Migration 110519

A Bruxelles le 11 mai : Migration, une approche humaniste

Publié par Géplu
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
samedi 4 mai 2019
  • 2
    lazare-lag
    5 mai 2019 à 9h58 / Répondre

    D’un côté « obligé de manière dictatoriale », de l’autre « nous sommes des fachos ».
    N’y aurait-il pas ici comme une curieuse contradiction?
    Comme un paradoxe où sont à la fois dictatoriaux et fachos les décideurs et et les opposants à la dite décision?
    A force d’employer, surtout dans une république, dans une république institutionnellement installée et très majoritairement acceptée, les mots dictature et facho à tout bout de champ, sans recul, sans rationalité, sans d’autre perspective que de se croire résistant à l’oppression, on en pervertit le sens et la réalité même.
    Désormais, quand on manque d’argument, il suffit de traiter de dictatorial et le tour est joué?
    Nous sommes dans une démocratie.
    Quand on en critique les décisions et/ou les décideurs, pourquoi les traiter, par facilité langagière, les actes comme les acteurs, de dictatoriaux?
    Parce ce qu’on s’y oppose?
    Et uniquement par ce qu’on s’y oppose?
    Tant que les acteurs aux commandes ne nous privent pas de l’acte fondamental de voter, nous ne sommes pas en dictature.
    Tant qu’ils ne remettent pas en cause le calendrier prévoyant constitutionnellement les nouvelles échéances électorales, nous ne sommes pas en dictature.
    Tant qu’ils ne souhaitent pas sortir de l’Union Européenne, sortie qui laisserait davantage les mains libres, une fois extrait d’un ensemble composé d’états démocratiques, à qui souhaite installer une dictature, nous ne sommes pas en dictature.
    Enfin, tant que ceux qui ont la main sur les manettes, soyez objectifs et réalistes un instant, laissent s’installer ainsi 25 semaines de grabuge organisé dans nos villes, dans nos rues, dans notre économie, dans nos emplois, vous croyez que nous sommes en dictature?
    Vous faites dire, (sur quels fondements d’ailleurs on ne sait pas, pourtant ça serait intéressant de le savoir), que la « grande majorité des français » préfèrerait ceci à cela.
    On lui fait dire ce qu’on veut à « la grande majorité des français », surtout en dehors de l’isoloir, le seul outil démocratique qui compte.
    N’oubliez pas de lui faire dire aussi à « la grande majorité des français » qu’elle ne supporte plus cette impasse qui perdure depuis 25 semaines, que les gilets jaunes fondent comme peau de chagrin, qu’il va bien falloir à un moment que quelqu’un siffle la fin de la récréation devant un mouvement qui n’a fait que se déliter, s’étioler, se faire déborder par des extrémistes de tout poil, plus il souhaitait durer.
    N’oubliez pas de lui faire dire que, ce faisant, « la grande majorité des français », ce n’est pas une dictature qu’elle voit évoluer sous ses yeux, mais plutôt une démocratie trop permissive, trop laxiste, peut-être trop molle.
    Quant à « nos racines et notre histoire sont niées par une minorité mondialiste agissante et agressive » c’est sémantiquement sublime, très révélateur d’un certain discours que je ne perçois pas comme vraiment démocratique, si on gratte un peu.
    Car tant qu’on ne définit pas vraiment « nos racines » et « notre histoire », permettez-moi de demeurer perplexe, voire prudent, sur l’exactitude du message que vous souhaitez ainsi véhiculer.
    Rien que l’utilisation des « nos » et « notre » donne comme un petit signe.
    Car ici, ça représente quoi « nos » et « notre »?
    La France entière?
    Je n’en suis pas si certain.
    Et pour vous citer vous même, quand on a fini de parcourir vos propos, que vient-il à l’esprit, sinon que: « tout cela bien entendu n’est pas gratuit ».

  • 1
    Wolfgang
    4 mai 2019 à 21h30 / Répondre

    Être Maçon et humaniste ne veut pas dire être aveugle et ignorer ce qui se passe dans nos sociétés occidentales.
    Sil faut bien entendu aider ceux qui souffrent dans le monde, il faut le faire intelligemment, en fonction de nos capacités.
    Rituellement « autent que leurs besoins le nécessitent et que nos moyens le permettent ».
    Aujourd’hui on obligé de manière dictatoriale alors que Notre pays vie une crise à la fois économique, sociétale, sans precedent, que la sécurité de nos concitoyens se degrade a vue d’oeil, que les lois de la république sont bafouées dans certaines enclaves du pays, que notre société est en perte de valeurs en raison d’un multiculturalisme imposé contre le gré de la grande majorité des français. Que nos racines et notre histoire sont niées par une minorité mondialiste agissante et agressive. Macron n’a t il pas affirmé qu’il n’existait pas de culture Française.
    On veut nous faire croire que si nous n’acceptons pas une immigration sans limite nous sommes des fachos.
    Personnellement je pense que le fascisme moderne est justement celui qui n’accepte pas un autre discour que le sien et qui impose ses décisions en culpabilisant les français par le biais de la repentance, d’un soit disant égoïsme, etc…
    Tout cela bien entendu n’est pas gratuit, cest pour mieux servir l’ultra libéralisme.

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous