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A propos de la Grande Loge d’Ukraine, voir Boris Telepneff, Ars Quatuor Coronatorum, Vol. xxxv (1922), pp. 291-292
Since writing my paper, I (Telepneff)) have obtained some curious information concerning the Masonic movement in Russia in the present century. At the beginning of 1906 about fifteen Russians, well-known for their social and political activities, mostly members of the constitutional-democratic party, joined French Lodges: some became members of the Grand Orient, but the majority entered two-Lodges under the Supreme Concil of the Ancient and Accepted Scottish Rite– » Kosmos » and » Mount-Sinai. » On returning to Russia, they formed two provisional Lodges. ‘ The Polar Star’ in Petersburg and » Regeneration » in Moscow. In May 1908, both Lodges were solemnly opened by two Members of the High Council of the’ Grand Orient, specially sent for that purpose from Paris. At the same time the Grand Lodge of France established two Lodges, one in Petersburg ( » Phoenix ») and one in Moscow. Russian Lodges obtained the right to establish further Lodges without interference from Paris, and accordingly in 1908 and 1909 two more Lodges were opened: » The Iron Ring » in Nijni-Novgorod and one in Kief. The exislence of Masonic Lodges was discovered by the Russian Government in 1909: it also became known to the authorities that thev were of French origin. It was then decided by the Russian Lodges to suspend work, and this was accordingly done till 1911, when forty of their members decided to renew with due prudence their activities. One could not call these activities Masonic in any sense, as their chief aim was purely political-the abolishment of autocracy. and a democratic régime in Russia; they acknowledged allegiance to the Grand Orient of France. The political organisation comprised in 1913-1914 about fourty ‘ Lodges.’ In 1915-1916, disagreements arose betwen their members who belonged to two political parties ‘ (the contitutional démocrates and the progressives) and could not agree on a common policy: ten Lodges became dormant. The remaining thirty Lodges continued to work, and took part in the organisation of the 1917 March revolution and in the establishment of the Provisional Government. Their political aim being attained, the organisation began to decay; twenty-eight Lodges existed on the eve of the Bolshevic revolution, and since then most of their nembers have left Russia. Besides this sad example of a political organication usurping the name of Masonry, tbere were some English and Italian Masons, an independent occult Lodge of the Martiniste rite (originated from Lyons). » The Cross and the Star. » of which the Emperor Nicolas II was a member (its work was suspended in 1916) : other Martinist Lodges were opened by Papus (Dr. Encausse)-‘ « Apollonius » in Petersburg (1910). » St. John » in Moscow (1911), and » St. Andrew » in Kief (1912). A very curious lodge existed among members of the Russian Navy League: they called themselves « Philalethes, » and, besides serious philosophic and moral work, seem to have attempted to pursue a political aim of a character opposite to the Grand Orient.
One of the Lodges consisted exclusively of members of the Douma, namely, to support the Monarchical Regime- and the Emperor. Yet, while the different systems came to the surface, they were again swallowed by the gloom of the Bolshevic revolution.
I think it right to mention the widespread interest towards Freemasonry evinced at the present time (1922 !) among Russians. Two Russian Lodges have been formed in Paris under the auspices of the Grand Lodge of France and a Russian Chapter, » Astrea, » under the Ancient and Accepted Scottish Rite of France. A Russian Lodge (‘ The Northern Star « ) exists in Berlin under the warrant of the Grand Lodge of the Three Globes. Many other Russian Masons are scattered on the Continent, and the Russian colonv in England seems to participate in this renewal of interest in Freemasonry.
Légende dorée (Saint Claudius premier des Quatre Saints Couronnés cités dans le Regius), deux séries de saints martyrs.
– Les Quatre Saints couronnés d’Albano
Les Quatre Saints couronnés (Quattro santi coronati) désigne la canonisation commune instituée par le pape Miltiade de quatre saints, martyrs chrétiens et soldats romains, Second, Sévérien, Carpophore et Victorin[1] dont on ne connut les noms précis que plus tardivement (Secondo, Carpoforo, Vittorino et Severiano), tués à Albano Laziale, près de la Via Appia en 305.
– Les Quatre Saints couronnés de Sirmium, tailleurs de pierre ! Sirmium (en serbe cyrillique : Сирмијум ; en serbe latin : Sirmijum), aujourd’hui Sremska Mitrovica, dans la province de Voïvodine, en Serbie, était une cité romaine située dans la province de Pannonie. Au Ier siècle av. J.-C., elle fut la capitale économique de la province de Pannonie et l’une des quatre capitales de l’Empire romain au temps de la Tétrarchie.
