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Géplu.
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Bonjour,
Une question me vient à l’esprit :
Pourquoi existe-t-il autant d’obédiences, grandes ou petites, que ce soit en France ou aux États-Unis ?
Merci.
Pourquoi autant d’obédiences?
Je serai tenté de dire parce que ce n’est pas la Franc-maçonnerie qui décide, ce sont les frères et les sœurs qui décident.
Pourquoi le décident-ils ainsi, c’est toute la question.
S’agit-il de motivations uniquement maçonniques et fraternelles?
Vaste programme…
Ok, une autre question que me vient à l’esprit:
Avec autant d’obédiences sérieuses comme le GO, GL, GLNF, DH, GLFF, pourquoi y’a t’il encore des F et S qui veulent créer des nouelles petities obédiences!!!?? et cela ne se produit qu’en France (et aux E.U)?
Merci
En gros, les créations sont souvent des scissions. Des divorces pour incompatibilités d’humeurs. Les dites humeurs pouvant masquer des questions de fond, ou de personnes, ou les deux.
Il peut en être de même avec les loges.
Un essaimage peut avoir pour origine une simple question technique, par exemple avoir atteint un trop grand nombre de membres à un moment donné pour obtenir un bon équilibre, pour atteindre l’egregore.
Autre exemple, au GODF, au moment de l’introduction de la mixité, on a connu des cas où les « modernes » (pro-mixité) ont laissé la loge originelle aux « anciens » tenant d’une masculinité sans initiation ouverte aux femmes, et ont ainsi créé de nouvelles loges.
Mais souvent, ce peut être des dissensions palpables, éventuellement du clanisme.
Tout est possible. Il y a la règle, il y a l’idéal.
Il y a le droit, il y a les faits.
Et il en est ainsi parce qu’il y a les frères et les soeurs.
Et la « Grande Loge numérique » dont le sieur Fouqueray se fait le chantre, c’est quoi encore?
Les « obédiences significatives » ont déjà commencé! Congrès et convents en visio, avec votes sur des personnes sans vrais contrôles, c’est déjà fait, hélas.
Je crois qu’il faut faire la différence entre ce qui relève de la Tenue et de l’espace « sacré » qu’y s’y induit entre ouverture et fermeture et ce qui relève de l’administratif et de la gestion des Loges ou des obédiences où le virage de la visio a déjà été pris à peu près partout, c’est un fait.
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Dans notre Loge une partie des instructions (Apprentis, Compagnons, Maitres) se fait en Visio ce qui permet à des Frères qui sont relativement éloignés ou en déplacement d’y participer et qui n’exclue pas des rencontres physiques en dehors des Tenues, mais plus espacées.
A titre personnel, la franc-maçonnerie doit se pratiquer en présentiel. Comment ressentir les moments forts d’un cheminement initiatique à distance au sein d’un groupe d’individus, dans un lieu qui respire la spiritualité, j’ai beaucoup de mal à comprendre.
Mon approche est celle d’un boomer fort de plusieurs décennies de pratique. J assume. Quid des nouveaux reçus biberones au virtuel et réseaux sociaux, télétravail , écologie etc ? Pas certain du tout qu’ils voient les choses de la même manière hélas.
Les obédiences risquent de voir dans ces loges virtuelles la possibilité d’une « offre » supplémentaire pour récupérer des membres qui ne seraient normalement jamais entres en franc-maçonnerie.
Je suis plutôt en phase sur le fond, mais votre approche n’est pas tant celle d’un boomer que celle d’un homme valide : comment intégrer les personnes concernées par la maladie, le handicap ou la dépendance, qui ne peuvent plus se rendre physiquement en loge ? Leur proposer une alternative virtuelle pour assister au moins à certaines tenues leur rechaufferait certainement le coeur et leur permettrait de ne pas rompre ce lien précieux avec les FF et/ou SS.
Si demain j’ai un accident de voiture qui m’oblige à rester chez moi, je serai heureux de profiter à distance des planches tracées, éventuellement y participer avec des questions, rester informé de la vie de la Loge, des candidatures, etc. C’est une vraie question.
Encore une fois, je ne parle pas ici d’une loge intégralement virtuelle qui initierait à distance les candidats : ça, on est d’accord, n’a aucun sens.
A la GLDF chaque Loge dispose d’un espace particulier auquel tous les Frères de l’obédience ont accès. Beaucoup de Loges y déposent systématiquement les planches et les documents concernant la vie de la Loge, que les Frères empêchés, absents ou les visiteurs potentiels peuvent télécharger : c’est un début…
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Après la présence physique à la Tenue est aussi la manifestation tangible de l’engagement de ses membres.
Je suis d’accord, la liste des FF et SS empêchés avec l’allongement de l’espérance de vie devient conséquente.
A ta liste on peut y ajouter les nombreux aidants qui ne peuvent laisser qq heures leurs handicapés physiques ou psychiques seuls.
Cela me rappelle les messes retransmises en live sur youtube, qui ont particulièrement fleuri pendant le COVID, et qui emboitaient le pas au Jour du Seigneur sur France 2, bien plus ancien… La question se posait de la même façon sur la communion « à distance ».
