Philatelie

Le coin du maçon philatéliste, 22

Publié par Jean-Marie Sauvaitre

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
lundi 18 avril 2016
Étiquettes : ,
  • 6
    Luciole
    24 avril 2016 à 13h59 / Répondre

    Malheureusement le timbre semble condamné par les modes de transmission numériques et électroniques.
    Dans quelques (dizaines?) années qui enverra encore des lettres? Je souhaite longue vie au timbre et aux philatélistes.

  • 4
    Chicon
    22 avril 2016 à 11h04 / Répondre

    Erratum : Encens (sacralise, on encense les dieux ) Myrrhe ( immortalise, utilise dans l’embaumement )

  • 3
    lazare-lag
    22 avril 2016 à 10h53 / Répondre

    Je ne suis pas philatéliste, mais j’adore ce que nous présente notre frère Jean-Marie.
    C’est un travail d’érudit, un travail de patience, un travail passionné. Il y met de la constance et il n’en a d’autant plus de mérite que ces « coins du maçon philatéliste » ne recueillent que fort peu de commentaires.
    Il faut lui dire que ses articles intéressent et l’encourager.
    Pour ce faire, et n’étant pas philatéliste, je fais appel au soutien d’un écrivain, Alexandre Vialatte.
    Relativement méconnu, mais de moins en moins semble-t-il, Vialatte est notamment remarqué pour les chroniques qu’il donna au journal auvergnat « La Montagne » entre 1952 et 1971 date de sa mort.
    A mon sens la dernière réédition date de 2O11 chez Robert Laffont.
    Jean-Marie, pour toi que je ne connais pas, voici quelques extraits d’une chronique parue le 25 janvier 1955:
    – – – – – – –

    « Cette chronique, qui a pour but de refléter les arts, a beaucoup trop négligé, jusqu’ici, de refléter le timbre-poste. c’est pourtant lui qui connaît le mieux le vrai profil de la République. Tout timbre-poste est une gravure primée.
    Le timbre-poste est au confluent, non pas du vrai, du beau, du bien, mais de l’inutile, du poétique et des obligations postales. Il est inutile comme le beau, il est poétique comme le rêve, le chiffre et la spéculation. On n’a pas encore pu trouver à quoi il sert exactement: les uns le collent sur des lettres, d’autres sur des albums; d’autres encore l’exposent, le fourrent en vrac dans des enveloppes jaunies (…).
    Le timbre-poste est plus grand que lui-même; il se dépasse; il se transcende. On sent bien qu’il n’a pas réalisé sa fin en passant sous un tampon gras. Il est fait pour quelque autre chose de plus vaste et de plus inutile, de plus pur, de plus haut, de plus désintéressé (…). Cela ne s’explique pas, cela se sent; il faut sentir le timbre-poste. Le sentez-vous? (…).
    Et pourquoi le collectionnez-vous? Parce que c’est un sport difficile, parce que c’est une chose exaltante, parce que, dirait Pascal, ce jeu vous cache la mort. Pascal constatait, en effet, que nous n’inventons d’occupations que pour songer à autre chose que la misère de notre condition mortelle (…).
    Toucher au timbre, c’est toucher au mystère (…). On ne sait jusqu’où ira le timbre. Autrefois, on le collectionnait pour son odeur géographique; il apportait le parfum des îles; c’étaient collections de collégiens. (…). Peu à peu, il envahit tout; le monde est aux ordres du timbre (…).
    Le timbre-poste est devenu tout puissant. Il faut se méfier , on ne sait ce qu’il trame. Son inventeur ne s’est pas douté de ce qu’il déchaînait (…).
    Telle est la vie de l’être humain surmenée par le timbre-poste ».
    Et c’est ainsi qu’Allah est grand »
    – – – – – – –
    Bonne lecture!

    • 5
      Jean-marie
      24 avril 2016 à 12h22 / Répondre

      Merci beaucoup pour l’encouragement et pour la chronique poétique et exaltante que je ne connaissais pas et que je m’empresse de noter

  • 2
    Chicon
    22 avril 2016 à 9h45 / Répondre

    L’étoile flamboyante, dont il est fait mention, a un sens précis en dehors de toute allégorie symbolique, variable suivant les rituels et parfois les imaginations. On en parle la première fois en Mésopotamie comme etant la legende de Balaan qui precise qu’un sauveur viendra de l’orient , indiqué par cette étoile dite aujourd’hui polaire.
    La légende de Balaan a inspiré les trois mages de la crèche, qui apportent de l’orient a l’enfant Jesus : l’immortalité (encens), la royauté (or) et la sacralité (myrrhe). L’enfant Jésus reçoit ainsi de l’orient ses attributs divins. ( orient = +- la nuit des temps inexpliqués )
    Cette étoile flamboyante, à ne pas confondre avec le soleil, est sur le tableau du premier grade au rite émulation.

  • 1
    Blazing Star
    20 avril 2016 à 20h52 / Répondre

    Passionnant !

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous