pulsions de haine étalées dans « Je suis partout » n’ont rien de comparables aux écrits du « philosophe » romain. Vous semblez ignorer que dans sa jeunesse, il a été influencé par des auteurs d’origine juive comme WEININGER et MICHELSTAEDTER ; par ailleurs, il est souvent fait référence dans son oeuvre à la Kabbale et à la tradition hébraîque orthodoxe pour lesquelles il témoigne un respect identique à celui qu’il manifeste aux autres traditions authentiques.
    « La crise du monde moderne » a été publiée (première édition) en 1927 donc antérieurement à la publication de « Révolte contre le monde moderne » comme vous l’affirmez péremptoirement !
    René GUENON n’ a jamais considéré EVOLA comme son ami comme l’atteste la correspondance entre les deux hommes. Dans cette dernière, il le qualifie de « Cher monsieur » contrairement à Arturo REGHINI et à Guido di GIORGIO à qui il s’adresse par « Cher monsieur et ami ». D’autre part, GUENON a toujours émis des réserves sur le point de vue développé par EVOLA qui relève davantage de l’Art royal que de l’Art sacerdotal.
    Enfin, les thèses développées en Allemagne l’ont été dans les milieux de « la révolution conservatrice » et la SS s’est toujours méfié de lui.

    – DE MAISTRE est tellement atypique qu’il représente en réalité la mentalité de la majorité des Maçons de son époque qui étaient monarchistes et catholiques pratiquants! reportez-vous au livre d’Alec MELLOR – peu suspect de sympathie à l’égard de GUENON ! – « Quand les francs-maçons étaient légitimistes » qui a amplement démontré que « la voie substituée » (Jean baylot) a pris naissance au 19° siècle avec l’athéisme et le rationalisme.
    Il est singulier pour un propagateur d’hérésies d’avoir écrit un ouvrage qui fait l’apologie de la fonction pontificale – « Du Pape » – dont on on sait qu’elle n’a pas été instituée pour les propager! Il s’agissait simplement pour lui d’approfondir le christianisme en « fouillant dans l’antiquité chrétienne » (cf. le mémoire au duc de Brunswick).

    – La parution posthume des « Etudes sur la F.M. » change tout puisque GUENON souhaitait écrire, après sa mort, des recueils d’articles sur le symbolisme et une suite à « Aperçus sur l’initiation ». S’il avait écrit un ouvrage sur la Maçonnerie, il aurait, pour le moins, pris soin d’écrire un avant-propos comme il l’a fait pour tous ses ouvrages et aurait arrangé les articles de manière synthétique et non pas « à la volée » comme on le constate dans cet ouvrage!

    Le temps me manque pour recadrer les autres « faits. Je reviendrai une autre fois.

  • 35
    Joaquim Villalta
    13 septembre 2010 à 14h25 / Répondre

    « …. l’existence de cette « Franc-maçonnerie Mixte » (ou Co-Masonry comme elle est dénommée dans les pays de langue anglaise) constitue simplement une tentative d’introduire dans l’enceinte initiatique même qui par devrait être sur tout autre exempt cette conception « égalitaire » qui, en refusant voir les différences existantes de la nature entre les êtres, arrive jusqu’à attribuer aux femmes une fonction proprement masculine, et qui est manifestement de plus dans la racine de tout le « féminisme » contemporain. » et aussi « il s’agit de quelque chose que plusieurs semblent perdre toujours de vue, qui faute de telle transmission ne peut pas exister une initiation valide, puisque celle-ci ne peut pas être constituée pas du tout par les initiatives individuelles que, n’importe lesquels qui sont, ne peuvent pas, pour soi seules, provoquer sinon une pseudo-initiation, puisqu’il manque nécessairement l’élément supra-humaine, il vaut de dire, l’influence spirituelle. » ( ÉTUDES DE LA FRANC-MAÇONNERIE ET DU COMPAGNONAGEII)

    Réellement imprésentable et qui démontre l’ignorance profonde de Guénon sur la genèse réelle historique rituelle de la fin du XVIIe, dont la position est indéfendable « pour tout être humain raisonnable, libre et de bonnes coutumes ».

    Merci beaucoup à Jean van Win

    Attentivement.

    Prof. Joaquim Villalta

  • 34
    Joaquim Villalta
    13 septembre 2010 à 14h18 / Répondre

    « ….la existencia de esta « Masonería Mixta » (o Co-Masonry como se la denomina en los países de habla inglesa) constituye simplemente una tentativa de introducir en el ámbito iniciático mismo, que por sobre cualquier otro debería estar exento, aquella concepción « igualitaria » que, rehuyendo ver las diferencias de la naturaleza existentes entre los seres, llega hasta atribuir a las mujeres una función propiamente masculina , y que está además manifiestamente en la raíz de todo el « feminismo » contemporáneo. » y « se trata de algo que muchos parecen perder siempre de vista, que a falta de tal transmisión no puede haber iniciación valida, ya que ésta no puede ser de ninguna manera constituida por iniciativas individuales que, cualesquiera que sean, no pueden, por sí solas, originar sino una pseudo-iniciación, puesto que falta necesariamente el elemento suprahumano, vale decir, la influencia espiritual. » (de ESTUDIOS SOBRE LA FRANCMASONERÍA Y EL COMPAÑERAZGO II)

    Realmente impresentable y que demuestra el profundo desconocimiento de Guénon sobre la real génesis histórica ritual de finales del XVII, cuya posición es indefendible « para todo ser humano cuerdo, libre y de buenas costumbres ».

    Atentamente.

