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Géplu.
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Ces statistiques sont toujours pleines d’enseignement.
On voit par exemple combien Paris ecrase tout, avec 233loges, faisant à peu près le total des 4 départements suivants.
La comparaison en nobre de Frères et Sœurs devrait être du même ordre.
Les statistiques des seules sœurs sont aussi remarquables.
On nous dit qu’elles sont présentes dans 854 loges, sur 1400.
Mais il n’est pas dit combien de loges se déclarent officiellement mixtes. Peut-être en existe-t-il davantage mais qui n’ont pas encore adoubé de sœurs sur leurs colonnes?
A cet égard, il est dommage que dans l’annuaire des loges cette précision de mixité ne soit pas clairement explicite.
Quand on est provincial et qu’on veut indiquer une loge mixte à quelqu’un ou quelqu’une en déplacement à Paris ou dans une autre région c’est assez agaçant.
A ce demander si ce n’est pas volontaire.
Merci Géplu pour ces informations.
Beaucoup d’obédiences voient le nombre de leurs membres diminuer.
As-tu des données quant à l’évolution des effectifs du GODF ?
Merci
Bonjour Géplu. Une question après les statistiques que tu donnes: qu’est-ce qu’une loge « administrative »?
Merci pour ta réponse.
À Brumaire :
« ART. 158. – DU CAS SPÉCIFIQUE DES FRÈRES ET DES SŒURS D’UNE LOGE
SUSPENDUE.
Tout membre d’une Loge suspendue doit obligatoirement, pour une durée maximale de un an, s’affilier à une Loge administrative organisée par le secrétariat du Conseil de l’Ordre,
dans l’attente de son affiliation à une Loge de plein exercice de l’Obédience. »
.
Il n’y en a qu’une actuellement, et c’est heureusement assez rare.
Merci Géplu, j’avais connu une autre configuration ailleurs.
Merci pour ces statistiques.
Ce convent de Bordeaux était mon premier convent. Si je suis parfaitement à l’aise avec le fonctionnement de mon obédience, j’étais loin de me douter de l’importance du convent et de la force de cet événement
Certains pourront certes se plaindre de son coût, voire critiquer ce qu’ils qualifient d’inutilité de l’événement quant à sa portée. D’autres pourront ressortir leur sempiternel refrain sur le fait que la maçonnerie selon eux consiste en ceci ou cela qui sera forcément très différent de ce qu’ils qualifient de maçonnerie politique ou sociétale ou que sais-je encore. Ça les regarde, ils ont toute lattitude pour maçonner ailleurs qu’au GODF.
Pour mon premier convent, j’ai découvert une maçonnerie ouverte sur son temps, sur son monde. Un assemblage de plus de 1300 loges tout sauf identiques : que ce soit par la diversité géographique (villes grandes, petites ou moyennes, campagnes, hors métropole, extra territoriales), la variété des rites pratiqués (le français dit Groussier et le RER par exemple), la diversité des profils des VVMM présents, le GODF est et reste une belle obédience riche de sa diversité et forte de sa puissance de réflexion et de propositions. Elle peut être fière de ce qu’elle est et plus particulièrement encore en ces temps troubles de retour des obscurantismes de tous rangs.
C’est en participant au convent, véritable grand exercice démocratique participatif, que l’on se rend compte à quel point nous sommes dans nos loges, à nos offices, les contributeurs d’un grand tout qui a toute sa raison d’exister. Je m’y suis senti à la fois très humble et très impliqué et j’ai quitté ce convent avec une pointe de mélancolie, très ému par le chant d’adieux entonné par les 1300 présents. J’en ressort fier de participer à cette immense chaîne qui nous vient du passé et tend vers l’avenir.
J’ajouterai à ça que j’ai fait de magnifiques rencontres humaines et fraternelles et j’ai vécu des moments très forts qui me feraient presque douter du hasard. Comme exemple ce moment incroyable : lors du repas de la fondation le dernier soir, veille de clôture, parmi les 1300 convives, je m’assieds à un groupe de plusieurs tables composées de frères et sœurs de ma région (la 15) à l’exception d’un frère parisien qui n’avait pas trouvé de place et s’installe finalement à ma droite. Le repas commence. Nous discutons et je raconte avoir acquis il y a peu un vieux rituel de la fin du XIXe siècle signé par Frédéric Desmons et ayant appartenu à la loge d’Arthur Groussier, la R:.L:. l’émancipation a l’orient de Paris. Tout à coup, mon voisin de droite dit tout étonné et d’une voix émue « mais c’est ma loge ».
@Yvand’alpha.
Je n’étais pas à Bordeaux cette année, ayant été aux trois convents précédents, Montpellier et Lille deux fois.
Mais j’adhère parfaitement à tes propos. Et en particulier au fait que le voisinage de table avec de parfaits inconnus permet des découvertes et des échanges fructueux.
Ton histoire de rituel signé par Frédéric Desmons est effectivement des plus sympathiques. Je suppose qu’elle pourrait avoir des suites… Personnellement il m’est arrivé d’échanger des coordonnées et cela permet, malgré la distance géographique de poursuivre la conversation.
Le vécu du convent, et aucun compte-rendu officiel ne peut le mentionner, c’est justement ce vécu et ces impressions personnelles.
Le défilé des intervenants au lutrin permet de voir des personnalités nouvelles, des points de vue différents, remo tant de toutes les régions, et d’outre-mer. Sans compter les accents parfois bien marqués. Ile me revient ainsi un délégué de l’Aude, au parler fort original puisqu’il était originaire du Pays de Galles je crois bien.
Le mélange gallois-languedocien était des plus surprenants.
Et puis il y a les parvis.
Le coin où sont exposés les dessins de Nabla, quasiment en temps réel.
Les stands très divers, éditeurs, vendeurs de decors, associations maçonniques, etc.
Cela permet, par exemple, d’obtenir une dédicace d’un livre par son auteur. Par exemple de Denis Lefebvre avec lequel nous avons évoqué Felix Eboué, frère et compagnon de la Libération.
Le convent est effectivement une expérience enrichissante. Meme si fatiguant au demeurant pour ceux qui viennent de loin.
Mon BCF Lazare-Lag
J’ai moi aussi échangé mes coordonnées avec plusieurs frères et sœurs rencontrés au convent et issus de divers horizons. Outre les partages de calendriers et les possibilités de visites lors de voyages pros ou personnels, c’est aussi l’opportunité de préparer et de soutenir ensemble (à plusieurs loges issues de différentes régions) des questions à soumettre au prochain convent.
Par ailleurs, tu as raison, l’histoire du rituel Desmons / Groussier aura peut-être une suite. Nous verrons.
Sur les parvis bordelais, les dessins de Nabla étaient bien là, ainsi que la présence de divers auteurs. Pendant les pauses j’ai ainsi pu avoir des conversations particulièrement intéressantes et enrichissantes avec nos FF:. Gérard Contremoulin et Didier Molines. Les différentes juridictions de grades post maîtrise étaient également toutes présentes et mes échanges avec des maîtres maçons de marque m’ont beaucoup marqué sans jeu de mots. Enfin, sur la question de la fatigue, inutile de dire que le trajet en train Marseille-Bordeaux n’est pas particulièrement reposant …
Bref, quelle belle expérience.