Durban II et le Grand Orient de Belgique

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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vendredi 17 avril 2009
  • 10
    APPRENTI13
    19 avril 2009 à 22h57 / Répondre

    Il y a toujours de la part des obediences le besoin de legitimer une action dans le present par une reconaissance supposée ou fondée…l’oeuf ou la poule????
    mon sentiment personnel est qu’il s’agit d’une « profanation » de l’ideal qui nous anime tous…
    @ emerek, je n’avais pas vu ton commentaire, je laisse quand même le mien qui va dans le meme sens..

  • 9
    DrXu
    19 avril 2009 à 21h46 / Répondre

    Il y a aussi comme le signalait A. Bernheim, une autre voie d’étude de la FM, qu’il évoquait en parlant du roman « le jeu des perles de verre » d’Hermann Hesse, qu’évoquait aussi Bruno Etienne, et qui sous-tend l’oeuvre de CG Jung.
    Mais tout cela est beaucoup plus difficile qu’une simple étude historique, et nous éloigne encore plus de Durban…

  • 8
    Flupke
    17 avril 2009 à 20h00 / Répondre

    Il y a les filiations mythiques …

    Il y a les faits historiques étudiés avec méthode à partir des documents d’origine.

    Pourquoi vouloir mélanger deux méthodes de nature différentes ? Chacune a un intérêt, on peut aimer se documenter sur les deux en acceptant leurs différences, et les limites de chacune.

  • 7
    lihin
    17 avril 2009 à 17h22 / Répondre

    Durban II
    =========

    Il me semble que nous perdions de vue les propos sur Durban II. Bien sûr, il devient presque tous les jours plus évident que de menaces des quelques états civiques de liberté et de droit, parmi lesquels, hélas, on ne peut guère compter les ÉUd’A, viennent des fondamentalismes exotériques de tout bord. Le résultat final du « communautarisme » est la « libanisation », puis le « somalisation », le règne de voyous armés, souvent déguisés en religieux. Les variantes athées (communisme : judaïsme sans Dieu, socialisme : christianisme sans Jésus) sont aussi dogmatiques et ne se comportent guère autrement que leurs cousins théistes.

    Tolérance, respect mutuel, s’abstenir de polémiques, capacité d’écouter calmement l’autre, tempérance, prudence : voilà quelques comportements qui devraient caractériser les Francs-Maçons. Pour tous les fanatiques, par contre, « les autres » ne sont que des objets à convertir, des obstacles qui dérangent, des erronés mécréants.

    Question : Qui finance de nos jours ces exotérismes ? La grande bourgeoisie et, en certains pays, la grande aristocratie?

    Histoire des Obédiences
    =======================

    Les débats entre Obédiences F-M tendent souvent à souligner et exagérer les différences afin d’avoir des membres « dévoués » au style de Louis XIV : Une Obédience, un Rite, un Vénérable.

    Les historiens, en F-M et ailleurs, tombent assez souvent dans l’erreur logique éclatante de l’historisme, en voulant écarter comme insoutenable toute hypothèse non démontrée par des « preuves » historiques tangibles, par exemple les « supérieurs inconnus » en F-M.

    Un « fait historique » est un contenu similaire commun à plusieurs consciences individuelles. La bonne question est : Que symbolisent les « faits » ?

  • 6
    JAKIN
    17 avril 2009 à 13h11 / Répondre

    Cher ami Ronan,

    Il y aurait beaucoup de choses à répondre à cet exposé, qui a, heureusement (!), corrigé la « grossierté » de mes messages précédents (ligne 3 de votre message). Il est bien certain que des éléments de l’histoire de la maçonnerie française sont discutables. Ils le sont pour tous : GLDF et GODF. Toutefois, ce que dit le GM de la GL s’appuie sur une démonstration (et pas une pétition de principe) qui mérite un peu plus d’attention que le retour à la joute profane.

    Sur ces questions intéressantes, quoique délicates, l’état des recherches devrait inviter à la modestie, et épargner les déclarations définitives, autant pour ce qu’elles peuvent receler de faux, que pour ce qu’elles ont de désagréable.

    Le lieu n’est malheureusement pas adapté à une discussion de fond, et c’est bien dommage – quoique nécessaire – car mes arguments ne manqueraient pas pour établir une discussion un peu plus raisonnable, et un peu mieux informée.

  • 5
    EMEREK
    17 avril 2009 à 13h01 / Répondre

    Bien d’accord avec DrXu,sur son commentaire .

    Il est parfaitement risible que la GLDF se déclare (comme le GODF d’ailleurs) créée en 1728.!!!!!

    Quant au rite « Andersonnien » de cette date il n’avait probablement rien à voir avec le « rite français  » d’aujourd’hui…il ne comportait d’ailleurs que 2 degrès !!!!

    Que chaque maçon(ne) pense et juge par soi même et sans l’aide d’un quelconque centralisme bureaucratique …..La méthode maçonnique est là pour l’aider à se dégager des « scories » profanes,pas pour y retourner .

  • 4
    DrXu
    17 avril 2009 à 10h25 / Répondre

    @Ronan
    Je ne suis pas convaincu par les analyses de Dachez ou autres, bien qu’elles représentent « l’orthodoxie historique » sur la fondation de la FM.

    Il s’agit plutôt d’une récupération de la FM agonisant en Angleterre, mais bien vivante en 1717 en Ecosse et en Irlande, par un petit groupe auto-proclamé.

    Il a fallu longtemps avant que tout cela se calme, voir:
    http://www.freemasons-freemasonry.com/une_certaine_idee_de_la_Franc-Maconnerie.html
    et notamment
    -rapports des grandes loges anglaises entre elles
    et
    -la loge de promulgation et les landmarks [11] en 1809

    Un silence décent couvre désormais ces péripéties.

