Le 1er monastère maçonnique

Publié par Jiri Pragman

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samedi 23 juin 2012
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  • 14
    Palmer
    16 avril 2016 à 20h22 / Répondre

    Bonjour,

    Je ne suis qu’un frère apprenti de 25 ans , jai tout de même envie de donner mon opinion sur ce « monastère » maçonnique même si je me préserve bien souvent de donner mon avis , je prefere l’écoute perpétuelle plutôt que le jugement attif et actif , chose courante à mon âge sûrement .

    L’idée de ce monastère d’abords d’une façon étymologique ne veut dire que « se retirer seul » , loin de là toute idée de rapprochement à l’Eglise .
    C’est plutôt une idée innovante sans être dogmatique . Le retour à la vie profane est bien trop rapide pour être touché et rentré en symbiose avec les idées et symboles maçonniques . Trop peu de loges d’ailleurs sont encore portées sur la recherche.. C’est bien ce pourquoi certains jeunes désertent assez vite (ce n’est que jugement ..) .
    Pourquoi pas se retirer, chercher des prémisses de vérité en retraite et apporter cela en loge et dans la vie profane plus tard !

  • 13
    MonsieurD
    5 juillet 2012 à 11h02 / Répondre

    Un « monastère » n’est peut-être pas approprié, mais ça ne devrait pas, à mon avis, cacher la vraie question, voire le vraie problème:

    « pour beaucoup la pratique maçonnique laisse un manque »

    Ce manque fait partir ou s’éloigner bon nombre de jeunes ou moins jeunes Frères, sans bruit ni scandale

  • 12
    Ety
    28 juin 2012 à 11h18 / Répondre

    Il existe des fora maçonniques, qui regroupent des Soeurs et Frères des pays francophones et de toutes Obédiences ( de plus ou moins de qualité) qui permettent de poursuivre une « réflexion » maçonnique, que ce soit sur le plan symbolique ou plus sociétal.
    Manque le contact…

  • 11
    luciole
    25 juin 2012 à 16h09 / Répondre

    Il y aura forcement des organisateurs,des groupes pressés de prendre sous leurs ailes bienveillantes toute initiative.C’est trop gros pour une seule personne,l’intendance devra suivre etc etc.
    Rien n’empèche une ou plusieurs LL de prendre l’idée, qui a du mérite,et de créer un lieu de rencontres mais,à mon sens,cela doit rester de dimension modeste et discrète.
    L’expérience vaut d’être tentée,qui a de telles disponibilités ?

  • 10
    calvariam
    25 juin 2012 à 12h46 / Répondre

    Une sorte d’abbaye de thélème…

  • 9
    athanase
    25 juin 2012 à 11h33 / Répondre

    Il faut reprendre les phrases d’Alain Subrebost et les analyser

    pour beaucoup d’entre nous, la pratique maçonnique ne semble pas suffire et que pour combler ce manque certains n’hésitent pas à s’affilier à une pensée ou à une pratique dogmatique pour trouver un sens à leur existence ou pour s’éveiller à une certaine sérénité qu’il n’acquiert pas en loge.

    il n’existe actuellement aucun lieu maçonnique qui propose de combler ce manque, un lieu où tous les francs-maçons peuvent se retrouver et pratiquer d’une manière régulière et quotidienne l’art de la transmutation et de la fraternité qui est le leur.

    Il ne parle pas d’un « couvent »… il parle d’un monastère (du grec monos, seul) … (historiquement parlant) un monastère n’est pas forcément un lieu religieux c’est un endroit où l’on peut se retirer pour se consacrer en toute tranquillité à une activité cognitive.

    Au moyen âge il existait beaucoup de monastère d’ordre militaire, c’était des Commanderies. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, les Commanderies sont surtout liées aux Templiers !… et d’ailleurs les premiers à avoir utilisé le terme de commanderie étaient : « les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem »… tiens, tiens !!! Hospitaliers… ça ne vous dit rien ?

    Pour en revenir aux phrases précités :
    La 1er phrase : pour beaucoup d’entre nous la pratique maçonnique ne semble pas suffire !
    C’est vrai ! pour certains maçonner tranquillement 2 fois par mois, le plaisir d’avoir pu écouter la lecture d’une planche peut suffire. Pour d’autres, non ! ils veulent approfondir … pourquoi pas !

    La 2eme phrase : il n’existe actuellement aucun lieu qui propose de combler ce manque.
    C’est vrai ! après une tenue (et les agapes) … on remonte dans sa voiture, on rejoint Madame en lui demandant de laver nos gants et notre tablier (d’accord, d’accord… c’est misogyne, mais tellement vrai !) et on oublie tout car la vie profane reprend le dessus… et on recommence 15 jours plus tard !

    Alors moi, je suis plutôt favorable à cette initiative … et arrêtez de faire l’amalgame avec un quelconque ordre religieux !… on ne parle pas de Nonnes ou de moines !!!!!

  • 8
    PlusOultre
    25 juin 2012 à 8h38 / Répondre

    Bonjour,
    Le travail dans l’espace rituellement parfaitement clos au monde extérieur, d’une Loge, apporte de quoi mieux trouver pour donner à l’extérieur. C’est avec cette compréhension que peut être reçu le terme monastère maçonnique, en tant que Loge essentiellement instruite par une démarche ayant la spiritualistaion pour ambition. La spiritualité acquise ouvrant les rapports aux autres en dehors des passions de la cité.

