La photo maçonnique du dimanche 8 mars 2020

Publié par Géplu
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dimanche 8 mars 2020
  • 11
    Etienne Hermant
    16 mars 2020 à 16h07 / Répondre

    10- 1505 est en fait la date de l’inauguration de l’église Ste Mary située à Édimbourg dans Niddry’s wynd et fondée par Elizabeth, la comtesse de Ross.
    .
    Elle fut consacrée à « God and the Virgin Mary his Mother ».
    .
    Richardson of Smeaton et Colville of Easter Wemyss en devinrent propriétaires et patrons.

  • 9
    Etienne Hermant
    16 mars 2020 à 11h40 / Répondre

    5- 2/ C’est la date de fondation de Mary’s Chapel qui n’est pas de 1504, mais de 1505.
    Voir : Building Early Modern Edinburgh: A Social History of Craftwork and Incorporation
    Aaron Allen

    (p.239) Appendix 5: Documents Relating to Foundation of Mary’s Chapel, 1505–6

    • 10
      Artie Schaw
      16 mars 2020 à 12h25 / Répondre

      A l’époque de la fondation , soit 1505 comme il est précisé, Mary’s Chapel n’était en aucun cas une loge mais une Incorporation (il est fait clairement référence à l’Edinburgh Incorporation of Mary’s Chapel.), donc une association professionnelle (guilde si vous préférez) regroupant les métiers du bâtiment, à savoir stonemasons bien sûr, maçons , tailleurs et carriers, mais aussi charpentiers, plâtriers, couvreurs, menuisiers, etc.
      Les autres Incorporations étaient spécifiques et exclusives, limitées à un seul métier (exemple: les Hammermen, forgerons, et autres fondeurs; ou encore les Fleshers, chevilleurs, bouchers; etc). Ceux-ci pouvaient se transmettre entre eux leurs secrets professionnels et peut-être pratiquer des cérémonies particulières.( Simple hypothèse bien sûr en l’absence de documents attestés car toute la transmission était exclusivement orale et mémorisée.).
      L’Incorporation du bâtiment étant composite et les maçons ne pouvant par conséquent se transmettre leurs secrets ‘ à couvert’, ceux-ci finirent – très vraisemblablement dans les dernières décennies du 16ème siècle -par développer le concept de loge leur permettant une transmission et des pratiques spécifiques. Il y eut donc progressivement co-existence des deux corps séparés, à savoir l’Incorporation, face publique et professionnelle du métier, et la loge, face secrète du métier .
      Il s’ensuit qu’en regard de la date mentionnée de sa fondation (1505) Mary’s Chapel n’était pas encore une loge, par nature spéculative, mais une composante de l’Incorporation, par nature opérative.

  • 8
    Orace
    15 mars 2020 à 14h25 / Répondre

    Merci décidement grâce à ce site chaque dimanche je me couche un peu plus intelligent ..

  • 7
    Désap.
    15 mars 2020 à 11h48 / Répondre

    2 – « c’est bien par l’erreur que la pierre brute est dégrossie chaque jour un peu plus »
    Non, en aucun cas.
    C’est l’erreur qui existe en comparaison de ce qui est juste, pas le contraire.
    Ce qui est juste est naturel, l’erreur est une construction, de surcroît mauvaise.
    La pierre brute est dégrossie par des gestes justes, c’est l’application des principes de l’apprentissage.
    Si l’on tente de la dégrossir par l’erreur on l’abime et la rend inutilisable ; persister dans l’erreur n’a jamais fait partie du moindre enseignement.

    • 12
      THEWRONGMASON
      25 mars 2020 à 7h09 / Répondre

      Par l’erreur, il s’agit non pas de persister mais bel et bien de « rectifier ». Enfin, il me semble…

  • 6
    fuderel
    15 mars 2020 à 10h48 / Répondre

    Otto a tout à fait raison J’ajoute qu’un acronyme est susceptible de produire un néologisme: exemple pour faire bref ONU … ONUSIEN.
    Petite pirouette en ajout à la liste de Otto: FIAT est un acronyme … BMW n’en n’est pas un Bon dimanche à toutes et à tous.

  • 5
    Artie Schaw
    15 mars 2020 à 9h39 / Répondre

    Plusieurs remarques sur le commentaire qui accompagne cette photo:
    1. La loge n°1 n’est pas la ‘toute première loge écossaise’, même si elle porte ce numéro sur le registre de la GL d’Ecosse. La loge la plus anciennement attestée est celle de Kilwinning qui porte le numéro 0 sur le registre et qui est déjà mentionnée dans les Statuts Schaw de 1598.
    2. La référence à la date de 1504 est surprenante. Sur quelle source attestée repose-t-elle?
    3. La date de 1893 gravée au fronton est celle de l’acquisition par Mary’s Chapel de ses locaux définitifs au 19 Hill Street.
    4. Cette loge n’a jamais eu de Grand Maître. Seule la GLE a eu un Grand Maître Maçon (c’est son titre exact) à compter de 1736.

  • 4
    Savelli
    15 mars 2020 à 8h56 / Répondre

    Celle loge a été créée en 1599, par William Schaw (auteur des statuts Schaw), et sous l’autorité de William de Saint Clair.
    Elle porte le numéro 1 dans la liste de la Grande Loge d’Écosse, car elle est réputée posséder le plus ancien compte-rendu d’une tenue maçonnique, en date de juillet 1599, et faire l’objet de la première référence historique en tant que loge spéculative (non-opérative).
    Ce rang lui a été contesté par la loge Kilwinning, constituée dans la ville de Kilwinning, en Écosse. Les origines de la corporation dont cette dernière loge est issue remonteraient au XIIe siècle. Cette querelle de préséance historique dura jusqu’en 1807, lorsqu’elle intégra la Grande Loge d’Écosse, à condition d’avoir le numéro zéro, devant la Mary’s Chapel.
    Entre 1599 et 1688, la loge s’appelait The Lodge of Edinburgh, nom qui fut changé lorsque la Grande Loge d’Écosse confirma sa charte, et la désigna sous son nom actuel The Lodge of Edinburgh (Mary’s Chapel) No. 1.
    Le nom Mary’s Chapel a pour origine la St Mary’s Chapel, fondée en 1505 au centre de Niddry’s Wynd (Edinburgh) par Elizabeth, Comtesse de Ross (Écosse). La chapelle fut détruite en 1785 pour la construction d’un pont au sud de la ville.

  • 2
    TheStoneMason
    11 mars 2020 à 20h24 / Répondre

    Remarque intéressante, certes, mais à l’inverse de ce qu’écrit Otto Graff en fin de commentaire, c’est bien par l’erreur que la pierre brute est dégrossie chaque jour un peu plus, et au grain très fin je vous prie…
    CQFD.

  • 1
    Otto Graff
    8 mars 2020 à 23h26 / Répondre

    LEMCN1 n’est pas un acronyme. C’est un sigle, une abréviation, mais pas un acronyme. La définition d’acronyme est très précise : c’est un assemblage de lettres qui peur se prononcer comme un mot. SNCF, SFIO par exemple ne sont pas des acronymes. Alors qu’ONU, SACEM, UNESCO en sont. Quand on aura appris à ne pas employer un mot à la place d’un autre, la pierre brute commencera peut-être à se dégrossir…

    • 3
      Lazare-lag
      12 mars 2020 à 6h58 / Répondre

      Si j’applique bien la leçon, GADLU est un acronyme, GODF, GLDF, GLNF, GLFF, GLSA,GLMF,GLUA sont des sigles.
      On voit par là qu’une obédience est un sigle du destin.

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