D’où viennent les druides ?

Publié par jissey
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samedi 4 juillet 2020
  • 3
    Anwen
    6 juillet 2020 à 8h46 / Répondre

    (Annule et remplace)
    Dans les institutions druidiques, l’enseignement était donné par des femmes.
    les Prêtresses enseignantes étaient les Presbyteroi (qui voit loin), Mater-idea ou Déesses-Mères : Ce sont les Mères qui sont appelées Vénérables. Vénérable, comme Vénération, sont des mots qui viennent de Vénus.
    Les affiliés de Vénus étaient les Vénètes. En Gaule, ils avaient une importante colonie sur le territoire où l’on fondera la ville de Vannes.
    Les Druides étaient les étudiants, les initiés qui formaient trois catégories :
    Les Druides.
    Les Bardes.
    Les Ovates qui étaient ce que sont les novices dans les ordres modernes.
    Charles Joseph de Grave, savant belge, a écrit un ouvrage intitulé « République des Champs Elysées » (« Champs Élysées » est le lieu géographique d’où est partie la première impulsion qui a créé la grande civilisation des temps anciens). Il y dit ceci :
    « Originairement, les savants étrangers sont tous frères des druides. Les brahmanes, les mages de Perse, les prêtres Chaldéens, les pontifes d’Egypte, les philosophes grecs, les druides, ont tous une patrie commune ; et cette patrie, c’est la République Elyséenne ou des Atlantes, qu’on peut regarder, sous ce rapport, comme une OFFICINA GENTIUM. C’est de cette région que sont partis les savants philanthropes qui ont civilisé et endoctriné les nations : les brahmanes conviennent eux-mêmes qu’ils sont étrangers aux Indes. Le Zend-Avesta suppose la patrie primitive des prêtres chaldéens au 50ème degré de latitude, où la nuit la plus longue est le double du jour le plus court. Les mots brahmanes et mages expriment dans la langue néerlandaise (flamande) la véritable profession de ces savants ; brachman signifie Gymno-Sophiste, savant d’école et Mage naturaliste ou scrutateur de la nature divine et humaine. »
    Sous quelle latitude vivaient ces grands initiateurs de l’humanité ? M. Guyméner nous l’apprend. « Ce législateur de la Perse, écrit-il à propos de Zoroastre, avait recueilli, dans ses voyages au nord de l’Asie, des notions astronomiques qu’il communiqua à ses disciples, et qui prouvent leur origine. Ainsi, en disant que le plus long jour de l’été était le double du jour le plus court de l’hiver, il indique la latitude de la Tartarie qui est de 49°, à peu près celle de Paris, où effectivement le plus grand jour est d’environ seize heures, et le plus court d’à peu près huit heures, tandis que la latitude de la Perse, étant beaucoup moins haute, cette indication ne peut s’y appliquer. »
    Et Godefroy de Roisel écrit dans son ouvrage « Études anté-historiques : les Atlantes » : « Zoroastre avouait donc tenir du nord ses doctrines astronomiques antérieurement établies, suivant le 49° degré de latitude. Or quel peuple pouvait les lui avoir fournis ? Seraient-ce les Indiens, qui ne surent même pas les conserver, et qui, du reste, habitèrent une contrée beaucoup plus méridionale ? Seraient-ce les Touraniens, chez lesquels aucun collège sacerdotal ne paraît jamais s’être établi, et qui oublièrent plus promptement encore les connaissances scientifiques ? Nous ne trouvons que les occidentaux, dont l’antique civilisation est attestée par tant de témoignages, et qui florissaient vers le 49° parallèle. Ce ne fut que dans les Gaules que les dépositaires de la doctrine sacrée se disaient Autochtones ; et l’impossibilité de placer autre part le centre de l’antique apostolat en établirait suffisamment, si nous ne devions encore le constater par la comparaison des dogmes religieux. »
    De Grave ajoute : « Les savants élyséens, en propageant leur sublime doctrine, se sont affilié tous les grands peuples de la Terre, partout ils ont laissé des traces de leur science qui, souvent, nous serviront d’éclaircissement dans des points difficiles ».
    La colonisation de l’Inde par les anciens Celtes est connue.
    Nous lisons à nouveau, dans « La République des Champs Elysées » les curieuses lignes suivantes : « Les Brachmans sont forcés de convenir qu’ils sont eux-mêmes étrangers au bord du Gange, et ils ne font point scrupule d’avouer qu’ils ignorent le nom et le lieu de leur patrie, L’étymologie de leur nom, « man » (homme), appartient à la langue du Bas-Rhin. Mannus est le fondateur des Germains. (D’après de Grave, le sanscrit, qui n’a jamais été la langue populaire des Hindous, serait le vieil allemand importé quand les Brachmanes sont allés occuper l’Inde.)
    Brachman est un nom de famille très commun dans quelques parties de la Belgique. Il y a plus de vingt familles de ce nom dans la seule ville de Gand. De plus, on trouve en Belgique une province qui porte le nom de Brakland, pays de Brak, c’est le Brabant ; son ancien nom est Brakbant ou Bracbant : Brocantus ; c’est ainsi que cette province est nommée dans les monuments du moyen âge. »
    C’est de brant que vient le nom de bannen (bannir), exiler, expulser du pays. Brakman veut donc dire : homme du Brabant qui aurait été expulsé du pays. Pourquoi ?
    C’est que les Brachmans sont devenus des prêtres ; alors on donne à leur nom une autre signification : les prêtres, partout, sont regardés comme des parasites qui se sont soustraits au travail pour imiter la Prêtresse, dont ils veulent, pour eux, les privilèges. Et de Grave fait remarquer que « braken » signifie reposer, avoir des loisirs. (« Skolè », d’où dérive le mot Ecole, signifie en grec « otium », loisir.)
    Les Brackmannen étaient des gens qui s’exerçaient dans les Ecoles ou gymnases ; Strabon, et d’autres, les appellent gymnosophistes, terme qui veut dire littéralement sophiste ou savant d’Ecole ; c’est encore leur profession moderne (celle de tous les prêtres). Les Brahmanes sont obligés de faire un long cours d’études dans les collèges de leur université de Bénarès. Mais les Gymnases ne sont que des Ecoles de filles dans lesquelles ce sont exclusivement des femmes qui enseignent ; elles continuent l’œuvre des anciennes Val-Kyries. (Gym est une racine féminine.)
    Ceci nous laisse supposer que les Brahmanes ont été expulsés du pays parce qu’ils ont voulu s’affranchir du travail de l’homme et prendre la place de la femme ; alors ils sont allés porter leur doctrine en Orient, où ils ont fondé une religion dans laquelle ils ont donné le premier rôle à l’homme. Ils donnent leur nom au soleil, Brahmâ, et en font un dieu suprême qu’ils ont seuls le droit de représenter et qui forme une trinité avec l’homme et la femme (Çiva et Vishnou) devenus égaux sur la terre. Chez les Celtes, on devait les accuser de folie, et le mot brachman a peut-être signifié homme Insensé.
    Rappelons que la façon dont les prêtres usurpèrent la science et le droit des prêtresses est racontée dans une légende : Le gui, vulgaire parasite qui croît l’hiver, représentait symboliquement le Druide usurpateur de la place des Druidesses.
    Précisons, pour finir, que l’on se sert du mot Druidesse pour désigner les grandes femmes de la Celtide qui dirigeaient la vie spirituelle de la nation, mais ce nom n’est pas celui qu’on leur donnait et ne semble avoir été employé par les Grecs et les Latins que pour donner un féminin au mot Druide, qui représenta le degré supérieur de l’initiation quand on institua des Mystères. Il est certain que, puisque les Déesses conféraient aux initiés des Mystères qu’elles avaient fondés des titres tels que Barde, Vate, Druide, elles ne pouvaient pas, elles-mêmes, porter un titre qui aurait été le féminin de celui qu’elles donnaient à leurs élèves. C’est pour cela que le mot Druidesse ne se trouve nulle part avant le premier siècle de notre ère.

