La Franc-Maçonnerie aujourd’hui, un point de vue belge

Publié par Jiri Pragman

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vendredi 29 juin 2007
  • 4
    Alain
    30 janvier 2008 à 19h43 / Répondre

    Donnez-moi vingt lignes et je ferai pendre l ‘auteur, la critique sortie du contexte de la communication ne peut plus se parer que de sa lègèreté

  • 3
    Philippe
    4 juillet 2007 à 11h55 / Répondre

    Comme beaucoup, dès que j’en avais la possibilité je lisais de la prose écrite par des francs-maçons.
    Dès le début un aspect m’a déplu.
    Il concerne l’habitude beaucoup trop répandue consistant à pratiquer l’amalgame obédience-loge.
    Cette pratique permet de critiquer, par la bande, d’autres francs-maçons présumés ne rien comprendre à la FM, sous-entendu ils ne sont pas de vrais francs-maçons contrairement à MOI. Le MOI dont je parle ci-dessus.

    Au début c’est choquant, avec l’âge bof-bof-bof-

    Le discours ci-dessus aurait été excellent s’il avait su ne pas tomber dans cette pratique !!!

  • 2
    Pierre-Jean
    3 juillet 2007 à 13h30 / Répondre

    Plusieurs commentaires :

    – concernant les moyens d’action de la franc-maçonnerie :

    Certes, il revient à chacun, selon ses moyens, de prendre ses responsabilités en dehors de la Loge, sur le chantier de la société civile, en transposant les résultats de laboratoire en paramètres de projet de société.
    Il revient aussi à checun d’être exemplaire dans sa conduite civile. C’est ce qui a valu l’échec des publications des noms de francs-maçons par le régime de Vichy.
    Oh, au début tout allait bien : les gens jetaient la pierre à leur voisin maçon. Le problème qui s’est ensuite posé est que dans ces listes, beaucoup de gens reconnaissaient leur ami, leur frère, leur médecin qui leur ouvrait sa porte même au milieu de la nuit pour les soigner, etc.
    Après le rejet massif s’est développé en douce une certaine sympathie pour les maçons. Le régime de Vichy a donc dû cesser ces publications et faire le sale boulot lui-même.

    – concernant le travail maçonnique :

    La base de ce fameux perfectionnement est le travail sur soi. Beaucoup le voient comme symbolique et le survolent. Il ne doit pas être négligé, et demande du temps, des efforts et de la lucidité. Il n’est pas toujours facile ni agréable, afin de lutter contre nos défauts et vices, de devoir les reconnaître pour mieux les corriger. L’expression « thérapie pour gens sains » prend tout son sens. L’expression « vitriol » est métaphorique et non symbolique!
    Celui qui néglige ce travail n’est pas vraiment homme nouveau et ne fait qu’un travail de surface. Or pour tenir droit un édifice a besoin de fondations solides (pour les lecteurs non maçons, voilà un exemple typique de métaphore à deux sous dont nous sommes friands à notre corps défendant :D)

    – concernant l’article lui-même :

    Il est rare de nos jours de profiter d’un exposé de cette qualité et de cette lucidité (en plus il y a Kant dedans, alors…). Un grand merci à Jiri pour nous en avoir fait profiter 🙂

  • 1
    Philippe
    29 juin 2007 à 14h36 / Répondre

    Bien entendu un discours ne peut parler de tous les aspects de la vie maçonnique, surtout concernant des aspects « concrets » ou prosaïques.
    Il est possible d’ajouter une pierre ( il y en a d’autres et contradictoires à celle-ci ) concernant la « nature humaine » en rebondissant sur une citation.
    « Une thérapie pour gens sains », oui mais il reste à démontrer que ne deviennent francs-maçons que des gens « sains ».
    Il me semble que les égos surdimensionnés après une période, parfois très courte faisant suite aux bonnes intentions de départ, finissent le plus souvent par exprimer leur insondable vanité.
    Le proverbe populaire « le naturel revient toujours au galop » s’applique en FM comme ailleurs.

    Ils l’expriment, cette vanité, en externe ou en interne voire les deux.

    En externe les moyens vont de l’imprimerie et ses innombrables divulgations, que l’on finit tous par trouver « naturelles », à internet en passant par les conférences publiques, TV et films. S’il s’agit de papier c’est pas grave, s’il s’agit de TV c’est abominable …curieux !!!

    En interne existent des déclarations ou comportements de maîtres à élèves prononcées du haut de « fonctions » ( que l’on collectionne ) ou « grades » ( que l’on affectionne ).
    Qui peut affirmer qu’en FM on ne retrouve jamais comme ailleurs les relations sociales bien connues dominants-dominés ?

    Certes il serait possible aussi de parler de ces dominés contents de l’être mais n’abusons pas avec des messages trop longs !

    L’observation de notre humaine condition rend à la fois pessimiste et optimiste car partout les comportements alimentent les deux options.

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