    En outre, même si, historiquement, la GLDF n’existe que depuis la fin du XIXeme siècle, les racines du désaccord sont déjà patentes au début de ce siècle: ce sont les hauts grades. C’était déjà un des principaux motifs de désaccord entre la « loge des antients » et celle des « modernes » en Grande Bretagne. Dans ce dernier cas, un compromis a été trouvé avec l’Arche Royale.

    Mais ce site n’est sans doute pas un lieu adapté à cette discussion…

    Je me contenterai de dire, à propos de la déclaration évoquée, que je trouve, encore une fois, inadaptée la déclaration que font les GM de diverses obédiences en notre nom.

    En tant que citoyen, par contre, je partage totalement leur point de vue !

  • 3
    Ronan
    17 avril 2009 à 1h06 / Répondre

    J’ai eu l’occasion d’écouter Alain Graesel au cours d’une conférence-fleuve. Je vois que les falsifications historiques qu’il s’efforce d’accréditer (habilement) sont reprises et répétées (grossièrement) : le message de la GLDF se suffit à lui-même par sa qualité intrinsèque sans qu’il soit nécessaire de se prévaloir d’une antériorité remontant à 1728, totalement imaginaire!
    En effet, la Grande Loge (de France) d’alors a donné naissance au… GODF après la ‘scission de Clermont’ et la GLDF d’aujourd’hui remonte ‘simplement’ à la fin du XIXe siècle (déjà cette tendance à la ‘scissiparité convulsive’ de la maçonnerie, selon la jolie formule d’Alain Bauer, avec cette fois pour prétexte l’abandon par le Convent du GODF de l’obligation de la référence au GADLU).
    Tout cela serait sans importance s’il n’y avait un projet idéologique en arrière-plan : c’est le même type de démarche qui a permis aux Antients (autoproclamés) en Angleterre de se prétendre antérieurs aux Moderns, alors évidemment que la maçonnerie des origines est bel et bien ‘Modern’ comme le montrent sans ambiguité les travaux de, notamment, Roger Dachez (mais on pourrait citer Ludovic marcos, Pierre Mollier, Charles Porset…).
    Ainsi, pour aller plus loin, le rite français remonte bien à 1728, mais le REAA, lui, est né circa 1806.
    Ces discrètes et constantes tentatives de falsifications historiques sont franchement pénibles et bien loin du projet initial d’Anderson pour qui la maçonnerie devait être ‘Le Centre de l’Union’ !
    C’est d’autant plus déplaisant qu’en rétablissant simplement une vérité historique élémentaire, on est amené à jouer le mauvais rôle du vilain ‘grognon-râleur-pinailleur’.
    Mais quel besoin la GLDF, quel besoin le REAA ont-ils à se prévaloir sans cesse ainsi des plumes de l’oiseau du paradis? Besoin de racines? Un vide secret à combler?? Difficile à comprendre la motivation de cette stratégie du harcèlement permanent, sauf à croire que nos Frères ont pris des leçons d’entrisme chez les trotskystes…

  • 2
    JAKIN
    16 avril 2009 à 23h50 / Répondre

    Je précise que le contenu de mon dernier message est en ligne ici :

    http://www.gldf.org/content/view/324/1/lang,fr/

  • 1
    JAKIN
    16 avril 2009 à 23h49 / Répondre

    Merci, cher Jiri, de ne pas oublier la GLDF (qui fût d’ailleurs la première à se manifester) :

    Déclaration du Grand Maître Alain Graesel
    GRANDE LOGE DE FRANCE
    Paris, le mardi 10 mars 2009

    La déclaration finale dite « Durban II » de la Conférence de l’ONU

    La GLDF dit son émotion et dénonce le caractère inacceptable du projet de déclaration finale dite «Durban II» de la Conférence de l’ONU sur la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, le xénophobie et l’intolérance, qui doit être examiné à Genève en avril 2009.

    Ce projet qui vise à promouvoir des thèses incompatibles avec l’exercice des libertés civiles et citoyennes, attaque la liberté de conscience et de pensée et stigmatise de façon intolérable l’état d’Israël par le biais de positions en contradiction avec les principes de libre examen de la politique étrangère d’un État membre de l’ONU.

    Il veut faire admettre la supériorité de l’Islam sur toute autre religion et sur toute autre forme de pensée et prescrit la reconnaissance du blasphème comme moyen de contrôle religieux et social.

    Il conteste le caractère universel des droits des êtres humains et refuse la condamnation des états qui pratiquent la discrimination raciale et culturelle ou la répression en leur propre sein.

    Il exalte les communautarismes au travers de spécificités génératrices d’antagonismes et d’oppositions.

    Il vise à promouvoir des thèses contraires aux droits des femmes et conteste leur émancipation et leur capacité à prendre des responsabilités.

    La Grande Loge de France, obédience fondée en 1728, fidèle aux principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de dignité des êtres humains, respecte toutes les formes de pensée qui respectent elles mêmes le libre choix de la personne humaine – homme, femme et enfant – et son intégrité physique, psychique, intellectuelle, morale et spirituelle.

    Elle se refuse à l’idée d’un choc des civilisations et veut promouvoir un « dialogue des cultures » respectueux des valeurs et des droits de chacun et de tous.

    Elle approuvera et soutiendra pour cette raison les initiatives de toute instance ou organisation en mesure d’agir concrètement, en toute transparence d’objectifs et de moyens, pour faire en sorte que le plus grand nombre de pays accepte de participer à la Conférence de Genève à la seule condition d’être en mesure de faire entendre la voix de la liberté et de la dignité des êtres humains.

    Alain Graesel

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