    Prof. Joaquim Villalta

  • 33
    Jean van Win
    13 septembre 2010 à 13h40 / Répondre

    Toute controverse peut être féconde lorsqu’elle est courtoise et constitue un débat d’idées. Voyons donc, pour en finir, les faits et eux seuls. Je réponds en 7 points.
    (1) Réincarnation : Guénon prétend, dans « Aperçus », qu’un handicapé, mental ou physique, même par accident, doit être refusé en franc-maçonnerie parce que ses tares sont la preuve évidente des fautes qu’il a commises dans ses existences antérieures. Cette nouvelle affirmation péremptoire repose sur sa conviction « métaphysique » que le temps est cyclique et non linéaire. Les conséquences de cette façon de voir, appliquées à la maçonnerie, sont irrecevables, et c’est cela mon propos, et non les élucubrations métaphysiques du Penseur, ou de tout autre, du reste.
    (2) Le point de vue de la « Tradition Primordiale d’origine non-humaine » m’indiffère donc tout autant que l’indémontrable « point alpha » de Teilhard. Rien n’indique qu’il y ait une « Intention » à la base de la matière, dont tout ce qu’on peut en dire est qu’elle est.
    (3) Julius Evola fut davantage qu’un nazi, même s’il n’eut pas en poche plus de carte du parti que Robert Brasillach (ce qui reste à prouver) qui paya cher le prix de ses incitations au meurtre. Si vous aviez lu mon livre, qui est décidément une très bonne lecture, vous sauriez au moins que Evola a écrit abondamment sur le Sang, le Graal et la Race ; qu’il a pondu, en Italie et en 1934, soit bien avant « la Crise du Monde Moderne » de son ami Guénon, un livre intitulé  » Révolte contre le monde moderne » ; qu’il a développé une haine pathologique et d’ordre métaphysique envers les Juifs, considérant le fascisme comme beaucoup trop mou, appelant de ses voeux une brutalité insensible à toute émotion. Il publie « Le Mythe du Sang » en 1942, remplit des missions pour Heinrich Himmler, et critique le Führer pour avoir été bêtement élu par le peuple et ne pas s’être imposé, au contraire, comme « le Roi du Monde ». C’est ce personnage curieux, dont les convictions racistes reposent sur une métaphysique exacerbée, qui entretint avec son ami Guénon une longue et amicale correspondance. Un éditeur ira jusqu’à publier ensemble deux de leurs textes inspirés. Quant à la « réaction européenne » aux idéaux de la Révolution, vous évoquez celle des rois et des empereurs absolus paniqués, ou celle des peuples libérés ? Je constate que ces idéaux ont aujourd’hui conquis le monde civilisé.
    (4) Vous extrayez aussi Josephus a Floribus de votre chapeau à malices ! de Maistre, le réac-type, doctrinaire de l’anti révolution et de l’anti libéralisme, adversaire acharné des Lumières et des Droits de l’Homme, des philosophes, de l’éradication de l’absolutisme et du droit divin, l’homme qui passa sa vie à essayer de concilier les innombrables hérésies chrétiennes avec la doctrine de l’Eglise de Rome. Depuis quand, et pour qui, cet homme fut-il un « illustre frère », alors qu’il est radicalement atypique, comme toute la clique des occulto- mystiques de la fin du XVIIIe siècle ?
    (5) Tout lecteur de Guénon sait que la parution des « Etudes » est posthume. Cela ne change rien quant au fond ; les deux volumes regroupent des textes qui sont de sa main, et donc de son cerveau. Je n’ai rien dit d’autre.
    (6) Je n’ai en effet nulle ambition de servir d’intermédiaire entre le Centre Suprême, ou le Satellite Sombre, et votre pauvre personne. Vous nous introduisez ici dans « le souterrain et mystérieux royaume d’Aggarttha », et j’invite nos lecteurs à parcouruir « Le Roi du Monde » pour découvrir l’ampleur du profond et affligeant désordre mental d’un homme certes intelligent mais très malade.
    Un de mes amis, qui nous lit sur le Blog maçonnique, m’écrit ceci :  » il n’y a pas de vrai dialogue possible avec des interocuteurs qui se sentent dépositaires de l’unique vérité et qui ne peuvent souffrir qu’elle soit mise en doute. Leur vérité ne leur vient pas d’un dieu, d’un fils de Dieu, d’un prophète, toutes sources dignes de foi au sens premier de l’expression, mais seulement d’un homme, contemporain de nos grands-parents, au parcours peu convaincant, personnage que je tiens pour un mystificateur ou, au mieux, pour un auteur de science-fiction ».
    Votre profession terminale est typique de ceux qui, tels le prophète Philippulus de l’Etoile Mystérieuse, possèdent seuls la Vérité, dont Marx, qui n’est pas de mes amis, écrivait :  » la vérité, c’est la réalité ( Thèses sur Feuerbach).
    Rien ne peut prévaloir contre la force de la Vérité, dites-vous. Le Blog Maçonnique concerne ceux qui la recherchent, et non ceux qui prétendent l’avoir trouvée. Qu’y faites-vous donc ? Que cherchez-vous, que vous n’ayez déjà trouvé ? Avez-vous la mission de nous convertir ? Et si oui, à quoi ??

    • 58
      Gaëlle
      9 octobre 2016 à 15h02 / Répondre

       » Réincarnation : Guénon prétend, dans « Aperçus », qu’un handicapé, mental ou physique, même par accident, doit être refusé en franc-maçonnerie parce que ses tares sont la preuve évidente des fautes qu’il a commises dans ses existences antérieures. Cette nouvelle affirmation péremptoire repose sur sa conviction « métaphysique » que le temps est cyclique et non linéaire. Les conséquences de cette façon de voir, appliquées à la maçonnerie, sont irrecevables, et c’est cela mon propos, et non les élucubrations métaphysiques du Penseur, ou de tout autre, du reste.  »
      Mais vous vous foutez de la gueule de qui au juste ? Guénon nie ouvertement l’idée de réincarnation qui est une idée MODERNE et n’a pas sa place dans la métaphysique. Il affirme bien au contraire que la réincarnation est impossible parce qu’elle impliquerait qu’un être passe deux fois dans le même état ( l’état corporel ), ce qui est une impossibilité métaphysique. Quant aux conditions requises pour l’initiation, vous ne pouvez pas les connaître ni les comprendre parce que vous n’êtes pas vous-mêmes initié, et vous le deviendrez d’autant moins que vous ne comprenez RIEN, STRICTEMENT RIEN, à tout ce qui est d’ordre intellectuel, sans doute par incapacité. Peut-être que c’est d’ailleurs la cause de votre haine contre lui, ce que je peux très bien comprendre mais ne justifie en rien votre manière outrancière de déformer ses propos. C’est immonde, minable, les mots me manquent pour caractériser ce que vous faîtes. On dirait que c’est jouissif pour vous de lui taper dessus. Mais le truc c’est que vous ne servez à rien.

  • 32
    DACIER
    11 septembre 2010 à 12h37 / Répondre

    Désolé de vous décevoir, M. van WIN, mais je ne suis pas la « réincarnation » de rené GUENON puisqu’il s’agit d’une impossibilité de principe . Je vous invite à consulter les « Etats multiples de l’être » pour prendre connaissance de la démonstration qui en est faite magistralement par l’auteur que vous ne cessez de rouler dans la boue.
    Vous semblez ignorer que René GUENON se place à un point de vue métaphysique qui est celui de la Tradition primordiale et non pas à celui des traditions secondaires auxquelles il fait parfois appel pour exposer plus clairement certaines données.

    Vous ne pouvez pas traiter non plus Julius EVOLA de nazi puisqu’il n’a jamais appartenu au N.S.D.A.P. ni au parti fasciste. Tout au plus peut-on remarquer chez lui une tendance proche de la réaction européenne aux idéaux de la Révolution française . Notons en passant qu’un illustre frère – Joseph de MAISTRE- se rattache aussi à ce courant de pensée.

    Les ouvrages sur la Maçonnerie dont vous faites état n’ont pas été écrit par GUENON sous forme d’ouvrages mais il s’agit de recueils d’articles rassemblés après sa mort par des proches ou des rédacteurs des Etudes Traditionnelles.

    I l ne s’agit pas d’être « guénonien avant de chercher à comprendre l’oeuvre du maître » puisque GUENON n’a pas écrit un système de philosophie mais a réexposé en occident les principes de la métaphysique totale dont on ne trouve des formes vivantes qu’en orient. Seule la formulation est de lui.

