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Géplu.
Comme souvent avec Jissey, ses jeudis (je dis?) maçonniques se jouent en 3 actes.
Je me permets ici de les disséquer:
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Acte I: Aucune bêtise de faite en choisissant les Grades supérieurs.
Ce n’est pas tant la décision du passage dans une autre étape maçonnique qui attire l’attention que la façon dont l’intéressé, le personnage, en parle.
Le fait de parler de Grades Supérieurs, plutôt que de Hauts Grades, voire d’ateliers de perfection, ou de perfectionnement laisse, ou peut laisser entendre que le personnage assume la supériorité affichée dans la formulation. Elle lui semble naturelle.
D’autre part, ce frère ne semble pas se souvenir que les Hauts Grades, il ne les a pas choisi.
Sa décision n’a pas consisté en un choix, en un libre-arbitre le plus total, mais à accepter une proposition qui lui a été faite. A lui, et pas forcément à d’autres frères de sa loge bleue. Car personne ne s’avance d’initiative pour les réclamer.
Sa décision, sa marge de manœuvre n’a consisté qu’à accepter, qu’à donner suite. Sa capacité de choix n’était donc pas pleine et entière. De mon point de vue, cela nuance sacrément le « choix »..
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Acte II: D’ailleurs j’y suis depuis plus de 40 ans.
Qu’il me soit quand même permis de dire que, sur un plan purement graphique, esthétique, notre franc-maçon ainsi dessiné ne fait vraiment pas son âge.
Il me semble que 40 années de grades « d’à coté » plus quelques années maçonniques précédentes d’Apprenti à Maître, plus l’âge profane au moment de son accès à la maçonnerie, Jissey a été bien fraternel et indulgent sur la représentation d’un tel frère.
Celui-ci, avec un tel passé de 40 ans en HG, semble avoir été initié à 12 ans, voire moins.
Il fait même plus jeune que le frère auquel il s’adresse!
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Sur le fond, il conforte le fait de ne pas avoir fait une bêtise par son temps passé, de 40 ans, dans les dits HG.
Serait-ce donc le temps passé en maçonnerie qui affecte, au sens de distribuer, des qualités maçonniques? Et si ce temps est majoritairement celui compté dans les Hauts-Grades, cela attribue-t-il un label, une plus-value? Laquelle et pourquoi?
Pour le franc-maçon de notre historiette il semblerait que oui.
Pour les francs-maçons réels, en chair(e?) et en os, à chacun d’en juger.
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Acte III: La bêtise n’est pas de faire une erreur, mais de persister dans l’erreur.
Ainsi lui répond son interlocuteur.
Toute la question étant: en quoi consiste ici l’erreur?
S’agit-il, une lecture rapide pourrait nous y conduire, de supposer que l’accès dans ces grades là est l’erreur en soi? L’erreur fatale étant en plus d’y perdurer?
Ou, plus subtilement, l’erreur si elle ne se situe pas dans l’acte d’en être et d’y demeurer, n’est-elle pas dans l’interprétation que va en faire ce frère? Interprétation renforcée au fur et à mesure qu’il va demeurer sur les colonnes post-loge bleue?
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La parole circule sur les colonnes. (Mais lesquelles…)