Grand Sanctuaire Adriatique

Publié par Jiri Pragman

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vendredi 15 juin 2012
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  • 3
    Thot
    15 juin 2012 à 16h31 / Répondre

    Alors merci pour le b[Rite désuet et passéïste]b. Pratiquant les Rites égyptiens, je peux affirmer tranquillement que je ne me retrouve en rien dans ses pratiques machistes. Travaillant en Loge mixte. Encore et toujours, ne confondons pas les choses. Le vocabulaire est important. Il y a le Rite, et il y a ce que certains en font. Donc parlez si vous le souhaitez de l’obédience, de la structure mais ne mêlez pas le Rite à tout ça.

    Maintenant se réclamer de Cagliostro en s’enfermant dans une vision masculine de la pratique c’est se fourvoyer complètement. C’est oublier que Cagliostro fonda à travers l’Europe des Loges empruntant toutes les voies ; masculines, féminines et mixtes (cf. le superbe exposé de D. Labouré sur Baglis TV). Le Rituel féminin est aussi riche et dense que le masculin. Donc ne nous réclamons pas de Cagliostro si nous n’y entendons rien.

  • 2
    lanterne
    15 juin 2012 à 11h17 / Répondre

    Salut jiri,

    ce site doit avoir plus de 15 ans maintenant …

    A+

  • 1
    Narimane
    15 juin 2012 à 9h18 / Répondre

    Ce que ne dit pas cet article c’est également que le GSA n’est pas le même pour les hommes et pour les femmes. 95 grades pour les hommes et des loges d’adoption en quatre grades pour les femmes.
    Le GSA se dit mixte et inspiré de Cagliostro, mais les conceptions n’ont pas bougé depuis le 18ème siècle.
    Pour parler crûment les femmes sont comme les bonnes soeurs au GSA :
    pas d’élévation, d’initiation ou de passage de grade sans un représentant masculin du rite (il est CELUI qui transmet)
    Pire : pas de visites dans d’autres obédiences ou autres loges sans être accompagnées d’un représentant masculin du rite.
    La femme est contrainte au GSA d’accepter son infériorité, ou pire encore son infantilisation. Elle ne peut pas sortir seule ! Elle ne peut pas recevoir de dépôt initiatique qui lui permet de transmettre. Le feu sacré ne passe que par l’homme.
    J’emploie ici une figure de style un peu forte, mais il ne s’agit que d’une métaphore : le GSA c’est l’islam radical de la franc-maçonnerie : on sépare les genres, on impose la domination et on accompagne la femme partout où elle se rend.
    Ils vous disent explicitement que c’est pour son bien, que ce rite fait ressortir tout la beauté de la féminité. Exactement comme les islamistes qui vous disent que le voile ou la burka c’est un choix, que la femme est libre de le porter et que c’est pour elle une autre façon d’exprimer sa féminité.
    En bref : un rite désuet, passéïste, parfaitement rétrograde et qui ne peut avoir cours à notre époque.
    Reprendre des symboles puissants et les intégrer à une pratique c’est une chose ; Pousser l’absurdité, au nom de ces symboles, jusqu’à faire perdurer les pratiques rétrogrades d’un autre âge sans tenir compte des évolutions depuis trois siècles, c’est inadmissible. Pire, c’est dangereux quand on fait des émules.

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