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Géplu.
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Erreur corrigée. Cher Lazare .. évidemment.. un globe !
Mais ce n’était pas une erreur,! Juste un prétexté à débattre, une opportunité de réflexion
D’ailleurs ce globe terrestre est superbe.
Et finalement, comme la carte, lui aussi, en ne proposant visuellement que la moitié de sa sphère, qu’une hémisphère donc, en cachant l’autre, donne éventuellement un sens par ce qu’il montre etce qu’il ne montre pas.
Les aficionados de corrida parleraient volontiers de: « Sol y sombra »
Et il me revient une anecdote avec un prix Nobel scientifique français dont j’oublie le nom
Cet éminent scientifique voyage en train, je crois que c’est dans l’entre deux guerres mondiales, avec un collègue scientifique, peut-être en Ecosse.
Apercevant un troupeau de moutons fraîchement tondus, le collègue commente: » Ce troupeau me paraît bien tondu ».
Le nobelisé analyse ce qu’il voit, puis répond imperturbable: « Vu de ce côté, c’est effectivement le cas
On voit par là que toute vérité ne tient pas uniquement dans ce que l’on voit. Mais dans la façon dont on porte son regard.
Sans être forcément pascalien, mes origines pyrénéennes ne peuvent pas s’abstenir de l’en-deçà et de l’au-delà, du frontalier séparateur.
Merci Lazare pour ce nouveau commentaire judicieux ; l’originalité de Kant est de combiner une réflexion sur la rotondité de la Terre avec l’expérience de l’horizon . La première montre et cache mais la seconde entretient notre curiosité. Ainsi nous faisons l’expérience de nos limites mais aussi de notre soif infine de connaître. Votre dévoué Charles Coutel
Bonjour, oui, bien entendu, il faut comprendre que c’est un globe terrestre qui doit Illustrer mon propos. La référence à 1905 doit de s’entendre comme un appel à l’universalité et à la Fraternité universelles, justement au cœur de notre désir de Paix.
La démonstration que nous propose Charles Coutel est fort intéressante, mais elle se heurte à au moins une limite, celle de la mappemonde pour l’illustrer.
Et la mappemonde s’oppose en cela au concept de rotondité.
La rotondité que l’on nous propose est globale, ou globalisante.
C’est d’ailleurs en soi le principe d’un globe que de l’être.
La mappemonde est faussement globale, faussement neutre, faussement objectiive.
Selon le cartographe, que va-t-on y donner à voir?
Qu’y placera-t’on au centre? Et sur les périphéries, sur les limites du cadre?
Ici, le centre est essentiellement européen. Parce que notre pensée est européenne, voire occidentale.
D’ailleurs le propos de Charles Coutel, en s’en tenant à Kant, l’est également.
Pour ne pas parler du fait qu’en conclusion, il resserre la focale sur la France, la République et la loi de 1905.
Dans ces conditions, comment réellement proposer des solutions de « paix perpétuelle »? Dit autrement d’universalité?
Pas facile, très délicat.
Surtout dans un monde où chacun voit midi à sa porte
Loin de tout globe, et de toute mappemonde.