    Aux contributeurs de ces échanges, je dis prudence, nous ne pouvons gloser que de ce que nous savons bien avec certitude; et nous ne pouvons donner que ce que nous possédons vraiment : sinon nous risquons de promettre l’impossible et de décevoir en trompant les attentes, même involontairement ; ceci engage gravement.

    Il est profitable de ne pas céder à la facilité du « tout l’un ou tout l’autre ».

    Cherchons toujours en ne négligeant pas (souvent par facilité) les « voies qui nous sont tracées « (injonction ritualisée)

    Bonne journee, et + !

  • 7
    Yack
    24 juin 2012 à 21h16 / Répondre

    Hello,

    « Monastère » sous entend « moine »….tiens, il me semblait que la Franc-Maçonnerie n’était ni une religion, ni une secte.

    Je suis vraiment inquiet, très inquiet.

    Amitiés,

    Yack

  • 6
    calvariam
    24 juin 2012 à 19h07 / Répondre

    A contrario, nombre de frères sont tellement omnubilés par l’action sur la société , qu’ils en négligent le travail dans le temple, et perdent ainsi le sens maçonnique de l’action.
    C’est ainsi que nous dérivons et nous nous profanons pour n’ètre plus qu’un corps intermédiaire de la république.
    Offrir un lieu de réflexion,d’introspection n’est pas une mauvaise chose.
    Malheureusement les frères intéressés par la quète intérieur sont rarement les mêmes que les frères engagés dans la société, ils sont rares les maçons qui ouvent en grand le compas et mènent de front les deux démarches (je dois reconnaitre que le choix de l’une à l’exclusion de l’autre est pour moi une erreur, au mieux, la marque d’une certaine paresse, le plus souvent)
    Je concluerai qu’il n’est pas juste de dire que les voies monacales n’ont aucunes actions dans la société, elles agissent par l’exemple, donner l’exemple, voilà une chose que certains GM, mais aussi certains maçons ont perdu de vue…

  • 5
    luciole
    24 juin 2012 à 11h54 / Répondre

    Je rejoins Thot.Faire une retraite ou prendre du recul,pourquoi pas, mais quel besoin d’y associer la FM, dont le mode de fonctionnement est basé sur le contact avec les autres? Cela ressemble aux séminaires (ah tiens! ) de formation aux différents offices.
    Ce monastère sera t-il mixte ? Le GO voudrait-il recruter encore plus large ?

  • 4
    Yack
    24 juin 2012 à 11h05 / Répondre

    Oui, mais…

    Comment peut-on concevoir ne mettre aucune limite dans la recherche de la vérité sans prendre aucun recul et sans nous « confronter » à la réalité du monde ?

    Il me semble que la Franc-Maçonnerie n’est pas une démarche nombriliste, elle prône l’ouverture vers l’autre et le rayonnement de certains idéaux, je crois que nos Travaux pourraient rapidement se transformer rapidement en de vaines utopies vides de sens s’il n’y a plus de prolongement à l’extérieur du Temple.

    Je vois mal comment l’on pourrait y arriver en se coupant du monde.

    Amitiés,

    Yack

  • 3
    Thot
    24 juin 2012 à 11h04 / Répondre

    Je ne sais pas. On inscrit notre action (la franc-maçonnerie) en nous mais également dans la cité. Quel sens prendrait une retraite qui si elle apportait une forme de sérénité à un frère coupé du monde, ne pourrait jamais irradier à l’extérieur ? Nous ne sommes pas des cénobites, ni des ermites.

    L’idée peut paraître séduisante et dans une certaine mesure applicable, mais la « voie » maçonnique n’est pas de se concentrer uniquement sur soi, ses manques, ses envies, ses frustrations… Notre quête n’a de sens que si la transformation qui s’opère à l’intérieur a des répercussions sur l’ensemble des hommes.

    Je trouve qu’au delà d’un aspect Dogmatique qui mettrait ses moines dans de grandes contradictions avec la notion de liberté absolu de conscience, c’est surtout un terrible aveu d’échec. Autrement dit, ce que nous faisons, ne sert à rien, n’a aucun impact sur la société malade dans laquelle nous vivons, c’est peine perdue, donc retirons-nous du monde dans notre petite société monacale idéalisée et laissons le reste du monde se démerder. C’est l’exact opposé des engagement pris dans notre serment.

    Maintenant je n’ai rien contre les moines, ni contre l’idée que des hommes veuillent se mettre en retrait du monde, mais ce n’est plus de la franc-maçonnerie, ça devient forcément « autre chose ».

    A vous lire,

  • 2
    PlusOultre
    24 juin 2012 à 9h38 / Répondre

    Bonjour,
     » La FM n’impose aucun limite à la recherche de la Vérité »
    Déclaration de principes du Convent de Lausanne
    (09.1875)
    Bon dimanche !

  • 1
    Yack
    24 juin 2012 à 2h11 / Répondre

    Hello,

    Ce Frère n’est pas sérieux, ce n’est pas possible, c’est une blague, un test peut-être?

    Je n’en reviens pas….

    Et inutile de vous dire ce que je pense…pour moi, ce serait grave, très grave pour notre Ordre, si un tel projet était mené à bien!!!

    Amitiés,

    Yack

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