    Je ne sais pas si vous êtes vraiment qualifié pour servir d’intermédiaire entre le Centre Suprême et ma pauvre personne. Je crains que vous ne sembliez vous placer sous l’influence du « satellite sombre » et j’espère pour vous que vous n’en êtes qu’un instrument inconscient! Mais rassurez-vous, rien ne peut prévaloir contre la force de la vérité : « Vincit omnia Véritas.

  • 31
    Jean van Win
    10 septembre 2010 à 18h03 / Répondre

    Merveilleux ! Le 9 septembre, René Guénon s’est réincarné une fois encore sous le n° 27.
    Et le voilà déjà polémiquant « sans vouloir entamer une polémique ». Toujours le même procédé : le mensonge, la dissimulation tant prônée, le recours aux insondables mystères de la métaphysique, et l’invective pour terminer.
    Je n’ai pas davantage occulté que Guénon était musulman que ses adhésions parfois simultanées au catholicisme, à la maçonnerie, au templarisme, au gnosticisme, au soufisme, au bouddhisme, à l’hindouisme et à l’antisémitisme. Je ne reproche nullement à Guénon de ne pas être de gauche, ce que je ne suis pas et qui ne m’intéresse pas, mais bien d’avoir des amitiés affichées pour le nazi Julius Evola, ce que je ne suis pas non plus. Quant aux thèses antireligieuses « de la gauche socialiste et communiste », elles n’appartiennent pas qu’à ces gens-là ; elles sont nées en la Grèce antique, ont fleuri en Occident sous la Renaissance après l’horreur théocratique du Moyen Age, et gagné le monde avec les philosophes des Lumières et les Droits de l’Homme. Grâce à l’homme, et non au ciel.

    Quant à monsieur Dacier, lui non plus « ne veut pas polémiquer », dit-il la main sur le coeur, même pas sous sa cagoule. Et il s’y met aussitôt. Ce doit être un mot d’ordre. Mais moi je lui dis, à visière levée, que s’il avait lu mon livre, ce qu’il n’a pas fait, il saurait que les supposés petits, moyens ou grand mystères ne m’intéressent pas. Ce que j’ai écrit vise essentiellement à montrer que le « guénonisme » est un chancre au sein des maçonneries dites spirituelles, chancre militant qui cherche son chemin dans les maçonneries de la liberté de conscience, et que je n’admets pas non plus le dogme rabâché selon lequel il faut d’abord être guénonien avant de chercher à comprendre l’Oeuvre du Maître.
    Et enfin, appeler Dieu à la rescousse pour montrer que « le secret initiatique est inexprimable et incommunicable » (ce qui est exact !) pose la question de savoir pourquoi le Gourou-Penseur-Prophète a éprouvé le besoin de pondre deux bouquins intitulés « Etudes sur la franc-maçonnerie et le compagonnage ».
    Et, in cauda venenum, merci pour l’invective et l’insulte, à l’imitation du Maître. Cette dernière intervention de Dacier est typique du guénonisme, qui est arrogance, affirmlation gratuite et injure pour toute autre pensée que la Pensée Unique irrationnelle. J’aime beaucoup mieux l’humour de Umberto Eco et de « Comment voyager avec un saumon » qu’il faut lire ! Voici, avec un certain sourire :  » il faut reconnaître à René Guénon l’art de vous ourdir une Pensée qui n’élude (fût-ce à la lumière des Certitudes que son commerce avec le Monde Souterrain lui permet) ni le doute, ni la critique. Ce splendide texte s’achève en effet sur une question à laquelle le Penseur ne sait (ou n’ose) pas répondre, et dont il confie la résolution aux Initiés à venir : pourquoi, vu les liens profonds entre la Science Egyptienne et les Connaissances Hermétiques des Druides Celtes, y a-t-il des suppositoires en fome d’obélisque, et pas en forme de dolmens ? »
    Que le Roi du Monde et les Trois Rois Mages, véritables chefs de la Souterraine et Invisible Aggarttha (sic), vous bénissent tous les deux.

  • 30
    DACIER
    10 septembre 2010 à 12h40 / Répondre

    Sans vouloir polémiquer avec vous, M . van WIN, je constate que vous êtes de mon avis. En effet, votre éloge des « Symboles fondamentaux » confirme mon propos qui développe la thèse que la majorité des lecteurs de GUENON n’a approfondi que la partie cosmologique de son oeuvre, celle qui se rapporte aux petits mystères. Toute la partie métaphysique, qui relève des grands mystères, n’est pas abordée car souvent incomprise.

    Cependant, on ne peut rien comprendre à ce qu’a écrit GUENON si l’on ne fait pas l’effort de commencer par assimiler les principes dont la compréhension de tout le reste découle. Malheureusement, dans ce domaine, ou on comprend ou on ne comprend pas et si une personne ne possède pas en soi certaines possibilités, je crains qu’il soit impossible de les lui greffer…

    Quant à la Maçonnerie, tout ce que vous en dîtes relève du secret initiatique, inexprimable en lui-même et incommunicable par le raisonnemment. « A vous il a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu et à ceux-là, cela n’a pas été donné, c’est pourquoi je leur parle en paraboles afin que voyant, ils ne voient pas… » Oui, comprenne qui peut!

    Mais je crois qu’il est inutile d’insister car comme disait le Maître, « sarebbe lavar la testa all’asino ».

  • 29
    Rene Guénon
    9 septembre 2010 à 15h08 / Répondre

    Sans vouloir entamer une pénible polémique stérile, je pense que citer Guénon en occultant qu’il était musulman, que son dernier acte fût un dhikr, symbole de tout l’engagement d’un croyant sincère et orthodoxe est quand même fort …. Nier les évidences et embrouiller à dessein les notions simples, pour n’importe quel « mutassawufin » qu’a livré R.Guénon à un occident ignorant, peut paraitre l’oeuvre de détracteurs ….bien désorientés ! Ce qui n’est pas étonnant de la part d’un militants anti quelque chose, bien loin de la saveur de l’unité ….
    Reprocher à R.Guénon de ne pas être de gauche est aussi sot que de reprocher à un géant d’être grand, comment quand celui ci est voué à Dieu pourrait il adhérer aux thèses anti religieuses de la gauche socialiste ou communiste ?
    Quant aux « analyses fines » de l’auteur, faudrait il que son horizon soit plus étendu…