On est tous d’accord pour dire qu’une maçonnerie virtuelle ne permet ni de faire émerger un égrégore, ni de vivre intimement le chemin initiatique, ni de pleinement fraterniser.
On est tous d’accord pour supposer un nid à arnaques avec des éléments douteux…
Pour autant, et j’en reviens aux messes retransmises qui ont fait le bonheur de mes grands parents, la question de l’éloignement de l’Orient en raison de la maladie, du handicap, de l’âge… peut être un vrai sujet. Intégrer une présence même virtuelle, occasionnelle bien sûr, peut réchauffer le coeur de certains Frères ou Soeurs éloignés malgré eux et qui pourraient ressentir un peu de cet égrégore.
Je parle donc ici non pas d’une loge intégralement virtuelle, basée sur le virtuel, mais d’intégrer du virtuel dans les loges pour inclure plus chaleureusement les éloignés ?
C’est peut être naïf, je suis encore jeune maçon, mais le sujet me semble intéressant à débattre 🙂
Cela peut partir d’une bonne intention, bien que maçonniquement ça n’a aucun sens, mais, échappant à tout contrôle administratif, bien caché derrière l’écran d’un ordinateur, cela peut aussi bien dériver (rien de plus facile) dans une sorte de « frérisme » ou de fraternité si vous préférez mal intentionné. Nous connaissons les Hommes, nous savons ce qu’ils valent et de quoi certains sont capables. A méditer.
Oui, cela heurte tout ce que en quoi nous croyons de la valeur de « l’être ensemble » physiquement dans l’espace sacralisé de la Loge pour trouver l’égrégore… mais comme l’écrit Geplu : on l’attendait, ce n’était qu’une question de temps.
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Maintenant je pense qu’il faut regarder cela avec pragmatisme : dans un premier temps cela ne touchera que ceux qui sont en rupture, que ce soit morale, physique (handicaps) ou géographiques (éloignés). C’est surtout certaines micro-obédiences et Loges « libres » qui ont peut-être du souci à se faire, et qui seront forcées de suivre l’exemple.
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Pour les obédiences significative, ce n’est à mon avis qu’une question de temps que l’une d’entre elle se dise que rajouter une touche de vidéo-conférence à certaine Tenues permettrait à des Frères qui ne peuvent plus se déplacer de « garder le contact », et là je dois avouer qu’on partira effectivement dans l’inconnu…
Dans une loge maçonnique virtuelle, il ne me parait pas possible d’espérer pourvoir transformer ce que certains appellent « l’initiation » qui n’est qu’en puissance (virtuelle donc), en état d’une (très éventuelle), possibilité, en « initiation » réelle ?
Initiation ça vient de « initiare », c’est effectivement la marque d’un commencement, de mon point de vue c’est aussi la transmission d’une influence spirituelle, mais tout le monde ne sera pas d’accord avec ça je suppose.
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Mais là, bah, c’est un peu comme si le jeune guerrier Peuhl qu’on envoie dans la brousse pour tuer sa première antilope le faisait sur un jeu vidéo… il commencerait quoi, qu’est ce qu’il lui serait transmis, quel « vécu » en retirerait il ?
D’ailleurs la Loge en question n’initie pas et ne prend même pas les apprentis, preuve qu’ils ont quand même un minimum de recul sur leur initiative.
8 Ils ont peut-être le recul, mais ils n’on pas l’expérience. Qu’en sera t il dans le temps ? personne ne peut répondre. A mon sens, mais il pourrait se faire que je me trompe, c’est n’est plus la porte basse, mais la porte ouverte au grand n’importe quoi – j’en ai bien peur.
Et,si tout va bien nous redeviendrons en France une modeste société de cherchants,aimant le contact intellectuel ,qui n’empêche pas les amitiés mais ne recherche pas obstinément la présence du plus grand nombre.
Pour ce plus grand nombre (d’adeptes) il y a moult organisations et sociétés qui ont fric et renommée (grâce au Web) .Restons ce que nous avons été de bien et de beau.
A 11 Luciole, je plussoie sans réserve ni restriction mentale aucune. J’entends souvent certains quidams dire pour se vanter avec emphase afin d’épater la galerie : « J’ai plus de quatre cent amis dans mon réseau (social)… Que ces mots ne soient jamais les nôtres ! « Restons que nous avons été de bien et de beau ». Transmettons.
Après le covid, c’était attendu et redouté…
Pas de déclaration en préfecture pour une association loi de 1901, ce n’est pas normal, sauf si la préfecture est aussi virtuelle…
Encore une arnaque dans laquelle les naïfs vont encore plonger.
Un asile pour les dérangés du bocal 🤩 Bon vent !
Bonjour
Toujours avec le meme avis, une nouvelle obédience sans noms ni visages, c’est un terrain de plus pour les arnaques et la déformation de la franc-maçonnerie.
Bonne semaine.
Une forme de wokisme maçonnique ???……….. A force de courir à près une illusion de modernité nous finirons en association de pêcheurs à la ligne……… Bien triste…….