Temple-mysterieux

La photo maçonnique du dimanche 28

Publié par Géplu
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dimanche 29 novembre 2015
  • 11
    lazare-lag
    10 décembre 2015 à 0h36 / Répondre

    Je n’ai pas le sentiment que, parmi ceux qui précèdent le présent commentaire, il y en ait eu un d’origine grenobloise ou iséroise pour venir étayer, confirmer, compléter, voire nuancer les quelques éléments de réponse que je donnais ici le 29 novembre dernier.
    C’est bien dommage.
    Il y a pourtant un certain nombre d’ateliers dauphinois, au moins une bonne dizaine, qui auraient pu apporter leur pierre à cet édifice (c’est bien le cas de le dire)…. notamment ceux qui à l’époque occupaient les lieux de la rue Billerey.
    Je n’ose croire que toutes ces loges sont en sommeil, ou que parmi ceux et celles qui les fréquentent personne ne vient fureter sur le présent site…
    J’avoue être un peu déçu.
    Attendons encore, on ne sait jamais, quelqu’un finira bien par me faire mentir.

  • 8
    LINEA RECTA
    30 novembre 2015 à 11h10 / Répondre

    Mais je n’ai jamais contesté que ce fût Grenoble ! J’ai simplement évoqué cette période de l’histoire récente où nos populations furent « libérées du joug autrichien par les libérateurs français »… Cela aurait donc pu être belge ou suisse, mais ce ne le fut pas. Je me suis mal exprimé, sorry.

    Bien que, des Belges avant 1830, il n’y en eut d’officiels que pour Jules César. Nous étions même les fortissimi, à l’époque.

    • 9
      lazare-lag
      30 novembre 2015 à 21h36 / Répondre

      @ Linea Recta:
      L’écriture n’est pas toujours un exercice aisé. On écrit dans un sens et l’on n’imagine pas que cela puisse être interprété différemment…
      Dans mon esprit loin de moi l’idée que quelqu’un ait: »contesté que ce fût Grenoble ».
      A la relecture maintenant, je peux concevoir que mon « Désolé, c’est bien Grenoble… » pouvait avoir un effet péremptoire que je n’avais pas souhaité y mettre.
      Il ne faut y voir là qu’un innocent malentendu pour lequel je réclame la plus grande indulgence outre-Quiévrain.
      Cela dit, Linea Recta, nos analyses sur les motivations des « libérateurs » révolutionnaires ou impériaux français, me paraissent plutôt concordantes.
      Finalement, d’une certaine façon, et fusse à la pointe des baïonnettes, c’est également par ce biais là que ce sont diffusées les Lumières du XVIIIème siècle. Autant sinon plus que par les seuls tomes de la fameuse Encyclopédie de Didérot.
      En guise de conclusion (sur notre quiproquo), il me revient ceci à l’esprit: « Vous ne prendrez pas les mots pour les idées. Et vous vous efforcerez de découvrir l’idée sous le symbole ».
      Avec ça, je crois que nous quittons définitivement Grenoble.

      • 10
        Maurice1718
        30 novembre 2015 à 22h47 / Répondre

        Je trouve que nous formons une bonne loge, mais les Lumières ne se diffusèrent point à la pointe des baïonnettes… ce furent les pauvres hères, les hommes de lettres et les philosophes, les inconnus, les Durmarsais, auteur de l’article Philosophie de l’Encyclopédie, qui furent les auteurs et les passeurs des lumières (avec une minuscule) car au XVIIIe siècle il n’y eut jamais de Lumières au sens d’un mouvement de libération, tout juste un siècle philosophique où les lumières de la raison éclairaient l’espace public à côté de l’esprit du siècle qui n’apportait rien à l’avancement des arts et des science. D’où l’utilité des mythes.