    M.p / http://www.avecreneguenon.com

  • 28
    Jean van Win
    8 septembre 2010 à 8h55 / Répondre

    Monsieur Dacier, vous n’avez pas lu mon livre, et vous n’avez pas lu davantage l’oeuvre de Guénon. Moi, depuis 1960, j’ai lu TOUT Guénon et presque TOUT ce qui a été écrit contre sa pensée néfaste. Le R.P. Allo, o.p., Gérard Encausse, Robert Amadou, Daniel Beresniak, J. Borella, A. Daniélou, Jeannine Fink, P. Gray, B. Hapel, Marie-France James, Alec Mellor, Denys Roman et le cher Oswald Wirth, le vieux sage qui qualifie la production maladive du Penseur d' »élucubrations magico-ratichonesques ». Et j’ajoute que j’ai lu Jean Granger, aliasTourniac.
    Vous n’avez pas remarqué non plus l’éloge que je fais de « Symboles de la Science Sacrée » et de  » Etudes sur le Compagnonnage et la franc-maçonnerie » de René Guénon.
    Il faut donc lire le Penseur, d’après vous, « au sens où l’entend l’instruction non profane », c’est à dire « sacrée » si je vous entends bien. Je ne le puis ; je suis matérialiste athée.
    Vous approuvez donc les affirmations dogmatiques du caméléon Guénon, dont celle-ci :  » un handicapé, même accidentel et non congénital, ne se « qualifie » nullement pour entrer en franc- maçonnerie, car son handicap résulte nécessairement des fautes qu’il a commises dans ses vies antérieures ». Voir les « qualifications » dans « Aperçus sur l’Initiation ». C’est non seulement très bête, mais encore une monstruosité humaine et sociale.
    Guénon ne reconnaît que la franc-maçonnerie opérative, croyante, catholique mais ésotérique. La maçonnerie spéculative moderne n’est qu’une forme « dégénérée » de ce qui n’a jamais existé que dans son imagination névrosée.
    Quant à sa correspondance maçonnique, je pense que la maçonnerie se vit en loge, par ses rituels, ses travaux, ses séminaires, sa rigoureuse discipline, ses passages de grades et ses échanges contradictoires. Elle ne se pratique pas dans un fauteuil. Seuls certains pseudo rosicruciens recourent à l’initiation (rémunératrice) « par correespondance ».
    Enfin, une critique est toujours « consternante » pour ceux qui ne l’admettent en rien, parce qu’ils détiennent la seule Vérité Métaphysique, sans avoir jamais à démontrer leur point de vue.
    Conservez votre prudent anonymat, monsieur Dacier, et défendez les monstruosités guénoniennes à l’abri d’un masque rassurant. « La dissimulation est nécessaire », comme l’écrit votre Penseur.

  • 27
    DACIER
    7 septembre 2010 à 12h11 / Répondre

    Il est consternant de lire une critique de l’oeuvre de
    René GUENON faite par des gens qui ne semblent pas avoir fait l’effort de la comprendre.
    Il ne suffit pas d’avoir lu – au sens où l’entend l’instruction profane – les ouvrages qui traitent de cosmologie et ceux qui font la critique du monde moderne. La clé de « la somme guénonienne » (Jean Tourniac) se trouve dans les grands traités de métaphysique totale que sont « L’homme et son devenir selon le vêdânta », le « Symbolisme de la croix » et « Les états multiples de l’être ».
    Quant à la Maçonnerie, GUENON n’a cessé de lui accorder une importance considérable jusqu’à la fin de son existence comme l’atteste sa nombreuse correspondance avec des Maçons. Il voyait en elle la dernière organisation initiatique traditionnelle de l’occident et la partie de son oeuvre qui lui est consacrée est très importante.

  • 26
    Jean van LOOSE
    18 avril 2010 à 22h36 / Répondre

    Jean van Win, payé ou débile mentale ?

  • 25
    Joaquim Villalta
    7 décembre 2009 à 18h01 / Répondre

    Un livre excellent. Je félicite Jean van Win pour son travail et courage.

  • 24
    lihin
    15 juillet 2009 à 7h39 / Répondre

    À Monsieur Jean van Win,

    Si vous aviez lu attentivement les ouvrages de base de René Guénon, telle son «Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues», d’ailleurs indispensable à la compréhension de l’auteur, vous sauriez que l’anonymat caractérise souvent les auteurs traditionnels, les «accidents» de leurs individualités n’ayant, en meilleur cas, que peu d’importance.

    À mon humble avis, par contraste avec votre partialité politique acharnée trop évidente, le «politicisme» est surtout un symptôme du déséquilibre de notre temps. Quand je suis incapable de comprendre un certain domaine du savoir, je ne condamne pas comme vous ses experts pour des motifs qui n’ont rien à voir avec leurs travaux. Je ne suis «disciple» de personne et constate, hélas, que certains lecteurs de René Guénon ont malgré lui la tendance de «retomber» dans une théologie exclusiviste, comme cela arrive assez fréquemment aussi en Franc-Maçonnerie dite «traditionnelle».

    Comme j’ai déjà expliqué ailleurs en ce weblog, je n’appartiens à aucun parti ou mouvement politique d’aucune sorte. Si je devais décrire mon orientation politique, je dirais «centriste».

  • 23
    JB Tubalcain
    14 juillet 2009 à 23h43 / Répondre

    Monsieur Van Wim, quel dommage de ne pas se comprendre. Vous confondez la richesse d’un écrit avec son auteur. Je le réécris : Evola était un nazi, mais ses ouvrages sont d’une grandre richesse (attention néanmoins à bien séparer ce qui relève de la Tradition de ce qui est de l’interprétation de son auteur). Je n’ai pas votre écriture, aussi avez-vous du mal comprendre ce que j’ai écris : je ne suis pas guénonien et j’ai horreur de l’idôlatrie… dois-je l’écrire en gras pour que vous me compreniez :-))
    Ne vous vexez pas… mais vous ne comprendrez malheureusement jamais rien à la Tradition, vous confondez religion et métaphysique, politique et témoignage… lisez donc les ouvrages des grandes Traditions, vous verrez que Guénon n’a rien inventé. Mille excuses si vous vous êtes senti attaqué… ce n’est pas mon but, je voudrais seulement et humblement vous transmettre une partie de ce que j’ai reçu… mais cela dépasse la « raison » puisque nous sommes dans le domaine du « spirituel »… et a priori vous y êtes hermétique. Bonne continuation pour la suite et encore milles excuses pour vous avoir offensé et/ou blessé.
    JB

    PS : l’anonymat correspond à un choix de vie. Mon appartenance ou ma croyance me concerne exclusivement.

  • 22
    Jean van Win
    14 juillet 2009 à 23h30 / Répondre

    J’arrêterai pour ma part ici, car on ne discute pas avec un mur sourd et aveugle.
    Je parle fort peu des amitiés politiques nauséabondes de Guénon, dans mon livre que vous n’avez pas lu.

    J’arrête ce dialogue avec un forcené, mais non sans vous remercier de vos interventions courageusement anonymes : elles ont démontré très exactement ce qu’est un fanatique guénonien, de surcroît disciple docile de Saint Thomas d’Aquin et de Julius César Evola.

  • 21
    lihin
    14 juillet 2009 à 22h09 / Répondre

    À Monsieur Jean van Win,

    Vous ne faites que de la politique polémique et semblez fier d’étaler votre ignorance en d’autres domaines. Ni René Guénon, ni Julius Evola n’ont découvert la métaphysique. Il y a bien sûr d’autres références en métaphysique : Aristote, Saint Thomas d’Aquin, Ibn Rushd et Kapila pour en mentionner quelques unes. Il semble que vous n’avez ni connaissance ni compétence en cette matière, qui vous auraient permis l’accès aux ouvrages de Guénon et d’Evola. Vous ne combattez que des moulins à vent idéologiques de votre propre fabrication.

