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Vagabondages maçonniques

Publié par Géplu
Dans Edition

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mercredi 23 décembre 2015
  • 1
    Peter Bu
    23 décembre 2015 à 13h12 / Répondre

    Très belle présentation de l’ouvrage donnant envie de l’acheter.
    Cependant, je suis amusé par la description de l’auteur: « (…) frère de la GLDF bien ancré dans, et revendiquant sa pratique du REAA ».
    J’ai toujours été intrigué par cette revendication que l’on entend à toutes les réunions des loges pratiquant ce rite. Elle me semble étrange. Les loges travaillant suivant d’autres rites les respectent tout autant mais ne clament pas que le leur serait supérieur à tous les autres.
    La fierté des tenants du REAA serait-elle fondée sur la conception a-religieuse du « Grand Architecte de l’Univers » telle qu’elle est exposée par Jean-François Pluviaud ? En effet, détacher la spiritualité d’une foi aveugle en une divinité toute puissante est un grand pas, mais les concepteurs du REAA ne sont pas les seuls à l’avoir réussi.
    Tous les rites maçonniques diffèrent les uns des autres, mais, à mon avis, pas fondamentalement. Tous représentent le monde comme une organisation verticale, tous élèvent leurs membres vers l’idéal de l’acceptation mutuelle et de la fraternité (universelle)… et cela marche.
    Dans la mesure où presque toutes les les sociétés humaines s’organisent en des structures hiérarchisées, la notion d’une divinité – ou du « Grand Architecte de l’Univers » est très utile. L’Archimède n’a-t-il pas dit : « Donnez-moi un point fixe et un levier, et je soulèverai la terre. »
    Mais est-ce le seul et unique principe applicable ? L’homme et l’humanité ne seraient-ils pas capables de percevoir le monde autrement que sur le plan vertical ? Le fait de naître et grandir sous la protection des parents nous y porte mais tout de même…
    … à l’époque de la « globalisation », une vision horizontale ne devient-elle pas plus pertinente ?
    Autrement dit, la spiritualité maçonnique ne peut-elle tendre vers un autre « point fixe » que celui situé au-dessus d’elle ? La découverte « ce qui est un haut est comme ce qui est en bas » est une des plus profondes mais la franc-maçonnerie moderne nous apprend que « ce qui est autour (de nous) et comme ce qui est à l’intérieur (de nous) ».
    Pour plus d’explication, merci de vous reporter à mon récent commentaire de la conférence de de Patrick Viveret https://www.hiram.be/un-autre-regard-sur-la-fraternite/ – ou bien sur mon site web.

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