Selon la légende, Claude (Claudius), Symphorien (Simpronianus), Nicostrate (Nicostratus) et Castorius sont des sculpteurs romains convertis au christianisme et qui, refusant d’exécuter une statue d’idole (Esculape) pour l’empereur Dioclétien, furent martyrisés dans des cercueils de plomb et précipités dans la mer en l’an 306. Simplice (Simplicius), admirateur de ces sculpteurs fut martyrisé en même temps qu’eux (il apparaît quelquefois dans la liste des « Quatre Saints couronnés » et, surnuméraire, supprimé dans les hagiographies de Jacques de Voragine[1]).
Combinaison des deux traditions
D’après les textes catholiques[2],[1] ils ont été choisis pour honorer la mémoire de Sévère, Sévérien, Carpophore et Victorin fouettés à mort « à coups d’escourgées de plomb » par Dioclétien deux ans plus tôt, à Sirmio en Pannonie.
Saints patrons
Saints patrons dans toute l’Europe des tailleurs de pierre et des maçons, vénérés dans l’ancien compagnonnage germanique[3] « Claudius est représenté avec une équerre, Nicostratus, avec le compas, Castorius avec la règle et un livre ouvert,
Petit complément !
Le 18 novembre 1919, Nicolas Choumitzky, Représentant officiel de l’éphémère République Ukrainienne auprès de la Conférence de la Paix de Versailles, remit au Grand Secrétaire de la Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière, une demande de reconnaissance de la Grande Loge d’Ukraine, fondée à Kiev le 18 septembre 1917 et dont le Grand Maître était d’ ailleurs le Président du Directoire de la République, Simon Petlioura (1879-1926).
Cette Grande Loge disparut avec la réoccupation du pays par l’Armée Rouge après la défaite des armées blanches et polonaises en 1920.
Nicolas Choumitzky rejoignit alors “Le Centre des Amis” n°1 à Paris dont il fut élu Vénérable en 1939.
Dépositaire, prétendait-il, d’ une partie des archives du Grand Orient de France qui auraient été confiées à des Maçons russes sous la Terreur, il devait publier dans les Cahiers de la Loge de Recherche “Saint Claudius” n° 21, dont il était devenu membre le 2 février 1926, plusieurs études inédites sur Le Martinisme et Les Relations entre la Franc-maçonnerie française et la Franc-maçonnerie anglaise (1926), Étienne Morin (1928) et La Loge, le Chapitre d’Arras et la Bulle de Charles-Édouard Stuart (1930).
Après la confiscation de son importante bibliothèque maçonnique par la police française (26 et 28 avril 1941), Nicolas Choumitzky écrivit, le 7 mai, au Chef du Service Spécial des Associations dissoutes pour approuver “ son action contre le Grand Orient et la Grande Loge de France, plutôt sectes politiques, qui travaillaient seulement sous la couverture des formes maçonniques défigurées ” tout en s’étonnant que “les persécutions soient dirigées également contre nous, qui n ’ ont jamais fait de la politique ” . Sa lettre étant demeurée sans réponse, il réitéra sa requête, le 22 mars 1942, en sa qualité d’ ancien Ministre et de Président de l’Union des Émigrés Ukrainiens en France, auprès du Lieutenant Stuber, responsable des services de renseignements de la Gestapo à Paris, en s’indignant d’ avoir été “traité comme un citoyen d’ une puissance ennemie du Grand Reich, chose étonnante en ce moment où l’Allemagne est en train de libérer l’Ukraine et quand le Ministre Rosenberg appelle tous les Ukrainiens à collaborer avec le Grand Reich Allemand” .
Cette conduite, révélée en 1948, valut à Nicolas Choumitzky d’être radié de l’Obédience par l’Assemblée Générale du 29 octobre 1949. Il devait toutefois être réhabilité en 1968 à l’initiative de Jean Baylot convaincu qu ’il avait été “ entièrement lavé de ces accusations ” et recevoir, l’ année suivante, la distinction de Passé Grand Porte Étendard.
L’histoire de notre ordre est toujours intéressante. Une loge ancienne qui plus est de recherche, méritait bien cet article. Merci à notre TCF Pierre Noël pour ce partage du texte de Alain Bernheim.
En relation avec la note 29, les initiales R.I.P. signifient probablement « Requiescat In Pace », formule fréquemment rencontrée sur les faire-part de décès.