    Nul sauf un sot ose se prononcer sur les sujets, par exemple la physique, la mathématique et la métaphysique, sans études et qualifications préalables. Vos préjugés et votre aveuglement politiques vous font nier ce fait.

    Au lieu de vos condamnations politiciennes et polémiques, une sérieuse recension d’une oeuvre comme «La tradizione ermetica» de Julius Evola serait un «morceau d’architecture» digne de l’Ordre franc-maçonnique.

    Pour moi, les deux auteurs René Guénon et Julius Evola, de perspectives d’ailleurs complémentaires et pas identiques, ont fortement contribué à la transmission des doctrines traditionnelles en langues européennes modernes, et ceci avec une excellente clarté et précision. Tandis que Julius Evola était opposé à la Franc-Maçonnerie, connaissant ses «branches» capturées par l’égalitarisme politique anti-traditionnel, René Guénon par contre y appartenait et soutenait activement la Franc-Maçonnerie traditionnelle et initiatique. De plus, il enrichissait sensiblement la littérature franc-maçonnique, surtout en symbolisme. Aujourd’hui, René Guénon est l’un des auteurs franc-maçonniques le plus souvent cités, par exemple dans les ouvrages de Madame Irène Mainguy.

    (Nota bene : sur le verbe «apercevoir», voir par exemple : http://fr.wiktionary.org/wiki/apercevoir ; ceci dit, il me semble que le style d’un weblog ait d’autres priorités que l’orthographe et la syntaxe.)

  • 20
    Jean van Win
    14 juillet 2009 à 17h49 / Répondre

    Ils sont donc deux à sortir du bois, JB et lihin, tous deux courageusement anonymes et vitupérateurs. Comme le Maître lorsqu’il était catholique et écrivait sur ses FF maçons.

    Quant à Guénon et son nazillon Evola, ils ont été publiés ensemble, dans un même ouvrage, après un émouvant échange de correspondance où ils se traitent d’amis. Qui donc mélange les genres ?

    Comment ose-t-on défendre encore Evola aujourd’hui, si ce n’est sous l’anonymat de la honte ?

    Enfin, pour Guénon, TOUS ses contradicteurs souffraient d’une incapacité intellectuelle à « apercevoir » (sic) la métaphysique. Qu’il était bien entendu seul à « apercevoir » ainsi qu’il convient, comme ses disciples d’aujourd’hui.

  • 19
    lihin
    14 juillet 2009 à 15h42 / Répondre

    À Monsieur Jean van Win,

    Vous persistez à mêler politique et métaphysique, apparemment à cause de votre simple incapacité intellectuelle d’apercevoir la seconde. Le fond de vos «arguments» et de reprocher à René Guénon de n’avoir pas une perspective identique à la vôtre. Soit.

    Votre polémique politicienne vous qualifie vous-même plutôt que Julius Evola.

    Vous avez écrit : «Or, le monde est mouvement. Il est changement perpétuel, et nulle part ni jamais ne comporte de repos absolu.» Accepteriez-vous un recyclage en «trivium», surtout en logique, discipline du grade de Compagnon en Franc-Maçonnerie ? Peut-être ainsi vous vous rendrez compte qu’aucun «mouvement» n’est concevable sans notion du «repos absolu».

  • 18
    Jean van Win
    14 juillet 2009 à 12h20 / Répondre

    JB ( le n°16 ci-dessus) incarne, outre les fautes d’orthographe nombreuses, le disciple guénonien-type. Affirmations gratuites, insultes, arguments ad hominem. Voyons cela.

    « Guénon a rendu ses lettres de noblesse à la franc-maçonnerie ». Il a en fait réintroduit l’arsenal de la dévotion croyante dans une franc-maçonnerie française qui s’en était progressivement débarrassée depuis les  » radicaux des Lumières » qui ont succédé au XVIIIe siècle aux  » libertins érudits » du XVIIe. Guénon redébarque au XXe siècle avec ses
     » Aperçus sur l’Initiation » très irrationnels, et fait des émules dans une certaine maçonnerie dogmatique, segment très minoritaire demeuré imprégné de religiosité.
    « Les FF qui ne l’ont pas lu passent à côté de choses essentielles ». On en trouvera la scandaleuse énumération dans Contre Guénon.
    « Guénon a réouvert (sic) la voie de l’Initiation en Occident » […] » ses écrits resteront hermétiques aux aveugles et aux sourds ». Classique ; les récalcitrants sont injuriés, comme le Penseur le faisait déjà envers ses contradicteurs qui osaient contester ses affirmations dogmatiques jamais documentées. Fraternité oblige !
    « Ceux qui ne comprennent pas un centième de ce qu’ils lisent, etc. ». Insulte à nouveau gratuite, étayée par aucun document ; prurit d’adolescent, pseudo journalisme aux relents d’extrême-droite.
    Et enfin, l’apothéose :  » Si on ne dépasse pas le plan de la raison (sic), on arrive au résultat de l’ouvrage Contre Guénon ». J’espère en effet na pas avoir dépassé le stade de la raison, à l’imitation de mon contradicteur. Faut-il donc nécessairement s’abandonner au déraisonnable pour comprendre le  » Penseur » ? Je pense que oui ; le jeune marié catholique, le franc-maçon éphémère, le templier réincarné, l’évêque gnostique, l’hindouiste admiratif et le musulman tardif dépassent le stade de la raison !!
    Guénon a hélas réintroduit en maçonnerie une dimension idéaliste et imaginaire dont les matérialistes du XVIIIe siècle finissant l’avaient en grande partie purgée. La régression guénonienne est affilgeante car elle fait fi du matérialisme philosophique de la maçonnerie française du XXe siècle, aboutissement de siècles d’efforts destinés à bousculer l’immobilité, le repos et l’invariablilité absolus des religions.
    Après la Chine, l’Inde et la Grèce, les penseurs matérialistes tels Anaxagore, Démocrite, Epicure, puis Giordano Bruno et Galilée conduisent à une conception de la matière élargie, et ne la réduisent jamais à tels ou tels éléments dits immuables. Les matérialistes mécaniques tels Descartes, Hobbes et Newton, sans oublier Toland et Priestley, puis les « grands » que furent La Mettrie, d’Holbach, Helvétius et Diderot, auxquels je joindrai Donatien de Sade, conduiront l’évolution de la libération de la pensée vers Feuerbach au XIXe siècle et Marx et Engels, les concepteurs du matérialisme dialectique et historique. C’est toute cette formidable libération de la pensée humaine que piétine le malade Guénon, déballant ses fantasmes de théocratie, d’immobilisme et de hantise du progrès. Or, le monde est mouvement. Il est changement perpétuel, et nulle part ni jamais ne comporte de repos absolu.
    Notons pour finir que l’idéalisme philosophique et religieux refuse depuis toujours de reconnaître la réalité du monde purement matériel, et imagine à sa place un univers immatériel et fictif.
    Et pour en finir avec le nazillon Evola, dont JB fait l’éloge (!!) bien surprenant pour un pseudo Tubalcaïn, ce n’est jamais le matérialisme philosophique qui offre, de façon récurrente, un terrain idéologique propice aux théories humaines les plus abjectes et révoltantes : c’est l’idéalisme religieux qui suscite les théories raciales et l’obscurantisme fasciste qui ravagent le monde depuis toujours.
    Il y a donc intérêt, pour l’humanité, à considérer le monde tel qu’il existe dans sa seule réalité matérielle, conformément aux données de la science, et non de quelque force réactionnaire dont les combats d’arrière-garde se manifestent dans des milieux très divers.