  • 5
    LINEA RECTA
    29 novembre 2015 à 16h33 / Répondre

    @ MAURICE 1718
    avec une restriction toutefois : la future Belgique et l’éternelle Suisse ont été françaises de 1792 à peu près à 1814. Mais si c’est Grenoble…

    • 6
      lazare-lag
      29 novembre 2015 à 21h45 / Répondre

      Désolé, c’est bien Grenoble…
      Cela dit, ce n’est donc pas Genève, comme préfecture du département (napoléonien) du Léman. Ni Sion, comme préfecture du département du Simplon. Ni Porrentruy, pour le département du Mont-Terrible !!!
      Ce n’est pas davantage, côté belge, Liège pour le département de l’Ourthe, ou Gand pour celui de l’Escaut.
      Ni même Bruges pour celui de la Lys, voire Bruxelles pour La Dyle.
      Et si Namur fût la préfecture de Sambre et Meuse, il n’y a plus guère qu’une chanson pour que son régiment ait (je cite le chant militaire) « droit à l’immortalité ».
      Cela dit, lorsque nos troupes françaises venaient libérer vos peuples opprimés par des rois despotes (il ne s’agissait pas d’occupation, pensez-donc) ils amenaient parfois avec eux des loges maçonniques militaires.
      Il paraît même que boire des « canons », peut-être avec moins de modération que préconisé actuellement, cela viendrait de cette habitude napoléonienne d’aller faire du tourisme européen avec armes et bagages.
      Sur ce, « santé » à tout le monde.

    • 7
      Maurice1718
      29 novembre 2015 à 21h55 / Répondre

      Tout à fait exact, avec une restriction, puisque le triptyque liberté, égalité, fraternité n’ayant été adopté comme devise de la République (française) que le 27 février 1848, en dépit de quelques occurrences ça et là pendant la Révolution, il ne pouvait figurer au fronton des mairies ou des édifices publics avant. CQFD. Linea indirecta.

  • 4
    lazare-lag
    29 novembre 2015 à 12h52 / Répondre

    Effectivement c’est le temple qui se trouvait à Grenoble, au 15 de la rue Billerey.
    Le 23/08/1940 fait l’objet d’une saisie consécutivement à la loi anti-maçonnique, plus exactement « portant interdiction des associations secrètes », (mais cet intitulé ne leurre personne), prise par Vichy le 13/08 précédent. C’est donc allé très vite.
    L’immeuble sera vendu ensuite, dès novembre 1940, à un entrepreneur de travaux publics qui le fera détruire aux fins de construction immobilière. Cette destruction est donc le fruit d’une opération immobilière plutôt classique, pas d’un acte délibérément anti-maçonnique. C’est une nuance à noter.
    N’ayant pas l’érudition spontanée, je cite ma source:
    « Etre Franc-Maçon en isère en 1940 », bouquin d’une centaine de pages édité par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, Mai 2006. Bouquin édité en appui d’une exposition éponyme,
    On y lit également que cette exposition, et donc ce livre, prennent leur origine grâce à un dépôt aux Archives départementales de l’Isère d’archives de la loge grenobloise « L’Alliance Ecossaise », qui existe toujours mais, forcément, à une autre adresse.
    On y voit plusieurs photos du dit temple avant et lors de sa démolition. Notamment la photo exposée aujourd’hui par Géplu.
    Peut-être que JAF pourrait s’adresser directement au Musée susnommé pour voir si ce livre existe toujours , ou s’il est épuisé.
    N’étant pas du tout isérois, loin de là, peut-être qu’une contribution émanant de Grenoble pourrait nous en dire un peu plus.

  • 3
    NATO973
    29 novembre 2015 à 12h24 / Répondre

    C’est probablement dans une région montagneuse car il y a des « arrêts de neige » sur le toit.

  • 2
    Maurice1718
    29 novembre 2015 à 9h56 / Répondre

    Très belle carte postale. Bien vu pour la déduction. On sait aussi qu’avec la devise Liberté, égalité, fraternité au fronton, on ne se trouve pas en Belgique ni en Suisse.

  • 1
    Union et Solidarité
    29 novembre 2015 à 9h08 / Répondre

    Bonjour,

    Il s’agit de l’ancien Temple de Grenoble

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