Alain Bauer sur BFM TV

Alain Bauer sur BFM TV : La Franc-Maçonnerie est nostalgique

Publié par Géplu

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samedi 5 septembre 2015
  • 4
    Hervé lois
    5 septembre 2015 à 17h55 / Répondre

    C’est curieux de voir ou entendre que les uns sont ceci et les autres cela, comme si nous avions la connaissance irréfutable de ce que nous devrions être. AB comme d’autres ont fait leur temps : qu’ils laissent à leur successeurs le temps de faire le leur !
    Ils y a moins de maçons en politique ? et alors… Il y en a plus ailleurs, c’est tout, puisque notre nombre augmente toujours. Il n’y a pas que la politique qui compte dans la vie, pas plus qu’elle est la seule à diriger le monde. Transformons l’humanité en humanitude et nous cesseront de nous discréditer en nous tapant dessus comme des primates dépourvu du sens de la différence.

    • 7
      astronome64
      6 septembre 2015 à 12h44 / Répondre

      Humanitude !!!! Ségoléne Royal, sors de ce corps !!! ( plaisanterie à l’usage des lecteurs intéressés par la vie politique française..) Encore un concept fumeux à destination des plus de 65 ans dans les EPADH ( encore que vu l’age moyen des frangins…) Si, dans quelques années, un gentil animateur psycho socio plein de sollicitude, de bienveillancitude me parle d »humanitude, j’appelle mes potes Smith et Wesson et je tire à vue… ce sera de la bravitude !!!

  • 3
    Patrice Deriémont
    5 septembre 2015 à 15h50 / Répondre

    Cette émission a de mon point de vue soulevé le vrai problème que nous avons à régler si nous voulons retrouver notre « influence » sur le cours de l’histoire. La maçonnerie selon Alain Bauer, auprès duquel j’ai essayé d’être utile à l’Obédience (le GODF) de 2000 à 2003, souffre essentiellement d’un manque de présence dans les cercles du pouvoir. Il l’a dit 50% du personnel politique était franc-maçon avant la 2ème guerre mondiale, 10% aujourd’hui. Ce triste constat illustre la difficulté que nous avons à influer sur le cours des « choses ». Si je relis les discours d’installation des Grands Maitres et je ne parle pas seulement de cette année, hormis l’école qui doit être un sujet d’intérêt permanent, j’y trouve le sempiternel couplet sur la laïcité, sur l’antimaçonnisme qui semble être devenu le principal sujet de préoccupation depuis qu’un Grand Maitre a bunkerisé le 4ème étage de la rue Cadet et puis l’Europe si chère à Daniel Keller au point qu’il a réussi à faire voter un budget conséquent pour payer un « lobbyiste » permanent auprès de la commission de Bruxelles. Que peut on attendre de tout cela ? A mon avis rien. Un vieil adage disait : « La franc-maçonnerie n’est nulle part, mais les francs-maçons sont partout ». De nos jours c’est le contraire. Les francs-maçons ne sont nulle part mais la franc-maçonnerie à la une de tous les journaux ou émissions de télévision pour le seul profit (politique) de l’image ou de la notoriété des Grands Maitres. Nous venons de passer ces deux dernières semaines devant deux crises majeures, l’un française avec le désespoir de la France rurale, l’autre avec l’arrivée et la mort en direct de milliers de réfugiés fuyant les conflits et la misère. Je préfère les appeler des réfugiés plutôt que des migrants. Et sur ces évènements RIEN. Pas de réflexion sur le monde que nous voulons, pas d’anticipation sur la conséquence de la misère et de la guerre en Afrique et au moyen orient. Dans les Loges, ces sujets sont abordés. Le travail qui y est fourni est généralement de qualité. Seul manque le relais auprès du « pouvoir ». Il est temps que nos dirigeants redeviennent le relais du travail des Loges alors qu’ils ont plutôt tendance à nous imposer leur point de vue.

    • 5
      chicon
      5 septembre 2015 à 18h05 / Répondre

      @ p deriemont : les conditions sociales ont progressivement changé depuis la creation de la franc-maçonnerie au XVIII eme siecle. Aujourd’hui la liberte de parler est une realite, la presse ne s’en prive pas, la liberte de s’assembler egalement. Comme certains auteurs l’ecrivent, la franc-maconnerie n’aurait plus de grain a moudre aujourd’hui.

      • 6
        Patrice Deriémont
        5 septembre 2015 à 19h17 / Répondre

        C’est exactement ce que je dis. Ce n’est pas la maçonnerie qui doit agir mais les francs-maçons. Les Obédiences n’ont aucune chance de « bouger » quoi que ce soit. Pas plus aujourd’hui que par le passé. Mais rien ne nous empêche de nous investir dans les partis politiques, dans les syndicats et dans les associations afin qu’à nouveau « les francs-maçons soient partout » comme disait l’adage que j’ai déjà cité. Dans son intervention Hervé Lois semble ne pas le regretter et pense que ce n’est pas la politique qui change le monde. Moi je pense que ce DOIT être la politique, sinon et c’est malheureusement déjà un peu le cas ce seront l’économie (elle doit être un des éléments de l’évolution mais pas le seul) ou les dogmes religieux (nous y sommes confrontés à l’heure actuelle). Il est donc temps que la politique retrouve sa place et nous avons le devoir d’y contribuer puisque nous prétendons porter les valeurs universelles des Lumières.

  • 2
    Louis Maste
    5 septembre 2015 à 10h48 / Répondre

    Voilà près d’une décennie que Alain Bauer, entre autres dans deux ouvrages (Le crépuscule des frères et Les promesses de l’aube) pointe du doigt la perte d’influence de la FM libérale dans le débat sociétal. C’est dû, selon lui, à l’incapacité des frères à se projeter dans une réflexion prospective. Le constat est juste. On peut penser que c’est dû au fait qu’une partie des frères du GO se comportent plus comme des militants de partis politiques que comme des « initiés », militants qui considèrent leur obédience comme une courroie de transmission du parti. Avoir oublié la dimension UTOPIQUE de la démarche maçonnique est la raison essentielle de cette perte d’influence.
    Certes, l’actuel GM du GO, par le livre qu’il a co-signé (L’utopie maçonnique), l’évènement qu’il a créé (Les utopiales maçonniques) et ses déclarations visent à remettre l’utopie au cœur de la démarche et de la réflexion maçonniques. Pour autant, au-delà des déclarations d’intention, cela ne suffira pas.
    Remettre l’utopie au cœur de la démarche suppose une réforme du processus des questions à l’étude des loges dans leur élaboration et dans la diffusion des réponses. Il y a une richesse de réflexion dans les loges qui ne demande qu’à s’exprimer. Il est donc l’heure pour Daniel Keller de passer aux actes.

  • 1
    Mateo
    5 septembre 2015 à 8h36 / Répondre

    Il me semble que nous pouvons être fiers qu’un des nôtres ait cette clarté d’expression et cette transparence qui lui permettent d’être « lui-même » tout en étant très respectueux de notre démarche !

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