  • 17
    JB Tubalcain
    9 juin 2009 à 17h35 / Répondre

    La lecture de l’oeuvre de René Guénon ne laisse pas indifférent. On ne peut pas en parler en quelques lignes ni dans un seul (petit) livre. Identifier Guénon à un homme politique c’est n’avoir rien compris à ses écrits. Prendre ses derniers pour argent comptant c’est être un aveugle. S’il peut être « extrémiste » sur certains points et s’il a commis des erreurs… il a rendu ses lettres de noblesses à l’ésotérisme et la franc-maçonnerie. Trop peu de FF ont lu ses ouvrages… quel dommage qu’ils passent à côté de choses aussi importantes !… pour ne pas dire l’essentiel. Combien de maçons ont lu « aperçus sur l’initiation » ? Guénon a réouvert la VOIE occidentale de l’Initiation (certains comprendrons) et ses écrits resterons malheureusement hermétiques aux aveugles et aux sourds. Il faut rappeler que tout est écrit mais que seuls ceux qui peuvent comprendre accèdent aux vérités cachés (pour ne pas dire La Vérité). Il ne faut pas avoir lu quelques lignes de Guénon pour émettre une quelconque opinion sur ses écrits… c’est comme une personne qui voudrait nous donner son opinion sur l’ascension de l’Everest alors qu’elle n’aurait pas dépasser 500 m d’altitude !
    Je ne suis pas Guénonien, j’ai horreur de l’idolâtrie, mais je n’aime pas l’injustice et surtout les critiques de ceux qui ne comprennent pas un centième de ce qu’ils lisent et qui pondent des articles et ou ouvrages avec des listes de noms de références et une bibliographie dont le concentré (la substantifique moelle) ne dépasserait pas une page (recto verso je le concède !).
    Julius Evola était un nazi ! Je me suis longtemps refusé de lire ses ouvrages… et puis j’y suis allé. Lisez la Doctrine de l’Eveil… puis les autres ouvrages… ils sont d’une richesse incroyable ! Comment un homme, avec de telle conviction, a-t-il pu avoir la « Lumière » ?… ce n’est pas de l’érudition mais bien la Connaissance dont il nous fait part. Il n’a pourtant pas écrit que des choses vrais… donc prudence !
    Enfin, je vous invite à méditer une dernière chose : la littérature ésotérique éveille chez ses lecteurs les seules vérités qu’ils sont capables d’appréhender. Si on ne dépasse pas le plan de la raison, on arrive au résultat de l’ouvrage « Contre Guénon ». Même s’il contient des choses vrais et qu’il est sincère. On peut être sincère et croire au plus profond de soi à ce que l’on a compris mais on sera dans l’erreur car on n’aura pas dépassé le domaine de l’Illusion !

  • 16
    un.cherchant
    23 mai 2009 à 15h26 / Répondre

    En complément :

    « Le problème de René Guénon ou Quelques questions posées par les rapports de sa vie et de son œuvre. »
    Jean-Pierre Laurant Revue de l’histoire des religions Année 1971 Volume 179

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1971_num_179_1_9664

    « René Guénon ou la réaction intégrale « 
    Daniel Lindenberg Mil neuf cent Year 1991 Volume 9

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mcm_1146-1225_1991_num_9_1_1038

  • 15
    lihin
    22 mai 2009 à 21h33 / Répondre

    À Monsieur Jean van Win,

    Moi aussi, j’ai lu tous les livres de René Guénon, en plus ses correspondances avec Julius Evola et Alain Daniélou, ce dernier n’ayant été guère de la droite politique. Pour autant, je ne suis pas « guénonien », encore moins « guénolâtre », mais j’estime beaucoup l’exceptionnelle clarté de ses expositions de certaines doctrines traditionnelles.

    Pour vous c’est quoi, « faire de la politique » ? Connaître certaines personnes ? Publier en une même revue qu’eux ? Guénon avait publié aussi en « Regnabit Revue Universelle du Sacré-Coeur ». Il y avait entre Julius Evola et René Guénon une collaboration sur le livre « La Tradizione Ermetica ». Est-ce une chose répréhensible ? Ce livre, est-il sans valeur parce que Julius Evola était faschiste italien ? Ignorez-vous les différences entre le faschisme italien et celui de l’Allemagne ? (Pour dissiper les malentendus possible, je suis centriste sans activité politique.)

    Vous savez certainement que la Franc-Maçonnerie était un contentieux entre René Guénon et Julius Evola. Celui-ci était opposé à la Franc-Maçonnerie vu son comportement anti-traditionnelle. À cette Franc-Maçonnerie continentale, Guénon mettait en valeur celle des pays anglo-saxons. (Voir correspondance entre Evola et Guénon).

    Qu’avez-vous à objecter au livre « Le Roi du Monde » ? Le prenez-vous vraiment pour un ouvrage politique ? La Franc-Maçonnerie, est-elle forcément de « gauche » ? Le royalisme d’un Alec Mellor, est-il mieux ?

    Pour René Guénon, comme il répétait maintes fois, la politique n’était qu’un domaine contingent, la métaphysique par contre centrale. N’est-il pas mieux, si on en est capable, d’approcher cet auteur, lui aussi Maître Franc-Maçon, sur son propre terrain ?

  • 14
    lihin
    22 mai 2009 à 21h05 / Répondre

    À Monsieur Jean van Win,

    Moi aussi, j’ai lu toutes les livres de René Guénon, en plus ses correspondances avec Julius Evola et Alain Daniélou, ce dernier n’ayant été guère de la droite politique. Pour autant, je ne suis pas « guénonien », encore moins « guénolâtre », mais j’estime beaucoup l’exceptionnelle clarté de ses expositions de certaines doctrines traditionnelles.

    Pour vous c’est quoi, « faire de la politique » ? Connaître certaines personnes ? Publier en une même revue qu’eux ? Guénon avait publié aussi en « Regnabit Revue Universelle du Sacré-Coeur ». Il y avait entre Julius Evola et René Guénon une collaboration sur le livre « La Tradizione Ermetica ». Est-ce une chose répréhensible ? Ce livre, est-il sans valeur parce que Julius Evola était faschiste italien ? Ignorez-vous les différences entre le faschisme italien et celui de l’Allemagne ? (Pour dissiper les malentendus possible, je suis centriste sans activité politique.)

    Vous savez certainement que la Franc-Maçonnerie était un contentieux entre René Guénon et Julius Evola. Celui-ci était opposé à la Franc-Maçonnerie vu son comportement anti-traditionnelle. À cette Franc-Maçonnerie continentale, Guénon mettait en valeur celle des pays anglo-saxons. (Voir correspondance entre Evola et Guénon).