    • 4
      Lionel Maine
      6 juillet 2020 à 13h25 / Répondre

      Bravo; continuez avec vos logorrhées misandriques, et vous arriverez à la société idéale des « servants écarlates » !

  • 2
    Jean Mabuse
    4 juillet 2020 à 11h48 / Répondre

    Le délire

  • 1
    yonnel ghernaouti, YG
    4 juillet 2020 à 5h56 / Répondre

    Géobiologue de longue date, Gilbert Le Cossec, qui travaille depuis fort longtemps sur les mégalithes, est un auteur bien connu des éditions Dervy.
    Ancien élève de l’École Nationale de Photo et de Cinéma, il a mis au point « EPI », le seul procédé permettant de photographier les auras.
    En 2009, il nous avait déjà donné « Le Sel de la vie – l’énergie secrète de la presqu’île guérandaise » dans la collection Les lieux de la tradition, puis en 2010 « Le souffle de la Terre – Cosmotellurisme et géobiologie », toujours dans la même collection.
    Sans oublier en 2003 son « Dynamisez la vie – Manuel de radiesthésie utile » chez Médicis, une des marques éditoriales du groupe Guy Trédaniel Éditeur, un des plus grands noms en spiritualité.
    Pour en savoir plus, vous pouvez toujours consulter son site « Acupuncture de l’habitat – La Géobiologie avec G. Le Cossec » http://acupuncture-habitat.fr/

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