Le rassemblement du 1er mai au Père Lachaise

Significations symboliques du chant révolutionnaire : les Temps des Cerises :
CERISE : –> fruit symbolique au Japon -le « chevalier nippon » le Samouraï c. à d. :Silence – Service – Sacrifice
« ET GAI ROSSIGNOL » –> Nostalgie indicible exprimée par son chant profond et plaintif
« ET MERLE » –> Noir – Anarchie – Combat
« MOQUEUR » –> Vue impitoyable sur le monde et aussi de l’homme cruel et ridicule
« SERONT TOUS EN FETE » –> Quand rossignol et merle seront unis, ce sera la fête pour tous – l’harmonie sera là, non pour untel mais pour Tous !!!
« LES BELLES AURONT LA FOLIE EN TETE » –> Belles Ames – la Sainte Folie – en l’esprit
« ET LES AMOUREUX DU SOLEIL AU COEUR » –> Amoureux du Pur Amour – de la Lumière en soi
« QUAND NOUS CHANTERONS LE TEMPS DES CERISES3 –> Pour nous Tous ! Le chant de la Vraie Lumière
« SIFFLERA BIEN MIEUX LE MERLE MOQUEUR » –> Le sifflement moqueur du merle disparaîtra, quand viendra le temps des cerises, cédant la place à un chant reposé, apaisé, … enfin !!!
« MAIS IL EST BIEEN COURT LE TEMPS DES CERISES » –> Le temps de la douceur de l’Eden est toujours trop court, représenté par un fruit sucré
« OU l’ON S’EN VA DEUX CUEILLIR EN REVANT » –> Pas untel mais deux (et tous) en rêvant, pensant, méditant, contemplant
« DES PENDANTS D’OREILLES » –> Les seuls vrais bijoux émanant du Pur Amour de la Vraie Lumière
« CERISE D’AMOUR AUX ROBES/LARMES PAREILLES » –> Le fond et la forme: identiques ; l’intérieur est comme l’extérieur
« TOMBANT SOUS LA FEUILLE EN GOUTTE DE SANG » –> La passion, l’Amour de tout, la déchirure de la Lumière de la Nature ; Ciel et Terre réconciliés
« MAIS IL EST BIEN COURT LE TEMPS DES CERISES, PENDANTS DE COREIL QU’ON CUEILLE EN REVANT » –> Comme pour les pendants d’oreilles : Les seuls vrais bijoux du Pur Amour, de la Vraie Lumière
« QUAND VOUS EN SEREZ AU TEMPS DES CERISES » –> Vous tous, au temps des cerises, pas les uns ici, les autres là, mais tous dans l’Unité
« SI VOUS AVEZ PEUR DE CHAGRINS D’AMOUR » –> Peu de souffrir, de l’amère contrariété de confort moral et matériel perdu
« EVITEZ LES BELLES » –> Idée et idéaux – pensées … espérances saintes …
« MOI QUI NE CRAINS PAS LES PEINES CRUELLES » –> Prêt à Servir, dans le silence du sacrifice
« JE NE VIVRAI PAS SANS SOUFFRIR UN JOUR » –> Je vivrai toujours dans les souffrances, toujours insatisfait dans ce monde, tel qu’il est !
« QUAND VOUS EN SEREZ AU TEMPS DES CERISES3 –> d°
« VOUS AUREZ AUSSI DES CHAGRINS D’AMOUR » –> Vous serez et plus malheureux, et plus bienheureux de tout, car par le Ciel entr’aperçu, les malheurs et bonheurs terrestres sont insupportables
« j’AIMERAI TOUJOURS LE TEMPS DES CERISES » –> Eden – Eldorado – Elysée – Empyrée – Paradis – Paraclet – Parousie – Plérôme
« C’EST DE CE TEMPS LA QUE JE GARDE AU COEUR » –> Souvenir de l’Eden – Nostalgie indicible
« UNE PLAIE OUVERTE » –> Plaie ouverte / offerte – Plaie et tare de partout et toujours
« ET DAME FORTUNE EN M’ETANT OFFERTE » Le fortuné poétique
« NE SAURA JAMAIS CALMER MA DOULEUR » –> Car partout et toujours encore plus de Désir Divin
« j’AIMERAI TOUJOURS LE TEMPS DES CERISES » –> Idée et Idéaux dans l’Eternité
« ET LE SOUVENIR QUE JE GARDE AU COEUR » –> Alpha : Nostalgie du Passé ; Oméga : Espoir en l’Avenir que je garde au coeur

Chanson socialiste de Jean-Baptiste Clément (1836 – 1903) sur l’air du « Chant des Paysans » de Pierre Dupont. Elle dénonce le massacre des Communards par les Versaillais mené par le gouvernement provisoire bourgeois d’Adolphe Thiers

La date anniversaire n est donc pas le 1er mai mais le 28 mai.

En vérité, c’est depuis 1971 et à l’initiative du Grand Maître d’alors, Jacques Mitterrand (1908-1991), que le Grand Orient de France organise cette manifestation afin de célébrer la Commune de Paris, la plus importante des communes insurrectionnelles de France en 1870-1871, qui dura 72 jours, du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Un rassemblement pour la République, la laïcité, et afin de rendre hommage aux Martyrs de la Commune de Paris.
Mais assez r cet événement tombe en désuétude. Dès la fin des années 70, en 1978 en réalité, cette commémoration n’a plus lieu.
Il faut attendre le 1er mai 1998 pour que le Grand Maître du GODF de 1997 à 1999 Philippe Guglielmi redonne force et vigueur à cette célébration.
Nous ne reviendrons pas sur l’émouvante « montée » au Mur des Fédérés du Père-Lachaise qu’il faut vivre, ni sur la réelle participation, en son temps, des Loges du GODF à la Commune…