    Qu’avez-vous à objecter au livre « Le Roi du Monde » ? Le prenez-vous vraiment pour un ouvrage politique ? La Franc-Maçonnerie, est-elle forcément de « gauche » ? Le royalisme d’un Alec Mellor, est-il mieux ?

    Pour René Guénon, comme il répétait maintes fois, la politique n’était qu’un domaine contingent, la métaphysique par contre centrale. N’est-il pas mieux, si on en est capable, d’approcher cet auteur, lui aussi Maître Franc-Maçon, sur son propre terrain ?

  • 13
    M.G.
    22 mai 2009 à 20h28 / Répondre

    Monsieur Jean van Win,
    Inutile d’argumenter contre les guénolâtres car vous avez commis la pire chose qui soit : critiquer le Maître. Vous aurez le droit à tous les noms d’oiseaux et vous serez condamné de cinq pages de critiques de Bachelet dans « Vers la Tradition ». N’y cherchez pas l’argumentaire, il n’y en a pas, vous serez juste massacré d’avoir osé toucher à RG.
    Si vous le permettez, je vous félicite pour votre travail et votre courage.
    Merci

  • 12
    Jean van Win
    22 mai 2009 à 19h07 / Répondre

    Le premier loup est enfin sorti du bois. Monsieur Dragées (10) n’est sans doute pas historien. Il épargnerait de la sorte à sa prose et à sa ponctuation des redressements nécessaires. « Pamphlet » n’est pas un qualificatif ; c’est un substantif. Il y a quelques années que les oeuvres complètes de René Guénon se trouvent dans ma bibliothèque. Je l’ai relue entièrement avant de m’exprimer, et dans mon Contre Guénon, je loue ce qui à mon sens mérite de l’être, tels « Franc-Maçonnerie et Compagnonnage », et « les Symboles de la Science Sacrée » notamment. Je n’ai pas « préféré » Marie-France James ni Maître Alec Mellor. Ils figurent parmi 47 autres auteurs que je cite en foot-note ou en bibliographie, et qui n’aiment pas le « Penseur » davantage que moi. Cette soi-disant « préférence » est un argument insidieux, destiné à sous-entendre que je serais un intégriste par contagion.
    Traiter pareillement Marie-France James d’intégriste est insultant voire obsessionnel ; cette dame est théologienne, docteur ès lettres de l’université de Paris, et écrivain réputé depuis 1981. C’est à ce titre qu’elle a publié sur Guénon, qualification qui m’intéresse bien davantage que les opinions infondées des guénolâtres qui n’ont bien souvent lu que peu de lignes de leur Maître à penser. Et que l’éditeur de M-F. James ait notamment publié une traduction française de Mein Kampf est sans la moindre signification. Faut-il renoncer à éditer le Manifeste du Parti communiste ou la Bible au nom des millions de morts que ces livres ont suscités ?
    Alec Mellor fut un avocat célèbre ; catholique, royaliste, il fut franc-maçon et Grand Officier de la Grande Loge Nationale Française. Mais il fut aussi un grand historien, auteur d’un disctionnaire maçonnique remarquable, et d’une longue série d’ouvrages marquants, dont le célèbre  » Les Mythes maçonniques », qui désosse d’un bistouri caustique quelques « opinions et croyances » reçues qu’une pseudo-initiation fait passer pour des « traditions ». C’est en cette dernière qualité d’historien que je l’ai cité, parmi 46 autres auteurs qui villipendent Guénon, et non point parce qu’il serait nudiste, fumeur ou catholique, ce qui m’indiffère.
    Je compare en effet les physiques peu avenants d’Adolf Hitler et de René Guénon, simplement parce que ces deux personnages, également imbuvables, osent s’ériger en censeurs de l’esthétique du corps humain, « nécessaire reflet de l’âme ». C’est ignoble, burlesque et inadmissible ; bien fait pour leur triste pomme !
    Enfin, le grand dignitaire Charles Porset, mon aimable préfacier, est un historien avec lequel je suis en rapport grâce au XVIIIe siècle, et qui partage aussi le même éditeur que moi, Edimaf.
    Il n’a pas trouvé que l’image que je donne de Guénon soit « falsifiée », ce qui est une opinion insultante de mon contradicteur.
    Je signale aussi au « frère » n°9 que René Guénon était bien un AMI de Julius Evola, qu’il faisait de la politique, et la pire qui soit, et qu’il a été publié conjointement avec lui. Ce « frère » découvrira avec bonheur les anciens exemplaires de la revue fondée par Evola  » La Torre » qui, en 1941, publia des articles de Guénon. Il verra aussi dans  » Hiérarchie et démocratie » la publication simultanée d’articles publiés en 1938 et 1941 par Evola, et en 1936 par Guénon, in tempore suspectissimo. Ce livre fut réédité en 1970, 1999 et 2006. Preuve qu’il y a des amateurs pour cette sorte de « pensée »…En prime, je signale à « frère n°9 » que le Roi du Monde est de René Guénon, et non pas de Julius Evola.
    Enfin, le numéro 27 de  » Métaphysique et politique », 1987, relate un entretien sur Céline
    ( l’allié objectif !) par René Guénon et Julius Evola, avec Maurice Bardèche. Voilà pour des gens du même monde « mais qui ne se connaissaient pas » ! Allons donc.
    Je retournerai volontiers au courageux anonyme Monsieur Dragées sa citation du prince de Talleyrand-Périgord qui lui sied à merveille : « excessif car insignifiant », et réciproquement.

  • 11
    Gabaon37
    21 mai 2009 à 11h34 / Répondre

    Permettez-moi cette fable :

    René GNOU était un écologiste réputé d’un siècle passé dont les travaux ont réveillé la conscience écologique de bien des gens. Malheureusement, avant et après sa mort, bien des gens, plutôt que d’étudier ses écrits, se sont empressés de la condamner parce qu’il entretenait des relations amicales quoique tumultueuses avec Julius ELOVA, marchand de lessives phosphatées, qu’il avait écrit contre les faux-écolos dans une revue financée par une grande société agroalimentaire des Indes Occidentales, et qu’il prétendait qu’on reconnaissait un vrai écologiste à ce qu’il sentait bon le lait caillé.

    Toute ressemblance avec des personnages ayant existé est le principe même d’une allégorie.

  • 10
    Dragées
    21 mai 2009 à 9h27 / Répondre

    ‘Tout ce qui est excessif est insignifiant’.Prince de Talleyrand .Le justicier J.van Win a encore frappé! S’il s’était inspiré de cette sage maxime,il aurait évité tous les excès (souvent haineux) que le qualificatif de ‘pamphlet’ n’excuse pas .Plutôt qu’à se livrer à une lecture globale et sincère de l’oeuvre de René Guénon,il a préféféré l’oeuvre de M.F James (auteur intégriste publié chez le même éditeur que ‘Mein Kampf’ (!))ou de A.Mellor monarchiste Maurrassien bien connu ……Ne reculant devant rien ,J.van Win va jusqu’à comparer les physiques chétifs de René Guénon et ….d’Hitler (pages 118/119) .Ce n’est pas la préface du grand dignitaire Porset qui relève le niveau . Ce livre (?) aura certainement le mérite d’amener de nouveaux lecteurs -intellectuellement honnêtes-à l’oeuvre de René Guénon et ils y trouveront peut- être une image moins falsifiée que celle proposée par J;van Win .

  • 9
    FRERE
    19 mai 2009 à 11h15 / Répondre

    Je suis certain que l’oeuvre de Guenon est porteuse de sens, et d’analyses remarquables plus particulièrement sur le plan symbolique (Ex : Le symbolisme de la croix, mon prefere).
    Il est inutile de critiquer à ce point son oeuvre, mais il faut la lire avec dicernement, en replacant les arguments dans une période, dans un contexte.
    Si Julius Evola est effectivement porteur de doctrines réactionnaires, R Guenon ne faisait pas de politique, et à ma connaissance il n’était pas un ami d’Evola il correspondait un peu avec lui.
    Evola dans le Roi du Monde écrivait des pages qui sur le plan symbolique sont remarquables.
    Je condamne fortement l’extrème droite, mais refuser de prendre ce qui est à prendre dans une oeuvre me semble dommage. J’avoue m’intéresser à l’oeuvre de Rene Guenon, ce n’est pas pour autant que je suis fermè aux autres mouvements qui sont présents en FM.
    J’espère que ce livre donnera aussi l’envie de lire R Guenon (Avec dicernement…)

  • 8
    EMEREK
    18 mai 2009 à 23h23 / Répondre

    Je n’ai pas (encore)lu le livre en question,j’ai lu par contre du « Guénon » dont la pensée peut être,je le « confesse. »….., intéressante…
    D’ailleurs si ce personnage n’était pas puissant dans son discours ,quel serait l’intérêt de l’attaquer…
    C’est d’ailleurs ,a priori ,ce qui me gêne d’abord dans ce livre :le TITRE …

    Cela me fait penser furieusement aux « pères de l’église » attaquant les hérétiques .
    Souvenez vous,par exemple, de Grégoire de Nysse ou d’Irénée de Lyon avec son « contre les hérésies ».
    Je vois par ce titre un procès en sorcellerie.
    Mais replaçons-nous dans la mentalité de l’époque(fin XIX début XXéme) baignée d’Occultisme,de Théosophie et d’Illuminisme de salon.
    Souvenons nous d’Alexandra David-Néel.
    Soyons positifs et reconnaissons les efforts des femmes et hommes brillants qui pensent ,mais pas forcément comme nous.

    Que ce livre soit de plus préfacé par le président du Chapitre (c.a.d des « hauts-grades » du rite Français du GODF) me conforte dans mes interrogations profondes.
    Je cite : « Cet essai n’a pas été écrit pour les guénoniens, mais Contre Guénon : c’est le Maître qui est d’abord visé et accessoirement les CONVERTIS  ».
    On ne peut être plus clair dans la défense dogmatique de la religion universelle « RAISON »

  • 7
    lihin
    18 mai 2009 à 20h51 / Répondre

    À M.G.,

    Pensez-vous que l’humanité d’outre-bosphore est une autre que celle de ce côté ?

    Il me semble que ces critiques de René Guénon se bornent surtout aux « questions politiques » qui pour lui ne sont qu’une application contingente. Sans lecture soignée de l' »Introduction Générale à l’Étude des Doctrines Hindoues », une compréhension de l’oeuvre de René Guénon n’est guère possible.

    Jean Marc Vivenza semble, comme beaucoup d’autres, aussi des lecteurs de René Guénon en son temps, retomber hélas en théologie, chez Vivenza chrétienne, chez d’autres islamique.

    Beaucoup de gens y inclus Francs-Maçons préfèrent se construire un fantasme de l’Islam comme un moulin à vent pour en suite l’attaquer et le faire servir de bouc émissaire. Ils pourraient s’en faire une idée plus réaliste en lisant, par exemple, « Histoire de la Philosophie Islamique » et d’autres ouvrages de Henry Corbin, professeur à la Sorbonne, décédé en 1978.

  • 6
    André
    18 mai 2009 à 20h29 / Répondre

    Moi j’ai toujours pensé que pour punir un apprenti qui parlerait dans le temple, il faudrait l’attacher sur un siège et lui lire ne boucle les œuvres de Guénon. Mais je crois que la ligue des droits de l’homme trouverait ce supplice cruel et dégradant.

  • 5
    M.G.
    18 mai 2009 à 18h18 / Répondre

    On peut dire qu’après avoir tenu le haut de l’affiche de puis quelques décennies, René Guénon est de moins en moins en odeur de sainteté dans la spiritualité occidentale où il affirma que plus rien ne subsistait.
    Même si bon nombre de chrétiens ont retrouvé le chemin de l’église, il demeure une véritable machine à islamiser.
    Mais, la critique argumentée de René Guénon est dans l’air du temps. Jean Marc VIVENZA (auteur du Dictionnaire de RG) a écrit « René Guénon et le Rite Ecossais Rectifié dans lequel les inepties du Maître du Caire vis à vis de ce rite maçonnique ont été dévoilées. Cet auteur doit sortir prochainement un ouvrage sur la Tradition Primordiale et la Tradition Révélée.
    Ainsi, les Frères se rendront compte qu’une véritable initiation occidentale est possible !

  • 4
    Stéphane
    18 mai 2009 à 12h35 / Répondre

    Excellent ouvrage qui remet bien des choses à plat. A lire.

  • 3
    ISLAM
    18 mai 2009 à 12h08 / Répondre

    GUENON était à mon avis un « illuminé » dans le mauvais sens du terme. Sa pensée était sectaire, et il l’a prouvé en créant des « sociétés » sectaires. Même si l’on doit s’intéresser à cette culture pour avoir une vision globale, les théories de GUENON n’ont rien de maconnique. La FM c’est l’ouverture totale de l’esprit. Guenon cherchait sa voie il l’a trouvé dans l’islam auquel il s’est convertit à un moment donné.

  • 2
    nicolas dupond
    18 mai 2009 à 9h12 / Répondre

    Même s’il est vrai qu’une partie de l’oeuvre de Guénon renvoie à sa conception de la société (Personnellement, je vois plus Guénon comme un anarchiste de droite: le pouvoir à une élite aristocratique et initiée que comme un catho tradi type Maurras. D’ailleurs Guénon critique la religion catholique uniquement exotérique à son sens.), certains aspects symboliques de son oeuvre sont tout de même intéressants. Il faut en avoir une lecture critique.

    Par ailleurs, même si la société voulue par Guénon est plus que critiquable, il avait néanmoins vu les errements de notre société occidentale moderne dirigé selon lui par les commerçants. L’actualité quotidienne lui donne malheureusement raison.

  • 1
    Fluo
    18 mai 2009 à 7h33 / Répondre

    Je suis de ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur. Wikipédia lui consacre une fiche assez fournie que je lirai à tête reposée.
    Quant à l’ouvrage de Jan van WIn, je pense qu’on doit le trouver dans toute bonne librairie du côté de la rue Cadet…

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